« Jean d'Artois » : différence entre les versions

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'''Jean d'[[Maison capétienne d'Artois|Artois]]''', dit ''Sans-Terre''<ref>[http://fmg.ac/Projects/MedLands/NORMAN%20NOBILITY.htm#JeanArtoisEudied1387B Généalogie de Jean d'Artois]</ref> (29 août 1321 - 6 avril 1387), [[Liste des comtes d'Eu|comte d'Eu]] (1351-1387), fils de {{noble|Robert III d'Artois}}, seigneur de Conches et de Beaumont -le -Roger, et de [[Jeanne de Valois (1304-1363)|Jeanne de Valois]], fille de Charles de Valois.
 
== Biographie ==
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De ce fait, les Artois passent dans le parti royal qui s'oppose au parti de [[Charles le Mauvais|Navarre]].
 
Il fut membre de son conseil, lieutenant du Roiroi en Normandie. Il aida le Roiroi à s'emparer des fiefs du roi de Navarre en Normandie, participa aux prises d'Evreux et de Breteuil, servant utilement dans les guerres contre les anglaisAnglais. Il est à Bordeaux quand le roi est fait prisonnier lors de la bataille de Poitiers (1356). Il fut chargé de porter à Paris les lettres de trêve en mars 1357. Fuyant Paris, il rejoignit le dauphin Charles à Gisors en juin 1357. Il est désigné membre du Grand conseil le 4 novembre 1359. Il assiégea Péronne en 1360. Le roi Jean le bonBon étant libéré par le traîtétraité de Brétigny (1360), en 1362, avec le duc de Lorraine, il accompagne le Roiroi à son voyage àen Avignon, et il se croisa avec ce dernier le 31 mars 1363. Il accompagne en Flandre le chancelier de France en septembre 1363 puis, en décembre 1363, accompagna le Roiroi à son voyage à Londres.
 
À l'avènement de {{noble-|Charles V le sageSage}}, il continua à rendre ses services au Roiroi, fit partie de son conseil, se trouva aux guerres de Picardie avec cinq chevaliers bacheliers et trente-deux écuyers de sa compagnie à Saint-Omer le 19 juin 1369, pour le duc de Bourgogne. Il suivit le roi {{noble-|Charles VI}} au voyage de Flandre contre les Flamands rebelles à leur comte, et eut la conduite de l'arrière -garde de l'armée à la bataille de Roosebeke le 29 novembre 1382, fut aux prises de Bergues et de Bourbourg en 1383. En 1384 à Lille, il assista aux obsèques de Louis de Flandre et de son épouse, placé juste après le duc de Bourgogne.
 
Son [[gisant]], à la [[Tabar|cotte d'armes]] semée de [[Fleur de lys|fleurs de lis]] rappelant ses origines royales et celui de son épouse, portant une robe de veuve, sont dans la crypte de la [[Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Laurent d'Eu]]<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Abbé A. Legris|titre=L'Eglise d'Eu et la chapelle du collège, notice historique et descriptive|passage=66, 68, 71 et 107|lieu=Paris|éditeur=Librairie ancienne Honoré Champion|date=1913|pages totales=164|isbn=|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref>Stéphane William Gondoin, « Les gisants de la collégiale d'Eu », ''[[Patrimoine normand]]'', {{n°}}107, octobre-novembre-décembre 2018, {{p.|9}}.</ref>.