ᴇ
ᴇ, appelé petite capitale E, est une lettre additionnelle de l’écriture latine qui est utilisée dans l’alphabet phonétique ouralien. Il est aussi utilisé comme symbole non standard de l’alphabet phonétique international en sinologie.
petite capitale E | |
ᴇ ᴇ |
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Graphies | |
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Bas de casse | ᴇ |
Utilisation | |
Alphabets | alphabet phonétique ouralien |
Phonèmes principaux | [e̥], [e̞] |
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Utilisation
modifierDans l’alphabet phonétique ouralien, ‹ ᴇ › représente une voyelle mi-fermée antérieure non arrondie dévoisée, le e minuscule ‹ e › représentant une voyelle mi-fermée antérieure non arrondie et la petite capitale indiquant le dévoisement de celle-ci[1],[2],[3]. Cette voyelle est notée [₍e̥₎] ou [e̥] avec l’alphabet phonétique international.
Dans l’Atlas linguistique européen, ‹ ᴇ › représente une voyelle mi-haute palatale non arrondie, notée [ɪ] avec l’alphabet phonétique international[4].
Jacques Allières utilise la petite capitale e pour représenter une voyelle intermédiaire entre la voyelle mi-fermée antérieure arrondie [e] et la voyelle mi-ouverte antérieure arrondie [ɛ][5].
En sinologie, la petite capitale e ‹ ᴇ › est utilisée comme symbole API non standard, pour représenter une voyelle entre [e] et [ɛ][6], c’est-à-dire [e̞] ou [ɛ̝], notamment par Chao Yuen Ren ou Zhengzhang Shangfang.
Dans le canIPA, une révision de l’Alphabet phonétique international par Luciano Canepari, ‹ ᴇ › représente une voyelle moyenne antérieure non arrondie [e̞] entre une voyelle mi-fermée antérieure non arrondie [e] et une voyelle mi-ouverte antérieure non arrondie [ɛ].
Représentations informatiques
modifierLa petite capitale E peut être représentée avec les caractères Unicode (Extensions phonétiques) suivants :
formes | représentations | chaînes de caractères |
points de code | descriptions |
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minuscule | ᴇ | ᴇ | U+1D07 |
lettre minuscule latine petite capitale e |
Notes et références
modifier- Setälä 1901, p. 37.
- Lagercrantz 1939, p. 1220.
- Sovijärvi et Peltola 1970, p. 3.
- ALE 1, p. LXXXIII.
- Allières 2008, p. 1264.
- Chao 1968, p. xxiii ; Pan et Zhang 2015, p. 88
Bibliographie
modifier- Mario Alinei, Wolfgang Viereck et al., Atlas Linguarum Europae, vol. 1 : premier fascicule, cartes et commentaires, Assen, Van Gorcum,
- Jacques Allières, « Français – basque », dans Hugo Steger et Herbert Ernst Wiegand, Handbücher zur Sprach- und Kommunikations- wissenschaft, vol. HSK 12.2 : Kontaktlinguistik, Walter de Gruyter, (ISBN 9783110203240), p. 1260-1269
- (en) Yuen Ren Chao, A grammar of spoken chinese, Berkeley & Los Angeles, University of California Press, , xxiii
- (de) Eliel Lagercrantz, Lappischer Wortschatz, vol. 1 et 2, Helsinki, Suomalaisugrilainen seura, coll. « Lexica Societatis Fenno-ugricae » (no 6),
- (en) Wuyun Pan et Hongming Zhang, « Middle Chinese phonology and Qieyun », dans William S.-Y. Wang et Chaofen Sun, The Oxford Handbook of Chinese Linguistics, Oxford University Press, , 80-90 p. (ISBN 978-0-19-985634-3)
- (de) Eemil Nestor Setälä, « Über die Transskription der finnisch-ugrischen Sprachen », Finnisch-ugrische Forschungen, vol. 1, , p. 15-52 (lire en ligne)
- (fi) Antti Sovijärvi et Reino Peltola, Suomalais-ugrilainen tarkekirjoitus, Helsinki, coll. « Helsingin Yliopiston Fonetiikan Laitoksen Julkuaisua / Publicationes Instituti Phonetici Universitatis Helsingiensis » (no 9), (ISSN 0357-5217, lire en ligne)