| à partir du fonction1 = 29 avril 2003
| jusqu'au fonction1 = 19 septembre 2012
| lieutenant-gouverneur 1 = [[Lise Thibault]]<br>[[Pierre Duchesne (lieutenant-gouverneur)|Pierre Duchesne]]
| nom responsable 1 = [[Vice-premier ministre du Québec|Vice-premier ministre]]
| responsable 1 = [[Monique Gagnon-Tremblay]]<br>[[Jacques P. Dupuis]]<br>[[Nathalie Normandeau]]<br>[[Line Beauchamp]]<br>[[Michelle Courchesne]]
| gouvernement 1 = [[Gouvernement Jean Charest|Charest]]
| législature 1 = [[37e législature du Québec|{{37e}}]], [[38e législature du Québec|{{38e}}]], [[39e législature du Québec|{{39e}}]]
| prédécesseur 1 = [[Bernard Landry]]
| parti = [[Parti progressiste-conservateur du Canada]] (avant 2003)<br>[[Parti libéral du Québec]] (provincial)<br>[[Parti conservateur du Canada]] (fédéral)
| conjoint = [[Michèle Dionne]]
| enfants = [[Antoine Dionne Charest]]
| université = [[Université de Sherbrooke]]
| profession = [[Avocat (métier)|Avocat]]
| liste = [[Premier ministre du Québec|Premiers ministres du Québec]]
}}
'''Jean Charest''' {{MSAPI|/ʒɑ̃ ʃɑʁɛ/}}<ref>[[Prononciation du français québécois|Prononciation]] en [[français québécois]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[Alphabet phonétique international|norme API]].</ref>, né le {{date de naissance|24|juin|1958|au Québec}} à [[Sherbrooke]] ([[Québec]]), est un avocat et un [[Personnalité politique|homme politique]] [[Canada|canadien]]. Il est le [[premier ministre du Québec]] du {{date-|29 avril 2003}} au {{date-|19 septembre 2012}}.
En politique fédérale, il est brièvement [[vice-premier ministre du Canada]] en [[1993 au Canada|1993]] puis chef du [[Parti progressiste-conservateur du Canada|Parti progressiste-conservateur]] de [[1993 au Canada|1993]] à [[1998 au Canada|1998]]. Il s'est notamment fait connaître au [[Québec]] en tant que vice-président du comité du {{citation|non}} lors du [[référendum québécois de 1995]].
Il se lance ensuite en politique provinciale, en prenant la direction du [[Parti libéral du Québec]] en [[1998 au Québec|1998]] et devient le [[premier ministre du Québec]] à la suite de l'[[Élections générales québécoises de 2003|élection générale de 2003]] qui porte au pouvoir un [[gouvernement majoritaire]] libéral.
Après un second mandat avec un [[gouvernement minoritaire]], Charest revient avec un nouveau gouvernement majoritaire pour son troisième mandat. Ce mandat est marqué par des allégations de financement douteux, des scandales dans le secteur de la construction et le refus longtemps répété de Charest d'instituer une enquête publique concernant la collusion du financement des partis politiques et la corruption dans le monde de la construction. Après une pétition de {{nombre|247379|signatures}} demandant sa démission en 2011 et une [[grève étudiante québécoise de 2012|importante grève étudiante]] en 2012, Charest est battu dans sa circonscription lors des [[Élections générales québécoises de 2012|élections générales du {{date-|4 septembre 2012}}]] alors que son parti perd le pouvoir au profit du [[Parti québécois]].
Il tente un retour en politique lors de la course à la chefferie du [[Parti conservateur du Canada]], en 2022, mais est battu par [[Pierre Poilievre]].
Né John James Charest en 1958, il est le fils de Claude Charest et de Rita Leonard, une [[Irlando-Canadiens|Irlando-Canadienne]] à qui il doit son prénom. Son père est un conservateur de longue date mais ne s'implique pas en politique active, et le père de celui-ci a été organisateur politique pour l'[[Union nationale (Québec)|Union Nationale]] à [[Sherbrooke]] dans les années 1930<ref name=Fami>{{Lien web |langue=fr-ca |nom1=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Jean Charest. La politique, une affaire de famille |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/358672/bio-charest-politique |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2018-10-06}}</ref>. Le jeune Charest complète ses études collégiales au [[Séminaire de Sherbrooke]] puis entreprend un [[Éducation au Québec#Baccalauréat|baccalauréat]] en droit à l'[[Université de Sherbrooke]]<ref name="assnat" />. Sa mère décède prématurément en 1976 alors qu'il est encore aux études, ce qui l'affecte beaucoup. La même année, il a 18 ans et vote pour le [[Parti québécois]] aux [[Élections générales québécoises de 1976|élections générales]]<ref name=Fami />.
Avant même d'être diplômé en 1980, il est en couple avec [[Michèle Dionne]], sa future épouse avec qui il aura trois enfants, dont Antoine Dionne Charest. Ils se marient le {{date-|21 juin 1980}}, à Sherbrooke<ref>{{Lien web |titre=Généalogie Québec {{!}} La Référence en Généalogie Québécoise |url=https://www.genealogiequebec.com/fr/ |site=www.genealogiequebec.com |consulté le=2020-09-11}}</ref>. Il effectue un stage à l'[[Aide juridique au Québec|Aide juridique]], puis est admis au [[Barreau du Québec]] en [[1981]], en tant que « John James » (prénom d'ailleurs demeuré au bottin des [[Avocat (métier)|avocats]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur1=Catherine Morissette |titre=John James Charest |url=http://www.droit-inc.com/article4434-John-James-Charest |date=3 septembre 2010|éditeur = Droit inc. |consulté le=2018-10-06}}</ref>). Il exerce initialement son métier à Sherbrooke au sein du cabinet Beauchemin Dussault, mais ne plaide que huit causes avant de commencer à s'intéresser sérieusement à la politique fédérale et aux [[Parti progressiste-conservateur du Canada|progressistes-conservateurs]]<ref name=Fami /> Le Parti progressiste-conservateur connaît alors des tensions internes et Jean Charest se range d'abord dans le camp du chef [[Joe Clark]], (premier Ministreministre de 1979 à 1980), mais va vite lui préférer [[Brian Mulroney]] qui va ravir la direction en 1983. Lors des [[Élections fédérales canadiennes de 1984|élections de 1984]], Charest est porté par une vague bleue et remporte la [[Sherbrooke (circonscription fédérale)|circonscription de Sherbrooke]], acquise au [[Parti libéral du Canada]] depuis 1968 (le PC obtient la plus grande majorité parlementaire de l'histoire du pays). À son arrivée à [[Ottawa]], son allure jeune, notamment sa chevelure ébouriffée, détonne<ref name=Fami />. On lui offre quand même le poste de vice-président adjoint de la [[Chambre des communes du Canada|Chambre des communes]], qu'il occupe jusqu'en [[1986]].
On lui propose ensuite, à l'âge de {{nombre|28|ans}}, le titre de ministre d'État à la Jeunesse au sein du cabinet du [[Premier ministre du Canada|premier ministre]] Brian Mulroney. C'est le plus jeune membre du conseil des ministres de l'histoire du Parlement. Puis, il est nommé en 1988 leader adjoint du gouvernement et ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur<ref name="assnat">{{Lien web |titre=Jean Charest - Biographie |url=http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/charest-jean-525/biographie.html |site=Assemblée nationale du Québec |consulté le=2018-10-07}}</ref>. C'est donc lui qui doit imposer une suspension au sprinter canadien [[Ben Johnson (athlétisme)|Ben Johnson]], épinglé pour dopage aux [[Jeux olympiques d'été de 1988|Jeux olympiques de Séoul]].
Peu avant la campagne électorale de 1998, Charest avait écrit son autobiographie. Aussi, l'éditorialiste en chef de ''[[La Presse (Montréal)|La Presse]]'', [[André Pratte]], en avait écrit une semblable à la même époque.
À l'[[Élections générales québécoises de 2003|élection du 14 avril 2003]], Charest mène ses troupes libérales à une victoire majoritaire, mettant fin à neuf ans de gouvernements du [[Parti québécois]]. Durant la campagne, sa promesse centrale est celle de la « réingénierie de l'État »<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |titre=Jean Charest parle de rénover l'État québécois |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/119887/etat-ingenierie-rb |site=Radio-Canada.ca |date=13 septembre 2003 |consulté le=2018-10-27}}</ref>. Il affirme détenir désormais un mandat pour réformer les soins de santé, geler les frais de scolarité, baisser les impôts, réduire les dépenses et faire des réductions dans le rôle de l'État. Jean Charest est assermenté [[premier ministre du Québec]] par la lieutenante-gouverneure [[Lise Thibault]] le {{date|29|avril|2003|au Québec}}.
=== Premier ministre du Québec ===
Lors de l'[[Élections générales québécoises de 2008|élection québécoise de 2008]], le Parti libéral de Jean Charest est redevenu majoritaire, mais avec une faible majorité en obtenant 66 sièges sur 125 avec 42 % des voix. Durant son troisième mandat, Jean Charest fait face à une conjoncture économique fortement défavorable, ainsi qu'à une dette publique avoisinant les 122 milliards<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Finances Québec|titre=La dette du gouvernement du Québec|passage=8|lieu=Québec|éditeur=Bibliothèque et Archives nationales du Québec|date=01/12/2007|pages totales=38|isbn=978-2-550-51547-0|lire en ligne=http://www.finances.gouv.qc.ca/documents/Autres/fr/AUTFR_LaDette_GouvQC.pdf}}</ref>.
Son troisième mandat est aussi ponctué de plusieurs allégations de financement douteux du [[Parti libéral du Québec]] ainsi qu'une multitude de scandales dans le secteur de la construction au [[Québec]], la perte de 39,8 milliards de la [[Caisse de dépôt et placement du Québec]] et l'affaire [[Marc Bellemare]] (ex-ministre de la Justice sous le gouvernement Charest). Celui-ci alléguait en 2010 avoir déjà subi des pressions de collecteurs de fonds du [[Parti libéral du Québec|PLQ]] lors de la nomination de juges en 2003. Afin de faire la lumière, le gouvernement Charest va créer la [[Commission d'enquête sur le processus de nomination des juges du Québec|commission Bastarache]], où le premier ministre lui-même témoignera pour sa défense<ref>{{Lien web |titre=Témoignage du premier ministre Jean Charest devant la commission Bastarache |url=http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/23913.html |site=bilan.usherbrooke.ca |consulté le=2018-10-27}}</ref>. Mais la polémique sur le refus du premier ministre à propos d'une enquête publique concernant la collusion du financement des partis politiques et la corruption dans le monde de la construction perdure. Un sondage indique en 2011 que 77 % des Québécoises et Québécois exige une telle enquête<ref>[http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/09/20110916-044521.html Les Québécois exigent une commission]</ref>. En réponse, la [[Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction|commission Charbonneau]] ne sera finalement créée qu'en 2012, devant le mécontentement jusque dans les rangs du parti au pouvoir<ref>[https://www.ledevoir.com/politique/quebec/350483/apres-la-controverse-la-commission-charbonneau Le Devoir : ''Après la controverse, la commission Charbonneau'']</ref>. Cette fois, Charest n'a pas été appelé à témoigner publiquement, bien qu'il l'eût souhaité. Il s'est toutefois entretenu quelques heures avec les enquêteurs et la procureure de la commission en {{date-|mai 2014}}<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=Commission Charbonneau: Charest aurait voulu témoigner publiquement |url=https://www.lapresse.ca/actualites/201706/15/01-5108036-commission-charbonneau-charest-aurait-voulu-temoigner-publiquement.php |site=La Presse |date=2017-06-16 |consulté le=2018-10-27}}</ref>.
En {{date-|février 2011}}, l'unique député de [[Québec solidaire]] [[Amir Khadir]] dépose à l'Assemblée nationale une pétition demandant la démission du premier ministre libéral ayant rassemblé {{nombre|247379|signatures}}<ref>ROBITAILLE, Antoine. [https://www.ledevoir.com/politique/quebec/316985/247-379-signatures-contre-charest-une-petition-qui-derange «{{nombre|247379|signatures}} contre Charest - Une pétition qui dérange»], ''Le Devoir'', 17 février 2011.</ref>.
[[Fichier:Protest-Montreal-22-May-2012-rene-levesque.jpg|vignette|Jean Charest a affronté la [[grève]] étudiante québécoise de [[2012]].]]
En {{date-|février 2012}}, une partie des étudiants du Québec entame une [[grève étudiante québécoise de 2012|grève]], qui trouve l’appui de certaines [[association étudiante|associations étudiantes]] et d'une partie de la société. Cette grève conteste la mise en place d'une hausse de {{unité|1772|$}} des frais de scolarité sur sept ans, soit 82 %. À son apogée, cette grève regroupe plus de {{formatnum:350000}} étudiants post-secondaire et est, dès lors, considérée comme la plus longue protestation de l'histoire du Québec<ref>[http://actualite999.fr/a/1089755/la_plus_longue_gr%C3%A8ve_%C3%A9tudiante_de_lhistoire_du_qu%C3%A9bec]</ref>.
Pendant les {{nombre|6|mois}} que durera cette grève, Jean Charest refusera de rencontrer les leaders étudiants durant les quatre premiers mois<ref>[https://www.ledevoir.com/politique/quebec/350413/titre]</ref>{{,}}<ref>[http://voir.ca/josee-legault/2012/05/17/une-grave-erreur/]</ref>{{,}}<ref>[http://journal.alternatives.ca/spip.php?article6703]</ref> et finira par aller leur serrer la main et discuter pendant {{nombre|30|minutes}}, sans pour autant prendre part aux négociations. Il élaborera et mettra en place le projet de loi 78, loi 12 (abrogée dès le 20 septembre par les péquistes). Cette loi va être grandement critiquée par une majorité de la société québécoise qui sortira alors dans la rue tous les soirs pour taper sur des casseroles. [[Amnesty International]] et l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] exprimeront leur inquiétude par rapport aux restrictions qu'impose cette loi pour les libertés fondamentales<ref>[http://amnistie.ca/site/index.php?option=com_content&view=article&id=17683:une-derive-dans-la-protection-des-droits-fondamentauxn-amnistie-internationale-soppose-a-ladoption-du-projet-de-loi-78&catid=27:communiqulocaux&Itemid=73 Amnisite International : ''Une dérive dans la protection des droits fondamentaux : Amnistie internationale s’oppose à l’adoption du projet de Loi 78'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/25/01-4528790-amnistie-internationale-critique-severement-la-loi-78.php La Presse : ''Amnistie internationale critique sévèrement la loi 78'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/05/31/001-loi-78-reglement-montreal-manifestations-inquietude-experts-nations-unies.shtml Radio Canada : ''Des experts de l'ONU préoccupés par la Loi 78'']</ref>. S'ensuivront de nombreuses manifestations un peu partout dans la province avec une manifestation nocturne tous les soirs à Montréal. Lors de cette grève, certains observateurs dénoncent la « méthode musclée » des autorités<ref>[http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/05/04/004-manif-droits-police.shtml Radio Canada : ''Amnistie et la Ligue des droits dénoncent des abus policiers lors de manifestations étudiantes'']</ref>. Brutalité et [[profilage politique|profilage]] des « carrés rouges » qui ne seront jamais remis en cause par Jean Charest et son gouvernement qui, au contraire, appuieront la SQ et les autres corps policiers<ref>[http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201203/09/01-4503847-jean-charest-defend-les-policiers.php La Presse : ''Jean Charest défend les policiers'']</ref>{{,}}<ref>[https://www.ledevoir.com/politique/quebec/349425/un-travail-policier-remarquable-dans-les-circonstances-affirme-charest Le Devoir : ''Un travail policier « remarquable » dans les circonstances, affirme Charest'']</ref>. À la suite de ce projet de loi, la grève étudiante se transforme en crise sociale qui rallie différents groupes tels que des groupes syndicaux et plusieurs générations croyant en des idéaux communs<ref>{{Lien web|titre=Le délire totalitaire de Jean Charest - Vigile.Québec|url=http://vigile.quebec/Le-delire-totalitaire-de-Jean|site=vigile.quebec|consulté le=2016-09-15}}</ref>.
Cet évènement est alors utilisé comme argument pour déclencher, durant l'été, l'[[Élections générales québécoises de 2012|élection de 2012]] qui a lieu le {{date-|4 septembre 2012-}}. Le [[Parti québécois]] est alors porté au pouvoir, pour former un gouvernement minoritaire et le Parti libéral devient l'opposition officielle. Jean Charest, après plus de vingt ans comme député, est défait dans sa propre circonscription, [[Sherbrooke (circonscription provinciale)|Sherbrooke]], où le péquiste [[Serge Cardin]] est élu. Le {{date-|5 septembre 2012}}, au lendemain de cette défaite, Jean Charest annonce sa démission comme chef du Parti libéral du Québec<ref>[https://www.ledevoir.com/politique/elections-2012/358580/jean-charest-quitte-la-vie-politique-pendant-plus-de-neuf-ans-j-aurai-brule Le Devoir : ''Jean Charest quitte la vie politique'']</ref>. [[Philippe Couillard]] lui succédera au terme d'une course à la chefferie.
=== Après la politique ===
[[Fichier:Agriculture Secretary Perdue Visit to Canada 20170605-OSEC-RV-0004 (34372692293).jpg|thumb|Jean Charest avec [[Sonny Perdue]], secrétaire d'État américain à l'Agriculture, lors de la visite de celui-ci au Canada en juin 2017.]]
À la suite de cette démission, il réintègre la pratique du droit en janvier [[2013]] en se joignant au cabinet [[McCarthy Tétrault]] à Montréal, et en {{date-|novembre 2013}} devient président du conseil des gouverneurs de l'''Idée fédérale'', un [[Think tank|groupe de réflexion]] sur le [[fédéralisme canadien]] cofondé par [[André Pratte]]<ref name="assnat" />.
La controverse le rattrape en 2014 alors que [[Société Radio-Canada|Radio-Canada]] mentionne que des policiers se seraient intéressés à une activité de financement l'ayant impliqué avant son accession au pouvoir. Puis en 2016, le ''[[Journal de Montréal]]'' révèle, preuves à l'appui, que lui, l'ex collecteur de fonds déchu du Parti libéral [[Marc Bibeau]] et des dizaines d'autres personnes liées au PLQ dont [[Line Beauchamp]] et [[Violette Trépanier]] auraient fait l'objet d'une enquête criminelle par l'[[Unité permanente anticorruption]] (UPAC). Des listes de passages aux douanes canadiennes depuis 2003 et des informations personnelles, familiales et bancaires concernant Charest et Bibeau auraient notamment été obtenues dans le cadre de l'enquête baptisée « [[Enquête Mâchurer|Mâchurer]] », mais aucune accusation n'a été déposée<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |nom1=Fortin |prénom1=Jean-Louis |titre=EXCLUSIF: Jean Charest et Marc Bibeau surveillés de près par la police jusqu'en 2016 |url=https://www.journaldemontreal.com/2017/04/24/jean-charest-et-marc-bibeau-surveilles-de-pres-par-la-police |site=Le Journal de Montréal |consulté le=2018-10-07}}</ref>. L'UPAC, corps d'ailleurs créé sous le gouvernement Charest, enquêtait sur un présumé « [[wikt:pont d'or|pont d'or]] » au sein duquel d'importantes sommes d'argent auraient été accordées par des entreprises désireuses de voir Jean Charest devenir chef du Parti libéral lors de la course de 1998, mais aussi lorsqu'il était premier ministre entre 2003 et 2012<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=L'UPAC enquête sur un présumé «pont d'or» pour Jean Charest|auteur1= Katia Gagnon et Kathleen Lévesque |url=https://www.lapresse.ca/actualites/enquetes/201706/14/01-5107678-lupac-enquete-sur-un-presume-pont-dor-pour-jean-charest.php |site=La Presse |date=2017-06-15 |consulté le=2018-10-07}}</ref>. En {{date-|novembre 2017}}, lors d'une rare allocution publique en marge du {{150e|anniversaire}} du Parti, le principal intéressé nie avec énergie ces allégations, qu'il qualifient d'inquiétantes faussetés, tout en critiquant sévèrement le travail de l'UPAC et des médias<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=Congrès du PLQ: Jean Charest pourfend l'UPAC et les médias |url=https://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201711/25/01-5144850-congres-du-plq-jean-charest-pourfend-lupac-et-les-medias.php |site=La Presse |date=2017-11-25 |consulté le=2018-10-07}}</ref>. En {{date-|février 2022}}, l'enquête est officiellement close sans qu'aucune accusation ne soit portée contre lui<ref>{{Lien web |auteur=Michael Nguyen |titre=Jean Charest «humilié» par les révélations de Mâchurer |url=https://www.journaldequebec.com/2022/09/28/enquete-machurer-letat-se-defend-contre-jean-charest |site=Le Journal de Québec |date=28 septembre 2022 |consulté le=18 novembre 2022}}</ref>.
En {{date|septembre 2022}}, Jean Charest poursuit le [[gouvernement du Québec]] pour 2 millions de dollars en dommages et intérêts, car selon lui, des informations confidentielles sur sa vie privée auraient été transmises aux médias durant l'enquête Mâchurer<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |auteur=Geneviève Garon |prénom=Zone Politique- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Jean Charest en procès contre le gouvernement du Québec |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1919786/jean-charest-proces-quebec-fuites-upac-enquete-machurer-acharnement |site=Radio-Canada.ca |date=27 septembre 2022 |consulté le=2023-01-14}}</ref>. En {{date|avril 2023}}, la [[Cour supérieure du Québec]] condamne le gouvernement du Québec à verser {{Unité|385000|dollars}} à Charest<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Justice et faits divers- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Québec est condamné à verser 385 000 $ à Jean Charest |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1968760/jean-charest-gagne-contre-quebec-cour-superieure |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2023-04-17}}</ref>. À la suite de cette victoire, il décide d'augmenter le montant réclamé de {{Unité|717000|dollars}} pour [[Abus de procédure en droit québécois|abus de procédure]]<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Justice et faits divers- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Jean Charest réclame 700 000 $ de plus au gouvernement du Québec |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1977333/jean-charest-poursuite-gouvernement-quebec |site=Radio-Canada |date=2023-05-05 |consulté le=2024-10-14}}</ref>. En {{date|avril 2024}}, dans un deuxième procès, la Cour supérieure conclut que Charest a échoué à démontrer un abus de procédure de la part du gouvernement québécois<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Charest c. Procureur général du Québec |url=https://citoyens.soquij.qc.ca/php/decision.php?ID=BF7E36919CD23C02CA41344E69EF5D74&captchaToken=03AFcWeA47kpfDFW7XoYqAATzgcDhOz-5WC76iEjT8-gGtB0WDDjKsTEV4vFCReKVg6VQnlJI9Wjxc8ji0GeJiH1ftV_W8k8FqJEOmI9SYmYe_8VRQ3tJSCBZgOU9coLpKyx0dAc28_hK3vZ4OClHXKp_Ua0HnkI8RPQ3UwQpzEsTohHgC6JaM7jGlMvylf0zjFAoObS3G52c5amAC9XzAjht_62JEor55RvpVrjY2hyVE0O58-qucgslKjzKVwQxHwkr2JwM0AuVEclaW0FIA4hPjxdJONvNsevAOoQg9dzl_xS6lVIeup4Pkaduude0HaMTQJlRGgEE9kmmydJ4SArmPgYwty56ySB7A2uTXBgzOTVNrr1Fx1oOw3wUXRdCsjDV3qydoKOPcN79p-R56tGO6UYAxC45_0XvEfKWPha6HAyORUZbdiW9RIhv9D7jTBvwSXKlyqqF75QbYZc5wTXnfaKDPAhfKMeS6IiPC_4wp3ec7nS6WOBqUbk1k8-F_DtodtyGeqNbHM5mTl4pdg5_qTTGYszFkaamqCGSmW8CU5TXbOQlZpdYgJMhjPBew4twgOl4nZmft1KLhfwy_ZkBRpUW61zBhqpjYWG6ylcnXHOzTbe31elF0Pfv1eLEzt79fOLWZdoEZwijkEAkSwk1kg41gf57UFkskzkdkFXJVkJBumRpGC0z6qNZ175X-HFnF54u727_y4G8xGRGiTlE90C_PVD_11fsE4GCpIr_4dHCjjTH3AjaIbXmwN-Qa6Osmkio6qfJYHBVhPkp3a4gvfvkhULso9ce9ScBdCIHuktFxLvoQs_DmQ4Nw-aWugNKWZ7HLD5jFaoyKlM-NlhEh5xxBswo2MNDfYYypQRmGRTWShpnZOlM |site=citoyens.soquij.qc.ca |consulté le=2024-10-14}}</ref>. Celui-ci n'aura donc pas l'obligation de verser un montant d'argent additionnel à l’ancien premier ministre<ref>{{Lien web |prénom=Patrick |nom=Bellerose |titre=Jugement de la Cour supérieure: Québec n’a pas à verser 700 000$ à Jean Charest pour abus de procédures |url=https://www.journaldequebec.com/2024/04/04/jugement-de-la-cour-superieure--quebec-na-pas-a-verser-700-000-a-jean-charest-pour-abus-de-procedures |site=Le Journal de Québec |date=2024-04-04 |consulté le=2024-10-14}}</ref>.
En {{date-|septembre 2022}}, Jean Charest poursuit le [[gouvernement du Québec]] pour 2 millions de dollars en dommages et intérêts, car selon lui, des informations confidentielles sur sa vie privée auraient été transmises aux médias durant l'enquête Mâchurer<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |auteur=Geneviève Garon |prénom=Zone Politique- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Jean Charest en procès contre le gouvernement du Québec |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1919786/jean-charest-proces-quebec-fuites-upac-enquete-machurer-acharnement |site=Radio-Canada.ca |date=27 septembre 2022 |consulté le=2023-01-14}}</ref>.
En {{date-|avriljanvier 20232024}}, laCharest [[Courquitte supérieurele ducabinet Québec]]McCarthy condamneTétrault ledû gouvernementà dula Québeclimite àd'âge verseret {{Unité|385000|dollars}}rejoint àle groupe Therrien Couture CharestJoli-Cœur<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Justice et faits divers-Gabriel |nom=ICI.Radio-Canada.caCôté |titre=QuébecTrop estvieux condamnépour àMcCarthy verserTétrault, 385Jean 000Charest $est àcontraint Jeande Charestchanger de cabinet d’avocats |url=https://iciwww.radio-canadajournaldequebec.cacom/nouvelle2024/196876001/17/jean-charest-gagnecontraint-contrede-quebecchanger-courde-superieurecabinet-davocats |site=RadioLe Journal de Québec |date=2024-Canada.ca01-17 |consulté le=20232024-0401-1718}}</ref>.
=== Course à la chefferie du Parti conservateur du Canada ===
En 2022, Jean Charest se présente comme [[Course à la direction du Parti conservateur du Canada de 2022|candidat pour la chefferie]] du [[Parti conservateur du Canada]].
Son premier arrêt de campagne se fait à [[Calgary]], en [[Alberta]], afin de donner des gages aux nombreux conservateurs vivant dans l'[[Ouest canadien]]. Tout au long de la course, [[Pierre Poilievre]] est à la tête des intentions de vote. Le {{date-|10 septembre 2022}}, n'ayant seulement recueilli que 16,07 % des voix, Charest est largement défait par Poilievre, qui recueille 68,15 % du vote des militants, ce qui rend un second tour inutile. Selon d'anciens stratèges conservateurs, la longue décennie entre le retrait de Jean Charest de la vie politique active en 2012 et son retour en 2022 est un facteur important dans sa défaite<ref>{{Lien web |auteur=Raphaël Pirro |titre=Jean Charest s'est fait largement lessiver par la vague, même au Québec |url=https://www.journaldemontreal.com/2022/09/10/une-defaite-severe-pour-jean-charest |site=Le Journal de Montréal |date=10 septembre 2022 |consulté le=18 novembre 2022}}</ref>. À la suite de celle-ci, il retourne travailler dans le secteur privé, tout en continuant de militer pour le Parti conservateur<ref>{{Lien web |auteur=Jules Richer |titre=Charest retourne dans le secteur privé |url=https://www.journaldequebec.com/2022/09/11/defait-a-la-chefferie-du-pcc-jean-charest-quitte-la-vie-politique |site=Le Journal de Québec |date=11 septembre 2022 |consulté le=18 novembre 2022}}</ref>.
== Distinctions honorifiques ==
== Culture populaire ==
* En [[1998 au Québec|1998]], le chanteur québécois [[Mononc' Serge]] écrit une chanson satirique, ''Le Frisé'', à propos de Jean Charest<ref>{{Lien web|url=http://www.lapresse.ca/le-quotidien/arts-spectacles/201112/23/01-4480653-lexutoire-de-mononc-serge.php|titre=« L'exutoire de Mononc' Serge »|site=lapresse.ca}}</ref>.
* Au lendemain des élections québécoises du {{date-|14 avril 2003}}, le groupe de rap québécois [[Loco Locass]] a composé et distribué gratuitement l'année suivante la chanson ''[[Libérez-nous des libéraux]]''.
* En 2004, il est la cible d'un [[bombardement Google]]. La recherche des termes « mouton insignifiant » ou simplement « insignifiant » dans le moteur de recherche [[Google (moteur de recherche)|Google]] donnait comme premier résultat sa biographie officielle<ref>{{lien web |prénom1=Marie-Ève |nom1=Morasse |titre= Google ne résiste pas à la «bombe» Colbert |url=http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200704/24/01-11364-google-ne-resiste-pas-a-la-bombe-colbert.php |site=technaute.cyberpresse.ca |éditeur=[[Gesca]] |consulté le=12 décembre 2008}}.</ref>.
* Un moment comique resté dans les annales diplomatiques [[Relations entre le Canada et la France#Les relationsRelations entre la France et le Québec|franco-québécoises]] survient en 2009 lorsque, fraîchement débarqué à [[Paris]], Charest est accueilli au [[Sénat Français|Sénat]] par le député français [[Pierre Lasbordes]] qui lui dit « j'espère que vous "n'avez pas trop la plotte à terre" », croyant qu'il s'agissait là d'une [[Lexique du français québécois|expression québécoise]] existante. Or, ce n'était pas le cas et le terme « [[wikt:plotte|plotte]] » est plutôt vulgaire en [[argot]] québécois. Voulant bien faire, c'est un employé du député qui aurait déniché l'expression sur un site internet, où « avoir la plotte à terre » était erronément traduit par « être très fatigué »<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=«Plotte à terre»: les dessous d'une gaffe |url=https://www.lesoleil.com/actualite/politique/plotte-a-terre-les-dessous-dune-gaffe-53c303b55fa2d89acf3000e0b10ee1c8 |site=Le Soleil |date=2009-02-10 |consulté le=2018-10-07}}</ref>.
* Le {{date-|16 août 2011}}, il a fait l'objet d'une fausse nouvelle le présentant pour mort. Un [[Hacker (sécurité informatique)|pirate informatique]] a [[Hacking|piraté]] le site du quotidien ''[[Le Devoir]]'' entre 1 h et 2 h du matin et a rédigé un [[article de presse|article]] l'annonçant [[mort|décédé]] d'une [[Infarctus du myocarde|crise cardiaque]]. L'[[attaché de presse]] du premier ministre fait rapidement rectifier la nouvelle ainsi que le journal victime de piratage<ref>http://actualites.ca.msn.com/grands-titres/m%C3%A9dias-jean-charest-toujours-vivant</ref>. Bon joueur, le premier ministre déclare à la blague que «ce n'était pas la première fois» que ''Le Devoir'' proclamait sa mort (au sens politique), «sauf que c'est la première fois qu'il l'aborde sous cet angle-là»<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le site Web du Devoir piraté - Jean Charest préfère en rire |url=https://www.ledevoir.com/culture/medias/329512/le-site-web-du-devoir-pirate-jean-charest-prefere-en-rire |site=Le Devoir |consulté le=2018-12-21}}</ref>.
* En {{date-|avril 2012}}, une plaisanterie du premier ministre cause une controverse. Alors qu'il donne une allocution sur le [[Plan Nord]] au Palais des congrès de Montréal, des [[Grève étudiante québécoise de 2012|manifestants étudiants]] se ruent devant l'entrée. Puis Charest déclare à la blague que le Plan Nord permettra à « ceux qui frappaient à notre porte » d'avoir plus tard un emploi, « dans le Nord autant que possible ». Le soir même, le premier ministre s'excuse publiquement regrette que ses propos aient à tort été interprétés comme s'il prenait le conflit étudiant à la légère<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |titre=Manifestations à Montréal : l'humour de Charest ne passe pas | Droits de scolarité au Québec : un débat de société |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/558483/etudiants-manifestation-reax-politique |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2018-12-21}}</ref>.
== Résultats électoraux fédéraux ==
== Résultats électoraux provinciaux ==
{{Article connexe|Politique au Québec|État au Québec|Parlement du Québec|Gouvernement du Québec|Système de Westminster}}
=== Résultats électoraux de Jean Charest ===
{{Article détaillé|Liste des élections générales québécoises|Circonscription électorale du Québec|Scrutin uninominal majoritaire à un tour}}{{Colonnes|{{Tableau Résultats circonscription Québec|affichage=1c|parti4=IND|parti6=LNQ|nom6=Christian Simard|parti5=POT|nom5=Christian Meunier|nom4=Normand Gilbert|parti3=ADQ|nom3=Patrick C. Rouillard|parti2=PQ|nom2=[[Marie Malavoy]]|voix6=53|circonscription=Sherbrooke|voix5=166|voix4=169|voix3=2171|voix2=14186|voix1=15093|sortante=2|parti1=PLQ|nom1=Jean Charest|année=1998|type=générale|source=http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s3.html}}{{Tableau Résultats circonscription Québec|affichage=1c|parti4=UFP|source=http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s3.html|parti5=ML|nom5=Serge Lachapelle|nom4=Normand Gilbert|parti3=ADQ|nom3=Peter Downey|parti2=PQ|nom2=[[Marie Malavoy]]|voix5=64|circonscription=Sherbrooke|voix4=496|voix3=4169|voix2=13806|voix1=16403|parti1=PLQ|nom1=Jean Charest|année=2003|type=générale|sortant=1}}{{Tableau Résultats circonscription Québec|affichage=1c|parti2=PQ|nom6=Hubert Richard|voix6=115|sortant=1|source=http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s3.html|parti5=VERT|nom5=Steve Dubois|nom4=Christian Bibeau|parti3=ADQ|nom3=Michel Dumont|nom2=Claude Forgues|circonscription=Sherbrooke|parti4=QS|voix5=2203|voix4=2263|voix3=6409|voix2=11804|voix1=13136|parti1=PLQ|nom1=Jean Charest|année=2007|type=générale|parti6=IND}}{{Tableau Résultats circonscription Québec|affichage=1c|parti2=PQ|nom6=Hubert Richard|voix6=158|sortant=1|source=http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s3.html|parti5=VERT|nom5=Steve Dubois|nom4=Christian Bibeau|parti3=ADQ|nom3=Jacques Joly|nom2=Laurent-Paul Maheux|circonscription=Sherbrooke|parti4=QS|voix5=1016|voix4=1948|voix3=2074|voix2=11380|voix1=13694|parti1=PLQ|nom1=Jean Charest|année=2008|type=générale|parti6=IND}}{{Tableau Résultats circonscription Québec|affichage=1c|nom3=Philippe Girard|nom7=Christian Clavet|voix7=73|parti6=VERT|nom6=Suzanne Richer|voix6=407|sortant=2|source=http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/resultatselec/s3.html|parti5=ON|nom5=[[Évelyne Beaudin]]|nom4=Christian Bibeau|parti3=CAQ|parti2=PLQ|circonscription=Sherbrooke|nom2=Jean Charest|parti4=QS|voix5=1069|voix4=2586|voix3=4457|voix2=13267|voix1=15909|parti1=PQ|nom1=[[Serge Cardin]]|année=2012|type=générale|parti7=PI}}|taille=45}}
=== Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Charest ===
{{Article détaillé|Parti libéral du Québec}}{{Colonnes|{{Tableau Résultats d'une élection générale québécoise|année=1998|candidats 8=24|voix 5=12543|diff pourcent 5=-0,02 %|parti 6=POT|chef 6=[[Marc-Boris Saint-Maurice]]|candidats 6=24|voix 6=9944|parti 7=LNQ|chef 7=|candidats 7=35|voix 7=5369|diff pourcent 7=-0,72 %|parti 8=ML|chef 8=|voix 8=2747|chef 5=[[Keith Henderson]]|diff pourcent 8=-0,04 %|parti 9=INN|chef 9=|candidats 9=20|voix 9=2484|diff pourcent 9=-0,01 %|parti 10=COMM|chef 10=André Cloutier|candidats 10=20|voix 10=2113|diff pourcent 10=-0,02 %|parti 11=IND|candidats 11=39|voix 11=12441|candidats 5=24|parti 5=EGA|bulletins rejetés=46691|dissolution 2=|inscrits=5254482|source=|parti 1=PQ|chef 1=[[Lucien Bouchard]]|candidats 1=124|sièges précédent 1=77|dissolution 1=|élus 1=76|voix 1=1744240|diff pourcent 1=-1,88 %|parti 2=PLQ|chef 2=Jean Charest|candidats 2=125|sièges précédent 2=47|élus 2=48|diff pourcent 4=-0,26 %<ref group="note">Lors de l'[[Élection générale québécoise de 1994|élection précédente]] le [[Nouveau Parti démocratique du Québec|Parti de la démocratie socialiste]] portait le nom de [[Nouveau Parti démocratique du Québec]].</ref>|voix 2=1771858|diff pourcent 2=-0,85 %|parti 3=ADQ|chef 3=[[Mario Dumont]]|candidats 3=125|sièges précédent 3=1|dissolution 3=1|élus 3=1|voix 3=480636|diff pourcent 3=+5,35 %|parti 4=PDS|chef 4=[[Paul Rose]]|candidats 4=97|voix 4=24097|diff pourcent 11=-1,38 %}}{{Tableau Résultats d'une élection générale québécoise|année=2003|diff pourcent 7=-0,20 %|chef 5=[[Hugô St-Onge]]|candidats 5=56|voix 5=22904|diff pourcent 5=+0,36 %|parti 6=VERT|chef 6=[[Richard Savignac (biologiste marin)|Richard Savignac]]|candidats 6=37|voix 6=16975|parti 7=EGA|chef 7=[[Keith Henderson]]|candidats 7=21|voix 7=4051|parti 8=PDCQ|voix 4=40422|chef 8=Gilles Noël|candidats 8=25|voix 8=3226|diff pourcent 8=-0,11 %|parti 9=ML|chef 9=[[Claude Brunelle]]|candidats 9=23|voix 9=2749|diff pourcent 9=+0,00 %|parti 10=IND|candidats 10=35|dissolution 10=2|voix 10=8269|parti 5=POT|candidats 4=74|bulletins rejetés=48484|candidats 2=125|inscrits=5490551|source={{ouvrage|titre=Rapport des résultats officiels du scrutin : élections générales du 14 avril 2003 :<br />nouvelle élection du 20 mai 2003 dans la circonscription de Champlain |nom1=DGEQ|lien auteur1=Directeur général des élections du Québec|lieu=Québec|année=2003|éditeur=<br />[[Directeur général des élections du Québec]]|pages totales=918|isbn=2-550-40965-5}}.|parti 1=PLQ|chef 1=Jean Charest|candidats 1=125|sièges précédent 1=48|dissolution 1=50|élus 1=76|voix 1=1755863|diff pourcent 1=+2,44 %|parti 2=PQ|chef 2=[[Bernard Landry]]|sièges précédent 2=76|chef 4=[[Pierre Dostie]] et [[Molly Alexander]]|dissolution 2=67|élus 2=45|voix 2=1269183|diff pourcent 2=-9,63 %|parti 3=ADQ|chef 3=[[Mario Dumont]]|candidats 3=125|sièges précédent 3=1|dissolution 3=5|élus 3=4|voix 3=694122|diff pourcent 3=+6,37 %|parti 4=UFP|diff pourcent 10=-0,09 %}}{{Tableau Résultats d'une élection générale québécoise|année=2007|parti 7=POT|voix 4=152885|diff pourcent 4=+3,41 %|parti 5=QS|chef 5=[[Amir Khadir]] et [[Françoise David]]<ref>[[Amir Khadir]] et [[Françoise David]] sont en fait les porte-parole de Québec solidaire. Le chef du parti, au sens de la Loi électorale, est [[Régent Séguin]].</ref>|candidats 5=123|voix 5=144418|parti 6=ML|chef 6=[[Claude Brunelle]]|candidats 6=24|voix 6=2091|diff pourcent 6=-0,02 %|chef 7=[[Hugô St-Onge]]|chef 4=[[Scott McKay]]|candidats 7=9|voix 7=1564|diff pourcent 7=-0,56 %|parti 8=PDCQ|chef 8=Gilles Noël|candidats 8=12|voix 8=1548|diff pourcent 8=-0,04 %|parti 9=IND|candidats 9=28|voix 9=4490|candidats 4=108|parti 4=VERT|bulletins rejetés=40078|chef 2=[[Mario Dumont]]|inscrits=5630567|source={{ouvrage|nom1=DGEQ|lien auteur1=Directeur général des élections du Québec|titre=Rapport des résultats officiels du scrutin : élections générales du 26 mars 2007|lieu=Québec|année=2007|pages totales=995|isbn=978-2-550-49802-5}}.|parti 1=PLQ|chef 1=Jean Charest|candidats 1=125|sièges précédent 1=76|dissolution 1=72|élus 1=48|voix 1=1313664|diff pourcent 1=-12,91 %|parti 2=ADQ|candidats 2=125|diff pourcent 3=-4,89 %|sièges précédent 2=4|dissolution 2=5|élus 2=41|voix 2=1224412|diff pourcent 2=+12,66 %|parti 3=PQ|chef 3=[[André Boisclair]]|candidats 3=125|sièges précédent 3=45|dissolution 3=45|élus 3=36|voix 3=1125546|diff pourcent 9=-0,11 %}}{{Tableau Résultats d'une élection générale québécoise|année=2008|candidats 7=23|diff pourcent 4=+0,14 %|parti 5=VERT|chef 5=[[Guy Rainville]]|candidats 5=80|voix 5=70393|diff pourcent 5=-1,68 %|parti 6=PI|chef 6=Éric Tremblay|candidats 6=19|voix 6=4227|parti 7=ML|chef 7=Pierre Chénier|voix 7=2727|élus 4=1|diff pourcent 7=+0,03 %|parti 8=DURA|chef 8=Sébastien Girard|candidats 8=1|voix 8=567|parti 9=PRQ|chef 9=[[Gilles Paquette]]|candidats 9=1|voix 9=140|parti 10=IND|candidats 10=30|voix 10=6506|voix 4=122618|candidats 4=122|bulletins rejetés=49581|candidats 2=125|inscrits=5738811|source={{ouvrage |lien auteur1=Directeur général des élections du Québec |nom1=DGEQ |titre=Rapport des résultats officiels du scrutin - Élections générales du<br>8 décembre 2008 |passage=45 |année=2009 |mois=mars |éditeur=[[Directeur général des élections du Québec]] |lire en ligne=http://www2.electionsquebec.qc.ca/fr/documents/resultats_officiels_2008/ |consulté le=27 mars 2010 }}.|parti 1=PLQ|chef 1=Jean Charest|candidats 1=125|sièges précédent 1=48|dissolution 1=48|élus 1=66|voix 1=1366046|diff pourcent 1=+9,00 %|parti 2=PQ|chef 2=[[Pauline Marois]]|sièges précédent 2=36|chef 4=[[Amir Khadir]] et [[Françoise David]]{{référence nécessaire}}|dissolution 2=36|élus 2=51|voix 2=1141751|diff pourcent 2=+4,33 %|parti 3=ADQ|chef 3=[[Mario Dumont]]|candidats 3=125|sièges précédent 3=41|dissolution 3=39|élus 3=7|voix 3=531358|diff pourcent 3=-11,98 %|parti 4=QS|diff pourcent 10=+0,09 %}}{{Tableau Résultats d'une élection générale québécoise|année=2012|diff pourcent 12=|chef 15=Paul Biron|parti 15=PUN|diff pourcent 14=-0,1|voix 14=1244|candidats 14=10|chef 14=Michel Lepage|parti 14=PI|diff pourcent 13=-0|voix 13=1969|candidats 13=25|chef 13=[[Pierre Chénier]]|parti 13=ML|voix 12=2053|voix 15=1227|candidats 12=7|chef 12=Jean Lavoie|parti 12=PCMQ|diff pourcent 11=|voix 11=2089|candidats 11=20|chef 11=Alexis St-Gelais|parti 11=UCQ|diff pourcent 10=|voix 10=2182|candidats 10=17|chef 10=Guy Boivin|candidats 15=12|diff pourcent 15=|diff pourcent 9=|diff pourcent 18=|voix 20=0|élus 20=|dissolution 20=0|sièges précédent 20=7|candidats 20=0|parti 20=ADQ|diff pourcent 19=+0,1|voix 19=11578|élus 19=|dissolution 19=2|candidats 19=46|parti 19=IND|voix 18=126|parti 16=POT|candidats 18=1|chef 18=Yvan Rodrigue|parti 18=EQUI|diff pourcent 17=|voix 17=256|candidats 17=1|chef 17=Robert Genesse|parti 17=QRD|diff pourcent 16=|voix 16=420|candidats 16=2|chef 16=[[Hugô St-Onge]]|parti 10=AUT|voix 9=2743|bulletins rejetés=53749|sièges précédent 2=66|parti 4=QS|voix 3=1180235|élus 3=19|dissolution 3=9|sièges précédent 3=0|candidats 3=125|chef 3=[[François Legault]]|parti 3=CAQ|diff pourcent 2=-10,9|voix 2=1360968|élus 2=50|dissolution 2=64|candidats 2=125|candidats 4=124|chef 2=Jean Charest|parti 2=PLQ|diff pourcent 1=-3,2|voix 1=1393703|élus 1=54|dissolution 1=47|sièges précédent 1=51|candidats 1=125|chef 1=[[Pauline Marois]]|parti 1=PQ|source={{lien web |url=http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/resultats-electoraux/elections-generales.php?e=72&s=2#s |titre=Résultats officiels par parti politique pour l'ensemble des circonscriptions |année=2012 |consulté le=20 octobre 2012 |éditeur=<br />Directeur général des élections du Québec}}.|inscrits=5919778|chef 4=[[Françoise David]] et [[Amir Khadir]]<!-- référence nommée sans être explicitée <ref name="CHEF_QS"/>-->|sièges précédent 4=1|candidats 9=10|diff pourcent 6=-1,1|chef 9=Renaud Blais|parti 9=NUL|diff pourcent 8=|voix 8=5197|candidats 8=29|chef 8=Marc Fafard|parti 8=CCNT|diff pourcent 7=|voix 7=7654|candidats 7=27|chef 7=[[Luc Harvey]]|parti 7=PCQ2|voix 6=43394|dissolution 4=1|candidats 6=66|chef 6=[[Claude Sabourin]]|parti 6=VERT|voix 5=82539|dissolution 5=1|sièges précédent 5=0|candidats 5=120|chef 5=[[Jean-Martin Aussant]]|parti 5=ON|diff pourcent 4=+2,3|voix 4=263111|élus 4=2|diff pourcent 20=-16,8}}|taille=45}}
== Notes et références ==
{{colonnes|nombre=2|1=
* [[Gouvernement Jean Charest]]
* [[Conseil exécutif du Québec|Conseil des ministres du Québec]]
* [[Parti libéral du Québec]]
* [[37eParti législatureconservateur du QuébecCanada]]
* [[38e législature du Québec]]
* [[Sherbrooke (circonscription provinciale)]]
* [[Université de Sherbrooke]]
* [[Sherbrooke]]
* [[Politique du Québec]] ▼
}}
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Jean_Charest PortraitArticle desur Jean Charest de l'encyclopédie L'Agora] ▼
* [https://ici.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/tetes/charest/deux.html Notice biographique Radio - Canada]
* [https://www.ledevoir.com/2004/01/23/45619.html Portrait du gouvernement Charest] — ''[[Le Devoir]]''
▲* [http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Jean_Charest Portrait de Jean Charest]
* [https://www.conservateur.ca Parti conservateur du Canada]
* [http://www.plq.org/ Site officiel du Parti libéral du Québec]
* [http://www.parl.gc.ca/information/about/people/key/bio.asp?Language=F&query=61&s=M Expérience politique fédérale] — Bibliothèque du Parlement
{{Succession/Début}}
|Cabinet Brian Mulroney
|Cabinet Kim Campbell
▲* [[|Politique duau Québec ]]
}}
|