« Châtaigne » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Nouill (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Csar62 (discuter | contributions)
m Révocation des modifications de 80.124.22.238 (retour à la dernière version de Ecureuil 1234)
 
(20 versions intermédiaires par 14 utilisateurs non affichées)
Ligne 22 :
[[Image:Frucht der Edelkastanie.jpg|vignette|Châtaignes dans leur [[Bogue (botanique)|bogue]].]]
[[Image:Chestnut.jpg|vignette|Châtaignes débarrassées de leur bogue.]]
Une châtaigne est formée d'une coque mince, coriace, brune et brillante contenant une [[graine]]. La coque est un [[péricarpe]] possédant les trois couches classiques de la paroi d'un fruit : [[wikt:épicarpe|épicarpe]], [[mésocarpe]] et [[wikt:endocarpe|endocarpe]]. La châtaigne se détache de la bogue par son [[Hile (botanique)|hile]]. C'est un fruit sec dit déhiscent car à maturité, la bogue s'ouvre d'elle même. De plus, le péricarpe et le tégument de la graine ne sont pas soudés donc on peut la qualifier d'akène. Elle a un côté saillant d'où émerge une petite touffe appelée « torche », qui est le reste desséché du [[pistil]] et des cinq ou sept [[stigmate (botanique)|stigmates]] floraux et qui protège le [[germe]] ([[wikt:plumule|plumule]]). Dans de nombreuses variétés, le fruit est aplati sur un ou deux côtés.
 
La graine est enveloppée dans un [[Tégument (botanique)|tégument]], une pellicule rougeâtre et astringente appelée le « tan » (à cause des [[tanin]]s qu'elle contient), qui pénètre dans les replis de l'amande, et qu'il faut retirer avant de consommer la châtaigne. Les variétés de châtaignes dont l'amande n'est pas cloisonnée par le tégument sont appelées ''[[Marron (fruit)|marrons]]''. Le poids de la châtaigne peut varier de {{unité|10|à=25|grammes}} selon la variété.
 
== Châtaigne ou marron ==
L'agronome [[Olivier de Serres]] nomme deux variétés de châtaignes dans son ''théâtre d’agriculture et mesnage des champs'' (1600) : la [[tuscane]] et la [[sardonne]]. Il indique que cette dernière est plus connue à Lyon sous le nom de « marron de Lyon », source d'une confusion qui traversera les siècles<ref>{{Article|auteur1=Sylvette Béraud-Williams|titre=Olivier de Serres et le châtaignier|périodique=Revue de la Société des enfants et amis de Villeneuve-de-Berg et sa région|date=janvier 2020|lire en ligne=https://www.confrerie-chataigne.fr/wp/wp-content/uploads/2020/02/O.-de-Serres-et-le-ch%C3%A2taignier.pdf|format=pdf}}</ref>. Dans ''le parfait confiturier'' , le cuisinier [[François Pierre de La Varenne]] écrit « En réchauffant la châtaigne dans la cheminée avec de l’eau sucrée, on obtient un marron glacé. »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Crème de marrons ou purée de châtaignes ? |url=https://www.franceculture.fr/emissions/les-bonnes-choses/zoom-sur-la-chataigne |site=France Culture |consulté le=2021-12-13}}</ref>.
 
Plus tard, au XIXèmeXIXᵉ siècle, la châtaigne était assimilée aux populations rurales défavorisées, on lui préféra l'appelationappellation jugée plus noble de « [[Marron (fruit)|marron]] », qui était déjà en vigueur pour les châtaignes non cloisonnées utilisée pour l'élaboration des marrons glacés.
 
Une définition technique de la distinction entre marron et châtaigne précise qu'un cultivar est qualifié de marron quand la proportion de fruits cloisonnés est inférieure à 12 % et de châtaigne si elle est supérieure<ref>https://bourgognefranchecomte.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Bourgogne-Franche-Comte/CDA89/Diversification/Vegetaux/391-Chataignes-et-Marrons-2019.pdf</ref>.
Ainsi, le fruit cultivé est appelé « châtaigne » (production de châtaignes, castanéiculture) et le fruit transformé « marron » (marrons glacés, crème de marrons, marrons grillés...)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Marron ou châtaigne |url=https://www.sabaton.fr/chataigne-ardeche/marron-ou-chataigne/ |site=Sabaton.fr |consulté le=2021-12-13}}</ref>.
 
En outre un marron ne doit pas présenter de
[[Tan (végétal)|tan]] qui pénètre dans la chair et doit avoir un calibre suffisant de moins de 60 fruits par kilo<ref>{{ouvrage|auteur=Michel Chauvet|titre=Encyclopédie des plantes alimentaires|éditeur=Belin| date=2010| passage=273| ISBN=978-2-7011-5971-3|présentation en ligne=https://uses.plantnet-project.org/fr/Accueil}}</ref>.
 
Ainsi, le fruit cultivé est appelé « châtaigne » (production de châtaignes, [[castanéiculture]]) et le fruit transformé « marron » (marrons glacés, crème de marrons, marrons grillés...)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Marron ou châtaigne |url=https://www.sabaton.fr/chataigne-ardeche/marron-ou-chataigne/ |site=Sabaton.fr |consulté le=2021-12-13}}</ref>.
 
== Valeur nutritive ==
Ligne 99 ⟶ 104 :
Le critère de choix primordial pour acheter une châtaigne de qualité est avant tout sa variété. Les variétés [[hybride]]s, issues de croisements [[génétique]]s telles que [[Bouche de Bétizac]], [[Marigoule]] (M15), [[Bournette]] ou [[Précoce Migoule]] donnent de gros et beaux fruits mais ne sont, selon certains, pas les meilleures.
 
Les variétés paysannes telles que [[Comballe]], [[Bouche rouge]], [[Sardonne|Sardonne (aussi appelée Marron de Lyon), [[Sardonne]], [[Figarette]], [[Pellegrine]], [[Précoce des Vans]], [[Pourette]], [[Merle (châtaigne)|Merle]], [[Bouche de Clos]], [[Aguyane]] ou [[Marron de Chevanceaux]] donnent de moins gros fruits mais ont un goût, selon certains, plus savoureux. La Nouzillat est réputée en Poitou et voisinages. <ref>[{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le fruitier ancien du mois : la châtaigne Nouzillat |url=https://www.promhaies.net/news/le-fruitier-ancien-du-mois-la-chataigne-nouzillat,10386/ La|site=Prom'Haies nouzillat]en Nouvelle-Aquitaine |date=2017-10-01 |consulté le=2024-03-11}}</ref>.
 
{{Boîte déroulante|alignT=left|titre = Liste des variétés| contenu=
Ligne 179 ⟶ 184 :
== Conservation ==
[[Fichier:2006-11-16Castanea sativa02.jpg|vignette|Pour une meilleure conservation, il est recommandé de ne pas arracher la « torche » afin d'éviter d'ouvrir un point d'entrée pour les [[parasitisme|parasites]].]]
Les châtaignes peuvent être consommées fraîches, dès qu’elles sont tombées de l'arbre. Il est possible de les conserver {{unité|3|à=4|fois}} plus longtemps en les faisant tremper dans l'eau pendant {{unité|5|à=9|jours}} immédiatement après le ramassage, de façon à détruire les éventuels [[parasitisme|parasites]] et leurs œufs. Les fruits restés plusieurs jours au contact de la terre sont particulièrement susceptibles d’être infestés et impropres à la consommation<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Marco Conedera |auteur2=Mauro Jermini |auteur3=Alberto Sassella |auteur4=Thomas N. Sieber |titre=Récolte, traitement et conservation des châtaignes |périodique=Notice pour le praticien |numéro=38 |année=2004 |pages= |issn=1012-6554 |lire en ligne=http://www.wsl.ch/publikationen/pdf/6315.pdf |format=pdf|consulté le=13 octobre 2016 }}.</ref>{{,}}<ref>"Confits, confitures et conserve." - Henriette de Lanty et Michelle Parfonry, -''Confits, éd.confitures et conserve'', [[Dargaud]], 1997.</ref>.
 
Aussitôt après le ramassage, on immerge totalement les châtaignes dans une cuve remplie d’eau, et, après brassage des châtaignes, on élimine tout ce qui flotte. Ce sont des fruits véreux ou déjà pourris, car les fruits sains, plus denses, ne flottent pas.
Ligne 190 ⟶ 195 :
 
== Économie ==
[[Fichier:Intramontabile Passione.jpg|vignette|Sélection manuelle des chataignes séchées avant le broyage pour obtenir la meilleure [[farine de châtaigne]], dans le moulin municipal de [[Fabbriche di Vergemoli]] en Italie. Décembre 2019.]]
La récolte mondiale de châtaignes est d’environ {{unité|1|million}} de tonnes ([[Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture|FAO]] 2002).
 
Un producteur de châtaigne est appelé un castanéiculteur.
 
La production française, localisée principalement en [[Ardèche (département)|Ardèche]] (26 %), en [[Dordogne (département)|Dordogne]] et dans le [[Var (département)|Var]], est environ de {{unité|12000|tonnes}} par an en 2004, contre {{unité|110000|tonnes}} en 1945<ref>[http{{Lien web |titre=Le chancre du châtaignier en Europe |url=https://www.fao.org/docrep3/x5348f/x5348f03.htm Le|site=www.fao.org chancre|consulté du châtaignier en Europe].le=2024-03-11}}</ref>. Cette production ne couvrant pas l'ensemble des besoins nationaux, principalement pour certains produits transformés, la France importe de {{unité|13000|à=14000|tonnes}} alors qu'elle exporte près de {{unité|2000|tonnes}}<ref>[http://www.inra.fr/internet/Directions/DIC/presinra/SAQfiches/chataigne.htm Source:INRA].</ref>.
 
En 2006, l'[[INAO]] a reconnu l'AOC Châtaigne de l'Ardèche. Un hectare de châtaigniers peut produire de {{unité|1|à=4|tonnes}} de châtaignes par an (selon les variétés) négociable en 2009 par le producteur entre {{unité|1|et=2.5|euros/kg}} (selon les variétés).
Ligne 424 ⟶ 430 :
== Divers et culture populaire ==
[[Fichier:Romagne 86 Châtaignes 2008.jpg|vignette|droite|Châtaignes.]]
* La ville deÀ [[Joyeuse (Ardèche)]] consacrese trouve un [[musée de la Châtaigneraie]] ; en octobre, une grande manifestation réunit castanéiculteurs et public lors des « Castagnades » dans le [[Parc naturel régional des Monts d'Ardèche]].
* À [[Saint-Pierreville]], la maison du châtaignier est consacrée à la découverte, la culture, l'histoire du châtaignier. Elle offre aussi un panorama de la production dans ses aspects les plus divers.
* Dans le [[Var (département)|Var]], à [[Collobrières]], se déroule, les trois derniers dimanches d'octobre, la fête de la châtaigne, fruit cultivé à cet endroit depuis le {{XIIe siècle}}.
Ligne 431 ⟶ 437 :
* Une légende, inventée par un poète italien de la Renaissance, veut que le châtaignier soit né de la fureur (pro)créatrice de [[Jupiter (mythologie)|Jupiter]]. Courtisée par Jupiter, l'une des nymphes de Diane, Néa, préféra se tuer plutôt que de perdre sa vertu. Pour lui rendre hommage, le maître des dieux transforma sa dépouille en un arbre majestueux, le Casta Néa, dont les fruits garnis de piquants symbolisent cette triste aventure<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Eloge de la châtaigne|url=http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/11/07/eloge-de-la-chataigne.html|site=salem.blog.24heures.ch|consulté le=2018-10-17}}.</ref>.
* Une région du [[Cantal (département)|Cantal]] porte le nom de [[Châtaigneraie (Cantal)|Châtaigneraie]] et la commune de [[Mourjou]] accueille la maison de la châtaigne.
* En Haute-Corse, la région de la [[Castagniccia]] (Châtaigneraie en corse) tient son nom de la profusion de châtaigniers plantés à l'époque la domination de la Républiquerépublique de Gênes, et fut parmi les plus riches de l'île, comme en témoignent ses nombreuses églises baroques. De même, une foire de la châtaigne a lieu chaque année au village de [[Bocognano]] (Corse-du-Sud) au mois de décembre.
* Dans l'[[Ariège (département)|Ariège]], la race de vache [[Aure-et-Saint-Girons]] s'appelle aussi '''casta''', à cause de sa couleur châtaigne.
* En langage populaire, une « [[wikt:châtaigne|châtaigne]] » désigne un coup de poing ou un choc électrique. Dans le sud-ouest, on parle aussi de castagne quand l'on se bat, c'est-à-dire quand on donne etou se prendreçoit des castas (des châtaignes).
* {{citation|Tant que nous aurons des châtaignes, nous aurons du pain}} ([[Pascal Paoli|Pasquale Paoli]], 1758).
* Le châtaignier est l'emblème de la région [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]], bien qu'il ne soit que la quatrième essence régionale en récurrence. Sa feuille est ainsi présente sur le logo du [[Conseil régional du Limousin]].
* Autrefois, les personnes qui se nourrissaient de châtaigne, fruit de la forêt et non fruit du labeur par culture, étaient mal vues, et jugées paresseuses. Récolter la châtaigne c'était inciterrechercher le repli sur soi, l'indépendance et la rébellion<ref name="Thomaset al. 1984">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Antoine|nom1=Thomas|prénom2=Alfred|nom2=Jeanroy|prénom3=Paul|nom3=Dognon|titre=Annales du Midi : revue archéologique, historique, et philologique de la France méridionale|éditeur=volume 96, E. Privat|année=1984|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=gC4rAQAAIAAJ&dq=chataignes+travail+paresseux&focus=searchwithinvolume&q=+paresse|consulté le=2017-10-16}}.</ref>{{,}}<ref name=":02">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Encyclopédie méthodique, Agriculture|éditeur=tome septième, ''Dictionnaire de la culture des arbres et de l'aménagement des forêts''|année=1821|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tq_OAAAAMAAJ&pg=PA272&dq=chataignes+travail+paresseux|consulté le=2017-10-16}}.</ref>{{,}}<ref name=":6">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean|nom1=Morizot|titre=Les Kabyles|sous-titre=propos d'un témoin|éditeur=CHEAM|année=1985|isbn=978-2-903182-12-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=TXByAAAAMAAJ&dq=gland+paresseux+chataigne|consulté le=2017-10-16}}.</ref>, permettant à la population ainsi nourrie de se consacrer à autre chose<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Ariane|nom1=Bruneton-Governatori|titre=Le pain de bois : ethnohistoire de la châtaigne et du châtaignier|éditeur=Lacour|année=1999|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=LdElAQAAIAAJ&dq=chataignes+travail+paresseux|consulté le=2017-10-16}}.</ref>. Ainsi, une encyclopédie de 1821 affirme que « les habitants des pays à châtaigne ne sont pas amis du travail, [...] n'offrant que paresse<ref name=":02" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Robert|nom1=Pitte|titre=Terres de Castanide|sous-titre=Hommes et paysages du Châtaignier de l'Antiquité à nos jours|éditeur=Fayard|date=1986-06-11|pages totales=480|isbn=978-2-213-64672-5|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=TH6azhG5yLcC&pg=PT169&dq=chataignes+travail+paresseux|consulté le=2017-10-16}}.</ref>{{,}}<ref name="Thomaset al. 1984" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Journal d'agriculture pratique|éditeur=Librairie agricole de la maison rustique|année=1860|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=_U06AQAAMAAJ&pg=PA381&dq=chataignes+travail+paresseux|consulté le=2017-10-16}}.</ref>{{,}}<ref name=":6" />, ignorance et misère<ref name=":02" /> ». La richesse naturelle entraîne pauvreté et misère<ref name=":1" />. Une revue d'agriculture déclare en 1837 : « En Corse, dans plusieurs parties des montagnes, les habitants ne se nourrissaient que de farine de châtaigne et de laitages. [...] Une douzaine de châtaigniers et autant de chèvres suffisaient à une famille corse pour ne pas mourir de faim<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|titre=Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique|éditeur=Bureau de la Maison rustique, volume 1|année=1837|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=3B87AQAAMAAJ&pg=PA161&dq=chataignes+se+nourrissent+montagne+paysan|consulté le=2017-10-16}}.</ref>. » Il était même conseillé aux humains de laisser les châtaignes aux cochons<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Annales|éditeur=A. Colin|date=1946*|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=D0oqAQAAMAAJ&dq=gland+chataigne+paresse|consulté le=2017-10-16}}.</ref>. Au début du {{s-|XIX}}, l'État aurait voulu décourager l'entretienexploitation des châtaigneraies et les nouvelles plantations de châtaigneraies, « sources de paresse », en Corse<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Félix|nom1=Ciccolini|titre=Histoire de Cozzano|sous-titre=1800-1935 : Le Haut-Taravo|éditeur=A. Piazzola|année=1996|pages totales=263|isbn=978-2-907161-29-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=yKJGAAAAMAAJ&dq=chataigne+d%C3%A9courager+paresse|consulté le=2017-10-17}}.</ref>. Pourtant, c'est la châtaigne, ainsi que le [[Gland (fruit)|gland]], la [[Pteridium aquilinum|racine de fougère]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Albert|nom1=Babeau|titre=La Vie rurale dans l'ancienne France|éditeur=BnF collection ebooks|date=2014-12-08|isbn=978-2-346-00092-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=0FAMCwAAQBAJ&pg=PT65&dq=soupe+de+chataigne+au+lait+famine|consulté le=2017-10-17}}.</ref>, et le [[Cambium|cambium du tronc des arbres]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=François|nom1=Couplan|lien auteur1=François Couplan|titre=Le régal végétal|sous-titre=plantes sauvages comestibles|éditeur=Editions Ellebore|lieu=Paris|année=2009|pages totales=527|isbn=978-2-86985-184-9|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=lAEe0k3_bawC&printsec=frontcover&dq=le+r%C3%A9gal+v%C3%A9g%C3%A9tal|consulté le=2017-10-17}}.</ref> qui ont permis auxà certaines genspopulations de ne pas mourir de faim lors des périodes de famine.{{Article détaillé|Gland (fruit)|Pteridium aquilinum|Cambium |Pain d'écorce}}
 
== Symboles ==
Ligne 473 ⟶ 479 :
 
=== Liens externes ===
* {{Liens}}
 
{{Palette|Fruits sauvages}}
{{Portail|Agriculture|alimentation}}