6e régiment étranger d'infanterie

Le 6e régiment étranger d’infanterie est un régiment de la Légion étrangère créé au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, et dissous définitivement en 1955.

6e régiment étranger d'infanterie
Image illustrative de l’article 6e régiment étranger d'infanterie
insigne régimentaire Type II

Création 1939 à 1941
Dissolution 1949 à 1955
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de Terre
Légion étrangère
Type régiment
Rôle Infanterie
Effectif 3 300
Couleurs vert et rouge
Devise AD UNUM
Inscriptions
sur l’emblème
Camerone 1863
Musseifre 1925
Syrie 1925-1926
Guerres Seconde Guerre mondiale
Indochine
Algérie

Création et différentes dénominations

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Le régiment est créé le à Homs en Syrie à partir d'effectifs provenant du 1er régiment étranger d'infanterie et du 2e régiment étranger d'infanterie.
Le 6e REI dépend de la 192e division d'infanterie.
Constitué à l'origine de 3 295 hommes (87/334/2876), il comprend :

Ce régiment est également connu sous le nom de « régiment du Levant de la Légion étrangère ».

Le , le 6e REI est scindé en deux parties :

  • un régiment de type montagne implanté à Homs, équipé de mulets, et commandé par le lieutenant-colonel Barre qui deviendra le de la même année le 6e régiment étranger d'infanterie. Intégré à la 192e DI, il comprend :
    • un état major,
    • une compagnie de commandement,
    • une compagnie régimentaire d’engins (créée en ),
    • une compagnie hors rang,
    • le 1er bataillon,
    • le 2e bataillon.
  • un régiment motorisé de type outre-mer implanté à Damas, qui deviendra le le groupement de Légion étrangère du Levant (GLEL). Commandé par le lieutenant-colonel Vias, il comprend :
    • un état major,
    • une section de commandement,
    • le 3e bataillon,
    • le 4e bataillon,
    • la section spéciale de la Légion étrangère.

Le , le 1er bataillon de marche des volontaires étrangers (1er BMVE), créé le , est affecté au 6e REI et devient le 11e bataillon de volontaires étrangers (11e BVE) jusqu'à sa dissolution le .

Le , dissolution du groupement de Légion étrangère du Levant, création sous l'autorité du 6e REI d’un groupe d’artillerie de Légion du Levant (GALL - constitué de trois batteries de 75 portés) et réorganisation du 6e REI : la CHR et la CRE sont dissoutes et la compagnie de commandement devient compagnie régimentaire.

Le régiment quitte le Liban le et rejoint le camp d’Idron (Pau) le avant de rejoindre Sidi-bel-Abbès le .

À sa dissolution, le , les légionnaires du 6e REI sont affectés à des unités de Légion qui formeront plus tard le 1er REIM puis le RMLE.

Le 6e REI est recréé le en Tunisie.
Des prélèvements seront régulièrement effectués dans ses effectifs afin de renforcer les unités engagées en Indochine.
En Tunisie, le régiment est affecté aux tâches de maintien de l'ordre.
Il est dissout pour la seconde fois le .

Chefs de corps

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Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Le 6e REI, resté fidèle au régime de Vichy, sera opposé aux forces australiennes dans une lutte fratricide du au dans le cadre de la libération du Liban. Un arrangement existait pour éviter que la Légion combatte la Légion.

Traditions

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« AD UNUM » qui signifie en latin : jusqu'au dernier

Insigne

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Hexagone d'argent ajouré dont la partie gauche représente trois colonnes du temple de Jupiter à Baalbek. Les deux bandes verte et rouge (à droite) et la grenade à sept flammes (au centre) sont les symboles de la légion étrangère.
Le numéro 6 du régiment est inscrit dans la base de la grenade.
En bas de l'insigne la devise « AD UNUM ». Un premier insigne datant de 1939 comprend une tête de légionnaire en son centre. Une version un peu plus grande ne reprend pas les couleurs vert et rouge Ces insignes n'ont pas été homologués[1].

Drapeau

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :

 

Décorations

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Personnalités ayant servi au sein du régiment

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  • Capitaine Segretain qui deviendra chef de corps du 1er BEP et sera tué en Indochine en au grade de chef de bataillon, durant l'opération d'évacuation de Cao-Bang par la RC4.
  • Lieutenant Jeanpierre, survivant de la bataille de la RC4 qui deviendra Chef de corps du 1er REP et sera tué en Algérie au grade de lieutenant-colonel en .
  • sous-lieutenant puis lieutenant Pepin Lehalleur, au 1er bataillon du 6e REI, qui deviendra général
  • Lieutenant Houzel
  • Capitaine Andolenko à la tête de la CR du régiment en 1941, deviendra général après avoir été Chef de corps du 5e REI en Algérie (1956-1958).
  • Alfred Reilinger, médecin-chef du régiment en 1940.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • 6e REI - L'historique et photos du 6e REI

Sources et bibliographie

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Notes et références

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