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Dans le sud de l'Égypte, la culture [[Nagada]], semblable à celle des Badari, commence à s'étendre le long du Nil à partir du quatrième millénaire avant notre ère environ. Dès la période de Nagada {{I}}, les Égyptiens prédynastiques importent de l'[[obsidienne]] d'[[Éthiopie]] pour façonner leurs [[Lame (coutellerie)|lames]] et d'autres objets à partir d'[[Éclat (Préhistoire)|éclats]]<ref>{{Ouvrage|langue = en|auteurs = Barbara G. Aston, James A. Harrell, Ian Shaw|année = 2000|éditeur = Paul T. Nicholson and Ian Shaw|titre chapitre = Stone|titre = Ancient Egyptian Materials and Technology|lieu = Cambridge|passage = 46-47}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue = en|auteur = Barbara G. Aston|année = 1994|titre = Ancient Egyptian Stone Vessels|titre volume = Studien zur Archäologie und Geschichte Altägyptens|volume = 5|éditeur = Heidelberg|passage = 23-26|lire en ligne = http://www.digitalegypt.ucl.ac.uk/stone/obsidian.html}}</ref>. Sur une période d'environ {{Unité|1000|ans}}, la culture Nagada se développe à partir de quelques petites communautés agricoles jusqu'à devenir une puissante civilisation où les dirigeants ont un contrôle total sur la population et les ressources de la vallée du Nil<ref>{{en}} {{Lien web|url = http://www.digitalegypt.ucl.ac.uk/naqadan/chronology.html#naqadaI|titre = Chronology of the Naqada Period|consulté le = 21 novembre 2009|éditeur = Digital Egypt for Universities, University College London}}</ref>. Le centre du pouvoir s'établit en premier lieu à [[Nekhen|Hiérakonpolis]], puis plus tard à [[Abydos (Égypte)|Abydos]], élargissant ainsi son contrôle de l'Égypte vers le nord<ref name="Shaw61">{{harvsp|Shaw|2003|p=61}}</ref>. Ils établissent de nombreux échanges commerciaux avec la [[Nubie]] au sud, les oasis du désert occidental à l'ouest et les cultures de la Méditerranée orientale à l'est<ref name="Shaw61" />.
 
La culture Nagada fabrique une gamme très diversifiée de biens matériels, tels que de la [[céramique]] peinte, des vases en pierre de grande qualité, des palettes de [[maquillage]], ainsi que des bijoux en [[or]], en [[lapis-lazuli]] et en [[ivoire]], reflétant la montée en puissance et la richesse de l'élite<ref>{{en}} {{Lien web | url = http://www.digitalegypt.ucl.ac.uk/faience/periods.html | titre = Faience in different Periods| consulté le = 21 novembre 2009 | éditeur = Digital Egypt for Universities, University College London}}</ref>. Ils mettent également au point un [[Glaçure|émail]] céramique connue sous le nom de [[faïence]] qui est utilisé jusque dans l'époque romaine pour décorer des tasses, des [[amulette]]s et des figurines. À la fin de la période prédynastique, la culture Nagada commence à utiliser des symboles écrits qui vont évoluer jusqu'à devenir le système [[Écriture hiéroglyphique égyptienne |hiéroglyphique]] complet utilisé pour l'écriture pendant l'Égypte antique<ref>{{Ouvrage | langue = en | auteur = James P. Allen | année = 2000 | titre = Middle Egyptian: An Introduction to the Language and Culture of Hieroglyphs | lieu = [[Cambridge]] | éditeur = Cambridge University Press | passage = 1 | isbn = 0-521-77483-7}}</ref>.
 
=== Période thinite ===
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[[Fichier:Third Intermediate Period map.svg|vignette|Autour de -730, les Libyens de l'ouest provoquent la fracture de l'unité politique égyptienne.]]
 
Après la mort de {{monarque|Ramsès|XI}} en -1078, [[Nesbanebdjed Ier |Smendès]] prend le contrôle de la partie nord de l'Égypte, à partir de la ville de [[Tanis]]. Quant au sud du pays, il est alors contrôlé par les [[Grand prêtre d'Amon|grands prêtres d'Amon]] à Thèbes, qui ne reconnaissent Smendès que de nom<ref>{{Ouvrage|langue = en|auteur = J. Cerny|année = 1975|titre = Egypt from the Death of Ramesses {{III}} to the End of the Twenty-First Dynasty' in The Middle East and the Aegean Region c.1380–1000 BC|lieu = Cambridge, UK|éditeur = Cambridge University Press|isbn = 0-521-08691-4 | passage = 645}}</ref>. Pendant ce temps, les Libyens s'installent dans le delta occidental où leurs chefs prennent de plus en plus leur autonomie. Les princes libyens prennent le contrôle du delta sous {{monarque|Sheshonq|Ier}} en -945, fondant ainsi la dynastie soi-disant libyenne ou bubastite qui règne pendant environ {{Unité|200|ans}}. Sheshonq reprend également le contrôle du sud de l'Égypte en plaçant des membres de sa famille à des postes clés du clergé. Le pouvoir des bubastites s'amenuise à mesure qu'une dynastie rivale émerge dans le delta à [[Léontopolis]] et que les Koushites menacent le sud du pays. Autour de -727, le roi Koushite, [[Piânkhy]], envahit le nord de l'Égypte et prend le contrôle de Thèbes, puis finalement du delta<ref>{{harvsp|Shaw|2003|p=345}}</ref>.
 
Le prestige de l'Égypte chute considérablement à la fin de la [[Troisième Période intermédiaire]]. Ses alliés étrangers tombent en effet sous la sphère d'influence de l'[[Assyrie]] et, à partir de -700, la guerre entre les deux États devient inévitable. Entre -671 et -667, les Assyriens entament les hostilités contre l'Égypte. Les règnes de [[Taharqa]] et de son successeur, [[Tanoutamon]], sont marqués par le conflit permanent avec les Assyriens, contre lesquels les dirigeants nubiens accumulent plusieurs victoires<ref>{{en}} {{Lien web|url = http://www.ancientsudan.org/history_07_assyro.htm|titre = The Kushite Conquest of Palestine and the 'Assyro-Kushite Wars'|année = 2009|auteur = Ibrahim Omer|éditeur = Ancient~Sudan: Nubia|consulté le = 28 novembre 2009}}</ref>. Les Assyriens repoussent finalement les Koushites en Nubie, occupent la ville de Memphis et saccagent les temples de Thèbes<ref>{{harvsp|Shaw|2003|p=358}}</ref>.
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{{Article détaillé|Basse époque}}
 
En l'absence de plans de conquête permanente, les Assyriens abandonnent le contrôle de l'Égypte à une série de vassaux, connus sous le nom de rois Saïtes de la {{XXVIe dynastie égyptienne}}. Dès -653, le roi {{monarque|Psammétique|Ier}} arrive à chasser les Assyriens avec l'aide de mercenaires grecs recrutés pour former la première armée navale d'Égypte. L'influence grecque s'accroît considérablement à mesure que la ville de [[Naucratis]] devient le foyer des Grecs dans le delta. Les rois Saïtes basés dans la nouvelle capitale de Saïs connaissent une brève mais vive résurgence dans l'économie et la culture, mais en -525, les puissants Perses, dirigés par {{monarque|Cambyse|II}}, commencent leur conquête de l'Égypte et finissent par capturer le pharaon {{monarque|Psammétique|III}} à la bataille de [[Péluse]]. {{monarque|Cambyse|II}} prend alors le titre officiel de Pharaon, mais gouverne depuis sa ville natale de [[Suse (Iran) |Suse]] en laissant l'Égypte sous le contrôle d'une [[Satrape|satrapie]]. Même si quelques révoltes contre les Perses sont couronnées de succès au {{sav|V|e}}, l'Égypte n'est pas en mesure de renverser définitivement les Perses<ref>{{harvsp|Shaw|2003|p=383}}</ref>.
 
À la suite de son annexion par la Perse, l'Égypte est rejointe par [[Chypre (île)|Chypre]] et la [[Phénicie]] dans la sixième satrapie de l'empire perse [[Achéménides|achéménide]]. Cette première période de la domination perse sur l'Égypte, aussi connue comme la {{XXVIIe dynastie égyptienne}}, prend fin en -402. De -380 à -343, la {{XXXe dynastie égyptienne}} est la dernière maison royale indigène à régner sur l'Égypte avec {{monarque|Nectanébo|II}}. Une brève restauration de la domination perse, parfois désignée sous le nom de {{XXXIe dynastie égyptienne}}, commence en -343. Après onze ans seulement, en -332, le souverain perse Mazaces remet le trône d'Égypte sans se battre à [[Alexandre le Grand]]<ref>{{harvsp|Shaw|2003|p=385}}</ref>.
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L'architecture égyptienne est riche en pierres décoratives, en cuivre, en or, en minerais de plomb et en pierres semi-précieuses. Ces [[Ressource naturelle|ressources naturelles]] permettent aux Égyptiens de construire des monuments, de sculpter des statues, de fabriquer des outils et des bijoux de mode. Les [[Embaumement|embaumeurs]] utilisaient des sels du [[ouadi Natroun]] pour la [[Momification en Égypte antique|momification]], qui fournissent également le [[gypse]] nécessaire pour faire du plâtre<ref>{{Ouvrage | langue = en | auteur = Alfred Lucas | année = 1962 | titre = Ancient Egyptian Materials and Industries | lieu = Londres | éditeur = Edward Arnold Publishers | isbn = 1854170465 | passage = 413}}</ref>. Des formations rocheuses riches en minerais se trouvent dans les [[oued]]s inhospitaliers du [[désert d'Arabie]] et du [[Sinaï]], ce qui nécessite l'organisation de grandes expéditions contrôlées par l'État afin d'y accéder sans encombre. Il y avait de nombreuses mines d'or en [[Nubie]] et l'une des premières cartes connues est celle d'une mine d'or de cette région. Le [[ouadi Hammamat]] est alors une source importante de [[granit]], de [[grauwacke]] et d'or. Le [[silex]] est le premier minéral recueilli et utilisé pour fabriquer des outils. Par ailleurs, les bifaces en silex sont les plus anciennes preuves d'habitation de la vallée du Nil. Des nodules du minerai sont soigneusement taillés en flocons pour faire des lames et des pointes de flèches à dureté et à durabilité modérées, même après que le cuivre a été adopté pour les mêmes raisons<ref>{{harvsp|Nicholson|2000|p=28}}</ref>.
 
Les Égyptiens se servaient des dépôts de [[galène]] à Gebel Rosas pour lester leurs filets, pour leurs fils à plomb ou pour réaliser des figurines. Cependant, le cuivre est le métal le plus courant dans la fabrication d'outils dans l'Égypte antique. Le cuivre est fondu dans des fours à partir du minerai extrait de la [[malachite]] en provenance du Sinaï<ref>{{Ouvrage | langue = en | auteur = Bernd Scheel | année = 1989 | titre = Egyptian Metalworking and Tools | lieu = Haverfordwest | éditeur = Shire Publications Ltd | isbn = 0747800014 | passage = 14}}</ref>. Les travailleurs recueillent l'or en lavant les sédiments [[Alluvion|alluvionnairesalluvion]]naires pour en extraire des pépites ou en broyant les minerais de quartzite aurifère. Les dépôts de fer trouvés en Haute-Égypte sont exploités durant la Basse Époque<ref>{{harvsp|Nicholson|2000|p=166}}</ref>. Les pierres de construction de haute qualité sont abondantes en Égypte : le calcaire est charrié le long de la vallée du Nil, le granit est extrait d'Assouan et tant le basalte que le grès proviennent des oueds du désert d'Arabie. Les gisements de pierres de décoration tels que le [[porphyre (roche)|porphyre]], grauwacke, l'[[albâtre]] ou la [[cornaline]] parsèment le désert d'Arabie et sont recueillis avant même l’avènement de la première dynastie. Durant les périodes ptolémaïque et romaine, les mineurs travaillent dans les gisements d'[[émeraude]]s du ouadi Sikait et d'[[améthyste]] du ouadi el-Hudi<ref>{{harvsp|Nicholson|2000|p=51}}</ref>.
 
== Langue ==
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Les habitations des Égyptiens, de haute comme de basse condition, étaient construites avec des matériaux périssables comme des [[Brique crue|briques crues]] ou du bois et n'ont pas survécu. Les paysans vivaient dans des maisons simples, tandis que les palais des élites avaient une structure plus élaborée. Les restes de quelques palais du Nouvel Empire, comme ceux de [[Malqata]] et d'[[Amarna]], montrent des murs et des plafonds richement décorés avec des scènes de personnages, d’oiseaux, de bassins, de divinités et de dessins géométriques<ref>{{harvsp|Badawy|1968|p=50}}</ref>. D’importantes structures telles que les temples et les tombes qui étaient destinés à durer éternellement ont été construits en pierre et non en briques. Les éléments architecturaux utilisés dans le premier monument en pierre de grande ampleur bâti au monde, le [[complexe funéraire de Djéser]], comprennent notamment des [[architrave]]s décorées de motifs de papyrus et de lotus.
 
Les plus anciens temples égyptiens conservés, tels que ceux de Gizeh, étaient composés de salles simples couvertes avec des dalles de pierre soutenues par des colonnes. Au Nouvel Empire, les architectes ont construit des [[Pylône (Égypte antique)|pylônes]] devant des cours à ciel ouvert, et des [[Salle hypostyle|salles hypostyles]] à l’entrée du sanctuaire du temple selon une coutume qui perdurera jusqu'à l'époque gréco-romaine<ref>{{Lien web | url = http://www.digitalegypt.ucl.ac.uk/temple/typestime.html | titre = Types of temples in ancient Egypt | consulté le =9 mars 2008 | éditeur = Digital Egypt for Universities, University College | lieu = London}}</ref>. La première forme de tombeau durant l'Ancien Empire était le [[mastaba]], structure de plate-forme rectangulaire couverte de briques ou de pierre, construit au-dessus d’une chambre funéraire souterraine. La [[pyramide à degrés]] de [[Djéser]] est une série de mastabas en pierre empilés les uns sur les autres. Des pyramides ont été ensuite construites durant l'Ancien et du Moyen Empire, mais, plus tard, les dirigeants les ont abandonnées en faveur d’[[Hypogée|hypogéeshypogée]]s creusés dans le roc<ref>{{harvsp|Dodson|1991|p=23}}</ref>.
 
=== Art égyptien ===
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Les divinités sont vénérées dans des temples administrés par des prêtres agissant pour le compte du pharaon. Au centre du temple se trouve le sanctuaire dans lequel est placée la statue de la divinité. Les temples ne sont pas des lieux de culte ouvert au public et, à de très rares occasions, lors de jours de fête religieuse, la statue du dieu est portée à l'extérieur du temple pour permettre à la population de lui rendre hommage. En temps normal, le domaine divin est isolé du monde extérieur et uniquement accessible aux responsables du temple. Les citoyens ordinaires peuvent néanmoins vénérer des statues dans leurs maisons et offrir des amulettes de protection contre les forces du chaos<ref>{{harvsp|James|2005|p=117}}</ref>. Après le Nouvel Empire, le rôle du pharaon en tant qu'intermédiaire spirituel s'estompe au profit d'une adoration directe des dieux ce qui mène au développement d'un système d'[[Divination dans la Grèce antique|oracles]] pour que la volonté des dieux soit directement communiquée au peuple<ref name="Shaw313">{{harvsp|Shaw|2003|p=313}}</ref>.
 
Les Égyptiens croient que chaque être humain est composé d'éléments physiques et spirituels. En plus de son corps, chaque personne possède ainsi une ombre (''šwt''), une personnalité ou une âme (''[[Composition de l'être dans l'Égypte antique#Ba|ba]]''), une force vitale (''[[Composition de l'être dans l'Égypte antique#Ka|ka]]'') et un nom<ref>{{harvsp|Allen|2000|p=79, 94–95}}</ref>. Le cœur, plus que le cerveau, est considéré comme le siège des pensées et des émotions. Après la mort, les éléments spirituels de la personne sont libérés de l'enveloppe charnelle et peuvent alors se déplacer à volonté. Pour cela, ils ont cependant besoin que leurs restes funéraires, ou qu'un substitut comme une statue, soient préservés pour agir comme un foyer permanent. Le but de la personne décédée est de rejoindre son ''ka'' et son ''ba'' pour devenir un « mort bienheureux », qui survit sous la forme d'un ''[[Composition de l'être dans l'Égypte antique#Akh |akh]]''. Pour que cela se produise, le défunt doit être jugé digne lors d'un procès où le cœur est mis en balance avec une « plume de vérité ». Si la personne est jugée digne, elle pourra alors continuer son existence sur terre sous une forme spirituelle<ref>{{Ouvrage | langue = en | prénom1 = James | nom1 = Wasserman | prénom2 = Raymond Oliver | nom2 = Faulkner | prénom3 = Ogden | nom3 = Goelet | prénom4 = Eva | nom4 = Von Dassow | titre = The Egyptian Book of the dead, the Book of going forth by day: being the Papyrus of Ani | éditeur = Chronicle Books | lieu = San Francisco | année = 1994 | isbn=0-8118-0767-3 | passage = 150–153}}</ref>.
 
Les Égyptiens de l'Antiquité cherchent par ailleurs à interpréter tous les phénomènes qu'ils peuvent observer par le prisme de leur croyance séculaire. La notion la plus importante pour eux est celle de cycle, que ce soit le cycle du jour avec le soleil renaissant chaque matin, le cycle des années avec l'inondation annuelle qui pouvait être source de joie comme de malheurs (en cas de trop faible ou trop forte crue du Nil), ou encore le cycle de la vie avec les naissances qui succèdent aux morts.
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=== Construction navale ===
 
Dès -3000, les Égyptiens savaient assembler des [[Coque (bateau)|coques de navires]] en bois. L'égyptologue David O’Connor de l’{{LangLangue |en |Archaeological Institute of America}} découvrit un groupe de quatorze navires anciens à [[Abydos (Égypte)|Abydos]] construits avec des planches en bois « cousues » ensemble<ref name="AIA">{{Article | langue = en | prénom1 = Angela M.H. | nom1 = Schuster | titre = This Old Boat | périodique = archaeology | éditeur = Archaeological Institute of America | volume = 54 | numéro = 3 | mois = mai/juin | année = 2001 | url = http://www.archaeology.org/online/news/abydos.html}}</ref> par des sangles tissées afin de les lier<ref name="AIA"/> ainsi que du [[Cyperus papyrus|papyrus]] et de l’herbe pour [[Calfatage|calfater]] les jointures des planches<ref name="AIA"/>. Ils furent découverts près du tombeau du pharaon [[Khâsekhemoui]]<ref name="AIA"/>, ce qui laisse croire qu’ils lui auraient appartenu mais l’un a été daté de -3000<ref name="AIA"/> et des jarres de poterie enterrées avec les vaisseaux suggèrent une datation antérieure<ref name="AIA"/>. Ce navire mesure {{Unité|33|mètres}} de long<ref name="AIA" /> et l'on pense maintenant qu'il a appartenu à un ancien pharaon<ref name="AIA"/>, peut être [[Hor-Aha]]<ref name="AIA"/>.
 
Les anciens Égyptiens savaient aussi comment assembler des planches de bois avec des chevilles pour les attacher ensemble, en utilisant de la [[poix (matière)|poix]] pour le calfeutrage des coutures. La [[Barque solaire|barque de Khéops]], un navire de {{Unité|43.6|mètres}} scellé dans une fosse du [[complexe funéraire de Khéops]] au pied de la [[Pyramide de Khéops|grande pyramide de Gizeh]] lors de la {{IVe dynastie égyptienne}} autour de -2500, est le seul exemple grandeur nature qui nous est resté d'une [[barque solaire]] symbolique. Les anciens Égyptiens savaient aussi comment attacher les planches de ce navire grâce à des [[tenon]]s<ref name="AIA"/>. En dépit de leur capacité à construire des navires entièrement à voile pour naviguer sur le Nil, facilement navigable, ils n'étaient pas connus pour être bons marins et ne se livrèrent pas à une navigation entièrement à voile généralisée dans la Méditerranée ou la mer Rouge.
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=== Jeux vidéo ===
 
* Super Mario Land - 1989 / Nintendo / GameBoy : Le premier monde est inspiré de l'EgypteÉgypte Antique
 
* Exhumed - 1997 / Lobotomy Software / Playstation - Sega Saturne ;
* ''[[Égypte : 1156 av. J.-C. - L'Énigme de la tombe royale]]'' - 1997, Réunion des Musées Nationaux, Canal+ Multimédia, Cryo Interactive<ref>{{Lien web | url = http://www.jeuxvideopc.com/test/29-egypte-1156-avant-jesus-christ.php | titre = Test du jeu « ''Égypte 1156 av. J.-C.'' » | éditeur = jeuxvideopc.com | consulté le = 19 décembre 2008}}</ref> ;