Allondaz

commune française du département de la Savoie

Allondaz est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Allondaz
Allondaz
Chef-lieu
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Albertville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arlysère
Maire
Mandat
Frédérique Duc
2020-2026
Code postal 73200
Code commune 73014
Démographie
Gentilé Allondains
Population
municipale
293 hab. (2021 en évolution de +12,26 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Population
agglomération
43 225 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 24″ nord, 6° 22′ 19″ est
Altitude Min. 557 m
Max. 1 616 m
Superficie 4,08 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Albertville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albertville-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Allondaz
Liens
Site web allondaz.fr/fr/

Géographie

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Situé dans le massif des Bauges, Allondaz a su rester un village de Savoie typique. Ici, le développement s'entend avec le respect des traditions et de l'environnement. En ce sens, Allondaz a résisté aux sirènes de la « rurbanisation ». C'est ce qui explique aujourd'hui son charme unique dans la région. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Arlysère.

 
Col du Vorger, depuis Allondaz.

Le col du Vorger (alt. 714 mètres, d'une longueur de 4,06 km) permet de rejoindre les villages de Thénésol et de Marthod.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 372 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 353,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Allondaz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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Allondaz ou Alondaz est un toponyme dérivant du prénom germanique Adalhund ou Adalgund[12] ou Adalund[13], qui aurait dérivé en latin sous la forme Adalhundus, Adaciiundus, Alundus, selon le chanoine Adolphe Gros[13],[14],[15]. Prénom association les termes adal (ancien haut allemand), aþala signifiant « [noble] lignée », et hunt, hund (ancien haut allemand), germanique *hunda, signifiant « chien »[15]. Le nom aurait été mis au féminin pour donner la forme Alunda, que l'on trouve pour sa première mention en 1256[13],[14], avec ajout post-tonique en -az, féminin singulier[12].

La première mention remonterait donc en 1256, où un Jacobus de Alunda est indiqué dans la Storia diplomatica dell'antica abbazia di S. Michele della Chiusa (1877) de Gaudenzio Claretta (p. 232)[14],[15], nom cité à nouveau en 1258 d'après l'abbé Joseph-Antoine Besson, dans son Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye (1759)[16],[14],[15]. Toutefois, une Ecclesia (de) Alundia est mentionnée en 1216, d'après l'Histoire du décanat de Savoie de l'abbé Trépied[14],[15]. Le Cartulaire Sabaudiæ (XIVe siècle) indique une Ecclesia de Alumpda[14],[15]. De même qu'un Prioratus (prieuré) de Allonda est indiqué en 1603[13],[14],[15]. Si l'abbé Gros dans son ouvrage de 1935 donne un article « Alondaz » (avec un seul « l »)[14], la mention d'Allondaz (avec deux « l ») est déjà mentionnée dans les registres français durant les occupations françaises (1793 ou 1801)[17].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alonda, selon la graphie de Conflans[18].

Histoire

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Le village semble prendre forme aux alentours du Xe siècle-XIIe siècle[19].

En 1209, il fut fondé le prieuré de Lémenc (sur les hauteurs de Chambéry) par Rodolphe III de Bourgogne, l'acte nomme le premier seigneur de Chevron, Wilfried[20]. Wilfried de Chevron réside à Châteauvieux et gouverne sur les terres de Mercury, Allondaz, Thénésol au pied du col de Tamié, sur la voie romaine transversale Genève-ad Publicanos (proche d'Albertville) et le col du Petit-Saint-Bernard[20].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Léon Jiguet    
mars 2008 mars 2014 Philippe Lassiaz    
mars 2014 En cours
(au avril 2014)
Bettina Cervellin SE Professeure

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Allondains[21].

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 293 habitants[Note 2], en évolution de +12,26 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
396416427368473432352351360
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
332327303323286285242244237
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
216205175153201181186157148
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
155191177204235266293--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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L'association des parents d'élèves organise, à la salle des fêtes des Belles Cimes, chaque début d'été l'originale fête du pain : des pains, pizzas et gâteaux sont cuits pendant deux jours dans l'antique four à pain du hameau de Mérier. Le bal des Belles Cimes qui a lieu sous les étoiles et au milieu des montagnes représente le point d'orgue du week-end.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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La salle des fêtes des Belles Cimes restaurée en 2007 offre un panorama sur les massif montagneux des Aravis et du Beaufortain.

Patrimoine naturel

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Vue sur le massif des Bauges depuis le Revard.

Le , il fut créé le parc naturel régional du massif des Bauges qui regroupe 65 communes, parmi lesquelles se trouve la commune d'Allondaz. Le parc s'étend sur 90 000 hectares.

La commune d'Allondaz constitue le point de départ pour la voie la plus facile dans l'ascension du sommet alpin appelé la Négresse ou encore Roc Rouge qui culmine à près de 1 720 mètres d'altitude.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Armes ecclésiastiques : [...], à la fasce [...], accompagné en chef d'une étoile [...], et en pointe d'une rose [...].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Allondaz et Gilly-sur-Isère », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Gilly sur Isère », sur la commune de Gilly-sur-Isère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albertville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. étymologie de 35000 noms de lieux : Formations non-romanes, dialectales, vol. 2, Genève/Paris, Librairie Droz, , 1385 p. (ISBN 2-600-00058-5), p. 869.
  13. a b c et d Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne), p. 49.
  14. a b c d e f g et h Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 26..
  15. a b c d e f et g « Article « Allondaz » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
  16. Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  19. Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne), p. 236.
  20. a et b Aristide Béruard, Marius Hudry, Juliette Châtel et Alain Favre, Découvrir l’Histoire de la Savoie, Centre de la Culture Savoyarde, , 240 p. (ISBN 2-9511379-1-5), p. 58-59, Les Seigneuries.
  21. Jean Brunier, Petite et grande histoire de Mercury, La Fontaine de Siloé, , 255 p. (ISBN 978-2-84206-106-7, lire en ligne), p. 240.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9, lire en ligne), p. 74.
  26. Notice [PDF] « Eglise Saint Michel d’Allondaz » sur le site static.reseaudespetitescommunes.fr.
  27. Notice [PDF] « Chapelle d'Allondaz » sur le site static.reseaudespetitescommunes.fr.