École normale supérieure (Paris): Difference between revisions

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In 1903 it was integrated into the [[University of Paris]] as a separate college,<ref>Decree of 10 November 1903 ([http://books.openedition.org/editionsulm/1218?lang=en Pascale Hummel, ''Pour une histoire de l’École normale supérieure: Source d’archives 1794-1993'', Éditions Rue d'ULM via OpenEdition, 2013] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20180103012703/http://books.openedition.org/editionsulm/1218?lang=en |date=3 January 2018 }}).</ref> perhaps as a result of its exposure to national attention during the [[Dreyfus Affair]], in which its librarian [[Lucien Herr]] and his disciples, who included the socialist politician [[Jean Jaurès]] and the writers [[Charles Péguy]] and [[Romain Rolland]] spearheaded the campaign to overturn the wrongful conviction pronounced against Captain [[Alfred Dreyfus]].<ref>Adolphus Ballard, James Tait. (2010.) [https://books.google.com/books?id=IA0uTYod2-gC&dq=ecole+normale+superieure+great+school&pg=PA76 ''The Ecole Normale Supérieure and the Third Republic''] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20231103134423/https://books.google.com/books?id=IA0uTYod2-gC&dq=ecole+normale+superieure+great+school&pg=PA76 |date=3 November 2023 }}, Suny Press, p. 73.</ref> The first female student – [[Marguerite Rouvière]] – was accepted in 1910, which made headline news in France and polarised opinion.<ref name="Brasseur">{{cite journal|journal=Bulletin de l'Union des Professeurs de Spéciales|title=Quelques scientifiques ayant enseigné en classe préparatoire aux grandes écoles|last=Brasseur|first=Roland|number=234|date=April 2011|location=Paris}}</ref>
The ranks of the school were significantly reduced during the [[First World War]], but the 1920s marked a degree of expansion of the school, which had among its students at this time such figures as [[Raymond Aron]], [[Jean-Paul Sartre]], [[Vladimir Jankélévitch]] and [[Maurice Merleau-Ponty]].
The high sacrifice paid by normaliens in the First World War was recognized by the award of the croix de guerre avec citation à l ordre de l armée in 1925.<ref> 1926, p. 26).
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grecque, soit une explication d'allemand, ou d'anglais, ou d'italien, ou d'espagnol, soit une seconde interrogation sur I'histoire ou la philosophie ,. On avait donc tenté, semble-t-il, d'éliminer de l'écrit la plupart des épreuves qui demandaient un travail de révision trop intense, incompatible avec les quelques mois de préparation passés dans les centres de préparation mili- taires. Ces épreuves, reléguées a l'oral, voyaient d'ailleurs leur programme considérablement limité par rapport a celui des concours ordinaires. Ainsi, en histoire, les connaissances exigées portaient sur la France de 1789 a la fin du Directoire et sur u I'Empire allemand, I'Autriche-Hongrie, l'Angleterre et l'Amérique dans la seconde moitié du xrx" siècle >.
L'organisation de ce concours spécial avait naturellement pour but, on I'a vu, de sauvegarder les droits des khàgneux dont la mobilisation et les années au front avaient interrompu les études. De son cóté, la III" République entendait ainsi reconstituer le plus rapidement possible cette ( élite u que son système scolaire était chargé de promouvoir et que la guerre venait de décimer. Et, de fait, la session spéciale de 1919 déboucha sur une promotion plus importante que les promotions habituelles, mais aussi, en termes relatifs, sur un pourcentage de réussites plus élevé qu'a l'habitude. Sur 233 candidats littéraires inscrits, 70 furent regus normaliens et 75 boursiers de licence ls. A titre de comparaison, avant et après le conflit mondial, pour un nombre a peu près égal de candidats, les promotions littéraires comptaient un peu moins d'une trentaine de membres, et une vingtaine de bourses de licence étaient allouées.
D'une manière générale, et toujours dans le double dessein de préserver les droits des mobilisés et' de reconstituer des cadres vidés par la guerre, beaucoup d'examens et de concours universitaires de I'année 1919 et des années suivantes furent largement ouverts aux démobilisés : par exemple, l'agrégation d'histoire et de géographie de 1920 compta, pour sa session normale, sept regus - dont le premier fut Pierre Gaxotte -, ¤t, pour sa < session spéciale >, vingt-six regus.
L'École normale supérieure en 1919.
Du fait de la guerre, se cÒtoyèrent donc a l'École normale supérieure, en l9l9 et dans les années suivantes, des élèves d'àges et d'expériences très différents. La promotion spéciale de 1919 comprenait des mobilisés de l'été 1914 et des soldats appelés sous les drapeaux au cours des années suivantes. Des élèves reQus au Concours de 1914 ei mobilisés aussitót après, tel Marcel Déat, commengaient, en réalité, eux aussi leur scolarité rue d'Ulm en 1919. Les survivants des promotions l9l2 et 19l3 reprenaient leurs années de scolarité a I'Ecole, interrompues par la guerre avant I'agrégation. Les élèves des promo- tions 191ó, l9l7 ou l9l8 continuaient leurs études ou les reprenaient, certains
ayant été mobilisés après leur réussite au concours. Enfin, les élèves du concours normal de l9l9 entamaient, eux aussi, leurs années d'études. Un texte de Paul Dupuy, qui fut pendant plusieurs décennies < surveillant
13. Joumal Officiel, 2l juillet 1925, p. ó859. </ref>
 
=== Twentieth century ===