Élie Poncet Cruveiller

architecte de la ville de Périgueux de 1840 à 1867

Élie Poncet Cruveiller (ou Cruveilher) est un architecte français né le à Périgueux où il est mort le .

Élie Poncet Cruveiller
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
PérigueuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Œuvres principales

Biographie

modifier

Élie Poncet Cruveiller est le fils d'Élie Cruveiller, entrepreneur de construction de Périgueux.

Élie Poncet Cruveiller a succédé à Louis Catoire comme architecte de la ville de Périgueux de 1840 à sa mort. Il a été aussi son continuateur par son style architectural. Il a terminé le plan d'uranisme commencé par Catoire. Il donne l'alignement des nouvelles rues à ouvrir à Périgueux. Ce plan se présente sous la forme d'un registre d'une vingtaine de planches de 30 x 40 cm environ. Ce plan a été présenté le . Il n'est approuvé par le préfet Albert de Calvimont (1804-1858) le et par le ministre de l'Intérieur, le . Ce plan est orienté vers le développement des quartiers ouest de la ville alors que le chemin de fer n'est pas encore arrivé. Ce projet n'a été que partiellement réalisé. L'arrivée du chemin de fer à Périgueux a nécessité des modifications. Il préserve la Tour de Vésone et dessine une rue oblique et le rond-point Charles-Durand, la rue Littré, il crée le place Plumancy et des rues diagonales. Il est ensuite chargé d'exécuter des projets dans le centre historique.

Élie Poncet Cruveiller est l'auteur de plusieurs édifices scolaires :

Au cours des fouilles pour le terrassement du canal de navigation, Cruveiller a levé un plan des thermes gallo-romains[3]. Il a fourni en 1845 un plan pour la reconstruction de l'église de Saint-Pierre-de-Chignac[4].

Notes et références

modifier
  1. Inventaire Nouvelle-Aquitaine : Lycée Bertran-de-Born
  2. Joseph Durieux, « Les maires de Périgueux au XIXe siècle. Notes biographiques suite) », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 68, no 4,‎ , p. 304 (lire en ligne)
  3. Édouard Galy, « Vésone et ses monuments sous la domination romaine », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 25,‎ , p. 177, 178 (lire en ligne)
  4. Jacques Lagrange et Jeannine Rousset, « L'église de Saint-Pierre-de-Chignac », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 126, no 2,‎ , p. 298 (lire en ligne)

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

Liens externes

modifier