« Augustin Hamon » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Hamon}}
[[File:Augustin Hamon.jpg|thumb|upright|<center>Augustin Hamon en 1933<ref>Photographie publiée dans ''[[L'Ouest-Éclair]]'', {{n°|13357}}, {{date-|2|juin|1933}}, Paris, [[Bibliothèque nationale de France|BnF]].</ref>.]]▼
{{Infobox Biographie2
'''Augustin Frédéric Adolphe Hamon''', né le 20 janvier 1862 à [[Nantes]] et mort le 3 décembre 1945, à [[Penvénan]] (Côtes-d'Armor) est un écrivain français, philosophe, éditeur de journaux politiques et responsable politique passé de l'anarchisme au socialisme et au communisme. Il a aussi été, avec son épouse, le traducteur officiel de [[George Bernard Shaw]]. Il est considéré comme un des précurseurs de la [[psychologie sociale]]. Il signe beaucoup de ses écrits, ''Auguste Frédéric Hamon''.▼
|image=Augustin Frédéric Adolphe Hamon.jpg
|légende=Augustin Hamon.
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▲'''Augustin Frédéric Adolphe Hamon''', né le {{date de naissance|20 janvier 1862}} à [[Nantes]] et mort le {{date de décès|3 décembre 1945}}, à [[Penvénan]] (Côtes-d'Armor) est un écrivain français, philosophe, éditeur de journaux politiques et responsable politique passé de l'[[anarchisme]] au socialisme et au communisme. Il a aussi été, avec son épouse, le traducteur officiel de [[George Bernard Shaw]]. Il est considéré comme un des précurseurs de la [[psychologie sociale]]. Il signe beaucoup de ses écrits, ''Auguste Frédéric Hamon''.
== Biographie ==
[[Fichier:Augustin Hamon - portrait par Maximilien Luce.jpg|gauche|vignette|<center>Augustin Hamon, portrait par [[Maximilien Luce]].</center>]]
Né à Nantes, il se liera avec deux Nantais [[Charles Brunellière]] et [[Fernand Pelloutier]]<ref>Fernand Pelloutier s'établit à Paris en 1893 et est délégué de la Bourse du Travail de [[Saint-Nazaire]].</ref>, figures importantes de la construction de la future [[SFIO]]. La Bourse du Travail de Nantes le nomme comme délégué au congrès socialiste international de Londres, en 1896. ▼
▲Né à Nantes, il se liera avec deux Nantais [[Charles Brunellière]] et [[Fernand Pelloutier]]<ref>Fernand Pelloutier s'établit à Paris en 1893 et est délégué de la Bourse du Travail de [[Saint-Nazaire]].</ref>, figures importantes de la construction de la future [[SFIO]]. La Bourse du Travail de Nantes le nomme comme délégué au congrès socialiste international de Londres, en 1896.
Dès l'enfance, il va habiter Paris et fait ses études au [[lycée Condorcet]]. Ses premiers écrits, vers 1881, le montrent comme un amoureux de la Science, en particulier, de la physique et de la chimie et collabore à de nombreux périodiques de vulgarisation scientifique, français, italiens, britanniques et même polonais et américains<ref>Articles en 1881 dans ''Le Cosmos'' sur la distribution de l'électricité et en 1882, sur ''L'hygiène pour tous''.</ref>. Il milite dans les milieux anarchistes se revendiquant comme anarchiste-socialiste, et écrit ses premiers livres et édite de 1897 à 1903, ''[[L'Humanité nouvelle (1897)|L'Humanité nouvelle]]''.
En mars 1901, il épouse, à [[Bruxelles]], Henriëtte Rynenbroeck, une Belge qui, maîtrisant parfaitement l'anglais sera, à ses côtés la traductrice de George Bernard Shaw pour la langue, lui-même s'intéressant plus à la manière d'exprimer la pensée. En 1904, il décide, pour des raisons financières, de s'établir à [[Port-Blanc (Penvénan)|Port-Blanc]], village dépendant de la commune de Penvénan. Il lui naît deux filles, Geneviève (née en 1905) et Maryvonne. Celle-ci ayant vécu sans être mariée avec [[Jean Painlevé]], cela fut une matière à scandale dans un village d'esprit très conservateur. Son [[anticléricalisme]] et sa critique des aspects traditionnels de la vie religieuse en [[Bretagne]], le firent surnommer ''An Diaoul'' (Le Diable, en breton) aussi bien dans les conversations que dans la presse locale. Par esprit de contradiction, il apposa le nom de ''Ty-an-Diaoul'' sur son habitation (La Maison du Diable)<ref>Dominique Lepage, De Paris à la Bretagne : Augustin Hamon », ''Le Mouvement Social'', {{n°|160}}, juillet-septembre 1992, {{p.|112}}.</ref>.
Pendant la {{1re|guerre}} mondiale, n'étant pas mobilisable, il s'exile avec sa famille en Grande-Bretagne et, comme maître de conférence (''lecturer''), donne 13 cours à l'Université de Londres. Revenu en Bretagne et engagé dans les luttes politiques locales, et parfois isolé dans son parti, il est aussi le membre d'un réseau de correspondants à l'échelle de l'Europe.
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La victoire électorale du [[Front populaire (France)|Front populaire]] est l'occasion d'un regain de notoriété, grâce à sa stature d'écrivain politique antifasciste et pacifiste. Pendant la guerre, il participe à la [[Résistance française|Résistance]] du côté des communistes, puis, adhère au Parti communiste français, l'année même de son décès en 1945.
Sa correspondance conservée en France et aux Pays-Bas ne comprend pas moins de {{formatnum:6000}} lettres à des dizaines de correspondants dans le monde. Ses deux filles ont légué ses archives, pour l'essentiel à l'Institut d'histoire sociale d'Amsterdam et secondairement à l'[[Université de Bretagne-Occidentale|Université de Brest]] et au Centre d'histoire du travail, à Nantes.
== Le précurseur de la psychologie sociale ==
Deux livres établiront sa réputation de sociologue s'intéressant aux ressorts psychologiques des différentes catégories de population et c'est pourquoi il est crédité d'avoir été l'un des fondateurs de la psychologie sociale en France. ''La psychologie sociale du militaire professionnel'', parue en 1894, avec un succès réel<ref>Selon Nicolas Roussiau, dans La psychologie sociale, {{formatnum:10000}} exemplaires auraient été tirés en France et il y aurait eu 8 traductions.
L'année précédente, alors que nul ne contestait que son département natal, la Loire-Inférieure ne fasse partie de la Bretagne, il s'intéresse aux croyances traditionnelles en vigueur dans celle-ci et les critique dans un article à ''La Revue socialiste''.
''La psychologie de l'anarchiste-socialiste'' est évidemment originale, puisque l'auteur fait partie de son sujet.
==Un écrivain anarchiste et vulgarisateur==▼
▲== Un écrivain anarchiste et vulgarisateur ==
[[Fichier:Augustin Hamon (1862-1945).jpg|gauche|vignette|<center>Augustin Hamon.</center>]]
Si Charles Brunellière est plus proche des marxistes et intégrera son parti, la Fédération socialiste de Bretagne, dans la SFIO en 1905, Fernand Pelloutier, l'organisateur des [[bourse du Travail|bourses du Travail]] est plus proche de l'[[anarcho-syndicalisme]]. Sa fréquentation et celle de Pierre Kropotkine amènent le jeune Hamon vers l'anarchisme, qu'il voit comme une fraction du grand courant socialiste.
Il crée, en collaboration, ''[[L'Humanité nouvelle (1897)|L'Humanité nouvelle]]'' et doit faire un procès pour en obtenir le contrôle total, mais le journal
C'est une période d'activité littéraire très intense qui touche de nombreux sujets (histoire, sociologie, économie politique) et qui débute par un livre, ''L'agonie d'une société…'' qui dénonce, entre autres, le poids des Juifs qu'il juge « accapareurs » dans la société<ref>D'après [[Marc Crapez]], ''L'antisémitisme de gauche'' : L'antisémitisme a été une composante des idées socialistes et anarchistes à la fin du {{s-|XIX|e}} et Augustin Hamon, ami d'[[André Lorulot]], président antisémite de la Libre Pensée, n'y échappe pas. Citation de ''L'agonie d'une société'' publié chez [[Albert Savine]] : {{citation|Malgré leur or, ou plutôt à cause des fortunes qu'ils ont entassées, les Juifs sont destinés à disparaître du sol européen. Le jour où la plèbe de l'Océan Atlantique à l'Oural, de la mer du Nord à la Méditerranée, se soulèvera dans une colère terrible contre les exploiteurs, les Juifs ne trouveront aucun toit pour les abriter, aucun aryen pour les protéger. Ils jetteront leur or, source de tant de crimes et de tant de larmes, aux pieds des vengeurs, mais ce sera en vain ! Qu'importe l'or ou l'argent quand arrive le moment d'une vengeance si impatiemment attendue.
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== Le responsable remuant de la SFIO ==
▲[[
C'est après son installation en Bretagne (1904) qu'il adhère à la SFIO. Parallèlement, il est un dignitaire de la franc-maçonnerie et un adhérent à la Libre Pensée<ref>
En 1921, il reste à la SFIO après le Congrès de Tours et est une figure de la gauche de ce parti. Il est le rédacteur en chef de ''La Charrue Rouge'', un bulletin politique local. Il se lie d'amitié avec [[Marcel Cachin]], qui est originaire d'un village proche de chez lui, et s'enthousiasme pour la modernisation de l'[[URSS]] par le [[Parti communiste de l'Union soviétique|parti bolchévique]], car la maîtrise planifiée du territoire hostile de la [[Sibérie]] le fascine. Cela l'amène à déclencher, en 1931, une violente polémique dans la presse locale, quand il organise la projection à destination des lycéens de [[Lannion]], d'un documentaire de propagande sur la construction de la branche Sud du [[Transsibérien]].
Les ventes-saisies d'exploitations agricoles lui donnent l'occasion de mener des luttes contre les «
Avec le groupe politique situé à gauche de la SFIO, la Charrue rouge, il s'engage dans les mobilisations antifascistes et apparaît alors comme proche du communisme. Il participe officiellement, avec sa fédération socialiste, au mouvement pacifiste [[Amsterdam-Pleyel]], et se rend dans la ville néerlandaise pour y être nommé secrétaire, malgré les interdictions de l'[[Internationale socialiste]].
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Il achève sa vie militante au côté des maquisards communistes et adhère au PCF en 1945.
== Citation ==
« Le caractère le plus important de toute mentalité anarchiste est l'Esprit de Révolte. Alors que cette tendance existe, latente, chez tous les hommes et s'atrophie le plus souvent sous l'influence des milieux, chez les anarchistes elle est, dès l'origine, très prononcée. Les milieux ne font que l'exacerber. » - ''Psychologie de l'anarchiste-socialiste'', 1895.
== Ouvrages publiés ==
* ''Hygiène publique. Études sur les eaux potables et le plomb'', Paris, A. Delahaye et E. Lecrosnier, 1884.
* (avec G. Bachot). ''L'agonie d'une société : Histoire d'aujourd'hui''. Savine 1889 ▼
* Avec Georges Bachot :
* La France sociale et politique (1890)▼
▲*
* ''Les hommes et les théories du l'anarchie'', 1893▼
** ''Ministère et Mélinite'', A. Savine, 1891.
* ''La France sociale et politique'', A. Savine, 1891 <small>— [https://books.google.fr/books?id=v_vRAAAAMAAJ&hl sur Google Livres].</small>
* {{en}} {{fr}} ''On the definition of crime'', Londres, Tochatti, 1893 ; Lyon / Paris, A. Storck et G. Masson, 1893.
* ''Un Anarchisme, fraction du socialisme'', 1896▼
* ''Survivances animiques et polythéiques en Bretagne'', Paris, éd. Revue socialiste, 1893.
* ''Le socialisme et le congrès de Londres'', Stock, 1896.▼
* ''Psychologie du militaire professionnel'', Bruxelles, C. Rozez, 1894 ; rééd. augm., A. Savine, 1895.
* ''Déterminisme et responsabilité'', Reinwald, 1898. [▼
* ''Psychologie de l'anarchiste-socialiste'', Paris, P.-V. Stock, 1895 <small>— [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81496t sur Gallica].</small>
* ''Une enquête sur la guerre et le militarisme'', 1899. Réimprimé en 1972.▼
* ''Patrie et Internationalisme'', Paris, éd. [[Les Temps nouveaux (journal)|Les Temps nouveaux]], 1896.
* ''Socialisme et anarchisme : études sociologiques'', 1905 ▼
* ''The twentieth century [[Molière]]: Bernard Shaw'', 1911▼
* ''The technique of Bernard Shaw's plays'', 1912▼
* Le Molière du {{s-|XX|e}}, Bernard Shaw, Éditions Figuière, 1913▼
* {{en}} ''The Universal illusion of free will and criminal responsibility'', Londres, The University Press, 1899.
* ''Le Congrès général des associations socialistes françaises'', Paris, éd. de l'Humanité nouvelle, 1900.
* ''Les Maîtres de la France'' (3 vol.), 1936-1938▼
▲* ''Socialisme et anarchisme : études sociologiques'',
* ''Situation politique en France'', Gand, éd. de l'Humanité nouvelle, 1907.
* ''Bernard Shaw et ses traducteurs français'', avec Henriette Hamon, Paris, A. Munier, 1908.
▲* {{en}} ''The twentieth century [[Molière]]: Bernard Shaw'', 1911
▲* ''Le Molière du {{s-|XX|e}}, Bernard Shaw'', Paris, Éditions Figuière, 1913.
* ''Les leçons de la Guerre Mondiale'', Paris, M. Giard et E. Brière, 1917.
* ''Le Mouvement ouvrier en Grande-Bretagne'', Paris, Librairie du Parti socialiste et de l'Humanité, 1919.
▲* ''Les
Les traductions et préfaces des œuvres de [[George Bernard Shaw]] par Augustin Hamon et par son épouse Henriette sont trop nombreuses pour être citées (environ 30 publications).▼
▲Les traductions des œuvres de George Bernard Shaw par Hamon et son épouse sont trop nombreuses pour être citées (environ 30 publications).
== Archives ==
En 1985, la bibliothèque (1500 ouvrages) et certaines archives (une centaine de boîtes) d'Augustin Hamon<ref>{{lien web |titre=Hamon, Augustin |url=https://archive.wikiwix.com/cache/20120928000000/http://www.univ-brest.fr/crbc/menu/Bibliotheque_Yves-Le-Gallo/Fonds_d_archives/Hamon__Augustin_
== Bibliographie ==
* [[Patrick Galliou]], ''Correspondance George Bernard Shaw – Augustin Hamon.'' II. ''Les Années médianes (1914-1925). Texte établi et annoté par Patrick Galliou''<ref>{{lien web |titre=Correspondance George Bernard Shaw<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://web.archive.org/web/20151204072044/http://www.univ-brest.fr:80/crbc/menu/Editions+du+CRBC/Hors_collection/Correspondance-GBS-AH |site=univ-brest.fr via [[Internet Archive]] |consulté le=20-12-2023}}.</ref>, Brest, Centre de recherche bretonne et celtique, Brest, 2014, 509 p.
* [[Patrick Galliou]], ''Augustin Hamon. Mémoires d'un en-dehors. Les années parisiennes (1890-1903). Texte établi et annoté par Patrick Galliou''<ref>{{lien web |titre=Augustin Hamon |url=https://archive.wikiwix.com/cache/19981130000000/http://www.univ-brest.fr/crbc/menu/Editions+du+CRBC/Hors_collection/Augustin-Hamon |site=univ-brest.fr via [[Wikiwix]] |consulté le=20-12-2023}}.</ref>, Brest, Centre de recherche bretonne et celtique, 2013, 602 p.
* {{Article|langue=fr|prénom1=François |nom1=Prigent
* Philippe Le Maux, ''Les réseaux socialistes bretons (1936-1981). Identités et pratiques des élus socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980'', mémoire de DEA, [[Université Rennes 2]], 2005.
* [[Patrick Galliou]], ''George Bernard Shaw et Augustin Hamon. Les premiers temps d’une correspondance'' (1893-1913), Presses universitaires du Septentrion, Lille, 2000. Thèse.
* Dominique Le Page, ''Augustin Hamon. Présentation biographique d’un En Dehors'', mémoire de DEA, UBO (Brest), 1998
* {{Article
*
*
* [[Léo Campion]], ''[[Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas]] : les Maillons [[libertaires]] de la Chaîne d'Union'', Éditions [[Alternative libertaire (Belgique)|Alternative libertaire]], 1996, <small>[http://libertaire.pagesperso-orange.fr/drapeau%20_noir.html lire en ligne]</small>, <small>[http://libertaire.pagesperso-orange.fr/drapeau_noir_equerre_compas.pdf pdf]</small>.
* Christelle Famechon-Koudjil, « [https://www.cairn.info/revue-les-champs-de-mars-ldm-2001-2-page-51.htm Augustin Hamon : la psychologie du militaire professionnel] », ''Les Champs de Mars'', 2001/2 (N° 10), p. 51-69.
== Notices ==
* [[Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social]] : [
* [[Dictionnaire des anarchistes]], « Le Maitron » : [
* [[L'Éphéméride anarchiste]] : [http://www.ephemanar.net/janvier20.html#20 notice biographique].
== Article connexe ==
* [[Anarchisme et franc-maçonnerie]]
== Liens externes ==
{{Liens}}
== Notes et références ==
{{Références nombreuses |taille=20}}
{{Portail|Anarchisme|Bretagne|Politique française|Historiographie}}
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[[Catégorie:Anticlérical]]
[[Catégorie:Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas]]
[[Catégorie:Naissance dans la Loire-Inférieure]]
[[Catégorie:Décès dans les Côtes-du-Nord]]
[[Catégorie:Professeur à l'université nouvelle de Bruxelles]]
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