« Pression artérielle » : différence entre les versions

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{{article détaillé|Tensiomètre}}
 
Elle est faite classiquement par un brassard gonflable circulaire relié à un manomètre, qui peut être soit un appareil appelé [[tensiomètre]] ou sphygmomanomètre, soit un manomètre à tube en U à mercure (en 2012, il en existe encore en France chez de nombreux praticiens).
 
En [[1828 en santé et médecine|1828]], dans sa thèse de doctorat ({{citation|''Recherches sur la force du cœur aortique''}}), [[Jean-Léonard-Marie Poiseuille|Poiseuille]] montre le premier comment mesurer la pression sanguine (à l'aide d'un manomètre à mercure qu'il appelait {{citation|hémodynamomètre}}) et grâce à cet instrument démontre que la tension augmente à l’expiration et diminue lorsque l'on inspire<ref name='Booth1977'>{{Article|langue= en|nom= J. Booth| titre= A short history of blood pressure measurement |périodique= Proceedings of the Royal Society of Medicine|année= 1977|volume= 70|pages= 793–799|url= http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1543468}}</ref>.
 
Le premier appareil de type tensiomètre a été décrit par le [[Scipione Riva-Rocci]] le {{Date|10|décembre|1896}} dans la ''Gazette médicale de Turin''.
 
Le brassard est mis au niveau du bras. Un stéthoscope est disposé au niveau du pli du coude à l'écoute de l'artère humérale. En gonflant le brassard à une pression supérieure à la pression maximale, l'artère du bras est alors occluse. On dégonfle alors celui-ci très progressivement et lorsque la pression de gonflage équivaut à la pression systolique (ou maximale), l'artère s'ouvre par intermittence ce qui se manifeste par l'apparition d'un bruit de battement dans le stéthoscope ; ces bruits, appelés « [[bruits de Korotkoff]] », sont dus aux turbulences de l'écoulement du sang, gêné par la pression du brassard. Des pulsations importantes sont également perceptibles par le patient et par l'examinateur. Lorsque la pression du brassard devient inférieure à la pression minimale (diastolique), l'artère est alors ouverte en permanence : le flux turbulent devient laminaire et les bruits auscultatoires disparaissent.