« France Bloch-Sérazin » : différence entre les versions

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Après l'instauration du [[régime de Vichy]], elle est exclue de son laboratoire car elle est [[juive]] et communiste, et doit donner des leçons particulières pour vivre. En [[1941]], elle rejoint le [[Identité judiciaire|Laboratoire de l’Identité judiciaire de la Préfecture de Paris]], [[quai des Orfèvres]]<ref>[http://fcpecharlemag.free.fr/IMG/doc/Biographie_France_Bloch-Serazin_jan-2011.doc Biographie de France Bloch], Fcpecharlemag</ref>.
 
Elle participe aux premiers groupes de [[résistanceRésistance (politique)|résistanceintérieure française]] communiste de [[Francs-tireurs et partisans]] dirigé par [[Raymond Losserand]], futur commandant des [[Forces françaises de l'intérieur]] et installe un petit laboratoire rudimentaire de chimie dans son deux-pièces au 1 [[avenue Debidour]], chez le résistant originaire de [[Hambourg]], Théo Kroliczek, près de la [[Place Rhin-et-Danube|place du Danube]] dans le [[19e arrondissement de Paris|{{19e|arrondissement}}]]. En liaison avec le [[Jules Dumont|colonel Dumont]], de l'[[Organisation spéciale]], elle fabrique alors des explosifs utilisés lors de la vague d'attentats organisés à partir d'[[août 1941]] par les [[Bataillons de la Jeunesse]], du [[Pierre Georges|colonel Fabien]], [[Gilbert Brustlein]] et [[Fernand Zalkinow]]<ref>[http://www.resistance-ftpf.net/chimie/operations.html Opérations], Résistance FTPF</ref>.
 
[[Marcel Paul]] parle du courage de cette femme d'1,57 m qui ressemble à [[Sarah Bernhardt]] et qui participe aux opérations contre la cartonnerie allemande de [[Saint-Ouen-sur-Seine|Saint-Ouen]], les voies ferrées, un pylône stratégique d'[[Orléans]] et quatre vingt chevaux qui furent empoisonnés à la [[strychnine]]. Le {{date-|11 février 1942}}, [[Yves Kermen]] prend le [[Métro de Paris|métro]] pour la rencontrer à la station [[Quai de la Rapée (métro de Paris)|Quai de la Rapée]]. La voyant interpellée par deux policiers, il fait feu, blesse un policier à la jambe et lui permet de s'enfuir dans la [[Rame (chemin de fer)|rame]] qui s'en va. Il est arrêté<ref>{{Article|titre=Boulogne : les communistes rendent hommage à Yves Kermen|périodique=leparisien.fr|date=2016-10-11|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/boulogne-billancourt-92100/boulogne-les-communistes-rendent-hommage-a-yves-kermen-28-05-2015-4811735.php|consulté le=2016-10-11}}</ref>.