« Shoah » : différence entre les versions
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On bascule un peu plus du meurtre des Juifs d’URSS à ceux de l’espace européen entier lorsque le 2 octobre, [[Reinhard Heydrich|Heydrich]] laisse dynamiter six [[synagogue]]s de Paris par les collaborationnistes [[Jacques Doriot|doriotistes]] du [[Parti populaire français|PPF]], avec des explosifs fournis par ses services, afin de bien montrer que la France ne sera plus jamais « la citadelle européenne des Juifs » et que ceux-ci doivent craindre pour leur vie partout en Europe occupée<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Stéphane Courtois]]|titre=Une si longue nuit : l'apogée des régimes totalitaires en Europe, 1935-1953|éditeur=[[Éditions du Rocher]]|année=2003|passage=page 291|isbn=|présentation en ligne={{Google Livres|LMlmAAAAMAAJ|surligne=citadelle européenne}}}}.</ref>.
Le {{date|23|octobre|1941}}, Himmler interdit officiellement l’émigration des Juifs hors d'Europe. Ne reste donc plus ouverte que l’option de l'extermination. La même année, la construction de [[Camp d'extermination de Belzec|Bełżec]] est lancée ainsi que l'agrandissement du camp d'[[Auschwitz]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Georges Bensoussan|titre=Histoire de la Shoah|éditeur=Presses
Le 7 décembre, le premier [[camp d'extermination|centre d'extermination]] est ouvert à [[Chełmno nad Nerem|Chełmno]] en Pologne annexée<ref>{{Ouvrage|auteur1=Patrick Montague|titre=Chelmno : Prologue à l'industrie du meurtre de masse|éditeur=[[Calmann-Lévy]]|année=2016|isbn=|présentation en ligne={{Google Livres|jRNLDQAAQBAJ|surligne=premier camp de la mort nazi}}}}.</ref> : de fusillades « artisanales », la tuerie passe à l'échelle industrielle. Les victimes, emmenées de tout le [[Reichsgau Wartheland|Warthegau]] dirigé par le fanatique ''gauleiter'' [[Arthur Greiser]], sont enfermées dans des ''camions à gaz'' où elles meurent lentement asphyxiées par les fumées d'échappement, dirigées sur l'intérieur du véhicule. En sept mois, plus de {{unité|100000|personnes}} trouvent ainsi la mort.
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