« Badinguet » : différence entre les versions

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Les [[frères Goncourt]], dans ''Gavarni, l'homme et l'œuvre''<ref>[https://books.google.fr/books?id=g725uLZXNbAC&pg=PA181&lpg=PA181&dq=%22Tu+ne+la+connais+pas%22+%3F...+%22Eug%C3%A9nie+%3F+l%27ancienne+%C3%A0+Badinguet%22&source=bl&ots=JlkzBnUMkz&sig=t5AFj3PreQ-UPAVC66nHJgbNrRg&hl=fr&ei=dYODTM_vO92TONDtnYQO&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CC8Q6AEwAg#v=onepage&q=%22Tu%20ne%20la%20connais%20pas%22%20%3F...%20%22Eug%C3%A9nie%20%3F%20l%27ancienne%20%C3%A0%20Badinguet%22&f=false ''Gavarni, l'homme et l'œuvre'', sur Google livres].</ref>, parlent ainsi de ce dessin :
{{citation bloc|Nous entrons avec Gavarni dans l'intérieur intime de ces ménages, dans cette chambre où sèche, sur une ficelle, une économique lessive. […] Logis où la [[Grisette (femme)|grisette]], presque toujours emménagée, installée dans la tenue de son chez elle, en bonnet, en tablier, empêche, avec ses gaietés de pinson, le travail de l'étudiant enchanté de flâner, et partage, dix mois de l'année, avec son « seigneur », une heureuse paresse et la tristesse des jours sans le sou, quand c'est bal le soir au Prado ou à la Grande Chaumière. Bonne, naïve et crédule créature, que l'étudiant, sans pitié dans ses gaîtés s'amuse à effrayer avec le squelette accroché à son mur.
 
– Tu ne la reconnais pas, Eugénie, l'ancienne à Badinguet ? Une belle blonde… qui aimait tant les meringues et qui faisait tant sa tête… Oui, Badinguet l'a fait monter pour trente-six francs.
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Comme l'impératrice s'appelait Eugénie, les plaisantins ont fait un rapprochement qui n'était pas dans les intentions du dessinateur<ref name="Lenotre">{{Ouvrage |auteur1=[[G. Lenotre]] |titre=Paris et ses fantômes |lieu=Paris |éditeur=Grasset |collection= |année=1933 |pages totales=318 |passage=280-287 |isbn=9782246798385 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rUIb-e9Jd-0C&pg=PT135&lpg=PT135&dq=Lenotre+%22Paris+et+ses+fantômes%22+Badinguet&source=bl&ots=P5GXOvr4Yz&sig=ACfU3U1RCkqyVbrhbMcbiLNNsWBFz9_2Cw&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwjGw5WP-vL3AhVFxYUKHRVcCFoQ6AF6BAglEAM#v=onepage&q=Lenotre%20%22Paris%20et%20ses%20fantômes%22%20Badinguet&f=false }} ; citant [[Paul Mantoux]] cf. {{Lien web |format=pdf |titre=A<!--sic--> propos de Badinguet |url=https://donum.uliege.be/expo/pourquoipas/pdf/P1178C_1935-11-15.pdf |date=1935-11-15 |site=donum.uliege.be |périodique=[[Pourquoi pas ? (magazine)|Pourquoi pas ?]] |page=2643 |consulté le=22 mai 2022}}.</ref>.
 
Quoi qu'il en soit, le surnom de Badinguet lui est resté. On le retrouve dans la correspondance de [[Gustave Flaubert]], dans la nouvelle ''[[Boule de Suif]]'' de [[Guy de Maupassant]], dans les romans d'[[Émile Zola]] ''[[L'Assommoir]]'', ''[[Son Excellence Eugène Rougon]]'' et ''[[La Débâcle]]'' ou encore, plus récemment, dans le roman ''Les gens de Mogador'' d'[[Élisabeth Barbier]], dans ''Les deux étendards'' de [[Lucien Rebatet]].
 
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Second Empire]]
[[Catégorie:Sobriquet]]