« Vigoulet-Auzil » : différence entre les versions

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| alt maxi = 262
| superficie = 3.46
| type = Commune rurale à habitat dispersé
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Toulouse|Toulouse]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Toulouse|Toulouse]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
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== Géographie ==
=== Localisation ===
La commune de Vigoulet-Auzil se trouve dans le [[département français|département]] de la [[Haute-Garonne]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]<ref name=meta>{{Lien web |url=https://www.-insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM31578-vigoulet-auzil |titre=Métadonnées de la commune de Vigoulet-Auzil|site=le site de l'Insee |consulté le=24 août 2021}}.</ref>.
 
Elle se situe à {{unité|11|km}} à vol d'oiseau <!-- à {{unité|XXX|km}} par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> -->de [[Toulouse]]<ref>{{Lien web
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|site=fr.distance.to |auteur=Stephan Georg
|consulté le=24 août 2021
}}.</ref>, [[bureau centralisateur]] du [[canton de Castanet-Tolosan]] dont dépend la commune depuis 2015 pour les [[élections départementales en France|élections départementales]]<ref name=meta-insee/>.
La commune fait en outre partie du [[bassin de vie]] de Toulouse<ref name=meta-insee/>.
 
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] à [[orthodromie|vol d'oiseau]].</ref> sont<ref>{{Lien web
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=== Géologie ===
[[Fichier:Coteaux sud toulousain2.png|thumbvignette|1 en beige : coteaux à mollasse et terrefort, 2 en vert : coteaux sud toulousains et localisation de Vigoulet-Auzil, 3 en gris : zones à cailloutis]]
La structure dominante des sols de Vigoulet-Auzil est constituée par ce qu'on appelle les ''mollasses'' du Lauragais, qui sont des dépôts lacustres et fluviatiles d'origine pyrénéenne de l'[[Oligocène]], fréquemment [[argile|argilocalcaires]] et alors appelées ''[[terrefort]]'' en surface<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/quate_0004-5500_1975_num_12_3_1260 Jacques Hubschman : Modelés et formations quaternaires du terrefort molassique, au sud de Toulouse Modelés et formations quaternaires du terrefort molassique, au sud de Toulouse, Bull. ass. française pour l'étude du quaternaire - Volume 12 - Numéro 3-4 - 1975. {{p.|125-136}}.]</ref>{{,}}<ref>[http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/2001/cl30/report.htm Pierre Courjault-Radé, Philippe Le Caro, Eric Maire et Brigitte Schwal : Le Lauragais, une entité géographique et géologique]</ref>, comme c'est le cas à Vigoulet-Auzil.
 
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=== Hydrographie ===
[[Fichier:31578-Vigoulet-Auzil-Routes-Hydro.png|vignette|uprightredresse=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseaux hydrographique et routier de Vigoulet-Auzil.]]
La commune est dans le [[bassin de la Garonne]], au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Adour-Garonne|Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web |format=pdf|url=https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Le_reseau_hydrographique_du_bassin_cle8891d1.pdf|titre=Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne.|site=draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr |consulté le=5 novembre 2021}}.</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de Réganel, le ruisseau de Fricassée, le ruisseau de Naisse, le ruisseau d'en-Gros et le ruisseau du Pont d'Auzil, constituant un [[réseau hydrographique]] de {{Unité|5|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=31578|titre= Fiche communale de Vigoulet-Auzil|site =le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie |consulté le= 5 novembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Géoportail |latitude= 43.5080555556|longitude= 1.46055555556 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique de Vigoulet-Auzil|consulté le=5 novembre 2021}}</ref>.
 
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=== Milieux naturels et biodiversité ===
[[Fichier:31578-Vigoulet-Auzil-ZNIEFF1.png|vignette|uprightredresse=1.2|Carte de la ZNIEFF de {{nobr|type 1}} localisée sur la commune.]]
 
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
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== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Vigoulet-Auzil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.
Vigoulet-Auzil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Toulouse]]<ref degroup=Note>Une [[Unitéunité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de Toulousecommunes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|Toulouse]]200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération inter-départementale regroupant {{Uniténobr|81 communes}}, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine de Toulouse]], il y a une ville-centre et {{nobr|80 communes de banlieue}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/coggeographie/unite-urbaine-2020/UU20200075800758-toulouse |titre=Unité urbaine 2020 de Toulouse|site=insee.fr |consulté le= 27 marsjuin 20212024}}.</ref> et {{Unité|,}}<ref name=meta-insee>{{Population Unité urbaineMétadonnées de Toulouse}}Commune|habitants31578|vigoulet-auzil|Vigoulet-Auzil}}</ref>. enPar {{Populationailleurs la commune fait partie de France/dernière_année}}l'[[aire d'attraction de Toulouse]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[banlieue]].aire Ld'agglomérationattraction ded'une Toulouseville|aire estd'attraction lades cinquièmevilles]] plusa importante de la Franceremplacé en termesoctobre de2020 population,l'ancienne derrière celles denotion d'[[Unitéaire urbaine de(France)|aire Paris|Parisurbaine]], [[Unitépour urbainepermettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de Lyon|Lyonl'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref [[Uniténame=meta-insee/>. urbaineCette deaire, Marseillequi -regroupe Aix-en-Provence{{Unité|Marseille-Aix-en-Provence]]527|communes}}, etest [[Unitécatégorisée urbainedans les aires de Lille{{Unité|Lille700000|habitants}} ou plus (partiehors françaiseParis)]]<ref name="UU2020AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/informationmetadonnees/4802589 geographie/aire-attraction-des-villes-2020/005-toulouse|titre=BaseListe des unitéscommunes urbainescomposant 2020l'aire |date=21d'attraction octobrede 2020Toulouse|site=insee.fr |consulté le= 27 marsjuin 20212024}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202bAAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/48066844806694 |titre=ToujoursEn plusFrance, d’habitantsneuf personnes sur dix vivent dans lesl’aire unitésd’attraction urbainesd’une ville |auteur=VianneyMarie-Pierre Costemallede |date=21Bellefon, octobrePascal 2020Eusebio, |site=leJocelyn siteForest, deOlivier l'[[InstitutPégaz-Blanc nationalet deRaymond laWarnod statistique(Insee) et|date=21 desoctobre études2020 économiques]]|site=insee.fr |consulté le= 27 marsjuin 20212024}}.</ref>.
 
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Toulouse]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en {{date-|octobre 2020}} celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|527|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>.
 
=== Occupation des sols ===
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Le territoire de la commune de Vigoulet-Auzil est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]) et [[Risque sismique dans la Haute-Garonne|séisme]] (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Vigoulet-Auzil&typeForm=adresse&codeInsee=31578&lon=1.459722&lat=43.507222&go_back=%2F&adresse=Vigoulet-Auzil|titre=Les risques près de chez moi - commune de Vigoulet-Auzil|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>.
 
[[Fichier:31578-Vigoulet-Auzil-argile.jpg|vignette|uprightredresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vigoulet-Auzil.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|362 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:361}} sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>.
 
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</gallery>
L'extrait de la [[carte de Cassini]] ci-dessus fait apparaître certains de ces microtoponymes. La mention ''succ.'' qui y figure, accolée à Vigoulet, signifie que Vigoulet était une ''succursale'' ou dépendance d'une paroisse, en l’occurrence celle de [[Pechbusque]]. De même le [[Cadastre napoléonien|plan cadastral napoléonien]] (1808) en mentionne quelques-uns. Il révèle les constructions existant à cette date. <br />
[[Fichier:Ancienne forge de Vigoulet.JPG|thumbvignette|right|Ancien four à pain de Vigoulet-Auzil]]
Dans le quartier de « La Ponte » (écrit « La Pounte » qui signifie « La Pointe ») des générations de la famille Villot puis Billot ont exercé le métier de forgeron. Le bâtiment d'une ancienne forge devenue ensuite four à pain est toujours visible dans un bâtiment ancien, à hauteur des feux de croisement. Le quartier du « Collège » rappelle que le [[Collège de Périgord|collège Saint-Front de Périgord]], dit collège de Périgord, fondé à [[Toulouse]] par le cardinal [[Hélie de Talleyrand-Périgord]] pour des étudiants en droit, en était détenteur ainsi que d'une métairie. Un [[Laboratoires Pierre Fabre|laboratoire de recherche Pierre Fabre]] se situe à cet emplacement.
 
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==== {{s-|XVI|e}} : les Danos puis de Noz et Denos ====
La famille de Noz, désignée Denos dans les textes du {{s minis2-|XVI|e}} et {{s mini-|XVII|e}} siècles, occupa longtemps le château de Vigoulet. La généalogie de cette famille, reconstituée grâce à sa notoriété dans le Midi toulousain a été rappelée par Jean Cougul<ref name="Jean Cougul janvier 1995 "/>. On trouve, entre autres, Gaillard Danos, capitoul en 1407, Guillaume Nos, capitoul en 1436, Jean Danos, capitoul en 1445, Jean Nos en 1483 et 1484.
===== Les de Noz et les protestants de Vigoulet : le lieu-dit « bois des protestants » =====
[[Fichier:Cimetiere prostestants.JPG|thumbvignette|Emplacement dans le bois du château, planté de vieux cyprès signalant l'endroit où furent enterrés les protestants massacrés à Toulouse en 1572. Voir le [https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cimetire_des_protestants_plan.png plan].]]
Des représentants la famille de Noz furent connus pour leurs sympathies pour le [[protestantisme]]. On doit à André Floucat-Aillières, d'avoir identifié sur le territoire communal ce qui est connu désormais comme étant {{citation|L'ancien cimetière protestant de Vigoulet}} et d'en avoir fait l'historique dont sont tirés les extraits suivants<ref>André Floucat : Les tombes protestantes de Vigoulet 1562 - 1572 ; ISBN/978-2-9 527 955-7-9</ref>{{,}}<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2012/07/04/1393333-vigoulet-auzil-l-ancien-cimetiere-protestant-retrouve.html La Dépêche du Midi : L'ancien cimetière protestant retrouvé]</ref> :
* « En [[1562]], Pierre de Nos, seigneur de Vigoulet, siégeant au parlement, fait enterrer sur ses terres, son frère Jean, capitoul, pendu à un arbre de la [[place Saint-Sernin]] de Toulouse et quelques-uns de ses amis qui ont été exécutés « pour conjuration », en fait au nom de leurs sympathies avec l'église reformée », dans les semaines qui suivent les [[Troubles de 1562 à Toulouse|troubles du mois de mai]].
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Un dénombrement des biens nobles en possession de François Denos (1606-1671) « conseiller du roi en la cour du parlement de Toulouse », « aux lieux de Vigoulet et d'Auzil », est établi à sa demande, le 05 juin [[1639]], devant les [[capitoul]]s de Toulouse<ref name="André Floucat-Allières "/>. En l'absence d'héritier mâle vivant, sa fille Gabrielle De Nos hérita de Vigoulet. Elle épousa en 1670 Pierre de Martiny, [[juge-mage]] (puis sénéchal peut-être) de [[L'Isle-Jourdain (Gers)|L'Isle-Jourdain]]. En [[1686]], un procès en contestation de seigneurie et de nobilité du lieu est intenté par la communauté de Vigoulet devant la [[sénéchaussée de Toulouse]] contre Pierre de Martiny, en « qualité de légitime administrateur de Dlle Rose de Martiny Denos, sa fille, et de feu Gabrielle Denos »<ref name="André Floucat-Allières "/>. Sans doute faut-il y voir une conséquence de la [[révocation de l'édit de Nantes]] intervenue l'année précédente. Ce procès se poursuivit au siècle suivant et semble s'être conclu en faveur de Rose de Jaume, héritière du château.
 
[[Fichier:Vigoulet chateau.jpg|thumbvignette|Façade sur cour du château de Vigoulet]]
En [[1715]], Rose de Martiny, épouse de Jean Antoine de Sevin Mansencal, céda le château à Roch de Jaume.
 
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En [[1925]], la veuve de Gustave Ville de Teynier vendit le château et le domaine de Vigoulet à Louis Charles Azam (ancien château Vassal, à [[Auzeville]]). En [[1948]], la fille de ce dernier, Yvonne Marie-Louise Azam, vendit Vigoulet à Jean Cougul<ref name="Michel Cougul"/>.
[[Fichier:Cougul cheval.jpg|thumbvignette|Jean Cougul, ancien maire de Vigoulet-Auzil]]
Jean Cougul, [[greffier]] en chef du [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]] de [[Perpignan]], vend sa charge en [[1949]] pour s'associer avec le greffier en chef du tribunal de commerce de Toulouse<ref name="Michel Cougul"/>. Il est élu maire de Vigoulet-Auzil en 1954 et succède à M. de Labastide.
Les années 1950 sont associées à la [[révolution agricole]], en France en général, dans le [[Lauragais]] et le pays toulousain en particulier.
Jean Cougul exploite ses 108 hectares en gestion directe de [[1948]] à [[1956]], en fermage ensuite. Les labours profonds avec des tracteurs à chenilles et les engrais font passer les rendements de 10 quintaux de blé à 40 quintaux à l'hectare, dès les premières années.
[[Fichier:Persik et Pierre Cougul.jpg|thumbvignette|[[Persik]], étalon PS Arabe, et Pierre Cougul photographiés sur l'[[hippodrome de la Cépière]] à Toulouse]]
Vers [[1960]], la commune de [[Vieille-Toulouse]] lance le [[golf]] et les aménagements résidentiels sur son territoire. Jean Cougul reprend le thème de l'aménagement et du développement communal autour du sport. Son fils Pierre s'intéressant au cheval, il va être conduit à aménager les dépendances de Teynier pour y monter un [[club hippique]] de standing. Ses voyages, notamment aux [[États-Unis]], le persuadent à cette époque de l'importance majeure du [[cheval arabe]] en tant que cheval de loisir et de sport d'[[Endurance (équitation)|endurance]], mais la race telle qu'elle était représentée alors dans les pays occidentaux est jugée adultérée. Des informations font état de l'excellence de lignées de chevaux arabes dans le [[Caucase]] nord, en [[URSS]] à cette époque, dans la région de [[Piatigorsk]], notamment au [[haras de Tersk]]. Grâce au soutien de [[Jean-Baptiste Doumeng]], il va pouvoir, pendant quinze ans, importer et revendre des chevaux arabes en France, dont le légendaire [[Persik]]. La jumenterie du château est remise en service à cette fin et est dénommée Jumenterie de Teynier en accord avec les héritiers du nom<ref name="Michel Cougul"/>. Cette jumenterie sera par la suite transformée en ce qu'elle est aujourd'hui, un club d'équitation et un lieu de pension pour chevaux sous statut [[Groupement foncier agricole|GFA]].
 
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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre {{unité|500|habitants}} et {{unité|1499|habitants}}, le [[Élection municipale en France#Nombre et élection des conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] pour l'élection de 2020 est de quinze<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2020 |url=https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/031/031578.html |site=interieur.gouv.fr |consulté le=25-09-2020}}.</ref>.
 
[[Fichier:Mairie de Vigoulet.JPG|thumbvignette|left|alt=Mairie|Mairie de Vigoulet-Auzil]]
[[Fichier:Maires Vigoulet.JPG|thumbvignette|right|alt=Tabelau encadré listant les maires de Vigoulet-Auzil|Tableau des maires de Vigoulet-Auzil dans la salle du conseil municipal]]
Les informations pratiques détaillées sont disponibles sur le site Internet de la mairie, et sur celui du SICOVAL.
{{clr}}
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=== Habitat et développement résidentiel ===
 
[[Fichier:Habitat collectif Vigoulet.jpg|thumbvignette|left|Habitat collectif dans le quartier Terrede]]
L'habitat et le bâti originels de Vigoulet-Auzil, commune historiquement dominée par des activités agricoles, sont le produit de l'organisation socio-économique traditionnelle d'un [[terroir]] céréalier fécond, le [[Lauragais]] : d'une part des maisons de maître, souvent appelées [[châteaux]], réparties en différents points du territoire communal, pourvues de dépendances de caractère (''bordes''), faites de briques et de galets roulés, d'autre part un noyau d'habitations toulousaines groupées. Cette organisation originelle à faible densité d'occupation est aussi celle que l'on retrouve dans les villages voisins de Vigoulet.
 
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La ligne de crête sur laquelle s'étire une partie du village est en surélévation par rapport aux coteaux qui lui font face, au sud. Cette situation permet de jouir d'un panorama très étendu sur ces coteaux et sur la chaîne pyrénéenne, depuis le [[Pic du Canigou|Canigou]] dans les [[Pyrénées-Orientales]], à l'est, jusqu'au [[pic du Midi de Bigorre]] et au pic du Montaigu dans les [[Hautes-Pyrénées]].
 
[[Fichier:Panorama Pyrénees Vigoulet-Auzil.jpg|thumbvignette|center|1200px|<center>Panorama sur les Pyrénées s'étendant du Canigou à l'est, au Pic du Midi de Bigorre et au Montaigu à l'ouest, depuis le centre culturel de Vigoulet-Auzil, Haute-Garonne, France</center>]]
 
=== Sites naturels ===
==== La ZNIEFF du vallon de Ramade, ou du vallon du Pont d'Auzil ====
[[Fichier:ZNIEFF du vallon de Ramade.png|thumbvignette|Carte de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) du vallon de Ramade établie à partir de la fiche descriptive de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel<ref name="Belhacène Lionel"/>]]
Une [[zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) de 95 hectares est présente pour partie sur le territoire de la commune. Cette ZNIEFF comprend les deux versants qui encadrent le ruisseau du Pont d'Auzil. Ce ruisseau, long de 3,8&nbsp;km, orienté Est-Ouest, part du quartier de Canto Coucut pour rejoindre la [[Garonne]], en rive droite, en face du [[Réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège|parc du Confluent]] ([[Réserve naturelle régionale|RNR]] Confluence Garonne-Ariège)<ref>{{Lien web|titre=Réserves naturelles de France : confluence Garonne-Ariège|url=http://www.reserves-naturelles.org/confluence-garonne-ariege|date=|consulté le=01 mai 2018}}.</ref> situé sur la rive gauche. Le tracé de ce ruisseau en fond de [[talweg]] fait frontière communale entre, d’une part, Vigoulet-Auzil, au sud, et, d’autre part, [[Pechbusque]] et [[Vieille-Toulouse|Vieille Toulouse]], au nord. Cette ZNIEFF est répertoriée '''Vallon de Ramade''' dans l’[[Inventaire national du patrimoine naturel|Inventaire National du Patrimoine Naturel]] (INPR)<ref name="Belhacène Lionel">{{Lien web|titre=Belhacène Lionel (ISATIS), 2014.- 730010277, Vallon de Ramade. - INPN, SPN-MNHN Paris, 8 pages|url=http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730010277.pdf|site=INPN|date=|consulté le=01 mai 2018}}.</ref>, du nom du [[lieu-dit]] Ramade situé sur la commune de [[Portet-sur-Garonne|Portet sur Garonne]] traversé par le ruisseau Pont d’Auzil.
 
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Vigoulet-Auzil est une commune essentiellement résidentielle dépendant du bassin d'activités toulousain. Des activités propres ont cependant été développées sur la commune au premier rang desquelles se trouvent un centre de recherches privé et des activités liées aux sports équestres et à l'élevage équin. À celles-ci s'ajoutent des activités de services. On dénombre :<br />
[[Fichier:Labos Pierre Fabre entrée.JPG|140px|thumbvignette|left|Laboratoire Pierre-Fabre, entrée]]
* Une société de services informatiques : [http://www.oktal-se.fr/ OKTAL Synthetic Environment]
* Un laboratoire de recherche en dermo-cosmétique : [[Laboratoires Pierre Fabre|Pierre Fabre]]<ref>[http://www.pierre-fabre.com/fr/centres-de-rd-dermo-cosmetique Pierre Fabre : centre de recherche -développement de dermo-cosmétique]</ref>
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=== Châteaux et anciennes demeures ===
 
On distingue 4quatre [[château]]x ou maisons de maître remarquables sur Vigoulet-Auzil : le château de Vigoulet aussi appelé de Teynier, le château d'Arquier, le château d'Auzil, le château de Terrède.
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Image:Château_d'Auzil_2.jpg|Château d'Auzil (façade nord).
Image:Auzil jardin2.jpg|[[Jardin à la française]] de buis taillés au château d'Auzil.
Image:Arquier_9_ShiftN.jpg|[http://www.arquier.com/ Château d'Arquier] .
Image:Arquier_parc1.JPG|Entrée du parc du château d'Arquier.
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* '''Château de Vigoulet''' aussi appelé le château de Teynier. L'historique du château incluant la photographie, et du domaine qui lui est attaché, a été développé plus haut. Le château proprement dit fut habité par Jean Cougul, maire de Vigoulet de 1953 à 1981. Vendu en 2009, il est aujourd'hui le siège de la société OKTAL Synthetic Environment<ref>[http://www.oktal-se.fr/ OKTAL Synthetic Environment]</ref>.
* '''Château d'Auzil'''. Selon Jean Cougul<ref>Jean Cougul : Histoire de Vigoulet, Le Lien, bulletin municipal, {{n°|76}}, avril 1998</ref>, dès [[1588]], un château d'Auzil est décrit comme maison haute de murs avec deux tours et dépendances, notamment trois maisons bourgeoises. La possession en est attribuée, dès [[1550]], à [[Famille de Boysson|Guillaume Boysson]], marchand à Toulouse, demeurant 23 rue des Filatiers. En [[1789]], Pierre Paul Bertrand RICHARD, en devient l'acquéreur et fait rebâtir la façade sud. Au début du {{s-|XIX|e}}, un héritier restaure la façade nord suivant l'aspect d'origine telle qu'elle apparaît aujourd'hui.
* '''Château d'Arquier'''. Selon André Floucat-Allières<ref name="André Floucat-Allières : Sépultures ">André Floucat-Allières : Sépultures de l'église St Martin de Vigoulet-Auzil, 36p, février 2011, {{ISBN|978-2-9527955-5-5}}</ref>, au milieu du {{s-|XVII|e}}, les Arquier, fabricants et marchands de soie à Toulouse, ont un domaine à Vigoulet. Bernard Arquier vend le domaine en avril [[1770]] à Claude Toussaint Espaignol qui le cède en 1795, à Jean-Philippe Guittou, avoué à Toulouse. Celui-ci construira le château actuel en 1811 et 1812. Le château a conservé de très belles menuiseries intérieures de [[style Directoire]]. Deux ailes ont été rajoutées en 1842. Le parc, magnifique, est un [[espace boisé classé]]<ref>Pierre Espagno, propriétaire : communication personnelle le 21/082014</ref>. Le domaine est associé au souvenir du professeur de médecine [[Hôpital Joseph-Ducuing|Joseph Ducuing]] (1885-1963), grand patron toulousain, qui en fit l'acquisition, et de son gendre, Marcel Espagno (1904-1990), acteur historique du développement coopératif agricole en pays toulousain. Yvonne Ducuing (1908-1999), artiste-peintre, fille du médecin, fut l'épouse de [[Marc Saint-Saëns]] dont des tapisseries sont conservées dans le château, puis de [[Claude Simon]].
* '''Château de Terrède'''. Il s'agit d'une construction rappelant le château d'Arquier, mais avec un moindre volume et sans le couronnement architectural. Construit à la même époque qu'Arquier, il est situé dans un beau parc ancien, beaucoup moins étendu que celui d'Arquier. Le nom du lieu-dit, Terrède, est celui qui lui est resté après que Louis Terrède, grainetier, ait acheté le domaine en [[1755]] à un héritier des de Tiffaut. Les de Tiffaut étaient une famille noble qui a compté des capitouls et des conseillers au parlement de Toulouse, au {{s-|XVII|e}}. Selon André Floucat<ref name="André Floucat-Allières : Sépultures "/>, elle fut présente pendant un siècle et demi en ces lieux où elle a possédé un vaste domaine s'étendant sur Vigoulet, [[Pechbusque]] et [[Mervilla]].
 
=== Fabien Castaing, un grand architecte toulousain et son œuvre à Vigoulet-Auzil ===