« Ouzouer-sur-Trézée » : différence entre les versions

| maire = GuyDenis MasséGervais

| mandat maire = [[Élections municipales françaises de 20142020|20142020]]-20202026

La commune d'Ouzouer-sur-Trézée se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la [[Région agricole française|région naturelle]] de la [[Puisaye (région naturelle)|Puisaye]]<ref name="RegAgri">{{Lien web | url= http://agreste.agriculture.gouv.fr/definitions-et-methodes/zonages/ | titre= Zonage en petites régions agricoles | site= [http://agreste.agriculture.gouv.fr/ agreste.agriculture.gouv.fr] | consulté le= 26 juillet 2015}}.</ref>. À [[Orthodromie|vol d'oiseau]], [[Orléans]], [[préfecture]] du département, est à {{unité|72|km}} au nord-ouest<ref>{{Lien web | url= http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=45245&Insee2=45234 | titre= Orthodromie entre Ouzouer-sur-Trézée et Orléans | site= le site lion1906 de Lionel Delvarre | consulté le= 26 juillet 2015 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ; [[Montargis]], sa [[sous-préfecture]], à {{unité|36.5|km}} au nord<ref>{{Lien web | url= http://www.lion1906.com/Php/Resultats/Resultat_orthodromie.php?Insee1=45245&Insee2=45208 | titre= Orthodromie entre Ouzouer-sur-Trézée et Montargis | site= le site lion1906 de Lionel Delvarre | consulté le= 26 juillet 2015 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>, et [[Briare]], ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015, est à {{unité|6.5|km}} au sud-ouest<ref group="Loc" name="geoportlOuzouerLarge">{{Géoportail | latitude= 47.67101 | longitude= 2.809882 | zoom=11 | couches=Hydro | desc= Ouzouer et ses environs }}.</ref>.

La commune fait partie du [[bassin de vie]] de Briare<ref>{{lien web | titre= Fiche communale | url= http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/zonages/commune.asp?depcom=45245 | site= [http://www.insee.fr/ insee.fr] | consulté le= 26 juillet 2015 }}.</ref>.

Les deux grands axes routiers proches sont l'[[Autoroute A77 (France)|autoroute A77]], dont l'échangeur n° 20 de Briare est à 7 &nbsp;km (par la route) de la limite de commune au sud-ouest<ref name="googlemapsDstnceOuzouer">{{Lien web | id=google | titre= Ouzouer-sur-Trézée | url= https://www.google.fr/maps/place/45250+Ouzouer-sur-Tr%C3%A9z%C3%A9e/@47.6468292,2.7540102,13z/data=!4m5!3m4!1s0x47eff3931a0755e9:0x7d261407ed777d1a!8m2!3d47.670957!4d2.809876 | site= [https://www.google.fr/maps/ |id=google.fr/maps]}}.

[[imageFichier:Map commune FR insee code 45245.png|vignette|160px|Carte de la commune d'Ouzouer-sur-Trézée et des communes limitrophes.]]

[[imageFichier:Ouzouer-sur-Trézée_-_06.jpg|thumbvignette|<small>La Trézée à gauche, le [[canal de Briare]] à droite : vue vers l'aval près du camping.</small>]]

Les deux principaux cours d'eau sur la commune sont le [[canal de Briare]] et la [[Trézée]]. Il est difficile de les démêler, tant la Trézée a été déterminante dans l'établissement du trajet du canal : sans elle ce dernier ne serait pas passé à Ouzouer. En effet lorsqu'il s'est agi au {{s-|XVII}} de relier la Seine et la Loire par voie d'eau, il fallait utiliser un affluent de rive droite de la Loire pour remonter jusqu'au [[Loing]]. Or ceux-ci sont peu nombreux sur cette section du fleuve et la Trézée s'est présentée comme le seul affluent proche de la plus droite ligne prévue pour le canal<ref name="Pinsseau26">{{Article | langue= fr | auteur1= Pierre Pinsseau | titre= La topographie du canal Henri IV (canal de Briare) | périodique= Les études rhodaniennes | volume= 17 | numéro= 1 | date= 1942 | pages= 21-40 | issn= | lire en ligne= http://www.persee.fr/doc/geoca_1164-6268_1942_num_17_1_4512 | consulté le= 27 septembre 2017 | id= Pinsseau1942 }}, voir p. 26.</ref>.<br>

imageFichier:Ouzouer-sur-Trézée - 03.jpg|<center><small>Vue vers le sud-ouest :<br>la Trézée (à droite) rejoint le canal en aval du pont</small></center>

imageFichier:Ouzouer-sur-Trézée - 04.jpg|<center><small>Vue vers l'ouest :<br>le pont et en arrière-plan le cœur d'Ouzouer.</small></center>

imageFichier:Ouzouer-sur-Trézée - 02.jpg|alt=Vue vers l'amont depuis le pont de la Grande Rue : la Trézée s'apprête à rejoindre le canal. On ne voit pas le point de jonction, qui se trouve à quelques mètres derrière le pont ; on voit la Trézée qui se rapproche du canal et commence à le longer. La levée de terre entre le canal et la Trézée est renforcée sur les côtés par de larges pierres taillées et est surmontée d'un petit chemin piéton en terre battue et bordé d'une rambarde en métal côté Trézée (à gauche). Pour le canal, une écluse se trouve devant nous, à environ 90 en amont du pont d'où est prise la photo. Un chemin de halage borde le canal à droite, chemin goudronné d'ancien avec une bande d'herbe au milieu. La maison du garde-écluse est le seul bâtiment sur la gauche du canal. Il y a quelques maisons sur le côté droit du canal. Une seule maison se trouve le long de la Trézée en rive gauche (vu ici à droite du cours d'eau ; cette maison est entre la Trézée et la maison du garde-écluse) avec un petit pont sur la Trézée pour y accéder. Le cœur du village est hors de la photo sur la gauche, dans le prolongement de ce pont de la Rue Grande.|<center><small>Vue vers le nord (amont) :<br>la Trézée à gauche se rapproche du canal de Briare</small></center>

Sur la commune, la Trézée arrive par l'est et y coule sur environ 9 &nbsp;km au total. Ses premierpremiers 2,7 &nbsp;km sur la commune sont plus ou moins dirigés vers l'ouest, avant les abords de l'écluse n° 9 des Fées. A l'écluse des Fées elle oriente son cours vers le sud-ouest et est très proche du canal. Elle garde la même orientation jusqu'à sa confluence avec la Loire.

[[imageFichier:Canal de Briare 1.JPG|thumbvignette|left|<small>Maison de l'écluse des Fées vue depuis l'écluse du Petit Chaloy. A gauche en bord de photo, l'écluse de Notre-Dame. Vue vers le nord.</small>]]

[[imageFichier:Ouzouer-sur-Trézée-FR-45-écluse du Petit-Chaloy-a4.jpg|thumbvignette|<small>Écluse du Petit Chaloy, vue vers le S-O.</small>]]

[[imageFichier:Etang de Gazonne 1.JPG|thumbvignette|<small>Canal de Briare et étang de la Gazonne,<br>vue vers le N-E.</small>]]

Le canal, quant à lui, suit le lit de la Trézée sud-ouest/nord-est depuis la Loire au sud jusqu'à l'écluse de Notre-Dame en amont d'Ouzouer, puis continue son chemin plein nord à partir de l'écluse du Petit Chaloy. Il atteint la limite de communes avec [[Escrignelles]] environ {{unité|2.7|km}} après le Petit Chaloy, au beau milieu de l'étang de la Gazonne<ref group="Loc" name="geoportlGazonne">{{Géoportail | latitude= 47.700056 | longitude= 2.843227 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Écluse de la Gazonne }}.</ref> qu'il traverse sur une [[Levée (digue)|levée]]. Il marque cette limite de communes sur encore 1,9 &nbsp;km puis quitte la commune d'Ouzouer.

Plus exactement, le bief de partage s'étendait tout d'abord sur {{unité|2.9|km}} de l'écluse de la Gazonne à celle du Rondeau<ref group="Loc" name="geoportlRondeau">{{Géoportail | latitude= 47.723216 | longitude= 2.853809 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Ancienne écluse du Rondeau }}.</ref> sur [[Rogny-les-Sept-Ecluses|Rogny]] (au pont de la D14).

Et sur 1 &nbsp;km de cette distance à partir de l'écluse de la Gazonne, le canal traverse une large étendue d'eau : d'abord côté Est l'étang de la Gazonne, puis côté Ouest l'étang des Baudinières -{{unité|15|ha}} plus {{unité|8|ha}} de zone humide). Des passages d'eau sont ouverts à plusieurs endroits, avec ou sans vanne de contrôle. Avant même l'écluse et l'étang de la Gazonne, le canal traverse de la même manière l'étang du Petit Chaloy ({{unité|8.8|ha}}) qui participe lui aussi à l'alimentation de son bief de partage.

imageFichier:Canal de Briare 2.JPG|<center><small>Passage d'eau avec vanne de contrôle côté étang, 60 m au nord de l'écluse de la Gazonne</small></center>

imageFichier:Canal de Briare and Gazonne 1.JPG|<small>Passage d'eau sans vanne de contrôle, 100 m au nord de l'écluse de la Gazonne</small>

imageFichier:'Maisons Au Bord De L'écluse De La Gazonne' by Alfred Sisley, pastel .jpg|<center><small>« ''Maisons au bord de l'écluse de la Gazonne'' »,<br>[[Alfred Sisley]] (1839 - 1899)</small></center>

Une autre caractéristique de ce bief est sa profondeur importante ; en cas de manque d'eau elle permettait autrefois d'étendre le bief jusqu'en haut de la célèbre série des sept écluses de Rogny<ref group="Loc" name="geoportl7EclRogny">{{Géoportail | latitude= 47.740005 | longitude= 2.876611 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Les sept écluses de Rogny }}.</ref> {{unité|3.2|km}} plus loin<ref name="HistPatrCnlBriare"/>, ce qui en triplait la longueur pour l'amener à un remarquable total de {{unité|6.1|km}}. Préciser qu'à l'époque, à partir du Rondeau le canal se tournait vers l'Est pour rejoindre Rogny sur {{unité|3.6|km}}) ; de nos jours il continue tout droit au Rondeau et fait le trajet Rondeau-Rogny en {{unité|3.2|km}}).

Le 6 août 1860 le canal est racheté par l’État<ref name="Pinsseau38">{{Harvsp|id=Pinsseau1942|Pinsseau|1942|p=38}}.</ref>. En 1879 passe la loi [[Charles de Freycinet|Freycinet]], visant à améliorer la navigabilité des canaux de France pour leur faire retrouver leur taux de fréquentation d'avant les débuts du chemin de fer. Vers 1880 le canal prend son trajet actuel, l'échelle des sept écluses de Rogny est supprimée ainsi que l'écluse du Rondeau ; la longueur du bief effectif s'allonge définitivement des {{unité|1.7|km}} entre Rondeau et la nouvelle écluse n° 13 de la Javacière (appelée familièrement "la Java"), pour une longueur totale Gazonne-Javacière de {{unité|4.6|km}}.

[[imageFichier:Canal-Ouzouer.jpg|thumbvignette|<small>Contre la berge à droite dans le lit du canal, la barrière protégeant l'ouverture de la Trézée et le pont qui la surmonte. Le ru de l'Aubruyère conflue juste à droite du pont<ref group="Loc" name="geoportlAubruyereConflue">{{Géoportail | latitude= 47.667927 | longitude= 2.808397 | zoom=6 | couches=Hydro | desc= Confluence du ruisseau de l'Aubruyère }}.</ref>.</small>]]

* Le ruisseau de Botteron naît à l'étang de Botteron<ref group="Loc" name="geoportlEtangBotteron">{{Géoportail | latitude= 47.676611 | longitude= 2.851711 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang de Botteron }}.</ref> ({{unité|2,3|ha}}) ; il est le seul affluent à ne toucher qu'un seul étang.

* Le ruisseau de l'Aubruyère ({{unité|6,5|km}}) naît sur [[Breteau]]<ref group="Loc" name="geoportlAubruyereAmont">{{Géoportail | latitude= 47.662182 | longitude= 2.855808 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Partie amont du ruisseau de l'Aubruyère }}.</ref> ; sur les deux premiers tiers de son parcours il est pratiquement une succession d'étangs : étang des Gilons<ref group="Loc" name="geoportlEtangGilons">{{Géoportail | latitude= 47.659254 | longitude= 2.874649 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang des Gilons }}.</ref> (sur Breteau - les suivants sont sur Ouzouer), les deux étangs de la Vauvrille, l'étang des Pelures - tous de plus de 1 ha et l'un de 4 ha, les deux premiers joints à de larges zones humides - et plusieurs autres pièces d'eau.

:: les deux étangs de Combereau<ref group="Loc" name="geoportlCombereau">{{Géoportail | latitude= 47.729591 | longitude= 2.78195 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang de Combereau }}.</ref> ({{unité|2.6|ha}} et {{unité|3.8|ha}}), l'étang des Petites Tesnières sur [[La Bussière (Loiret)|La Bussière]] (2 ha)<ref group="Loc" name="geoportlTesnieres">{{Géoportail | latitude= 47.714406 | longitude= 2.731146 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang des Petites Tesnières }}.</ref>, l'étang des Cartarins (~{{unité|3.2|ha}}), l'étang des Demoiselles ({{unité|3.2|ha}}, La Bussière) ;

** le ru de la Covillonnerie, confluant en rive gauche et portant lui-même quatre étangs successifs dont deux sur Escrignelles ; puis l'étang de la Covillonnerie (plus de {{unité|4.5|ha}}, La Bussière) ; et le plus petit, l'étang de l'Alouettière (80 ares, Ouzouer).

** le ru de Malgarni qui prend naissance sur Briare à moins de 500 m de la commune d'Ouzouer, entre sur Ouzouer pour l'étang de Malgarni ({{unité|1.9|ha}}) et l'étang Neuf ({{unité|8.5|ha}}), et conflue à l'étang de Pont Chevron ;

Le canal a lui aussi son lot d'étangs. Depuis l'écluse du Petit Chaloy : étang du Petit Chaloy<ref group="Loc" name="geoportlEtangPtChaloy">{{Géoportail | latitude= 47.694102 | longitude= 2.843399 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang du Petit Chaloy }}.</ref> ({{unité|8.8|ha}} de part et d'autre du canal), avec à moins de 230 m à l'est l'étang du Chesnoy ({{unité|14|ha}}) et, encore 400 m à l'est, l'étang de la Grande Rue<ref group="Loc" name="geoportlEtangGdeRue">{{Géoportail | latitude= 47.697641 | longitude= 2.868893 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang de la Grande Rue }}.</ref> ({{unité|85|ha}} plus {{unité|30|ha}} de zone humide, dont environ {{unité|60|ares}} d'étang et {{unité|10|ha}} de zone humide sur Breteau ; l'essentiel de l'étang est donc sur Ouzouer). Plus au nord sur le cours du canal : étang de la Gazonne ({{unité|19|ha}} et une large zone humide sur le pourtour), étang des Baudinières ({{unité|15.2|ha}} plus {{unité|8|ha}} de zone humide). Tous ces étangs cités ici sont les plus larges ; de très nombreuses petites pièces d'eau de moins d'un are à un peu plus d'un hectare parsèment la commune. Le bief de partage du canal a donc à sa disposition immédiate et directe le Petit Chaloy, la Gazonne et les Baudinières totalisant à eux trois environ 45 hectares de plans d'eau ; et à moins de d'un km le Chesnoy et la Grande Rue totalisant environ {{unité|100|ha}}.

L'étang de la Grande Rue est le deuxième plus grand étang participant à l'alimentation du canal, après l'[[étang du Bourdon]]<ref>{{Lien web | langue= fr | url= http://projetbabel.org/fluvial/rica_briare-canal-alim.htm | titre= Diagramme de l'alimentation du canal de Briare | série= Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux | auteur= | site= [http://projetbabel.org/fluvial/ projetbabel.org/fluvial] |éditeur=|en ligne le=| consulté le= 30 septembre 2017 }}.</ref>.

Le [[réseau Natura 2000]] est un réseau européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «[[directive habitats|Habitats]] » et «[[directive oiseaux|Oiseaux]] ». Ce réseau est constitué de [[Zone Spéciale de Conservation|Zones Spéciales de Conservation]] (ZSC) et de [[Zone de protection spéciale|Zones de Protection Spéciale]] (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">{{Lien web | url= http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-reseau-europeen-Natura-2000,24255.html | titre= Deux directives européennes | auteur= |date= | site= [http://www.developpement-durable.gouv.fr/ le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables] | consulté le= 20 août 2015 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref name="MEDDE-Natura2">{{Lien web | url= http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-objectifs-de-la-demarche.html | titre= Les objectifs de la démarche Natura 2000 | auteur= |date= | site= [http://www.developpement-durable.gouv.fr/ le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables] | consulté le= 20 août 2015 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de d'Ouzouer-sur-Trézée<ref group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/45245/tab/natura2000 | titre= Liste des zones Natura 2000 de la commune de d'Ouzouer-sur-Trézée | site= [http://inpn.mnhn.fr/ inpn.mnhn.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>. Il englobe l'étang de la Grande rue, classé en Znieff.

|29 novembre 2011<ref name="Arrete2011">{{Lien web | url= http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024940307&fastPos=1&fastReqId=712786745&categorieLien=id&oldAction=rechTexte | titre= Arrêté du 29 novembre 2011 portant désignation du site Natura 2000 étangs de la Puisaye | auteur= | date= | site= [http://www.legifrance.gouv.fr/ legifrance.gouv.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>

|La zone est constituée de vastes étangs à marnage important mis en place au {{s-|XVI}} en vue de l'alimentation du canal de Briare et formant aujourd'hui un réseau d'étangs privés de plus petite taille et ruisseaux associés à des zones humides prairiales et à des roselières. Sont présentes des stations spectaculaires de [[gratiole officinale]] et de littorelle<ref name="Littorelle" group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/106419 | titre= Littorella uniflora (L.) Asch., 1864 | auteur= | date= | site= [http://inpn.mnhn.fr/ inpn.mnhn.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref> (protégées nationalement), d'[[utriculaire]]s, de [[gentiane pneumonanthe]] et d'[[hottonie des marais]]<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR2400528.pdf | titre= Site Natura 2000 n° FR2400528 - Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire - fiche détaillée | site= | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>.

[[imageFichier:45 Znieff 235.jpg|vignette|uprightredresse=1.2|Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.]]

L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Ouzouer-sur-Trézée comprend deux ZNIEFF<ref group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/45245/tab/znieff | titre= Liste des ZNIEFF de la commune d'Ouzouer-sur-Trézée | site= [http://inpn.mnhn.fr/ inpn.mnhn.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>.

|Cette zone s'étend sur les communes de [[Breteau]] et Ouzouer-sur-Trézée. Il s'agit du plus vaste des étangs du système d'alimentation du Canal de Briare. Il se situe à 5 &nbsp;km au nord-est d'Ouzouer-sur-Trézée<ref group="DREAL" >{{Lien web |url= http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/11/nature_region2.map&object=ZNIEFF%20type%20I%3BID_MNHN%3B240007491&layer=ZNIEFF%20type%20I | titre= Découpage communal de la ZNIEFF 240007491 - Étang de la Grande Rue | site= [http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/ carmen.developpement-durable.gouv.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>. Son altitude est de 175 m<ref group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/240007491 | titre= ZNIEFF 240007491 - Étang de la Grande Rue - fiche de synthèse | site= [http://inpn.mnhn.fr/ inpn.mnhn.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>. Du fait de sa faible profondeur et de son marnage important (lié à sa fonction hydraulique), il découvre en fin d'été de vastes étendues sableuses à sablo-graveleuses avec en particulier la plus belle population de la région (voire de France) de ''Littorella uniflora'' sur plusieurs hectares. Les prairies à Gratiole occupent également des superficies très importantes<ref group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/240007491.pdf | titre=ZNIEFF 240007491 - Étang de la Grande Rue - fiche descriptive | site= [http://inpn.mnhn.fr/ inpn.mnhn.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>.

| site= [http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/ carmen.developpement-durable.gouv.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>. Son altitude varie entre 145 et 313 m<ref group="INPN">{{Lien web

| url= http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/260014944 |titre=ZNIEFF 260014944 - Étangs, bocage, landes et forêts de Puisaye au sud du Loing - fiche de synthèse | site= [http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/ carmen.developpement-durable.gouv.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>. Le principal habitat déterminant est celui d'eaux douces stagnantes<ref group="INPN">{{Lien web | url= http://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/260014944.pdf | titre= ZNIEFF 260014944 - Étangs, bocage, landes et forêts de Puisaye au sud du Loing - fiche descriptive |site= [http://inpn.mnhn.fr/ inpn.mnhn.fr] | consulté le= 27 août 2015 }}.</ref>.

'''Ouzouer''' est dérivé du latin ''oratorium'' qui désigne un [[Oratoire (édifice religieux)|oratoire]]<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Michel de la Torre|titre=Loiret|passage=|lieu=Paris|éditeur=Les Éditions Deslogis-Lacoste|dateannée=1989|pages totales=249|isbn=2-7399-5045-4|lire en ligne=}}.</ref>.

Une portion de [[Voies romaines en Gaule|voie romaine]]<ref group=note name=perre/> a aussi été trouvée le long de la Trézée et sur le domaine du Rochoy<ref group="Loc" name="geoportlRochoy">{{Géoportail | latitude= 47.662101 | longitude= 2.787017 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Le Rochoy ou Rochoir }}.</ref>, voie faite de silex posés en blocs et qui traverse la cité antique découverte<ref name="Marchand10">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=10}}.</ref>.<br>

Le ru de Saint-Malo, éboulé par endroits, laisse voir sous ses berges des restes de béton très dur de facture romaine. Non loin de ces restes, la même voie était encore au {{s-|XIX}} appelée "chemin de César" - pour autant, les Romains ont essentiellement emprunté les routes gauloises déjà établies<ref group=note name=perre/>, car non loin se trouve la fontaine renommée Saint-Malo<ref group="Loc" name="geoportlSourceMalo">{{Géoportail | latitude= 47.69342 | longitude= 2.792461 | zoom=7 | couches= Hydro | desc= Fontaine Saint-Malo }}.</ref> par les chrétiens voulant faire oublier les cultes [[Paganisme|pagan]]s - la source était de fort longue date réputée pour ses vertus guérisseuses, notamment pour les fièvres (voir section "Moyen Âge")<ref name="Marchand11"/>. Les terres qui bordent ce ru sont jonchées de tessons de poteries, vases, briques à rebords et petits pavés cubiques, sur une grande distance : un vase contenant du charbon et soigneusement recouvert d'une pierre plate a été trouvé à 50 &nbsp;cm sous terre, à 200 m de la Grande Motte<ref group="Loc" name="geoportlGdeMotte">{{Géoportail | latitude= 47.682377 | longitude= 2.773779 | zoom=7 | couches= Hydro | desc= La Grande Motte }}.</ref>.<br>

À la Grande Motte les fouilles ont révélé une large pierre plate taillée, de 2 m x 1 m x 50 &nbsp;cm, qui n'est pas faite de calcaire local (provenance inconnue). Elle reposait sur un lit de mortier incluant une grande quantité de chaux<ref name="Marchand12">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=12}}.</ref>.

2 &nbsp;km au nord de la Grande Motte (toujours sur Ouzouer), des terrassements effectuées sur la route d'Ouzouer à La Bussière ont mis au jour des établissements romains longeant le "ruisseau de Saint-Fiacre"<ref group="Loc" name="geoportlStFiacre">{{Géoportail | latitude= 47.714095 | longitude= 2.774527 | zoom=7 | couches= Hydro | desc= Saint-Fiacre }}.</ref> (une branche du ruisseau de Pont Chevron), accompagnés de monnaies du [[Bas-Empire]], de débris de poteries et d'outils. La chapelle Saint-Fiacre<ref group="Loc" name="geoportlStFiacre" /> (sur La Bussière, à 140 m de la commune d'Ouzouer) a été construite sur une ancienne place sacrée dont le pavement a été retrouvé presque intact dans la première moitié du {{s-|XIX}}. D'autres vestiges à Feins et Châtillon-sur-Loing ajoutés à ceux-ci, indiquent l'existence d'une voie menant de Briare à Sens par le grand [[site gallo-romain de Montbouy]]. De plus cette route rejoignait à [[Châtillon-sur-Loing]] l'ancien [[chemin du sel entre Loire et Yonne]]<ref name="Marchand12"/>.

Une ville gallo-romaine de très large taille se trouvait à côté de la ferme du Grand Rochoy ou Grand Rochoir, sur le flanc du coteau sud-est de la Trézée à environ {{unité|2.4|km}} au sud d'Ouzouer-sur-Trézée. Elle a été découverte en 1847 à l'occasion de la construction d'une maison<ref name="Marchand4">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=4}}.</ref>. Elle s'étendait sur tout le versant du coteau jusqu'au lit de la Trézée, avec amphithéâtre, salle d'opération (instruments chirurgicaux), très nombreuses habitations<ref name="Marchand7">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=7}}.</ref>, ''baptisterium'' ou bassin de temple près de la rivière avec sol en ''[[opus signium]]'' (enduit fait de tessons de terre cuite broyés et liés avec de la pâte de chaux)<ref name="Marchand7et8">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=7,8}}.</ref>, conduits de distribution d'eau<ref name="Marchand6">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=6}}.</ref>... Les débris de vases comportent plus de 20 types de pâtes<ref name="Marchand7"/>. Le tout s'étend bien au-delà du coteau. On trouve un tumulus de 50 m de circonférence à sa base dans le bois de Montrenault<ref group="Loc" name="geoportlMontrenault">{{Géoportail | latitude= 47.662319 | longitude= 2.797189 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Bois de Montrenault }}.</ref>.<br>

Le plateau au-dessus du Rochoy comporte lui aussi une grande quantité d'habitations<ref name="Marchand8">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=8}}.</ref>, des tours, des [[ferrier]]s (extraction de minerai). Les fondations trouvées par sondage vont jusqu'au Tremblay, 1,5 &nbsp;km au sud du Rochoy. La première ferme rencontrée sur le chemin de Rochoy à Briare s'appelle de nos jours Mousseau, sur la limite de communes Ouzouer/Briare ; auparavant son nom était ''[[Mansio]]'', comme le prononçaient les gens du pays encore au {{s-|XIX}} - autrement dit, une sorte de relais-étape antique<ref name="Marchand9">{{Harvsp|id=Marchand|Marchand|1857|p=9}}.</ref>.<br>

En 1287 [[Guillaume de Grez]] ({{64e}} [[évêque d'Auxerre]] (1278-1295) donne à l'[[abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne]] la chapelle de Pontchevron<ref name="414Lebeuf1743vol1">{{ouvrage | id=1Lebeuf1743Ouvrage | prénom1= Abbé Jean | nomnom1= Lebeuf | lien auteur1= Jean Lebeuf | titre= Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre... | volume= 1 | éditeurlieu= PerriquetAuxerre | lieuéditeur= AuxerrePerriquet | année= 1743 | pages totales= 886 | passage= 414 | lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=K6R2kCkfOe0C&printsec=frontcover&hl | id=fr#v=onepage&q&f=false 1Lebeuf1743}}.</ref>, qui est érigée en cure<ref name="698Lebeuf1743vol1">{{harvsp|id=1Lebeuf1743|Lebeuf|1743|p=698}}, vol. 1.</ref>. Le doyen d'Auxerre Hugues de Sully consent à cette donation en 1289<ref name="419Lebeuf1851vol2">{{ouvrage | id=2Lebeuf1851Ouvrage | auteur1= [[Jean Lebeuf]], [[Ambroise Challe]] et [[Maximilien Quantin]] | titre= Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre | sous-titre= continués jusqu'à nos jours avec addition de nouvelles preuves et annotations | volume= 2 | éditeurlieu= PerriquetAuxerre | lieuéditeur= AuxerrePerriquet | année= 1851 | pages totales= 553 | passage= 419 | lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=58tWAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source | id=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false 2Lebeuf1851}}.</ref>.

La [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains |loi SRU]] du {{Date-|13|décembre|2000}} a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un [[Schéma de cohérence territoriale |SCoT]], et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le {{Date-|16|juillet|1996}} avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes de [[Coullons]], [[Gien]], [[Nevoy]], [[Poilly-lez-Gien]], [[Saint-Brisson-sur-Loire]], [[Saint-Gondon]], [[Saint-Martin-sur-Ocre (Loiret)|Saint-Martin-sur-Ocre]]. En l'absence de délibération de la [[communauté des communes giennoises]], sur son évolution à l'échéance du délai de {{Unité|10|ans}} à compter du {{Date-|13|décembre|2000}}, ce SCot est devenu caduc à compter du 13 décembre 2010<ref name="Urba-procedures-9">{{pdf}}{{Lien web | url= http://www.loiret.gouv.fr/content/download/16835/113220/file/Etat_avancement_01012016.pdf | titre= État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2017 | auteur= | page= 67 | date= janvier 2017 | site= [http://www.loiret.gouv.fr/ loiret.gouv.fr] | consulté le= 9 mars 2017 }}.</ref>.

En se dotant de la compétence {{Citation|élaboration, gestion et suivi d’un Schéma de Cohérence Territoriale à l’échelle du Pays du Giennois}} par arrêté préfectoral du 11 mars 2010, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe {{Unité|31|communes}} dont Ouzouer-sur-Trézée, a ainsi été prescrit le {{Date-|4|novembre|2010}}. Le projet de schéma a été arrêté le 30 juin 2015 puis soumis à l'enquête en octobre 2015 et approuvé le {{Date-|29|mars|2016}} et est opposable depuis le {{Date-|8|avril|2016}}<ref name="Urba-procedures-9"/>{{,}}<ref name="SCoT-Giennois">{{Lien web | url= http://www.loire-pays-giennois.fr/-Le-SCOT-du-Pays-du-Giennois-.html | titre= SCoT du pays giennois - Présentation et méthodologie | site= [http://www.loire-pays-giennois.fr/ loire-pays-giennois.fr] | consulté le= 9 mars 2017 }}.</ref>.

[[Fichier:45-Ouzouer-sur-Trezee-Routes.png|vignette|uprightredresse=1.2|Réseau routier principal de la commune de Ouzouer-sur-Trézée (avec indication du trafic routier 2014).]]

La commune d'Ouzouer-sur-Trézée est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou [[canicule]]), mouvements de terrainsterrain ou [[Risque sismique dans le Loiret|sismique]] (sismicité très faible). Elle est également exposée à un [[Risque#Dans l'industrie|risque technologique]] : le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">{{pdf}}{{Lien web |url= http://www.loiret.gouv.fr/content/download/36913/266404/file/9.DDRM_2018_synthese_risques_communes.pdf |titre= Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune |site = http://www.loiret.gouv.fr/ | consulté le= 30 juin 2019}}.</ref>.

Entre 1989 et 2019, trois arrêtés ministériels ayant porté [[État de catastrophe naturelle|reconnaissance de catastrophe naturelle]] ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de bouesboue et un pour des mouvements de terrainsterrain<ref name="Georisques1">{{Lien web |url=http://www.georisques.gouv.fr/connaitre_les_risques_pres_de_chez_soi/ma_commune_face_aux_risques/rapport?codeInsee=45245 |titre= Risques recensés sur la commune d'Ouzouer-sur-Trézée |site =http://www.georisques.gouv.fr/ |consultébrisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de [[cavité souterraine|cavités souterraines]] non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Ouzouer-sur-Trézée">{{Lien web |url=http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/cavites-souterraines/carte#/com/45245 |titre= Ouzouer-sur-Trézée - Recensement des cavités souterraines |site =http://www.georisques.gouv.fr/ |consulté le=30 juin 2019|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut être faire l'objet de mouvements de terrain liés à la [[sècheresse]]. Le phénomène de [[retrait-gonflement des argiles]] est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les [[argile]]s sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse<ref>{{Lien web

|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la [[Canicule européenne de 2003|canicule de l'été 2003]]. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa {{citation|moyen}} face à ce risque, selon l'échelle définie par le [[Bureau de recherches géologiques et minières]] (BRGM)<ref>{{Lien web

|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

Depuis le {{date-|22|octobre|2010}}, la France dispose d’un nouveau [[risque sismique en France|zonage sismique]] divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante <ref name ="decret22oct2011">{{Légifrance | base=JORF | numéro=DEVP0823374D | texte=Décret {{n°}}n°2010-1255 du 22 octobre 2010}} portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’[[Risque sismique dans le Loiret|ensemble du département]], est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.

Bien que la commune ne soit pas formellement exposée au risque majeur d'inondation dans le dossier départemental des risques majeurs, elle peut connaître des inondations liées aux crues de la Trézée. Ainsi les {{1er}} et 2 juin 2016 l'eau est montée jusqu'à une hauteur de d'un mètre dans les rues et certaines maisons. 15 maisonnées ont été évacuées. Dans le courant de la journée du 2 juin l'eau a baissé de 20 &nbsp;cm<ref>{{Article | langue= fr | auteur1= Lydie Bouvresse | titre= Vers un retour à la normale à Ouzouer-sur-Trézée | périodique= La Républiqe du Centre | date= 2 juin 2016 |issn= | lire en ligne= http://www.larep.fr/ouzouer-sur-trezee/environnement/2016/06/02/vers-un-retour-a-la-normale-a-ouzouer-sur-trezee_11940708.html | consulté le= 30 septembre 2017 }}.</ref>.

La commune est exposée au risque de [[transport de matières dangereuses]], en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'[[autoroute A77 (France)|autoroute A77]])<ref name="DDRM-liste"/>{{,}}<ref name="DDRM-TMD">{{Lien web |url=http://www.loiret.gouv.fr/content/download/36910/266392/file/6.DDRM_transport_matieres_dangereuses.pdf |titre= Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matières dangereuses. |site =http://www.loiret.gouv.fr/ |consulté le= 30 juin 2019}}.</ref>.

[[image:Usine Alizol ouzouer sur trezee.jpg|thumbvignette|2010 : cuves de stockage d'Alizol]]

La ''rigole d'alimentation du canal de Briare'' coule à une vingtaine de mètres de l'ancienne usine Alizol et la [[Trézée]] n'en est éloignée que de quelque {{unité|600|m}}<ref group="Loc" name="geoportlAlizol">{{Géoportail | latitude= 47.673936 | longitude= 2.798036 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Ancienne usine Alizol }}.</ref> - en plus de la nappe d'eau souterraine sous le site et des deux captages pour alimentation en eau potable (A.E.P.) présents à moins de 2 &nbsp;km<ref name="BasolAlizol">{{Lien web | langue= fr | url= http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=6&index_sp=45.0025 | titre= Fiche BASOL du site n° 45.0025 (Alizol - Ouzouer-sur-Trézée) | auteur= BASOL (base de données sur les sites et sols pollués) | lien auteur= BASOL | jour= 05 | mois= août | année= 2013 | site= [http://basol.developpement-durable.gouv.fr/home.htm basol.developpement-durable.gouv.fr] | éditeur= Ministère de la Transition écologique et solidaire | consulté le= 29 septembre 2017 | id= }}.</ref>. Propriété du groupe Nord-Est Emballage jusqu'en août 2000, puis du groupe Chimiotechnic<ref>{{Article | langue= fr | auteur1= Jean Christophe Savattier | titre= Alizol en difficulté | périodique= Usine Nouvelle en ligne | date= 13 juin 2002 | issn= | lire en ligne= https://www.usinenouvelle.com/article/alizol-en-difficulte.N2201 | consulté le= 29 septembre 2017 }}.</ref>, l'usine fabriquait des produits hautement polluants : produits chimiques (lessives, nettoyants ménagers), produits techniques (peintures, lubrifiants), produits phytosanitaires et cosmétiques. Alizol a déposé le bilan le 11 juillet 2003 mais dès le {{1er}} juin 2003 un arrêté préfectoral imposait au liquidateur judiciaire la mise en sécurité du site en mesure d'urgence ; une urgence qui, faute de paiement de la part des responsables concernés, n'a vu un début de concrétisation qu'entre août et décembre 2008 après nombre d'arrêtés préfectoraux, délibérations et atermoiements. Il s'agissait de nettoyer un site en classe 2 ("site à surveiller") contenant :

* dans les eaux souterraines, des [[Hydrocarbures totaux|'''h'''ydro'''c'''arbures '''t'''otaux]] (HCT)<ref group="note">{{Lien web | langue= fr | url= https://fr.glosbe.com/fr/fr/hydrocarbures%20totaux | titre= « hydrocarbures totaux » en français | site= [https://fr.glosbe.com/ fr.glosbe.com] | éditeur= Glosbe - dictionnaire multilingue en ligne | consulté le= 29 septembre 2017 }} :

{{Citation bloc|Par «'''hydrocarbures totaux (HCT)'''» on entend la masse combinée des composés organiques mesurée au moyen de la procédure spécifique utilisée pour mesurer le total des hydrocarbures, exprimée sous la forme d’un hydrocarbure ayant un indice de structure hydrogène à carbone de 1,85:1}}.</ref> en amont du site et à l'exutoire de l'étang de la Maladrerie<ref group="Loc" name="geoportlMaladrerie">{{Géoportail | latitude= 47.67264 | longitude= 2.790345 | zoom=7 | couches=Hydro | desc= Étang de la Maladrerie }}.</ref>, pour des concentrations supérieures au seuil de l'arrêté ministériel du 11 janvier 2007 sur la qualité des eaux de consommation ; aluminium et manganèse à des concentrations supérieures aux seuils de l'arrêté précité ; [[azote|azote total]], [[bore]], [[chrome]], [[cuivre]], [[baryum]], [[nickel]], [[orthophosphate]]s et [[zinc]] également présents. L'usine employait des lagunes et bassins de rétention pour les boues polluées.

La paroisse d'Ouzouer sur Trezée acquiert le statut de municipalité avec le décret du {{date-|12 novembre 1789}} de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">{{Harvsp|id=Motte|Motte|2003|p=24}}.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'[[administration territoriale]] actuelle, par le décret de la [[Convention nationale]] du [[Décret du 10 brumaire an II|10 brumaire an II]] ({{date-|31 octobre 1793}})<ref name="Motte23">{{Harvsp|id=Motte|Motte|2003|p=23}}.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du {{date-|5 avril 1884}} sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">{{Lien web | url= http://www.senat.fr/evenement/archives/D18/principes.html | titre= Les grands principes de la loi municipale de 1884 | auteur= | date= 21 décembre 2012 | site= [http://www.senat.fr/ le site du sénat] | consulté le= 6 novembre 2015}}.</ref>.

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini1Cassini"/>.

La commune est membre de la [[Communauté de communes du canton de Briare]] depuis sa création le {{date|29|décembre|1997}}, une [[intercommunalité en France|intercommunalité]] issue de la transformation en [[communauté de communes]] de l'ancien [[Syndicat intercommunal à vocation multiple|SIVOM]] du canton de Briare, créé en mai 1962<ref name="CCJeanson">{{Lien web | url= http://www.denisjeanson.fr/site_toponymie/administration/administration-civile/communaute-communes.html | titre= Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire | auteur= | date= | site= [http://www.denisjeanson.fr/ Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire] | consulté le= 5 novembre 2015 }}.</ref>. Depuis le {{Date-|1er|janvier|2017}}, la commune est membre de la [[communauté de communes du Berry Loire Puisaye]], issue de la fusion de la [[communauté de communes du canton de Briare]] et de la [[communauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire]]<ref name="RAA-12déc2016-167">{{Lien web | url= http://www.loiret.gouv.fr/content/download/29118/219348/file/recueil%20n°45-2016-107%20du%2012%20décembre%202016.pdf | titre= Recueil des actes administratifs N°45-2016-107 publié le 12 décembre 2016 - Arrêté du 29 novembre 2016 | auteur= | date= 12 décembre 2016 | site= le [http://www.loiret.gouv.fr/ site de la préfecture de la région Centre-Val de Loire et du Loiret] | consulté le= 9 mai 2017 }}, {{p.|167}}.</ref>.

La loi du {{date-|22 décembre 1789}} divise le pays en {{unité|83|départements}} découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Ouzouer sur Trézée est alors incluse dans le [[canton d'Ouzouer-sur-Trézée]], le [[district de Gien]] et le [[Loiret (département) |département du Loiret]]<ref name="Prudhomme162">{{Harvsp| Prudhomme|1798|p=162}}.</ref>.

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">{{Lien web | url= http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/Historique_complet.pdf | titre= Historique de la décentralisation | auteur= | date= | site= [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ collectivites-locales.gouv.fr] | consultébrisé le = 2024-02-10}}, {{p.|3}}.</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">{{Lien web | url= http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/Historique_complet.pdf | titre= Historique de la décentralisation | auteur= | date= | site= [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ collectivites-locales.gouv.fr] |brisé consultéle le= 2024-02-10}}, {{p.|41-46}}.</ref>. L'[[décentralisation en France|acte I de la décentralisation]] de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux [[Collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]], régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">{{Lien web | url= http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/Historique_complet.pdf | titre= Historique de la décentralisation | auteur= | date= | site= [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ collectivites-locales.gouv.fr] | consultébrisé le = 2024-02-10}}, {{p.|61-72}}.</ref>. L'{{nobr|acte II}} intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">{{Lien web | url= http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/Historique_complet.pdf | titre= Historique de la décentralisation | auteur= | date= | site= [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ collectivites-locales.gouv.fr] | consultébrisé le = 2024-02-10}}, {{p.|118-138}}.</ref>, puis l'[[Acte III de la décentralisation|acte III]] en 2012-2015.

|[[District (subdivision départementale)|District]]||[[District de Gien|Gien]] || 1790-1795||Administrative||La commune est rattachée au [[district de Gien]] de 1790 à 1795<ref name="Cassini1Cassini">{{Lien web | url= http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=25978 | titre= Notice communale d'Ouzouer-sur-Trézée | auteur= | date= | site= [http://cassini.ehess.fr/ le site de l'EHESS] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>{{,}}<ref name="Prudhomme162"/>. La [[Constitution du 5 fructidor an III]], appliquée à partir de {{nobr|vendémiaire an IV (1795)}} supprime les districts, rouages administratifs liés à la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">{{Lien web| url= http://projetbabel.org/gl/cog43.htm | titre= Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire | auteur= Gérard Lang | date= juin 2007 | site= [http://projetbabel.org/ projetbabel.org] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>.

|rowspan="3"|[[Canton français|Canton]]|| [[canton d'Ouzouer-sur-Trézée|Ouzouer sur Trezée]]||1790-1801||rowspan="2"|Administrative et électorale||Le 10 février 1790, la municipalité d'Ouzouer sur Trezée est rattachée au canton d'Ouzouer sur Trezée<ref name="Jeanson-canton">{{Lien web | url= http://www.denisjeanson.fr/site_toponymie/administration/administration-civile/canton-administration.html | titre= Cantons de la région Centre-Val de Loire | auteur= Denis Jeanson | date= | site= [http://www.denisjeanson.fr/ Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>{{,}}<ref name="Cassini1Cassini"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral<ref name="COG43"/>. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="Hist-decentr-6">{{Lien web | url= http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/Historique_complet.pdf | titre= Historique de la décentralisation | auteur= | date= | site= [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ collectivites-locales.gouv.fr] | consulté le= 6 novembre 2015 |brisé le = 2024-02-10}}, {{p.|6}}.</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.

|[[canton de Briare|Briare]]||1801-2015||Sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de [[Justice de paix en France|justices de paix]] ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">{{Lien web | url= http://projetbabel.org/gl/cog43.htm | titre= Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire | auteur= Gérard Lang | date= juin 2007 | site = [http://projetbabel.org/ projetbabel.org] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>. Ouzouer sur Trezée est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Briare, sous le nom d'Ouzouer-sur-Trazée<ref name="Arrete1801-44">{{Lien web | url= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6566479p/f64 | titre= Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 44 | auteur= | date= | site= [https://gallica.bnf.fr gallica.bnf.fr] | consulté le= 6 novembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="Cassini1Cassini"/>.

|[[Canton de Gien|Gien]]|||2015-||Électorale|| La loi du {{date-|17 mai 2013}}<ref>{{Lien web | url= http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027414225&categorieLien=id | titre= LOI {{n°}} 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral | jour= 17 | mois= mai | année= 2013 | site= [http://www.legifrance.gouv.fr/ legifrance.gouv.fr] | éditeur= [[Journal officiel de la République française|JORF]] {{n°|0114}} du 18 mai 2013 {{p.|8242}} | consulté le= 6 novembre 2015}}.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et {{date-|mars 2014}}<ref name="Décret 2014">{{Lien web | url= http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028661402 | titre= Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret | auteur= | date= | site= [http://www.legifrance.gouv.fr/ legifrance.gouv.fr] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Gien<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une [[circonscription électorale]] destinée à l'élection d'un binôme de [[conseiller départemental|conseillers départementaux]] siégeant au [[conseil départemental]]<ref name="Canton Q460">{{Lien web | url= http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-460QOSD.htm | titre= Question {{n°|460}} de M. Jean-Jacques Cottel | auteur= | date= 29 janvier 2014 | site= [http://questions.assemblee-nationale.fr/ questions.assemblee-nationale.fr] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>.

|rowspan="2"|[[Arrondissement français|Arrondissement]]||[[Arrondissement de Gien|Gien]]||1801-1926||rowspan="2|Administrative|| Ouzouer-sur-Trazée est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)<ref name="Cassini1Cassini"/>{{,}}<ref name="Arrete1801-44"/>.

|[[Arrondissement d'Orléans|Orléans]]||1926-||Sous la [[Troisième République (France)|Troisième République]], en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la [[Dommage de guerre|reconstruction]] post-[[Première Guerre mondiale]], la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, [[Raymond Poincaré]] fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de [[arrondissement de Gien|Gien]] et de [[arrondissement de Pithiviers|Pithiviers]] dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926<ref name="Masson395">{{Harvsp|Masson|1984|p=395}}.</ref>. Ouzouer-sur-Trézée est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans<ref name="Cassini"/>{{,}}<ref name="Jeanson-arron">{{Lien web | url= http://www.denisjeanson.fr/site_toponymie/administration/administration-civile/arrondissement.html | titre= Arrondissements dans la région Centre | auteur=Denis Jeanson | date= | site= [http://www.denisjeanson.fr/ ] | consulté le= 6 novembre 2015}}.</ref>.

|[[Circonscriptions législatives françaises|Circonscription législative]] ||[[Troisième circonscription du Loiret|{{3e}} circonscription]]||2010-|| Électorale|| Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un [[Redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010| nouveau redécoupage]] intervient en 2010 avec la loi du {{date-|23 février 2010}}. En attribuant un siège de député « par tranche » de {{nombre|125000|habitants}}, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">{{Lien web | url= http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/legislatives-2012/legislatives-2012-election-deputes-selon-modalites-actualisees.html | titre= Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées | auteur= | date= | site= [http://www.vie-publique.fr/ vie-publique.fr] | consulté le= 22 septembre 2015 }}.</ref>{{,}}<ref name="Loi_juil2009">{{Lien web | url= http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl09-048.html | titre= Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés | date= | site= [http://www.senat.fr/ le site du sénat] | consulté le= 22 septembre 2015 }}.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">{{Lien web | url= http://www.elections-legislatives.fr/circonscriptions/045.asp | titre= Carte du découpage législatif du Loiret |date= | site= [http://www.elections-legislatives.fr/ elections-legislatives.fr] | consulté le= 22 septembre 2015 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Ouzouer-sur-Trézée, initialement rattachée à la quatrième circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription<ref name="Rattachements-elect">{{Lien web | url= http://www.politiquemania.com/decoupage-electoral-loiret.html | titre= Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 | auteur= | date= |site= [http://www.politiquemania.com/ politiquemania.com] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>.

La commune d'Ouzouer-sur-Trézée est rattachée au [[Département français|département]] du [[Loiret (département)|Loiret]] et à la [[Région française|région]] [[Centre-Val de Loire]]<ref name="Rattachmts-adm1">{{Lien web | url= http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=45&codecom=245 | titre= Rattachements administratifs de la commune d'Ouzouer-sur-Trézée | auteur= |date= |site= [http://www.insee.fr/ le site de l'Insee] | consulté le= 6 novembre 2015 }}.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Depuis les [[Élections municipales françaises de 2014|élections municipales de 2014]], le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] d'Ouzouer-sur-Trézée, commune de plus de {{unité|1000|habitants}}, est élu au [[scrutin proportionnel de liste]] à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027414225&fastPos=1&fastReqId=145414438&categorieLien=id&oldAction=rechTexte Loi {{n°|2013-403}} du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires et modifiant le calendrier électoral], article 51 et son [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E7E8A50375501782ABDCC5528D9C3404.tpdjo07v_2?cidTexte=JORFTEXT000028091134&categorieLien=id décret d'application {{numéro|2013-938}} du 18 octobre 2013].</ref>, pour un [[mandat politique|mandat]] de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">{{Lien web | url= http://www.collectivites-locales.gouv.fr/election-des-conseillers-municipaux-et-maire | titre= Élection des conseillers municipaux et du maire | auteur= | date= | site= [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ le site de la DGCL] | consulté le= 6 novembre 2015|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article {{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=L. 2121-2}} du [[code général des collectivités territoriales]].</ref>. L'exécutif communal est constitué par le [[maire (France)|maire]], élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. GuyDenis MasséGervais est maire depuis 20142020.

{{Élu |Début=1965 |Fin=1995 |Identité=Robert [[Maison de laLa RochefoucaultRochefoucauld|de La Rochefoucauld]] |Parti= Divers droite |Qualité= [[Château de Pont-Chevron|Châtelain de Pont-Chevron]] }}

Le service public d’[[eau potable]] est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la [[Loi sur l'eau et les milieux aquatiques|loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques]]<ref name="Ass-5">{{Harvsp|id= Assainis|texte= '' Les services publics d'eau et d'assainissement ''}}; {{p.|5}}.</ref>. Au {{Date-|31|décembre|2016}}, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">{{Lien web | url= http://www.services.eaufrance.fr/telechargement/donnees/CompositionCommunaleServices_EAU_2016.zip | titre= composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 | date= 31 décembre 2016 | site= [http://www.services.eaufrance.fr services.eaufrance.fr] | consulté le= 9 juillet 2017 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

La [[Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République|loi NOTRe du 7 août 2015]] prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du {{1er}} janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L1321-1|texte=Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales}} et suivants.</ref>{{,}}<ref name="AMF-LoiNotre">{{Lien web | url= http://amf83.fr/wp-content/uploads/2017/02/fiche-loi-Notre-et-transfert-de-comp%C3%A9tences-eau-et-assainissement-Nov-16.pdf | titre= Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre | auteur= [[Association des maires de France|AMF]] | date= novembre2016novembre 2016 | site= [http://amf83.fr/ amf83.fr] | consulté le= 9 juillet 2017}}.</ref>.

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">{{Harvsp|id= Assainis|texte= '' Les services publics d'eau et d'assainissement ''}}, {{p.|16}}.</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">{{Lien web | url= http://www.services.eaufrance.fr/telechargement/donnees/CompositionCommunaleServices_AC_2016.zip | titre= composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 | date= 31 décembre 2016 | site= [http://www.services.eaufrance.fr services.eaufrance.fr] | consulté le= 9 juillet 2017 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

La commune est raccordée à une [[station d'épuration]] située sur le territoire communal mise en service le {{Date-|1er|janvier|1992}} et dont la capacité nominale de traitement est de {{Unité|2000|[[équivalent-habitant|EH]]}}, soit {{Unité|300|m{{exp|3}}/jour}}. Cet équipement utilise un procédé d'[[épuration des eaux|épuration]] biologique dit « à [[boue activée|boues activées]] ». Son exploitation est assurée par la [[Lyonnaise des Eaux]]<ref name="STEP2016">{{Lien web | url= http://www.eau-loire-bretagne.fr/informations_et_donnees/donnees_brutes/liste_stations_depuration/CATAL_45.xls | titre= Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 | site= [http://www.eau-loire-bretagne.fr/ eau-loire-bretagne.fr] | consulté le= 9 juillet 2017 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref name="STEP-Sandre">{{Lien web | url= http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/SysTraitementEauxUsees/0445245S0002 | titre= Station d'épuration de Ouzouer-sur-Trézée | site= [http://www.sandre.eaufrance.fr sandre.eaufrance.fr] | consulté le= 9 juillet 2017 }}.</ref>.

L’[[assainissement non collectif]] (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">{{Lien web | url= http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/tout-savoir-sur-l-assainissement-non-collectif-r56.html | titre= Tout savoir sur l’assainissement non collectif | site= [http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/ le portail ministériel de l'assainissement non collectif] | consulté le= 11 juin 2017 }}.</ref>. En 2016, c'est la [[communauté de communes du canton de Briare]] qui assure le [[service public d'assainissement non collectif]] (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">{{Lien web | url= http://www.services.eaufrance.fr/telechargement/donnees/CompositionCommunaleServices_ANC_2016.zip | titre= Composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 | date= 31 décembre 2016 | site = [http://www.services.eaufrance.fr services.eaufrance.fr] | consulté le= 8 juillet 2017 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Smictom-Gien-Rapp2015">{{Lien web | url= http://www.smictom-gien.com/fichiers/documents/rapport_annuel_SMICTOM_2015.pdf | titre= SMICTOM de Gien - Rapport annuel 2015 | site= [http://www.smictom-gien.com/ smictom-gien.com] | consulté le= 7 mai 2017|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Un réseau de sept [[déchèterie]]s accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de [[Briare]]<ref name="Smictom-Gien-décheteries">{{Lien web | url= http://www.smictom-gien.com/les-decheteries/decheteries | titre= SMICTOM de Gien - déchèteries | site= [http://www.smictom-gien.com/ smictom-gien.com] | consulté le= 7 mai 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Smictom-Gien-Décht-PaP">{{Lien web | url= http://www.smictom-gien.com/jour-de-collecte/carte-interactive-des-communes?commune=34 | titre= SMICTOM de Gien - Carte interactive - déchèteries et points d'apport volontaire sur le territoire de la commune | site= [http://www.smictom-gien.com/ smictom-gien.com] | consulté le= 7 mai 2017|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à [[Saint-Aignan-des-Gués]] ainsi qu'une [[Unité d'incinération des ordures ménagères d'Arrabloy|usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy]]<ref name="Sictom-Chateauneuf">{{Lien web | url= http://www.sictom-chateauneuf.fr/mission-et-competences/competences | titre= SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - missions et compétences | site= [http://www.sictom-chateauneuf.fr/ sictom-chateauneuf.fr] | consulté le= 5 mai 2017}}.</ref>.

Depuis le {{Date-|1er|janvier|2017}}, la {{Citation|gestion des déchets ménagers}} ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la [[communauté de communes du Berry Loire Puisaye]] en application de la [[Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République|loi NOTRe]] du {{Date-|7|août|2015}}<ref name="SDCI45-4">{{Lien web | url= http://www.loiret.gouv.fr/content/download/25064/192120/file/SDCI%20arr%C3%AAt%C3%A9%20au%2030%20mars%202016.pdf | titre= Schéma de coopération intercommunale du Loiret | date= 30 mars 2016 | site= [http://www.loiret.gouv.fr/ loiret.gouv.fr] | consulté le= 7 mai 2017}}, {{p.|4}}.</ref>.

[[image:Eglise-Ouzouer-sur-Trézée.jpg|thumbvignette|L'église Saint-Martin.]]

* L’''[[église Saint-Martin d'Ouzouer-sur-Trézée|église Saint-Martin]]'' du {{s-|XII}} est classée MH<ref>{{Base Mérimée|PA00098983|Église Saint-Martin}}.</ref>. Elle contient quatre peintures sur bois du {{s-|XVI}} représentant saint Jean, saint Barthélémy, saint Philippe et saint Simon ; les tableaux sont classés<ref name="Palssy4peintrs">{{Base Palissy|PM45000565|Quatre tableaux : saint Jean, saint Barthélémy, saint Philippe, saint Simon }}.</ref>, ainsi que plusieurs autres objets ou meubles du {{s-|XVIII}} : chaire à prêcher<ref name="PalssyChaire">{{Base Palissy|PM45000562|Chaire à prêcher }}.</ref>, banc d’œuvre<ref name="PalssyBanc">{{Base Palissy|PM45000563|Banc d’œuvre }}.</ref>, retable de la chapelle de la Vierge<ref name="PalssyRetableVierge">{{Base Palissy|PM45000561|Retable de la chapelle de la Vierge }}.</ref>, retable de la chapelle de saint Jean<ref name="PalssyRetableJean">{{Base Palissy|PM45000560|Retable de la chapelle de saint Jean }}.</ref>, retable du maître-autel<ref name="PalssyRetableMaitreautel">{{Base Palissy|PM45000559|Retable du maître-autel }}.</ref>.

* Une ''maison'' du {{s-|XVI}} dans la grand-Rue<ref name="MrmeeMaison">{{Base Mérimée|PA00098984|Maison au 38, Grand-Rue}}.</ref>.

* Le ''[[château de Pont-Chevron]]'', inscrit MH depuis 1987<ref name="MrmeeCht">{{Base Mérimée|PA00098982|Château de Pont-Chevron}}.</ref>, et ses mosaïques gallo-romaines<ref name="PalssyMozaiques">{{Base Palissy|PM45000565|Mozaïque }}. Voir aussi [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=45245&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%2845245%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=50&DOM=Tous photo 1] et [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=45245&NUMBER=4&GRP=0&REQ=%28%2845245%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=50&DOM=Tous photo 2].</ref>.

| langue= fr
| auteur1= L.-A. Marchand

| titre= Mémoire sur la découverte des ruines romaines de la station de Brivodurum à Ouzouer-sur-Trézée (Loiret)

'''Différentes vidéos sur la vie d'Ouzouer-sur-TrézeeTrézée dans les années 1944-45''' :

{{Autres'''Patrimoine projets| commons = Category:Ouzouer-sur-Trézée | wiktionary =historique d'Ouzouer-sur-Trézée}}'''

{{Portail|Loiret|communes de France|Loiret}}

[[Catégorie:Commune dudans le Loiret]]

[[Catégorie:Commune dedans l'ancien canton de Briare]]