« Nerf crânien » : différence entre les versions

Les douze paires de nerfs crâniens qui émergent de l'[[encéphale]] présentent une grande diversité de structures. Ils peuvent être sensitifs, moteurs ou mixtes ; posséder un, plusieurs ou aucun ganglion sensitif. Ils desservent uniquement la tête et le cou, à l'exception des nerfs vagues qui se prolongent dans les cavités [[Cavité thoracique humaine|thoraciques]] et abdominales<ref name=Marieb >{{Ouvrage |langue originale=en |auteur1=Elaine N. Marieb |auteur2=Katja Hoehn |traducteur=Sophie Dubé |titre=Anatomie et physiologie humaines |lieu=Montreuil |éditeur=Pearsons |année=2019 |pages totales=XXVI-1310 |passage=564-575|isbn=978-2-7661-0122-1 |bnf=45798350j|id=Marieb }}.</ref>. Une treizième paire, le [[nerf terminal]], jouerait un rôle important dans la détection des phéromones pour certains animaux mais sa fonction reste peu claire chez l'être humain<ref>{{Article |langue= |auteur1=Maxime Humbert |auteur2=Martin Hitier |auteur3=Vincent Patron |auteur4=Sylvain Moreau |titre=Anatomie du nerf terminal chez l’homme |périodique=Morphologie |volume=103 |numéro=342 |date=Novembre 2019 |pages=66 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1286011519300992 |consulté le=18 septembre 2021 |doi=10.1016/j.morpho.2019.09.048 }}</ref>. Néanmoins, les nerfs olfactifs et optiques ne sont pas de véritables nerfs crâniens : ils ne possèdent pas de [[gaine de Schwann]]<ref>{{Lien web |titre=Sémiologie des nerfs crâniens |url=https://www.cen-neurologie.fr/fr/premier-cycle/semiologie-analytique/syndrome-myog%C3%A8ne-myopathique/syndrome-myogene-myopathique-14 |site=https://www.cen-neurologie.fr/fr |consulté le=5 octobre 2021}}.</ref> et se comportent comme des extensions directes du [[système nerveux central]]<ref name=embr>{{Article |auteur1=S. Louryan |auteur2=N. Vanmuylder |titre=Apports de l’embryologie et de l’anatomie comparée à l’enseignement des nerfs crâniens |périodique=Morphologie |volume=102 |numéro=337 |date=Juin 2018 |pages=111-121 |lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1286011518300225 |consulté le=5 octobre 2021 |doi=10.1016/j.morpho.2018.04.002 }}.</ref>. En outre, le nerf hypoglosse est d'abord issu du bulbe rachidien et n'est rattaché au crâne que de manière secondaire. La classification usuelle n'est ainsi pas rigoureusement exacte<ref name=embr />.