Charles Rollin
Charles Rollin, né à Paris le et mort le dans sa ville natale, est un historien et professeur de français.
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Biographie
Fils d'un coutelier, il se fit remarquer par ses dispositions précoces. Destiné à succéder à son père, il obtint une bourse qui lui permit de suivre les cours du collège du Plessis puis étudia la théologie à la Sorbonne. Il reçut la tonsure mais n'alla jamais plus loin dans la carrière ecclésiastique.
Il remplaça à 22 ans Marc-Antoine Hersan, son ancien professeur, dans la chaire de seconde. Il fut nommé en 1687 professeur de rhétorique au Plessis, en 1688 professeur d'éloquence au Collège royal. Il fut élu en 1694 recteur de l'université de Paris[1] et en 1701 associé de l'Académie royale des inscriptions et médailles, mais fut empêché d'entrer à l'Académie française.
Voici la notice tiré du Grand dictionnaire du XIX de Larousse en format texte. La notice de Charles Rollin fait l'impasse sur ces qualités de pédagogue, alors que ce fût probablement son apport essentiel. Mais elle présente comme un homme de bien particulièrement inclus dans la société intellectuelle du 17 et 18 eme siècle.
"Célèbre professeur et écrivain français, recteur de l'Université, lié à Paris en 1661 mort dans la même ville en 1741. Il fut, dès l'enfance, destiné à la profession de coutelier, qu'exerçait son père; mais il annonçait tant d'intelligence qu'un religieux de 1 ordre des Blanes-Manteaux, dont il servait la messe résolut de le faire étudier. Malheureusement, la mère de Rollin, qui était veuve, n'avait d'autre ressource que la continuation du métier de son mari et ne pouvait guère se passer des bras de son fils, encore moins payer les frais d'une éducation. Le religieux, sans se décourager, alla demander et obtint une bourse au collège des Dix-Huit. Notre boursier, une fois sur les banes, se mit au travail avec une telle ardeur qu'il dépassa bientôt tous ses camarades. Une étroite amitié unit bientôt le fils du coutelier et les enfants de M. Lepelletier, magistrat qui devait, en 1683t remplacer Colbert dans la charge de contrôleur des finances. Quand venaient les congés, le même carrosse les emmenait, et souvent on s'arrêtait à la porte de Mme Rollin, qui, un jour, remarqua- que son fils, eu remontant dans la voiture, prenait sans hésiter la première place et l'en réprimanda; on lui répondit que M. Lepelletier avait réglé que tes places, dans le carrosse, seraient, celles de la classe. Le jeune Rollin se distingua tellement au collège que le vénérable M. Hersau, en quittant sa chaire, demanda pour successeur son élève, l'elève divin, comme il l'appelait (en latin toutefois). C'est ainsi que Rolliu fut professeur à vingt-deux ans. II occupa la chaire de seconde et de rhétorique de 1683 à 1692; c'était le premier pas. Il fut ensuite professeur d'éloquence au College royal de 1688 à 1736; élu recteur en 1694 continué en 1695 réélu en 1720; appelé à diriger le collège de Beauvais en 1699; membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1701; procureur de la Nation de Franche en 1717. A celle époque, il y avait, comme dans tous les temps, des querelles générales dans lesquelles ou se trouvait nécessairement engagé, pour peu qu'un occupât un poste en vue. D'abord, des disputes théologiques agitaient Paris; puis, dans le cercle des occupations de Rollin, des collèges rivaux se faisaient la guerre. Dans Ces luttes, sa fermeté fut plusieurs fois mise à l'épreuve; on le força de résigner ses fonctions; on fouilla ses papiers; on l'écarta du collège de Beauvais. Il supporta ces orages avec une fierté calme, sans bravade et sans éclat. Lorsque, en 1712, il quitta son cher collège, il le fit sans bruit; ses élèves, désolés, écrivirent alors une déclaration par laquelle ils attestaient avec quelle bonté leur principal s'était employé pour eux tous, les instruisant, les aidant de ses conseils et de sa bourse, fournissait aux plus pauvres du pain, des habits, des chaussures, etc. Il ne voulut pas faire usage de cette pièce, mais la garda dans ses papiers. Comme professeur, Rollin charmait en instruisant, et plaisait tellement que Voltaire, plus tard, l'a ainsi rappelé Comme principal, il voulut relever le collège de Beauvais., qui était dans une décadence complète, en le séparant du collège due Presle, qui lui nuisait; il obtint du célèbre abbé Duguet des conférences religieuses, choisit les meilleurs maîtres, en forma luimême de longue main, encouragea ses maitres de quartier par des gratifications, remit à son frère le soin de l'économie intérieure, anima tout le monde de son esprit et de son dévouement et vit enfin le collège sortir de son obscurité, prendre le premier rang et se peupler d'élèves. Trois fois recteur, Rollin fut le digne représentant de l’Université, qui le choisit pour rédiger les statuts d'un nouveau règlement et le pria expressément d'écrire le Traité des études. Il accomplit ou commença d'utiles réformes. Il voulut, notamment, qu'au lieu de se livrer à l'imitation routinière des auteurs, qui transformait l'étude de l'antiquité en un calque puéril, on donnât à l'histoire la place qu'elle mérite. Dans le même écrit, Rollin, qui, comme toute l'Université, écrivait toujours en latin, et cela fort habilement, mit pourtant en honneur les études françaises et donna l'exemple en écrivant en français plus de vingt volumes. D'Aguesseau lui écrivit à ce propos Vous parlez le français comme si c'était votre langue naturelle. à D'autre part, pour ranimer l'étude du grec, qui languissait, il établit des exercices publics sur les auteurs et encouragea tant qu'il put ceux qui s'essayaient dans ce genre de thèse. Enfin il offrit à l'Université un cours complet d'études. On lui doit un intelligent Abrégé de Quintilien, publié en 1715; de 1726 à 1728, le Traité de la manière d'étudier et d'enseigner les belles-lettres; puis, de 1730 à 1738, l'Histoire ancienne, en 13 volumes. Il composait l'Histoire romaine quand la mort vint le surprendre. En relisant ces ouvrages, on croit encore entendre un savant et affectueux vieillard qui redit, avec l'onction de la vertu, les plus beaux récits des anciens. Il ne faut pas demander au bon Rollin le moindre esprit de critique ; toutefois, si l'on désire, non pas connaître la réalité des faits, mais la manière dont les anciens les ont racontés, on lira encore aujourd'hui avec intérêt la compilation du savant recteur, car personne n'a mieux connu les auteurs qu'il traduit ou qu'il résume, sans s'inquiéter de les contrôler. On doit encore à Rollin quelques autres écrits moins importants des lettres, des épitaphes, des épigrammes latines, quelques morceaux de circonstance. En 1719, l'Université le chargea de remercier le conseil de régence de l'établissement de l'instruction gratuite. Dans de belles harangues latines, il a célébré les grands événements du temps, les succès des princes, l'avènement de Philippe V au trône d'Espagne. Comme recteur, il lit deux fois, devant un auditoire d'élite, le panégyrique de Louis XIV. Peut-être pourrait-ou lui reprocher d'avoir célébré trop de choses ; mais il est exempt de basse flatterie et l'on ne doit oublier, d'ailleurs, ni les mœurs de son époque, ni les habitudes du monde où il vivait, ni la langue dans laquelle il louait. Modeste dans la vie privée, Rollin revêtait un autre caractère quand on portait atteinte à la dignité du recteur, qu'il avait à défendre. Cet homme de bien montra en toute occurrence une indépendance paisible. Sa vie est semée de beaux traits qui semblent empruntés aux Vies de Plutarque. Il n'hésite pas à ouvrir sa bourse a un ami quand il le sait dans le besoin, cet ami l'eût-il persiflé en vers, comme avait fait le po0te Gilbert. Ces nobles qualités, Rollin les cachait sous un air de bonté naïve dont son portrait, peint par Coylrel, nous a conservé un vivant souvenir l'œil vif, là bouche souriante, la physionomie douce, le front large et sillonné régulièrement des rides du travail et de l'âge. Il consultait toujours sur ses ouvrages et, ce qui est plus rare, suivait docilement les conseils qu'on lui donnait. Loin de désavouer ou de taire son origine, il envoya un jour pour étrennes, à son ami Bosquillon, un couteau avec quatre vers latins dans lesquels il rappelait qu'il avait habité o l'antre des cyclopes avant la retraite des Muses. » Il faisait manger à sa table son domestique Dupont, qu'il traitait en ami et qu'il chargeait de distribuer tous les mois cent francs aux nécessiteux. Il lui laissa en mourant une pension viagère et ses meubles. C'cst à lui qu'il écrivait, en 1740, grande année de misère publique « Mon cher ami, doublez et triplez, s'il le faut, ce que j'ai coutume de donner. » Sa générosité était plus grande que sa fortune ; dans son désintéressement, il ne chercha pas même à tirer profit de ses ouvrages, qui eurent tant de vogue. Quand il perdit sa charge de principal au collège de Beauvais, le président de Mesmes voulut lui faire obtenir, comme compensation, quelque bénéfice ecclésiastique ; il refusa, disant qu'il n'y avait aucun droit. Ses amis, les Lepelletier, l'abbé et le maréchal d'Asteld, l'oratorien Duguet, Boiv in le cadet, Cochin l'avocat, Lenain, Bosquillon, furent pour lui tour à tour des bienfaiteurs et des obligés, des condisciples ou des élèves. Frédéric lI, le duc de Cumberland, en Angleterre, le poète J.-B. Rousseau furent au nombre de ses admirateurs ou de ses amis. On rapporte que Cochin l'invita un jour à venir l'entendre plaider au Châtelet, et qu'au milieu de sa plaidoirie l'avocat, reprochant à une mère d’avoir abandonné a des mains infidèles l'éducation de sa fille, fit une digression sur l'importance de l'éducation et, peu à peu, se mit à peindre le bienfaiteur de la jeunesse, Rollin lui-même, dont il fit indirectement un juste éloge, ce dont le tribunal et le public furent charmés, tandis que Rollin, dans sa confusion, cherchait à n'être point vu. Mais Rollin était janséniste, il croyait même aux miracles du diacre Pâris, crime qui nous fait sourire aujourd'hui, mais que de son temps on jugeait digne de la persécution. Aussi, lorsque mourut cet homme de bien, défense fut faite à l'Université de prononcer son oraison funèbre. A l'Académie dos inscriptions et belles-lettres, M. de Boze, secrétaire perpétuel, ne put faire son éloge qu'avec une excessive réserve. Justice lui fut rendue en 1770, quand on publia ses Opuscules. Un de ses anciens élèves, M. Louvel, devenu censeur royal, signa une approbation dans laquelle il disait Je crois que le public recevra avec une sorte de vénération tout ce qui lui sera présenté sous un nom si cher aux lettres et à la vertu. » L'Académie française mit au concours, en 1818, l'éloge de Rollin; le prix fut remporté par un magistrat, M. Saint Albin Berville. Enfin l'Université répara son silence involontaire par les voix de M. Villemain et de M. Patin; et, dans nos solennités classiques, il n'est pas rare d'entendre répéter le panégyrique de l'érudit et honnête recteur. On a souvent fait à Rollin un reproche dont il eût été le premier à reconnaître la justesse, celui de manquer d'originalité. « On a besoin à chaque instant, dit SainteBeuve, quand on étudie aujourd'hui Rollin; de se remporter à la situation d'alentour et aussi de faire la part des faiblesses, des tâtonnements et des limites d'un esprit qui n'avait de supérieur que l'inspiration morale. Il est essentiel de remarquer que cette nature sobre, frugale, simple, austère et ingénue de Rollin s'était de bonne heure rangée aux doctrines morales du parti qu'on appelait janséniste ; il y penchait par goût, il s'y engagea par ses relations et plus peut-être qu'il n'eût convenu à un chrétien aussi soumis et aussi modeste. Tant que Rollin n'écrivait qu'en latin, il imitait, il copiait les anciens, en répétait les centons, et presque dans les mêmes formes rien ne ressortait aux yeux. En français, au contraire, il traduit, il cite, il enchâsse de, belles pensées, de jolis traits, de beaux et riches exemples, et, au milieu de la bonhomie de son style, cela aussitôt se distingue. Rollin, dans sa modestie qui descend à l'humilité, ne se donne jamais que pour un traducteur, un divulgateur, un colporteur de belles choses tirées des anciens et qu'il tâche d'assortir avec choix, en les appropriant à la jeunesse chrétienne. Comme historien, il n'est et ne veut être rien de plus qu'un traducteur abondant et facile d'Hérodote, de Tite-Live, de Xénophon, de tous les grands et bons historiens qu'il rencontre, sur lesquels il s'embarque et navigue, pour ainsi dire, tant qu'il y trouve un courant pour le porter. Comme critique, il n'est autre également qu'un ample et naïf collecteur de préceptes et d'exemples. Son sujet n'est, le plus souvent, qu'un prétexte à de beaux extraits tirés de Cicéron, de Pline, d'Homère, dont il nous fait passer sous les yeux les beautés choisies. Non, Rollin n'est pas un écrivain original ; mais il fut zélé, savant, modeste et profondément honnête ; c'est une originalité qui en vaut bien une autre."
En 1696, il prit la direction du collège de Beauvais, où il réorganisa les études et où son administration se signala par des réformes[2]. Mais au bout de quinze ans, il se vit brusquement enlevé à ses élèves en raison de sa sympathie pour le jansénisme. Cet engagement ne se démentit pas au fil des ans : réélu recteur en 1720 après avoir contribué à la résistance de l'université de Paris contre la bulle Unigenitus, il fut destitué par lettre de cachet au bout de quelques jours[3]. À la fin de sa vie, il livra encore un dernier combat contre la constitution Unigenitus en prenant la tête d'un baroud d'honneur de la Faculté des Arts en 1739[4].
Parallèlement à ces luttes, il consacra la seconde moitié de sa vie à une importante activité éditoriale. Celle-ci tourna autour de deux préoccupations majeures : l'enseignement et l'histoire ancienne. Concernant la première, son ouvrage majeur, destiné aux pédagogues, reste connu sous le titre abrégé de Traité des études. Ce texte, qui synthétisait les expériences d'éducation menées par Rollin et par d'autres, connut un fort succès d'estime. Pour certains son influence théorique s'étendit à tous les traités d'éducation du XVIIIe siècle, y compris sur l'Émile[5]; pour d'autres, l'influence directe se limita à quelques expériences ponctuelles[6]. Son autre axe de travail fut l'histoire ancienne. Latiniste et helléniste distingué, Rollin était familier des auteurs de l'Antiquité. Après avoir composé un abrégé des œuvres de Quintilien, il rédigea deux sommes monumentales connues sous les titres d'Histoire ancienne et Histoire romaine[7]. Ces travaux se voulaient complémentaires du Traité des Études en livrant un recueil d'exemples de vies. En cela, ils s'inscrivaient dans la logique édificatrice des études de l'époque sur l'Antiquité[8].
Après avoir travaillé jusqu'à ses derniers jours, Rollin mourut âgé de plus de 80 ans, entouré d'une estime considérable de la part de ses contemporains.
Albin de Berville a écrit un Éloge de Rollin, couronné par l'Académie française en 1818.
Le collège municipal de Paris a été appelé en son honneur collège Rollin et en 1867 la rue Neuve-Saint-Étienne-du-Mont où il vécut plus de cinquante ans et où il est mort est renommée rue Rollin en son hommage. Dans l'amphithéâtre de la Sorbonne, l'une des six statues figure Rollin (œuvre de Jules Chaplain), avec Descartes, un autre homme de lettres, les deux scientifiques Pascal et Lavoisier (qui lui fait face) et les deux fondateurs Robert de Sorbon et Richelieu.
Œuvres
- Institutionum oratoriorum libri duodecim..., édition abrégée de Quintilien, 1715, 2 v. in-12. Il élagua tout ce qui ne se rapportait pas strictement à l'éloquence.
- De la manière d'enseigner et d'étudier les Belles-Lettres par rapport à l'esprit et au cœur..., Paris, 1726-1728, 4 vol. in-12. Plus connu sous le titre de Traité des Études, ce texte pragmatique s'inspire des réformes mises en place par Rollin au Collège de Beauvais et préconise notamment un plus large usage de la langue vulgaire. Il a été réédité de nombreuses fois.
- Histoire ancienne des Égyptiens, des Carthaginois, des Assyriens, des Babyloniens, des Mèdes et des Perses, des Macédoniens, des Grecs..., Paris, 1730-1738, 13 tomes en 14 vol., connue sous le titre d'Histoire ancienne. Ce fut un grand succès.
- Histoire romaine depuis la fondation de Rome jusqu’à la bataille d’Actium..., Paris 1738-1748 (Histoire romaine). Rollin ne put faire paraître que les 5 premiers volumes (1738-41) avant sa mort et l'ouvrage fut achevé par Crevier.
- Opuscules de feu M. Rollin..., 1771, 2 vol. in-12. Ce recueil de lettres, traités, vers et discours latins a été rassemblé par Crevier.
Ses Œuvres diverses ont été publiées par Antoine Jean Letronne en 1825, et ses Œuvres complètes par François Guizot, en 30 volumes, en 1821-1827.
Notes et références
- « Charles Rollin, recteur de l'université de Paris : son portrait d'après Coypel, l'habit dessiné d'après nature par Touzé / Touzé d. ; P. Duflos sc. · NuBIS », sur nubis.univ-paris1.fr (consulté le )
- Coadjuteur en titre de ce collège, Rollin en fut de facto le principal. Voir F. Lebrun, J. Quenart et M. Venard, Histoire de l'enseignement et de l'éducation. Tome II. 1480-1789. Paris, Perrin, 2003, p. 513-514.
- Voir Fabien Vandermarcq, "Charles Rollin, héritier de l'humanisme et de Port-Royal", Port-Royal et l'humanisme. Chroniques de Port-Royal no 56, Paris, Bibliothèque Mazarine, 2006, p. 198.
- Voir E. Barbier, Chronique de la régence et du règne de Louis XV... Paris, Charpentier, 1866-1877, t. III, p. 174-178.
- René Pomeau et Jean Ehrard, Littérature française:De fénélon à Voltaire, Arthaud 1989, p.45
- H. L. Bouquet, L'Ancien collège d'Harcourt et le lycée Saint-Louis, Paris, Delalain, 1891, p. 369 et Fabien Vandermarcq, p. 200-201.
- Rollin mourut pendant la rédaction de ce travail publié de 1738 à 1748. C'est son ami Crevier qui se chargea de la rédaction des derniers tomes.
- Voir Chantal Grell, L'Histoire entre érudition et philosophie : étude sur la connaissance historique à l'âge des Lumières, Paris, PUF, 1993, p. 126-127.
Sources
- Opuscules de feu M. Rollin..., 1771, 2 vol. in-12. Ce recueil de lettres, traités, vers et discours latins a été rassemblé par Crevier. Ce document contient des notices et indications biographiques qui ont été largement utilisées dans les études ultérieures.
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Charles Rollin » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
Annexes
Bibliographie
- Jean Château (dir.), Les Grands Pédagogues, Paris, PUF, 1956, p. 145-167.
- H. Ferté, Rollin, sa vie, ses œuvres et l'université de son temps, Paris, Hachette, 1902.
- Jean Lombard, Rollin, Discours préliminaire du traité des études, introduction et notes, Paris, L'Harmattan, coll. Education et philosophie, 1998.
- Fabien Vandermarcq, « Charles Rollin, héritier de l'humanisme et de Port-Royal », Port-Royal et l'humanisme. Chroniques de Port-Royal no 56, Paris, Bibliothèque Mazarine, 2006, p. 193-209.
Liens externes
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