« Monastère de Batchkovo » : différence entre les versions

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== Histoire ==
Le monastère<ref>Paul Gautier, « Le typikon du sébaste Grégoire Pakourianos », in : ''Revue des Etudes Byzantines'', 42, 1984, p. 5-145.</ref>{{,}}<ref>Louis Petit, « Typikon de Grégoire Pacourianos pour le monastère de Pétritzos (Batchkovo) en Bulgarie », texte original in : ''Vizantijskij Vremennik'', XI, Suppl. no 1, SPB, Moskva, 1904, XXXII+63 p.</ref> fut fondé en [[1083]] par [[Grégoire Pakourianos]] et son frère Abas - des militaires [[Empire byzantin|byzantins]] d'origine [[géorgienne]]<ref>Anne Comnène, ''L'Alexiade'', Livre II, chapitre 4.</ref>{{,}}<ref>Gérard Dédéyan (dir.), ''Histoire du peuple arménien'', Privat, Toulouse, 2007 {{ISBN|978-2-7089-6874-5}}, p. 317.</ref>{{,}}<ref>{{ru}} Viada Arturovna Arutjunova-Fidanjan, ''Типик Григория Пакуряна'' (''Le Typicon de Grégoire Pakourianos''), Erevan, 1978, p. 249 (34-43).</ref>{{,}}<ref>Petritzos/Pakourianos in : [http://www.universalis.fr/encyclopedie/petritzos/ ''Encyclopaedia Universalis''].</ref>{{,}}<ref>Cf. [http://cunnan.sca.org.au/wiki/Byzantine_Names#Family_Names Cunan, ''Byzantines Names''].</ref>Son nom provient du mot bačko, frères. [[Grégoire Pakourianos]] était un chef de guerre byzantin à qui l’[[Liste des empereurs byzantins|empereur byzantin]] accorda d’importants domaines fonciers dans les [[Balkans]] en remerciement de ses mérites militaires. Les deux frères firent construire le monastère sur leurs terres, grâce à de nombreuses donations. Ils le dédièrent à la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge Marie]] – c’est pourquoi il porte le nom de ''Sveta Bogorodica'' (Sainte Mère de Dieu) ou ''Uspenie Bogorodično'' (de la Dormition de la Vierge)<ref>{{bg}} [http://www.pravoslavieto.com/manastiri/bachkovski/index.htm#1 ''Бачковски манастир "Успение Богородично"''] (site de l'Église orthodoxe bulgare, consulté le 22 mai 2009).</ref>. Le monastère servait à la formation de moines et d’enseignants. Le premier hôpital Ibérien<ref>Les citoyens d'[[Ibérie (duché)]].</ref> y fut également créé. L’histoire du lieu fut très mouvementée. Jusqu’au {{s|XII|e}}, conformément aux souhaits de son fondateur, le monastère accueillit essentiellement des moines Ibériens<ref> [https://archive.is/Cnxn Edouard Selian. The Iberian Monks of the Petritzos (Bachkovo) Monastery]</ref>. Lorsqu’il passa sous le contrôle de l’État bulgare, il bénéficia de généreuses donations de la part des souverains bulgares, en particulier des [[liste des souverains de Bulgarie|tsars]] [[Ivan Asen II]] (1218 - 1241) et [[Ivan Alexandre de Bulgarie|Ivan Alexandre]] (1331 - 1371). À l’époque du [[Histoire de la bulgarieBulgarie#Le Second Empire bulgare (1186-1396)|Deuxième royaume bulgare]] ({{s|XIV|e}}), le monastère devint l’un des principaux centres intellectuels de Bulgarie et se fit en particulier connaître pour son école littéraire. C’est vraisemblablement à Bačkovo que mourut le dernier patriarche bulgare [[Euthyme de Tarnovo|Euthyme de Tărnovo]] ([[1327]]-[[1402]]). Le monastère survécut à la première vague d’invasion ottomane, mais fut pillé et détruit à la fin du {{s|XIV|e}}. Il fut refondé à la fin du {{s|XV|e}}. Au début du {{s|XVII|e}} commença une nouvelle vague de constructions : le [[réfectoire]] fut construit en [[1601]], et l'église Sveta Bogorodica fut achevée en [[1604]]. Pendant les cinq siècles de domination ottomane, il contribua efficacement au maintien de la langue et de la culture bulgares, notamment en conservant de nombreux manuscrits.
[[Fichier:Haupteingang_Batschkowo_Kloster.jpg|thumb|Entrée principale du monastère de Bačkovo]]