Alberto Mazzucato

compositeur et musicien italien

Alberto Mazzucato (Udine, Milan, ) est un compositeur italien.

Alberto Mazzucato
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Alberto Mazzucato

Naissance
Udine Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Décès (à 64 ans)
Milan Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Activité principale Compositeur, pédagogue, chef d'orchestre, critique musical
Activités annexes journaliste
Enseignement Conservatoire de Milan
Élèves Arrigo Boito, Benedetto Junck, Isidore de Lara, Carlotta Ferrari, Antônio Carlos Gomes, Ivan Zajc, Marcella Lotti della Santa, Marietta Gazzaniga, Sims Reeves}

Biographie

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Né à Udine le , Alberto Mazzucato est le fils du botaniste Giovanni Mazzucato (es) et de son épouse Elisabetta Rinoldi[1]. Il étudie les mathématiques à Padoue[2],[3], mais choisit de se consacrer à la musique, dont il avait reçu les premières leçons de sa mère[3]. Il compose huit opéras entre 1834 et 1843[4], parmi lesquels le mieux accueilli est Esmeralda, 1838[5]. Il contribue également au pasticcio La vergine di Kermo, 1870, en collaboration avec Carlo Pedrotti, Antonio Cagnoni, Federico Ricci, Amilcare Ponchielli, Lauro Rossi et Giovanni Pacini[5].

Le premier opéra, La fidanzata di Lammermoor, a d'abord été représenté à Padoue et ensuite à Milan[3]. Cela a été un succès et lui a permis d'écrire son opéra suivant pour le théâtre de la Canobbiana de Milan, Don Chisciotte, mais qui a été un échec. Il a ensuite fait un voyage à Paris, au cours duquel il a pu parfaire son style sous l'influence de la musique de Beethoven, des opéras de Meyerbeer et de La Juive d'Halévy. Retourné en Italie, il a donné Esmeralda, qui était tout à fait réussi à Mantoue, Udine et Milan[3]. Les opéras suivants ont connu des accueils variés: I corsari a connu un échec retentissant à la Scala, alors que I due sergenti et Luigi V, re di Francia ont eu un meilleur accueil. Le dernier opéra a été Hernani, représenté au Teatro Carlo Felice de Gênes, peu avant l'opéra homonyme de Verdi: cela a été un fiasco, après quoi Mazzucato a cessé de composer pour se consacrer à l'enseignement. Il est entré au Conservatoire de Milan en 1839, et est devenu son directeur en 1872[6]. Parmi ses élèves les plus importants, on trouve Arrigo Boito, Benedetto Junck, Isidore de Lara, Carlotta Ferrari, Antônio Carlos Gomes et Ivan Zajc, les sopranos Marcella Lotti della Santa et Marietta Gazzaniga, le ténor Sims Reeves.

En tant que journaliste, il écrit des articles pour la Gazzetta musicale di Milano entre 1845 et 1858. Avec Luigi Felice Rossi et Guglielmo Quarenghi, il a fondé en 1860 la Società di Santa Cecilia. Au Théâtre de la Scala de Milan, il a été nommé maestro concertatore, poste qu'il a occupé jusqu'en 1868[6]. Il a traduit en italien des œuvres importantes de la théorie de la musique, telles que le Grand traité d'instrumentation et d'orchestration moderne de Berlioz.

 
Le critique musical Giannandrea Mazzucato, fils d'Alberto

Alberto Mazzucato avait épousé Teresa Bolza, une fille du comte Luigi Bolza (it), commissaire de la police autrichienne à Milan[7],[8]. Leur fils, Giannandrea Mazzucato (1850-1900), établi à Londres, a été un critique musical, un librettiste et un musicologue réputé[9]. Leur fille Elisa Mazzucato Young (en) (1846-1937), a été professeur de chant à Londres, d'abord à la National Training School of Music, puis au Royal College of Music, avant d'émigrer aux États-Unis et d'écrire la musique de Mr. Sampson of Omaha, l'un des premiers opéras composés par une femme à être produit en sol américain.

Compositions

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Opéras

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  • Quattro melodie (Il lago, Il bacio, Il pensiero della sera, Il canto d'amore)
  • Hymne du soir dans les temples
  • Ai Fratelli Triestini e Istriani (canzone)
  • Une messe (Novara, 1841)
  • Roma (hymne faisant partie d'un triptyque représenté à Milan, Piazza del Duomo, le pour le dixième anniversaire de l'unité de l'Italie)

Bibliographie

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  • (it) Maria Grazia Sità et Roberto Frisano, éditeurs scientifiques, Alberto Mazzucato : un musicista friulano nella Milano ottocentesca, atti dell primo convegno di studi, Casiacco di Vito d'Asio (Pordenone) 15-16 maggio 1999, Udine, Pizzicato, 2000 (actes d'un congrès consacré à Alberto Mazzucato)
  • Mazzucato Alberto, in Giovanni Masutto, I maestri di musica italiani del XIX secolo, Venise, Stab. Tipografico Cecchini, 1884, p. 111-112
  • Mazzucato (Albert), in François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 6, Paris, Firmin-Didot, 1866-1868, p. 49-50
  • Mazzucato (Albert), in François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément, vol. 2, Paris, Firmin-Didot, 1878-1880, p. 193-194
  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 2 : H-O, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06787-8), p. 2680
  • (en) Andrea Lanza, Grove Music Online, Oxford University Press, (ISBN 9781561592630, lire en ligne)

Références

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  1. (it) Angelo Rusconi, « MAZZUCATO, Alberto », dans Enciclopedia Treccani, vol. 72 : Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne)
  2. Masutto, I maestri di musica italiani del XIX secolo
  3. a b c et d Fétis, Biographie universelle, vol. 6
  4. Opere di Mazzucato su www.amadeusonline.net
  5. a et b (en) Biografia di Alberto Mazzucato su All Music Guide
  6. a et b Fétis, Biographie universelle, supplemento
  7. (en) Edward William Tullidge, History of Salt Lake City, Salt Lake City, Star printing company, (lire en ligne), p. 782-783.
  8. (en) Susan Rutherford, Verdi, Opera, Women, Cambridge University Press, (ISBN 9781107043824), p. 30, 51.
  9. (en) « Giannandrea Mazzucato », Music : a monthly magazine, devoted to the art, science, technic and literature of music, Chicago, vol. 18,‎ , p. 513-515 (lire en ligne)

Liens externes

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