Publication du tract Pas de pasteurs pour cette rage ![1] qui salue « l’expression d’une spontanéité faisant éclater d’un coup tout le carcan répressif qui désenchante si efficacement la vie. »[2]
Parution du numéro 4 (hors-série) de la revue L'Archibras qui reprend des articles rédigés entre le et le et qui est saisi par la police. En septembre, le Parquet de Paris ouvre une information contre X pour « offense au Président de la République », « apologie du crime » et « diffamation envers la police. »[3].
Au MOMA de New York, protestations diverses contre l'exposition Dada, Surrealism and their heritage. Parmi les reproches adressés à l'organisateur et les artistes comme Marcel Duchamp et Salvador Dalí : « … ces gens qui viennent voir l'expo Dada n'auraient pas laissé les artistes de l'époque entrer chez eux … maintenant que leurs œuvres sont pieusement accrochées dans le Mausolée d'art moderne, elles sont respectables … nous continuons l'esprit Dada en étant ici plutôt qu'à l'intérieur… »[4]
↑Sur la base d'un texte d'Annie Le Brun. Témoignage de Jean Schuster dans José Pierre, Tracts surréalistes tome II, 1982, Paris, Le Terrain vague, p. 429, note 2.
↑Reproduction dans Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 76.
↑Édition originale chez Gallimard. Nouvelle édition dans le recueil Écriture ineffable, Gallimard, collection Poésie, no 404, Paris, 2009 (ISBN978-2-07-032109-4).