Saint-Béron
Saint-Béron est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Béron | |||||
Vue du Chef-Lieu à Saint-Béron | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val Guiers | ||||
Maire Mandat |
Alain Perrot 2020-2026 |
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Code postal | 73520 | ||||
Code commune | 73226 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Béronais | ||||
Population municipale |
1 712 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 198 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 08″ nord, 5° 43′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 254 m Max. 573 m |
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Superficie | 8,66 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Le Pont-de-Beauvoisin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | canton du Pont-de-Beauvoisin | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Situation et description
Commune située dans la basse vallée du Guiers à la sortie des gorges de Chailles, au pied des premiers reliefs jurassiens de la Savoie.
Son habitat dispersé occupe les collines entre la rivière Guiers et la falaise de la montagne de Saint-Franc.
Communes limitrophes
Climat
Hydrographie
Voies de communication
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Béron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50 %), forêts (18,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (6,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Les formes anciennes de Saint-Béron, que l'on trouve au cours des périodes médiévales à 1792, sont Eccelesia de Sancton Benigno (1142), Prioratus Sancti Benigni (1146-1160), Prioratus Sancti Beronis (1180), San Bugnerieum (1249), Saint-Bénigne (1497), San Beronum (1581), Saint Bron (1729), Saint Béron en Savoye (1731)[7],[8]. Le chanoine Gros indique que Béron est la forme populaire de Bégnine, dérivé du latin Benignus[7],[8]. Il précise par ailleurs « on chercherait vainement le nom de ce saint dans les Bollandistes et autres ouvrages hagiographiques »[7].
Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par la France révolutionnaire, puis impériale, la commune est devenue Gorges de Chailles (1793), puis Rives du Guyer (1794)[8].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Beron, selon la graphie de Conflans[9].
Histoire
Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, la commune appartient au canton de Pont-de-Beauvoisin, au sein du département du Mont-Blanc[10].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Saint-Béronaises et les Saint-Béronais[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2021, la commune comptait 1 712 habitants[Note 4], en évolution de +3,38 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Vaux-Saint-Cyr, construit en 1866, avec ses façades et toitures, ainsi que les décors du hall d'entrée et du grand salon (IMH) ; vieux murs d'enceinte. (maître d’œuvre : Jomand)[16].
- Église Sainte-Bénigne, des XIIIe et XVIe siècles, dans un style gothique flamboyant.
Personnalités liées à la commune
- Marie-Benoîte de Corbeau (1756-1794), native, noble et ex-religieuse de l'abbaye Saint-Pierre, condamnée à mort comme contre-révolutionnaire le 2 germinal an II, par la commission révolutionnaire de Lyon[17].
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 322-327. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin comprend cinq villes-centres (Aoste, Le Pont-de-Beauvoisin, Domessin, Le Pont-de-Beauvoisin, Saint-Genix-les-Villages) et huit communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Pont-de-Beauvoisin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Béron ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 415..
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 322, Présentation.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
- « Saint-Béron », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le Château de Vaux-Saint-Cyr », notice no PA00118291, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 1793-1794 (suite) », Semaine religieuse du diocèse de Lyon, Lyon, no Imprimerie Vitte, 1895-1896, p. 125-129 (lire en ligne).