« Culture Club » : différence entre les versions
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| charte = groupe
| nom = Culture Club
| image = Culture Club Marcus Center for the Performing Arts Milwaukee, WI 7-23-2016 (28543520975).jpg
| légende = Culture Club en 2016.
| nom alias =
| pays d'origine = {{
| genre = [[New wave]], [[Pop (musique)|pop]], [[Musique soul|soul]], [[funk]], [[reggae]], [[Calypso (musique)|calypso]], [[soft rock]], [[Nouveaux Romantiques|nouveaux romantiques]]
| années actives = [[1981 en musique|1981]]-[[1986 en musique|1986]], [[1998 en musique|1998]]-[[2002 en musique|2002]], [[2006 en musique|2006]] et [[2011 en musique|2011]]-[[2015 en musique|2015]]
| label = [[Virgin Records]] (monde), [[Epic Records]] ([[États-Unis]])
| site web = http://boygeorgeandcultureclub.com/
| membres actuels = [[Boy George]] <br /> Mikey Craig <br /> [[Jon Moss]] <br /> Roy Hay
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}}
'''{{langue|en|Culture Club}}''' est un groupe {{langue|en|[[new wave]]}} et {{langue|en|[[Pop (musique)|pop]]}} [[
|url=https://www.rollingstone.com/music/news/original-culture-club-lineup-reunites-first-time-14-years-20140812
|titre={{en}} Original Culture Club Lineup Reunites for First Time in 14 Years
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== Débuts : 1981-1982 ==
=== Du club Planets à Culture Club ===
À l'origine du groupe, c'est la rencontre entre [[Boy George]] et {{Lien|lang=en|fr=Mikey Craig}} en avril [[1981 en musique|1981]] au {{Lien|lang=en|texte=Blitz Club|fr=Blitz Kids}}, une discothèque située dans le quartier londonien de [[Covent Garden]]. Ce dernier a découvert George, surnommé le Lieutenant {{langue|en|Lush}} dans le groupe anglais {{langue|en|[[Bow Wow Wow]]}}, dans une photo de l'hebdomadaire ''{{langue|en|[[New Musical Express]]}}'' au côté d'{{Lien|lang=en|fr=Annabella Lwin}}, elle-même {{langue|en|leader}} de ce groupe créé par [[Malcolm McLaren]].
Mikey Craig est un ancien {{langue|en|DJ}} et un bassiste autodidacte qui a eu connaissance des qualités vocales de George O'Dowd. Le personnage l'étonne, il a alors le souhait de rencontrer Boy George avec le but de former un groupe avec lui<ref name="The Rolling Stone">Source : ''The Rolling Stone''. Interview de Nancy Collins : Boy George - He wears the pants in Culture Club, pg 13, 7 juin 1984.</ref>.
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}}</ref>{{,}}<ref name="New Musical Express"/>. Le choix de Roy Hay présente un intérêt pour Boy George, exprimant ainsi ses raisons : {{citation bloc|Je voulais quelqu'un qui n'avait jamais entendu parler de moi, pas quelqu'un des {{langue|en|clubs}} (londoniens). Roy était de la banlieue, où il a joué dans un groupe appelé {{langue|en|Russian}} Bouquet. Il était juste ce que je voulais. Quelqu'un qui était de la vraie banlieue et qui voulait réussir. Je voulais commencer par un vrai groupe… J'avais besoin d'une force musicale<ref name="The Rolling Stone"/>.}}
Lors de la constitution du groupe, le quartet a connu plusieurs noms tels que {{langue|en|Sex Gang Children}}<ref>Le nom est récupéré par Andi, un ami de Boy George, qui forme le groupe [[Sex Gang Children]] en 1982.</ref>, une mauvaise idée par la suite abandonnée d'un commun accord, ou d'autres noms beaucoup plus neutres et acceptables comme {{langue|en|In Praise Of Lemmings}}, {{langue|en|Caravan Club}}, {{langue|en|Can't Wait Club}} et surtout {{langue|en|Culture Club}}. À l'origine, ce dernier nom retenu est une évidence vis-à-vis des diverses origines culturelles de chacun des membres du groupe, ce que remarque Jon Moss avec humour<ref>Source : ''{{langue|en|texte=1000 UK Number One Hits}}'', Par Jon Kutner, 509 - Culture Club - Do you really want to hurt me? - No. 1 23 oct 1982.</ref>{{,}}<ref name="AllMusic"/> : {{citation|Regarde-nous : un Irlandais androgyne, un juif, un noir anglo-jamaicain et un anglo-saxon.}}
C'est à partir de l'été 1981 que la formation est complète avec dans l'ordre dans sa composition :
* George O'Dowd dit « Boy George », né le 14 juin 1961 à [[Bexley
* Michael Emile « Mikey » Craig, né le 15 février 1960 à [[Hammersmith (Londres)|Hammersmith]]
* Jonathan Aubrey dit « Jon Moss »
* Roy Ernest Hay, né le 12 août 1961 à [[Southend-on-Sea]],
Les débuts de {{langue|en|Culture Club}} sont laborieux en matière d'écriture de chansons et de création musicale. Durant les six premiers mois, la formation se concentre essentiellement sur la composition des titres et sur le processus de création d'une chanson en voulant la même chose musicalement. C'est dans un contexte d'apprentissage que {{langue|en|Culture Club}} se forme en autodidacte. À ce sujet, Hay rapporte que : {{citation bloc|Aucun de nous ne savait comment écrire des chansons, donc nous avons vraiment appris ensemble du groupe en une démocratie.[…] Nous voulons tous en savoir plus sur nos instruments afin que nous puissions obtenir plus d'eux. Même George se rend compte que sa voix est un instrument comme ma guitare est un instrument<ref name="rocksbackpages.com"/>.}}
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=== Le tremplin ''{{Langue|en|Do You Really Want to Hurt Me}}'' ===
L'aventure musicale de {{langue|en|Culture Club}} commence par plusieurs maquettes enregistrées auprès de la maison de disques {{langue|en|[[EMI Group|EMI]]}} qui ne sont pas retenues par la suite. Ces démos, enregistrées en partie avec John
|langue=en
|url=https://books.google.fr/books?id=7wsEAAAAMBAJ&pg=PA23&dq=Culture+club+world+sales+billboard&hl=fr&sa=X&ei=t_D5U6G2N87caOPugNgM&ved=0CFAQ6AEwCA#v=onepage&q=Culture%20club%20world%20sales%20billboard&f=true
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Leurs deux premiers 45 tours, ''{{langue|en|White Boy}}'' sorti en mai 1982 et ''{{langue|en|I'm Afraid of Me}}'' sorti en juin, sont des flops dans les [[charts]] anglais et européens. Le troisième titre ''{{langue|en|[[Do You Really Want to Hurt Me]]}}'' qui est soutenu par leur maison de disques, sort pendant l'été, change définitivement le destin du groupe anglais. Ce titre à la question étrange, qui signifie en français : « Voulez-vous vraiment me faire du mal », devient le hit incontournable de la fin de l'année 1982.
La bande des quatre
|langue=en
|url=http://www.musicianguide.com/biographies/1608003256/Culture-Club.html
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=== Triomphe de Colour by Numbers ===
Le groupe assoit leur popularité et atteint son apogée artistique en [[1983 en musique|1983]] avec leur deuxième album ''{{langue|en|[[Colour by Numbers]]}}'', qui signifie en français : «
|url=http://www.infodisc.fr/S_ToutTemps.php?debut=250
|titre=Classement de ''Karma Chameleon'' (1983)
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|consulté le=20 juillet 2014}}</ref>. Roy et George participent aussi à l'album des {{langue|en|rock stars}} californiennes les {{langue|en|[[The Beach Boys (album)|Beach Boys]]}} sur une chanson appelée ''{{langue|en|Passing Friend}}'' qui sortira durant l'année 1985.
Du 4 au 28 mars, ils continuent le travail en studio tout en se préparant à la tournée américaine et mondiale de plus de vingt dates qui débute le 31 mars à [[Montréal]] au [[Canada]] avec un mois complet de répétition. Le {{langue|en|Colour by Numbers Tour}} est accueilli avec triomphe par le public américain et canadien, notamment à Montréal ; une tournée qui débute en Amérique du Nord passant dans de nombreuses villes dont [[Ottawa]], [[Détroit (Michigan)|Détroit]], [[Atlanta]] ou [[Nashville]]. Dans leur périple, ils connaissent notamment un contre-coup mouvementé le 5 avril à [[Columbus (Ohio)|Columbus]] dans l'[[Ohio]]. Une date marquante pour le batteur du groupe, Jon Moss, potentielle victime d'un tireur : {{citation bloc|Quelqu'un a essayé de me tirer une balle dans l'hotel. Il est venu frapper à la porte de notre suite avec une arme à feu. La police l'a attrapé et l'ont emmené et il s'est avéré qu'il était recherché pour homicide<ref name="smash hits p44">Source : ''Smash Hits : all around the world - A year in the life of Culture Club''. Rétrospective sur Culture Club - 1983 à 1984, pg 44, août-septembre 1984.</ref>.}}
Ce sont au [[Japon]], du 17 au 27 juin, et en [[Australie]], du 28 juin au 14 juillet 1984, que le groupe recueille l'adhésion des fans japonais et australiens et peut se permettre d'évaluer encore mieux leur célébrité mondiale. L'impact populaire du groupe est notable lors de leur arrivée à [[Adélaïde (Australie)|Adélaïde]] en Australie, le centre ville du {{langue|en|Rundle Mall}} est débordé par des milliers d'habitants, avec une estimation d'après la presse australienne entre dix-mille à vingt-cinq-mille personnes
== Début de la fin : 1984-1985 ==
=== Échec de la maison en feu ===
Leur troisième album ''{{langue|en|[[Waking Up with the House on Fire]]}}'', signifiant en français : «
Il devient la première déception du groupe tant d'un point de vue commercial que de la critique. Les chansons sont bâclées, les mélodies sont inexistantes, c'est un album dans lequel le groupe semble avoir perdu la créativité de ses débuts<ref name="Assayas p428-430">{{
|sous-titre=A - L
|numéro d'édition=L09565▼
|éditeur=Robert Laffont▼
|année=2000, 2001▼
▲ |volume=2
▲ |tome=1
|consulté le=20 juillet 2014}}</ref>, le contexte manque de souffle et d'âme ({{langue|en|soul}}) créant un fossé tel que {{langue|en|Culture Club}} ne parviendra pas à le combler durant les années suivantes, bien que le 33 tours devienne un succès dans les ventes françaises avec cent-mille exemplaires<ref name="infodisc">{{Lien web▼
|isbn2=2-221-09565-0
▲
|langue=fr
|url=http://www.infodisc.fr/CD_Certif.php
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|consulté le=30 août 2014}}</ref>, un disque de platine en Angleterre et aux États-Unis, atteignant les cinq millions de ventes dans le monde.
Le groupe est éreinté, une lassitude liée à une programmation de leur emploi du temps désordonné durant l'année 1984. Menant tambour battant leur activité
Quelques mois plus tard en 1985, le leader de {{langue|en|Culture Club}} déclare dans les pages du magazine anglais ''{{langue|en|Smash Hits}}'' : {{citation|Quand j'écoute le troisième album, je pense que c'est vraiment nul. Je n'ai pas assez bien chanté sur l'album. Je n'ai pas mis tous les efforts nécessaires dans tout. Je n'ai pas travaillé, et j'étais vraiment paresseux.}}
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=== Chute d'une idole ===
Au début de l'été [[1986 en musique|1986]], tout s'accélère dramatiquement pour le meneur de {{langue|en|Culture Club}}. Le 29 juin, George vit un cauchemar lors du concert du collectif d'{{langue|en|Artists Against Apartheid}}, ou en français [[Sun City (album)|Les Artistes contre l'Apartheid]], joué dans le parc londonien du {{langue|en|[[Clapham Common]]}}. Méconnaissable physiquement à cause des effets de la drogue et d'un maquillage masquant ceux-ci, les videurs qui ne l'avait pas reconnu en premier lui refusent l'accès des coulisses. Sans la présence des autres membres de {{langue|en|Culture Club}} ayant compris que ce n'était pas le meilleur moment de rejoindre leur leader sur scène, Boy George chante dans des circonstances difficiles trois titres : deux chansons du groupe ''{{langue|en|Black Money}}'' et l'inédit ''{{langue|en|Melting Pot}}'', puis l'un des classiques de [[Stevie Wonder]], le titre ''
Puis le 12 juillet c'est la chute, George est arrêté par la police dans une clinique dans laquelle il reçoit un traitement médical
Et le 29 juillet, Michael Rudetsky, musicien et claviériste sur ''{{langue|en|From Luxury to Heartache}}'', est retrouvé mort par Kevin O'Dowd, le frère de George, dans l'appartement du leader de {{langue|en|Culture Club}} après une {{langue|en|overdose}} d'héroïne. La famille de Rudetsky porte plainte contre le chanteur comme étant le principal responsable. Au cours de l'enquête de police, cette dernière perquisitionne six lieux à Londres en incluant l'arrestation de cinq personnes, parmi eux Marilyn, né Peter Robinson, un proche de Boy George, et Kevin O'Dowd<ref name="TheBoyGeorgeSaga">{{Lien web
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|éditeur=Inquirer Staff Writer
|consulté le=2 août 2014
}}</ref>. À l'issue de l'enquête, {{langue|en|Scotland Yard}} lave
À la suite de ces événements dramatiques, une campagne de presse à charge s'abat sur Boy George avec des unes s'affichant dans toute la presse
L'idole anglaise se retrouve en une de ''{{langue|en|Fleet Street}}'', ''{{langue|en|The Sun}}'', ''{{langue|en|The Standard}}'', ''{{langue|en|The Mirror}}'' et d'autres journaux avec des titres peu flatteurs tels que ceux du ''{{langue|en|Daily Express}}'' : « Police en chasse de Boy George » ou ''{{langue|en|The Star}}'' : « Héroïne surprise », ou aussi ''{{langue|en|The Sun}}'' : « Junkie George a huit semaines à vivre ». Le rouleau compresseur médiatique est tel que {{langue|en|[[Scotland Yard]]}} publie un appel d'apaisement en faveur du leader de {{langue|en|Culture Club}}<ref name="TheBoyGeorgeSaga"/>.
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=== Jon Moss - Roy Hay ===
En [[1987 en musique|1987]], c'est en tant que batteur-
|langue=en
|url=http://www.discogs.com/Heartbeat-UK-Jump-To-It/master/306424
Ligne 397 ⟶ 401 :
|éditeur=Discogs
|consulté le=23 août 2014
}}</ref> avec son ami d'enfance Nick Feldman, sortant deux titres comme ''{{langue|en|Something In The Air}}'' et ''{{langue|en|Circle in The Square}}''. Puis en [[1995 en musique|1995]], il rejoint le groupe {{langue|en|Yeah}} de Sebastian Wocker pendant deux ans sur une série de
Pour Roy Hay, le virage de l'après {{langue|en|Culture Club}} est l'un des mieux négociés du groupe. Le musicien fonde en 1987 avec John "Robinson" Reid, le groupe {{langue|en|This Way Up}} et pendant deux ans, il coécrit, produit et joue de nombreux instruments tels que de la guitare, des claviers, le {{langue|en|[[Fairlight CMI|fairlight]]}} ou le piano. {{langue|en|This Way Up}} sort trois 45 tours ''{{langue|en|Tell Me Why}}'', {{72e}} dans les classements britanniques, ''{{langue|en|If I Can't Have You}}'' et ''{{langue|en|Louise}}''<ref>{{
▲ |volume=19
|pages totales=717
▲ |consulté le=23 août 2014
|consulté le=23 août 2014
}}</ref>. Toujours en 1987 au côté de Boy George, il coécrit et produit les faces B des différents 45 tours qui sortent de l'album ''{{langue|en|Sold}}'' avec les chansons suivantes : ''{{langue|en|State Of Love}}'' et ''{{langue|en|Are You Too Afraid}}''.
De 1987 jusqu'au milieu des années 2000, c'est presque sans interruption qu'il enchaîne les albums en tant que producteur et/ou compositeur pour de nombreux et divers artistes tels que : Ruby Turner en 1988 dans ''{{langue|en|Baby I Need Your Lovin'}}'' avec Mikey Craig à la basse et le légendaire groupe de la {{langue|en|Motown}}, les [[Four Tops]] dans les chœurs ; ainsi que {{langue|en|Sarah Jane Morris}} en 1988, {{langue|en|Brenda K. Starr}} en 1991 avec ''{{langue|en|If You Could Read My Mind}}'', le groupe Deep Water en 1993 ou Preska en 1990 avec ''{{langue|en|Let's Get Real}}'' pour le compte de sa maison de production {{langue|en|Haywired Productions}}<ref name="Cyber-Esque pg10"/>.
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Finalement, l'album ne sortira pas.
Le {{Date|26|octobre|2018|}}
== Discographie ==
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}}
{{Palette|Grammy Award du meilleur nouvel artiste}}
{{Portail|Londres|musique|soul|
[[Catégorie:Groupe anglais de new wave
[[Catégorie:Groupe
[[Catégorie:Groupe
[[Catégorie:Groupe
[[Catégorie:Groupe de blue-eyed soul]]
[[Catégorie:Artiste de Sire Records]]
[[Catégorie:Artiste d'Epic Records]]
[[Catégorie:Artiste de Virgin Records]]
[[Catégorie:Groupe britannique de soul]]
[[Catégorie:Grammy Award du meilleur nouvel artiste]]
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