Ax-les-Thermes
Ax-les-Thermes (prononcé [aks le tɛʁm] ; en occitan la Vila d’Ax [la ˈβilɔ ˈðaks, la ˈβilɔ ˈðats]) est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Ariège en région Occitanie.
Ax-les-Thermes | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Foix | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute-Ariège | ||||
Maire Mandat |
Dominique Fourcade 2020-2026 |
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Code postal | 09110 | ||||
Code commune | 09032 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Axéens | ||||
Population municipale |
1 283 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 43′ 13″ nord, 1° 50′ 23″ est | ||||
Altitude | 720 m Min. 697 m Max. 2 411 m |
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Superficie | 30,26 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Ariège | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | mairie-ax.fr | ||||
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Lauze, l'Oriège et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ax-les-Thermes est une commune rurale qui compte 1 283 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Axéens ou Axéennes.
Ax-les-Thermes est à la fois une station thermale avec plus de soixante sources chaudes[1],[2], une villégiature estivale, un centre d'excursions et une station de sports d'hiver des Pyrénées. Créée en et nommée Ax 3 Domaines, la station est implantée à huit kilomètres d'Ax-les-Thermes sur les hauteurs de la commune.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le bassin des Ladres, inscrit en 1979.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune d'Ax-les-Thermes se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Ax-les-Thermes fait partie du pays de Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[3].
Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Foix[4], préfecture du département. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Ignaux (1,3 km), Sorgeat (1,5 km), Ascou (1,9 km), Savignac-les-Ormeaux (2,1 km), Orgeix (2,6 km), Vaychis (3,7 km), Orlu (4,5 km), Tignac (4,7 km).
Superficie et relief
modifierLa superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 30,26 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,17 km2[9]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 714 mètres. L'altitude du territoire varie entre 697 m et 2 411 m[10].
Géologie
modifierLa commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires, métamorphiques ou plutoniques datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1087 - Vicdessos » et « n°1093 - Fontargente » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e du département de l'Ariège[11],[9] et leurs notices associées[12],[13]. Par ses sources chaudes sulfurées-sodiques issues des couches granitiques, la commune est une station thermale connue depuis l'Antiquité et réputée.
La ville d'Ax-les-Thermes est assise sur un massif granitique. Sur les hauteurs de l'Est, des systèmes cambrien et silurien dominent de 1 200 à 1 400 mètres d'altitude. Au contact du granit, les schistes cambriens, profondément modifiés, contiennent de la pegmatite et une production minérale, le mica-palmé[14].
Hydrographie
modifierLe bassin axéen ou cuvette doit son existence à la jonction des trois vallées qui l'entourent (la vallée de la Lauze, de l'Oriège et de l'Ariège), et des trois cours d'eau la Lauze, l'Ariège et l'Oriège. C'est donc au carrefour de ces rivières que la ville d'Ax-les-Thermes est implantée.
Les sources d'eau chaude présentes sur la commune, jaillissent toutes du granit. Ces eaux présentent une forte teneur en silice, en sodium et surtout en sulfures et soufre. Le soufre y dégage une odeur particulière et caractéristique. Les sulfures, quant à eux, donnent lieu à des reproductions de sulfo-bactéries appelés Axéïnes. Élément végéto-minéral, l'axéïne se développe uniquement au contact de l'eau et de l'oxygène dans les eaux sulfurées dont la température oscille entre 15 et 45 °C[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ascou à 2 km à vol d'oiseau[17], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258,8 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :
- l'« Ariège en amont d'Ax-les-Thermes » (100 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans l'Ariège et 1 dans les Pyrénées-Orientales[22] ;
- le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 112 communes dont 86 dans l'Ariège et 26 dans la Haute-Garonne[23] ;
- le « cours de l'Oriège entre Orlu et Ax-les-Thermes » (20 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
- les « montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (9 524 ha), couvrant 20 communes dont 16 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[25] ;
- la « rive gauche de la haute vallée de l'Ariège » (16 207 ha), couvrant 14 communes du département[26] ;
- « vallée et bassin versant de l'Oriège » (8 937 ha), couvrant 9 communes dont 6 dans l'Ariège et 3 dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
- le « versant en rive droite de la haute vallée de l'Ariège » (6 237 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans l'Ariège et 2 dans les Pyrénées-Orientales[28] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] :
- « le bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (18 551 ha), couvrant 25 communes dont 18 dans l'Ariège, 4 dans l'Aude et 3 dans les Pyrénées-Orientales[29] ;
- « L'Ariège et ripisylves » (1 975 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[30] ;
- le « massif de l'Aston et haute vallée de l'Ariège », couvrant 24 communes dont 22 dans l'Ariège et 2 dans les Pyrénées-Orientales[31].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Ax-les-Thermes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,7 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Ax-les-Thermes - vue aérienne.
Logement
modifierLe tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Ax-les-Thermes et l'ensemble du département de l'Ariège.
Ax-les-Thermes | Ariège | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 18 | 65,7 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 80 | 24,8 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 49,7 | 66,5 |
Part des logements vacants (en %) | 1,9 | 9,6 |
Le taux de résidence secondaire et de logement occasionnel constaté en 2015 est très haut, trois fois supérieur à la moyenne départementale ; les résidences principales sont en contrepartie plus basses. Le taux de logements vacants (1,9 %) est inférieur à la moyenne départementale (9,6 %).
Voies de communications et transports
modifierAx-les-Thermes est située à l'intersection de deux grands axes : la route nationale 20 et la route départementale 613.
- Elle était située au kilomètre 820 de la route nationale 20, Depuis le 12 décembre 2016, une déviation est ouverte. Elle permet d'éviter Ax-les-Thermes et Savignac-les-Ormeaux[33].
- La route départementale 613 est une route reliant Narbonne à Ax-les-Thermes dans son extrémité ouest. C'est la seule route allant du nord-est au sud-ouest dans le département de l'Aude. Assez difficile car tortueuse, elle reste utile et fréquentée pour relier la capitale ancestrale de l'Aude aux portes des Pyrénées.
- La gare d'Ax-les-Thermes est une gare ferroviaire française se situant sur la ligne du Transpyrénéen oriental, qui relie Toulouse à la Cerdagne par la vallée de l'Ariège et le col de Puymorens. Cette ligne est assurée par des trains régionaux TER Occitanie.
Transports
modifierLa gare est desservie par le train de nuit quotidien reliant Paris-Austerlitz à Latour-de-Carol. Le trajet dure environ 9 heures. Cette gare est reliée à Toulouse par six trains quotidiens. Mise en service en 1888 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, elle appartient à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune d'Ax-les-Thermes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[34],[35].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Ax-les-Thermes[37]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[38].
La commune est exposée au risque d'avalanche lié notamment à la pratique du ski compte tenu d’une fréquentation hivernale croissante. Un plan d’Intervention et de déclenchement des avalanches (PIDA) a en particulier été élaboré[39].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 6 juin 2005[40].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Dans le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages. Elle est en effet dans la zone de proximité immédiate d'un barrage classé PPI[42].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ax-les-Thermes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous la forme Ax en 1418[44].
Ax-les-Thermes tire son nom du mot latin Aquis, ablatif-locatif pluriel d’aqua « eau » qui a aussi donné les toponymes du type Aix[44]. Il désigne souvent des eaux thermales[44].
Entre 1850 et 1888, la ville a changé trois fois de nom passant de Ax à Ax-Les-Bains pour finir avec Ax-Les-Thermes : le déterminant complémentaire les-Thermes a été ajouté en 1888 par décret présidentiel pour éviter les confusions avec les villes de Dax, Aix-en-Provence et Aix-les-Bains[45].
Au Moyen Âge, la ville se nommait Aqcs et avait pour surnom « la perle des Pyrénées »[46].
Histoire
modifierAntiquité
modifierLes eaux sulfurées sodiques d'Ax, les plus chaudes des Pyrénées (jusqu'à 77 °C), étaient déjà connues à l'époque gallo-romaine.
Des fortifications avec six tours auraient existé sur le lieu-dit « Castel Mau » à l'époque de Jules César, et des pièces de monnaie romaines ont été trouvées sur place en 1875, ce qui pourrait confirmer une présence romaine sur le site.
Moyen Âge
modifierEn 978, dans le cadre des conflits entre le comte Oliba Cabreta de Cerdagne et le comte Roger Ier de Carcassonne, les moines du monastère de Ripoll dérobent les reliques de saint Eudald conservées dans l'église Saint-Vincent[47]. Sous la pression du cerdan, Arnaud de Carcassonne ou de Sabarthès prévoit dans son testament de léguer les terres d'Ax à l'abbaye de Lagrasse ou bien à l'abbaye de Cuxa s'il n'avait pas d'enfant, en 987[48]. La ville d'Ax appartiendra finalement au comté de Foix et sera un Consulat de celui-ci. En 1260, le comte Roger IV fit construire une léproserie à côté du bassin des Ladres, sur l'ordre de Saint Louis pour soigner les croisés de retour de Terre Sainte atteints de la lèpre.
Au XIIIe siècle, une nouvelle enceinte à huit tours fut construite, et au XIVe, ce sont les cathares qui se répandirent à Ax comme dans toute la région (voir le château de Montségur et la croisade contre les albigeois) et une répression sanglante s'instaura.
La ville a connu de plusieurs incendies importants au XIIIe siècle, puis en 1355[46].
Époque moderne
modifierEn 1586, une épidémie de peste fit une centaine de morts. Des incendies dévastèrent la ville en 1587 (destruction des archives et exode de la population) et 1615[46].
En 1651, la ville se souleva contre le commandant Marchin qui, trahissant le jeune roi Louis XIV, rejoignait Louis II de Condé, durant la Fronde des Princes. En 1811 et 1812, les Espagnols s'emparent d'Ax.
Époque contemporaine
modifierUn incendie produisit de graves dégâts en 1880[46].
En 1888, le chemin de fer arriva à Ax et la ville prit un nouvel essor. En 1955, le téléphérique rejoignant le Saquet (station de ski Ax 3 Domaines) est inauguré et en 1977, la porte d'Espagne, dernier rempart médiéval, est démolie.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune d'Ax-les-Thermes est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].
Administration municipale
modifierLe nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[51],[52].
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].
En 2021, la commune comptait 1 283 habitants[Note 5], en évolution de +4,22 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune compte une école maternelle, une école primaire et le collège Mario-Beulaygue.
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Chaque année depuis 2003 se tient en août l'Université d'été Ludovia consacrée aux usages numériques dans l'éducation (plus de 1 000 participants)[58].
Sport
modifierCyclisme
modifierAx-les-Thermes et sa station Ax 3 Domaines font partie des Villes-étapes du Tour de France depuis 1933. En 80 ans, le Tour de France est arrivé 11 fois sur la commune :
Édition | Étape | Vainqueur d'étape |
---|---|---|
1933 | 15e étape | Jean Aerts (BEL) |
1934 | 15e étape | Roger Lapébie (FRA) |
1937 | 14e étape (b) | Mariano Cañardo (ESP) |
1955 | 15e étape | Luciano Pezzi (ITA) |
1957 | 16e étape | Jean Bourlès (FRA) |
1965 | 10e étape | Guido Reybrouck (BEL) |
2001 | 12e étape | Félix Cárdenas (COL)[59] |
2003 | 13e étape | Carlos Sastre (ESP) |
2005 | 14e étape | Georg Totschnig (AUT) |
2010 | 14e étape | Christophe Riblon (FRA) |
2013 | 8e étape | Christopher Froome (GBR)[60] |
Santé
modifierLa ville, en raison de ses eaux thermales, était très prisée au Moyen Âge pour soigner la lèpre. De nos jours, certains établissements thermaux de la ville proposent des soins, ainsi que des cures. De plus, la ville possède un hôpital (hôpital Saint-Louis).
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 597 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 036 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 250 €[I 5] (19 820 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,8 % | 7,9 % | 8,9 % |
Département[I 8] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 750 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 1 077 emplois en 2018, contre 1 117 en 2013 et 1 079 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 541, soit un indicateur de concentration d'emploi de 199,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 11].
Sur ces 541 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 390 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 46,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % les transports en commun, 37,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifier311 établissements[Note 8] sont implantés à Ax-les-Thermes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 311 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 4,5 % | (12,9 %) |
Construction | 10 | 3,2 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
134 | 43,1 % | (27,5 %) |
Information et communication | 2 | 0,6 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 1,9 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 25 | 8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
20 | 6,4 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
79 | 25,4 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 21 | 6,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,1 % du nombre total d'établissements de la commune (134 sur les 311 entreprises implantées à Ax-les-Thermes), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :
- Savasem, téléphériques et remontées mécaniques (7 633 k€) ;
- Telemark Pyrénées, commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé (2 284 k€) ;
- Casino d'Ax-les-Thermes, organisation de jeux de hasard et d'argent (1 201 k€) ;
- Mdo Pyrénées, téléphériques et remontées mécaniques (955 k€) ;
- Domaine de la Vallee d'Ax-les-Thermes - Sodvat, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (723 k€).
Les activités locales s'appuient principalement sur l'élevage (bovins, ovins) et sur le thermalisme. Ses soixante sources hyper-thermales, aux températures variant de 18 à 78 °C, alimentent trois établissements : le Couloubret, le Modèle et le Teich. On y soigne surtout les sciatiques, les rhumatismes et certaines infections des voies respiratoires. Les sports d'hiver et le tourisme en général sont aussi des secteurs dominants de l'économie.
-
Un établissement thermal.
-
Le bassin des Ladres devant l'hôpital Saint-Louis.
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 8 | 3 | 2 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 64 | 18 | 34 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[62]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[63]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 34 ha[63].
Culture locale et patrimoine
modifier-
Le Rocher de la Vierge
-
La passerelle Camp de Granou sur l'Oriège et la chapelle Saint-Jérôme.
Lieux et monuments
modifier- La Station de sports d'hiver Ax 3 Domaines est située sur la commune
- Le Bassin des Ladres, au centre de la ville, est alimenté par des sources chaudes sortant de terre à 77 °C. La fontaine la plus connue est la fontaine des canons. Au Moyen Âge, ce bassin servait à guérir les lépreux ou bien à ébouillanter les animaux. D'ailleurs l'hôpital Saint-Louis est situé à 1 mètre du bassin. Le bassin fut construit sur ordre de Roger comte de Foix sous le règne de Saint Louis. Le Bassin de la Basse est également un bassin-pédiluve public.
- Le château de Villemur, manoir construit en 1910 par Georges Goubeau ingénieur général des mines de talc de Luzenac.
- Le château Delcassé construit en 1900 (453 m2 sur 3 étages) à la demande du ministre Théophile Delcassé avec des éléments Art nouveau.
- L'église Saint-Vincent, place du Breilh. L'église Saint-Vincent est déjà citée dans un acte de donation par Arnaud de Carcassonne de la ville et de l'église à l'abbaye de Lagrasse, daté de 994.
- La chapelle Saint-Jérôme ou chapelle des Pénitents-Bleus, construite en 1607 par souscription publique pour la confrérie des Pénitents bleus. Sa décoration comprend un retable de style baroque pyrénéen. La chapelle sert de lieu d'exposition.
- L'oratoire de la Vierge, construit en 1875 par l'abbé Melchior Comminges sur le rocher de la Vierge.
- Les ruines du Castel Maou (XIIe et XIVe siècles) et vestige de la porte Encaralpou.
- Le casino, construit en 1904, reconnaissable à ses deux tours fantaisistes (au départ de style mauresque).
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Le casino.
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Bains du Couloubret.
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Une maison.
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Centre-ville, avec le Casino, les Bains, l'église Saint-Vincent derrière le manège.
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Peut-être une chapelle.
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Bâtiment dit « Regine » à Ax-les-Thermes, à proximité des télécabines. Aujourd'hui, c'est une halte garderie.
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Place de l'église.
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L'Oriège avec vue sur la ville.
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L'Oriège avec en arrière plan la chapelle Saint-Jérôme.
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Viaduc des Bazerques de la déviation de la RN20/E9.
Patrimoine environnemental
modifierFaune et flore
modifierAx-les-Thermes possède une forêt domaniale d'une superficie de 708,32 hectares, avec une altitude variant de 1 200 à 1 797 mètres. C'est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable. Sa gestion est assurée par l'Office national des forêts (ONF) en application du Code forestier[65]. Lors du dernier inventaire naturaliste, des espèces de Martre des pins, sanglier, Grand Tétras, et Pic noir ont été recensées.
La réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu, vaste de 4 000 hectares, se situe à moins de dix kilomètres d'Ax-les-Thermes. La région se caractérise par une des plus fortes densités d'isards de la chaîne pyrénéenne. Il est possible d'y apercevoir d'autres espèces, plus rares, comme la marmotte, le gypaète barbu (rapace, charognard de plus de deux mètres cinquante d’envergure), le grand tétras (sous-espèce endémique Tetrao urogallus aquitanicus), l'aigle royal ou encore la perdrix grise des Pyrénées, le lagopède alpin des Pyrénées et le lézard des Pyrénées.
Personnalités liées à la commune
modifier- Saint Udaut (405-452), prêtre, martyr et saint patron de la ville.
- Peire Authié (1245-1310), un des derniers cathares.
- Bernard Font (1723-1800), évêque constitutionnel de l'Ariège, né sur la commune.
- Pierre Roussel (1744-1802), médecin et auteur, né sur la commune.
- Pierre Roussillou (1746 à Ax-les-Thermes-1817 à Toulouse), homme politique, député du tiers état aux États généraux de 1789.
- Louis Gareau (1769-1813), général des armées de la République et de l'Empire.
- François Sans (1795-1859), né sur la commune, maire de Toulouse de 1849 à 1852.
- Gatien Marcailhou (1807-1855), compositeur et « inventeur » de la valse à danser. Il fut le tout premier professeur du jeune Gabriel Fauré. Sa composition la plus célèbre, Indiana, inspira à Camille Claudel son groupe La Valse.
- Marcel Prévost, écrivain français ayant possédé une résidence secondaire à Ax.
- Jacques Moliner (1967-), international de rugby à XIII.
- Pascale Casanova (1973-), licenciée à Ax les 3 Domaines, athlète déficiente visuelle, avec 10 médailles aux Jeux paralympiques dont deux d'or (slalom et descente).
Héraldique, logotype et devise
modifierBlason | D'or à trois pals de gueules[66]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Auphan, Ax-les-Thermes : Les sources, ses établissements, sa thérapeutique, Delord-Bochm et Martial, 1903
- Jean-Pierre Auriac, Contribution à l'étude des eaux thermo-minérales d'Ax-les-Thermes, Université Paul Sabatier, Toulouse, 1976, 128 p.
- Emile Bousquet, La station d'Ax-les-Thermes (Ariège). Traitement des affections chroniques des voies respiratoires et des oreilles, Impr. Pancol, Béziers, vers 1910, 24 p.
- Dr E. Boyer, Ax-les-Thermes, éditions de la Gazette des eaux, 1913, 15 p.
- P. Carles, La Source Pilhes d'Ax-les-Thermes, 1901
- Maryse Labiste, Efficacité thérapeutique des eaux thermales d’Ax-les-Thermes dans différents syndromes, Université de Toulouse 3, 1984, 140 p.
- Louis Landouzy, Cinquième voyage d'études médicales : eaux minérales, stations maritimes, climatiques et sanatoriums de France, septembre 1903 : Ax-les-Thermes (Ariège), Gadrat aîné, Foix, 1904
- Hippolyte Marcailhou d'Aymeric, Ax-les-Thermes illustré : ses richesses thermales, son histoire, ses excursions, Gadrat aîné, Foix, 1900, 30 p.
- Jacques Martignole, Recherches pétrographiques et structurales dans la région d'Ax-les-Thermes, Université de Toulouse, 1964, 180 p. (thèse de 3e cycle)
- Pierre Urbain, Analyse des eaux minérales d'Ax-les-Thermes (Ariège), Expansion scientifique française, Paris, 1948, 64 p.
Articles connexes
modifier- Liste des communes de l'Ariège
- Liste des stations thermales des Pyrénées
- Source chaude
- Ax 3 Domaines
- Gare d'Ax-les-Thermes
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (fr) Site de l'office de tourisme des Vallées d'Ax
- (fr) Site d'infos et de tourisme sur la ville d'Ax les Thermes
- (fr) Site de la station de sports d'hiver Ax-3domaines
- (fr) Fiche Station Verte d'Ax-les-Thermes
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[64].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ax-les-Thermes » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Mairie d'Ax-les-Thermes, « Histoire et Patrimoine Thermal », sd (consulté le ).
- Joanne, Adolphe (1813-1881) Directeur de publication, « Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 1, A-B / publié sous la direction de Paul Joanne », 1890-1905 (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 365-366.
- Stephan Georg, « Distance entre Ax-les-Thermes et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Ax-les-Thermes », sur villorama.com (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Ax-les-Thermes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Ax-les-Thermes », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « Carte géologique d'Ax-les-Thermes » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Notice associée à la feuille n°1087 - Vicdessos de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°1093 - Fontargente de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Boyer, Ernest, « Ax-les-Thermes (Revue générale) », (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ax-les-Thermes et Ascou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ascou Lavail » (commune d'Ascou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
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- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque radon.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 7ab
- Marcailhou d'Aymeric, Hippolyte, « Ax-les-Thermes illustré : ses richesses thermales, son histoire, ses excursions [par H. Marcailhou-d'Aymeric] », (consulté le ).
- « Ax »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Fernand Peloux, « Le récit retrouvé du vol des reliques de Saint Eudald, martyr d'Ax-les-thermes, par les moines de Ripoll en 978. Edition et commentaire d'un texte fragmentaire. », Miscel.lania liturgica catalana, , p. 211-238
- Magnou-Nortier Elisabeth, Recueil des chartes de l'Abbaye de La Grasse. T. I, 779-1119, Paris, CTHS, (lire en ligne), p. 134-135
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- « Les maires d'Ax-les-Thermes », sur francegenweb.org (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Page officielle
- ASO, « Historique du Tour de France »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sd (consulté le )
- ASO, « Historique du Tour de France »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sd (consulté le )
- « Entreprises à Ax-les-Thermes », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Ax-les-Thermes - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel, « FORET DOMANIALE D'AX LES THERMES », (consulté le ).
- Charles d'Hozier, Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696, vol. 14 : Languedoc (1re partie) (lire en ligne), p. 1224.