« Camp de Souge » : différence entre les versions

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Le '''camp de Souge''' est un [[camp militaire]] [[France|français]] situé sur le territoire des communes de [[Martignas-sur-Jalle]] et de [[Saint-Médard-en-Jalles]], dans le département de la [[Gironde (département)|Gironde]]. Il est connu comme lieu d'exécutions pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment de {{nombre|50 otages}} le {{date-|24 octobre 1941}}.
 
== Présentation ==
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De [[1940]] à [[1944]], le camp militaire de Souge est le lieu d'exécution de nombreux résistants de la région bordelaise. L'Association des Fusillés de Souge estime à plus de 300 le nombre de fusillés par l'occupant après avoir été arrêtés le plus souvent par la police du [[régime de Vichy]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Association du souvenir des fusillés de Souge|url=http://www.fusilles-souge.asso.fr/qui-sommes-nous/historique-de-lassociation/|site=|périodique=|date=|consulté le=2020-04-23}}</ref>.
 
L'épisode le plus important est l’exécution de {{nombre|50 otages}} après l'attentat du {{date-|21 octobre 1941}} à [[Bordeaux]] contre le conseiller d'administration militaire (''Kriegsverwaltungsrat'') Hans Reimers, abattu par [[Pierre Rebière]], un militant communiste membre de l’[[Organisation spéciale|OS]]. Le {{date-|23 octobre}}, Pierre Lerein est fusillé, puis {{nombre|50 otages}} sont fusillés le {{date-|24 octobre}} au camp de Souge.
 
Ce sont en majorité des militants communistes. Leurs noms sont disponibles sur le site de l'Amicale de [[Châteaubriant]]<ref>{{lien brisé|langue=|auteur1=
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}}</ref>. L'exécution des 50 otages de Bordeaux est en effet liée à celle des [[Représailles après la mort de Karl Hotz|48 otages]] de Châteaubriant, [[Histoire de Nantes|Nantes]] et Paris, en [[Représailles après la mort de Karl Hotz|représailles après l'attentat contre le ''Feldkommandant'' de Nantes]], [[Karl Hotz]].
 
Le {{date-|9 mai 1944}}, 6six soldats soviétiques, prisonniers en France, y sont fusillés par les Allemands ; leurs corps reposent à présent dans le [[cimetière militaire soviétique de Noyers-Saint-Martin]], dans l'Oise, au nord-est de [[Beauvais]].
 
En 1945, un camp hôpital a été construit dans des baraques pour soigner des prisonniers de guerre de l'Axe. En {{date-|février 1946}}, près de 1160 y étaient soignés<ref>Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 18-1. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Les dépôts de P.G. de l'Axe en mains françaises (Métropole et Afrique du Nord) à la date du 1er novembre 1945 - 17 ° Région-Toulouse|url=http://memoiredeguerre.free.fr/pga/camps-francais/listecamps.htm#R%C3%A9gion-Toulouse|site=memoiredeguerre.free.fr|périodique=|date=|consulté le=2020-04-23}}</ref>