Le Dernier Train du Katanga (film)

film sorti en 1968
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Le Dernier Train du Katanga (The Mercenaries au Royaume-Uni, Dark of the Sun aux États-Unis) est un film américano-britannique[1],[2] de Jack Cardiff, sorti en 1968.

Le Dernier Train du Katanga

Titre original The Mercenaries
Réalisation Jack Cardiff
Scénario Ranald MacDougall, Adrian Spies
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Guerre, aventure, action
Durée 100 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Le film est fondé en partie sur des faits réels, la décolonisation du Congo belge, avec les événements de la rébellion Simba et de l'Opération Dragon rouge (et la colonne Ommegang) mêlés à ceux de la sécession du Katanga. Les lieux de l´action évoqués dans le film mélangent également les deux régions concernées distantes (Kindu, Élisabethville, frontière avec l´Ouganda).

En 1960, dans une Afrique noire en pleine décolonisation, le capitaine Curry, un mercenaire, est chargé par Mwamini Ubi, le président de la toute nouvelle République démocratique du Congo, de conduire un train de militaires à Port Reprieve, dans une région éloignée, le Katanga, pour rapatrier les colons occidentaux menacés par les rebelles du général Moses. Il doit aussi récupérer 50 millions de dollars en diamants bloqués dans les coffres d'une compagnie minière. Il s'entoure d'une équipe de mercenaires (un bras droit, congolais d'origine, un ex-officier nazi, un jeune lieutenant inexpérimenté, un médecin alcoolique), dont l'épopée ne se déroulera pas comme prévu.

Fiche technique

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Distribution

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Production

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Casting

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L'acteur allemand Peter Carsten incarne le capitaine Henlein inspiré du vrai mercenaire allemand Siegfried Müller qui fut autrefois un officier de la Wehrmacht.

Tournage

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Les extérieurs ont été essentiellement tournés en Jamaïque, et les intérieurs aux Studios d'Elstree (Hertfordshire, Royaume-Uni).

Musique

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Dark of the Sun: Music From The Original Soundtrack

Bande originale de Jacques Loussier et son orchestre
Film Dark of the Sun
Sortie 1968
Durée 28 min 36 s
Genre Musique de film, Soul jazz, Easy listening
Format 33 tours LP
Compositeur Jacques Loussier
Producteur Jesse Kaye
Édition Leo Feist (pressage américain)
Label MGM Records réf. SE-4544 ST

Tous les morceaux sont des instrumentaux composés par Jacques Loussier.

Dark of the Sun: Music From The Original Soundtrack
NoTitreDurée
A1.Main Theme from Dark of the Sun3:10
A2.Claire's First Appearance2:57
A3.The Mercenaries2:32
A4.Curry's Drive with Claire1:53
A5.The Doctor is Found3:45
A6.Curry and the Diamonds1:30
B1.The Coach Rolls Back1:35
B2.Claire and Curry2:03
B3.The Chase1:15
B4.The Fight2:12
B5.Curry Kills Henlein2:09
B6.Friendly Natives Having Fun2:15
B7.Main Theme from Dark of the Sun1:20
28 min 36 s
Production

Distinction

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Nomination

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  Laurel Awards 1968 : Rod Taylor nommé pour le prix masculin d'interprétation dans un film d'action (4e place)[7].

Accueil

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« Ce n'est pas surprenant que des poids lourds d'Hollywood aiment le film — Martin Scorsese et Quentin Tarantino ont tous les deux exprimé leur admiration, le dernier allant jusqu'à utiliser dans son film Inglourious Basterds des extraits de l'exceptionnelle BO composée par Jacques Loussier. L'action est impressionnante et vraiment brutale pour l'époque, tandis qu'elle prend toute son ampleur dans quelques scènes (dont celle très crue du viol masculin). L'affiche vante des pugilats comme la scène “tronçonneuse-contre-torse nu” qui est en effet l'un des points culminants, bien que ce soit l'audacieux raid dans l'hôtel à la fin du film qui obtienne la palme du déversement d'hémoglobine. Aussi palpitant qu'il soit (grâce à la téméraire réalisation et au caractère bien trempé des personnages), le film reste fidèle aux tragiques lieux communs qui guettent “des hommes en mission”. »

— Jeremy Wheeler, AllMovie[8],[Note 3].

  • Martin Scorsese et Quentin Tarantino sont de grands fans du film extrêmement violent pour l'époque. Scorsese décrit le film comme un de ses « plaisirs coupables »[9].
  • Le film a eu une influence particulière sur Tarantino, qui utilisa plusieurs morceaux de la bande originale pour Inglourious Basterds. Rod Taylor y reprend par ailleurs le rôle de Winston Churchill.
  • Pour le magazine Télé 7 jours, Le Dernier Train du Katanga comporte « des personnages stéréotypés, des images qui se veulent spectaculaires, quelques scènes très violentes… À déconseiller »[10].

Notes et références

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  1. Crédité sous le pseudonyme de « Quentin Werty ».
  2. Notamment à cause de scènes d'assassinat d'enfants et de viol d'un officier.
  3. Traduction libre de l'anglais par l'éditeur.

Références

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  1. a et b Allociné.
  2. a et b (en) IMDb.
  3. (en) BFI (British Film Institute).
  4. (en) IMDB.
  5. (en) IMDb Release Info & Titles.
  6. CNC Distributeurs.
  7. (en) IMDb Awards.
  8. (en) Review on Allmovie.com.
  9. (en) « Dark of the Sun /'The Mercenaries (1968) », Photoplay (at rodtaylorsite.com), .
  10. Télé 7 jours no 1374, du au , p. 96 et 97.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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