Beaune

commune française du département de la Côte-d'Or

Beaune est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche-Comté. Située à 45 kilomètres au sud de Dijon et 150 km au nord de Lyon, elle est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune.

Beaune
Beaune
Les Hospices de Beaune avec la tuile vernissée de Bourgogne.
Blason de Beaune
Blason
Beaune
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
(sous-préfecture)
Arrondissement Beaune
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
(siège)
Maire
Mandat
Alain Suguenot
2020-2026
Code postal 21200
Code commune 21054
Démographie
Gentilé Beaunois / Beaunoise
Population
municipale
20 032 hab. (2021 en évolution de −7,52 % par rapport à 2015)
Densité 636 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 01′ 30″ nord, 4° 50′ 23″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 407 m
Superficie 31,50 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Beaune
(ville isolée)
Aire d'attraction Beaune
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Beaune
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Beaune
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Beaune
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Beaune
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Beaune
Liens
Site web beaune.fr

La plus ancienne mention du nom de Beaune se rencontre sur une monnaie mérovingienne portant BELENO CAS[TRO] et dans les écrits en 664 Pagus Balnensis, en 861 Belna, en 1005 Belna Castrum, en 1164 Belna[1].

En 2021, la population de Beaune est de 20 032 habitants[2] ce qui en fait la deuxième commune de Côte-d'Or. La communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud, créée le , compte quant à elle 50 456 habitants en 2021. Il s'agit également de la huitième ville de Bourgogne, derrière la capitale et chef-lieu régionale Dijon, Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot et devant Montceau-les-Mines.

Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, siège de nombre de maisons de négoce, Beaune peut être considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.

C'est une ville fleurie récompensée de quatre fleurs, de la distinction Grand Prix National, et médaille d’or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Beaune est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune, l'un des trois arrondissements de la Côte-d'Or. La commune se situe sur la côte des Vins de Bourgogne aussi nommée route des Grands Crus (qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne).

Beaune est bordée au sud par le cours d'eau de la Bouzaise, qui prend sa source dans l'agglomération. Sur le flanc ouest de la commune se trouve la côte de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 45 kilomètres au sud-sud-ouest de Dijon, et 150 au nord de Lyon.

 
Schéma du relief et de la végétation
(pins noirs, vigne, agglomération).

Beaune est située sur le talus séparant, à l'Ouest, le plateau calcaire du Jurassique (Hautes-Côtes), et à l'Est, la plaine de Saône. Les sols du vignoble sont argilo-calcaires, mais avec des différences sur le calcaire. Des couches de calcaire du rauracien sur les sommets du vignoble. Au milieu des couches de calcaire du comblanchien avec des marnes argoviennes sur des sols épais, blancs, gris ou jaunes, nuancés de rouge par l'oxfordien ferrugineuse. Son exposition va de l'est à plein sud, à une altitude de 193 à 407 mètres.

Hydrographie

modifier
 
Parc de la Bouzaize.

La rivière la Bouzaise prend sa source à l'est de la ville. Contournant la vieille ville par le sud, elle alterne sections souterraines et passages à l'air libre. Longue d'une vingtaine de kilomètres, elle se jette dans la Dheune à hauteur de Palleau.

Beaune compte également deux ruisseaux, l'Aigue et le Genet, qui se jettent tous les deux dans la Bouzaise.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 791 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records SAVIGNY LES BEA (21) - alt : 246m, lat : 47°03'22"N, lon : 4°50'12"E
Records établis sur la période du 01-09-1940 au 04-01-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,6 3,6 6,4 10,4 13,8 15,6 15,3 11,7 8,1 3,7 1 7,5
Température moyenne (°C) 3,1 4,3 8,2 11,5 15,4 19,1 21,2 20,9 16,8 12,2 6,9 3,7 11,9
Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,9 12,8 16,5 20,5 24,5 26,8 26,5 21,9 16,4 10 6,4 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
09.01.1985
−20
15.02.1956
−11
07.03.1949
−4,5
08.04.1956
−2
04.05.1967
3
12.06.1955
5
08.07.1954
4,5
30.08.1956
0,5
30.09.1954
−4,5
31.10.1950
−9,5
30.11.1948
−16,5
28.12.1962
−20,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17
01.01.23
21
28.02.1960
24,9
31.03.21
28,7
26.04.07
31,8
25.05.09
37,5
27.06.19
39
31.07.1983
39,8
12.08.03
34
03.09.1962
29
04.10.1966
21,6
07.11.15
17,9
16.12.1989
39,8
2003
Précipitations (mm) 58,9 49,2 52 57,3 69,2 62,1 67,4 56,3 55,3 76 80,3 68,9 752,9
Source : « Fiche 21590001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Beaune est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaune, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est la commune-centre[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (27,6 %), terres arables (22,9 %), cultures permanentes (18,6 %), forêts (12,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), prairies (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Lieux-dits, hameaux et écarts

modifier

Beaune est divisée en 13 quartiers[15] :

  • Blanches Fleurs ;
  • Bretonnière - Vérottes ;
  • Centre-ville ;
  • Challanges ;
  • Champagne - Saint-Nicolas ;
  • Madeleine / Gare / Route de Seurre ;
  • Gigny ;
  • Le Camp Américain ;
  • Les Ares Cautains ;
  • Les Echaliers ;
  • Les Vignes Rouges ;
  • Saint-Jacques ;
  • Saint-Martin / La Montagne.

Logement

modifier

Le nombre total de logements en 2017 est de 12 041. Ils sont divisés en résidences principales pour 87,0 %, résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) pour 4,9 %, et en logements vacants pour 8,1 %.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale est de 44,4 %[16].

À Beaune, 24 % des logements sont classés en logements sociaux en 2018. Ils sont notamment nombreux à Saint-Jacques, quartier prioritaire jusqu'en 2024[17].

Des problématiques de logement apparaissent en centre-ville à cause d'Airbnb, les propriétaires d'appartements préfèrent faire du profit avec la plateforme, plutôt que de louer leur bien à des habitants à l'année[18]. La propreté (tri dans les poubelles) et le stationnement occupé par les touristes des Airbnb sont aussi des conséquences négatives de ces pratiques[19].

Projets d'aménagements

modifier

Le boulevard circulaire en sens unique qui délimite le centre-ville historique, longeant les remparts, a été en grande partie rénové, réduisant à plusieurs endroits la circulation à deux voies au lieu de trois. À la place ont été intégrés des espaces verts et des voies cyclables ou piétonnes. Les travaux ont commencé en 2006 avec un budget prévisionnel de 2 362 500 [20].

Voies de communication et transports

modifier

Réseau Autoroutier

modifier

La commune est un important nœud autoroutier de l'Est de la France. Située sur l'autoroute A6 à 312 km de Paris et à 157 km de Lyon, elle donne naissance à l'autoroute A31 en direction de Dijon (47 km), Nancy (258 km) et Metz (308 km) ; ainsi qu'à l'autoroute A36 en direction de Besançon (108 km) et Mulhouse (232 km).

  A6 Paris - Beaune - Lyon

  A31 Beaune - Grand Duché de Luxembourg

  A36 Beaune - Mulhouse

Réseau ferré

modifier
 
Train en gare de Beaune.

La gare de Beaune est desservie par une ligne à grande vitesse (TGV inOui) :

  • la ligne Nancy - Strasbourg - Dijon Ville - Marseille Saint-Charles - Nice

Au niveau régional, la gare de Beaune est un important nœud d'échange pour les réseaux TER Bourgogne-Franche-Comté et TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est desservie par quatre lignes TER :

  • la ligne Paris Bercy - Dijon Ville - Lyon Part-Dieu ;
  • la ligne Dijon Ville - Nevers ;
  • la ligne Dijon Ville - Mâcon Ville ;
  • la ligne Dijon Ville - Chalon-Sur-Saône.
Transports en commun

Beaune est desservie par un réseau de Transports urbains nommé Côte&Bus géré et crée sur demande de la Communauté d'agglomération. Ce réseau dessert toute la Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud avec six lignes urbaines (+ une navette estivale pour Beaune Coté Plage), et six lignes interurbaines. Géré par Keolis Beaune depuis 2016, le réseau a totalement été refondu en .

Le réseau circule du lundi au samedi midi toute l'année sauf le 1er mai.

Aérodrome

modifier

Beaune possède un aérodrome, l'aérodrome de Beaune - Challanges, mais il ne fait l'objet d'aucun service commercial de voyageurs.

Toponymie

modifier

« Beaune » est l'évolution étymologique du mot gaulois latinisé « Belena ». Belena est le nom de la source autour de laquelle s'est établie la bourgade. Le nom de cette source est issu du patronage du dieu gaulois Belenos, divinité des eaux vives[21].

La plus ancienne mention du nom de Beaune se rencontre sur une monnaie mérovingienne portant BELENO CAS[TRO] et dans les écrits en 664 Pagus Balnensis, en 861 Belna, en 1005 Belna Castrum, en 1164 Belna[1].

Histoire

modifier

La charte des privilèges de Beaune : 1203

modifier

La charte de franchise de la commune de Beaune confère à ses habitants droits et privilèges. Eudes III, duc de Bourgogne, permet à Beaune d’exister en tant qu’institution autonome dès 1203 sur le modèle de Dijon. Cette charte est conservée aux Archives municipales de Beaune[22].

Fondation des Hospices de Beaune en 1443

modifier
 
Le retable du Jugement dernier de Rogier Van der Weyden.

En 1422, Nicolas Rolin devient le chancelier du duc de Bourgogne Philippe le Bon. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421, Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise, avec qui il fonde les Hospices de Beaune, en 1443, où il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : les sœurs hospitalières de Beaune. C'est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices.

Révolte de Beaune et ralliement à Marie de Bourgogne en 1477

modifier

Les États de Bourgogne reconnaissent Louis XI comme souverain le , à la mort de Charles le Téméraire. Avec l'occupation de la Bourgogne par l’armée royale conduite par Jean IV de Chalon, Georges de la Trémoille et Charles d’Amboise, Beaune se rallie à Marie de Bourgogne, contre le roi de France Louis XI. Les révoltes de Beaune ainsi que Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine sont rapidement étouffées. Cependant, le roi confirme finalement les privilèges de la ville par ses lettres patentes en [23].

Fortifications

modifier

Le retour de la Bourgogne à la France de Louis XI entraine la campagne de fortification qui donne à la ville sa physionomie actuelle. Une première phase de construction, qui eut lieu entre 1478 et 1502, établit la citadelle et une première enceinte. De 1513 à 1524 furent construites les « grosses tours » aux angles de la cité et l'enceinte fut épaissie. Une dernière phase en 1636 modernise les fortifications en ajoutant des bastions aux côtés les moins défendus[24].

Les guerres de Religion

modifier
  • Henri II accompagné de son épouse Catherine de Médicis parcourt son royaume et fait une entrée fastueuse à Beaune le . Le maire était Girard Legoux[25].
  • Charles IX accompagné de sa mère Catherine de Médicis, venant de Dijon, entre dans la ville le lors de son tour de France royal (1564-1566) accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine : ils reçoivent un accueil triomphal[26].
  • En 1568, Wolfgang de Bavière, financé par Élisabeth Ire d'Angleterre prend la tête d'une armée expéditionnaire de 14 000 mercenaires pour apporter des renforts aux protestants français assiégés à La Rochelle. Dans sa traversée de la Bourgogne, ses troupes composées de reîtres, cavalerie lourde équipée de pistolets, ravagent la Franche-Comté et restent deux jours devant les murailles de Beaune et y détruisent les chartreux, avant de continuer leur route[27].
  • Le , on exécuta à Dijon, François de Lespine et sa tête coupée fut plantée sur une pique, au-dessus de l'hôtel-de-ville de Beaune, le . Il fut reconnu coupable de comploter en vue de livrer Dijon et le château de Beaune aux huguenots.

Le grand hiver de 1709

modifier

De fortes pluies s’abattent sur l’été 1708 et nuisent à la récolte annuelle, et le lorsque la pluie se met à tomber, immédiatement suivie d’un vent glacial : un hiver exceptionnel commence. Le vent qui souffle jusqu’au , sans que la neige ne soit venue protéger les cultures, anéantit les semailles et les arbres fruitiers, altère les vignes et gèle les cours d’eau. La Bouzaise est gelée en deux heures. Même le vin tourne en glace dans les bouteilles et les tonneaux. Les oiseaux et les volailles ne survivent pas à ce froid polaire. Pour sauver les vagabonds, les voyageurs et les indigents, des feux publics sont allumés. Après une courte période de répit accompagnée par la pluie, la neige tombe à partir du début du mois de février, et lorsque celle-ci fond les rivières débordent et inondent la campagne. Le soleil apparaît au mois d’avril, redonnant vie aux champs, et apportant de la chaleur aux habitants, mais une pluie verglaçante vient détruire les semences jusqu’aux racines.

Les conséquences de ce Grand Hiver sont désastreuses pour la population. Les habitants s’attendent à une grande famine, ce qui crée un sentiment général de panique. On craint les accapareurs, on s’oppose à libre circulation des blés. Pour calmer les tensions, le conseil municipal décide de bloquer toutes les provisions de blé et de les recenser pour mieux les gérer et les distribuer. Mais des émeutes ont lieu à Pommard où les habitants s’opposent à la réquisition de leur stock, alors que Beaune se constitue une réserve, alors que les récoltes de blés et les vendanges sont quasi inexistantes en 1709[28].

Beaune, sous-préfecture de la Côte-d’Or en 1790

modifier

Le département de la Côte-d’Or est créé le par l'Assemblée constituante à partir de l'ancienne province de Bourgogne.

Occupation de Beaune par l'armée autrichienne en 1814

modifier

En , 6 000 hommes sont à Beaune sous les ordres du baron de Scheither qui conduit les opérations dans le Sud-Est de la France, pour prendre Chalon-sur-Saône aux troupes de Napoléon, pendant la campagne de France de 1814, où Napoléon tente d'empêcher l'invasion de la France par la Sixième Coalition[29].

Création de l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture, « La Viti » en 1884

modifier

En 1881, la commission des Hospices de Beaune met en place un projet pour transformer son école horticole en école de viticulture.

Le projet soutenu par la municipalité et le département voit le jour en 1884 comme l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture de Beaune. C'est le député Sadi Carnot qui intervient auprès du ministre de l'agriculture, en , pour faire de ce projet une priorité nationale et l'arrêté de création paraît le . L'école est destinée à former des chefs de culture et une instruction professionnelle aux fils de viticulteurs. L'entrée de l'école se fait alors sur concours, et accueille 30 élèves la première année, pour un cycle de trois ans d'études. En 1962, avec la transformation de l'enseignement agricole, « la Viti », devient un lycée agricole : le Lycée viticole de Beaune.

Première guerre mondiale

modifier

L'hôpital militaire américain de 1918-1919

modifier

Lors de la Première Guerre mondiale, Beaune devient l'une des bases arrière du corps expéditionnaire américain (A.E.F.) et de ses 2 millions d'hommes en France. En 1918, l'hôpital militaire américain est construit aux portes de la ville, avec 20 000 lits il sera l'un des plus importants en Europe.

A.E.F. University of Beaune en 1919

modifier

L'hôpital sera transformé après l'Armistice en Université américaine, par l'A.E.F. pour former les soldats qui ne peuvent pas rentrer immédiatement aux États-Unis, dans les forces d'occupation de l'Allemagne. L'A.E.F. University of Beaune ouvre de à avec 15 000 militaires étudiants américains qui y suivent une formation et sa faculté de 600 enseignants et personnels[30],[31]. L'A.E.F. University de Beaune avait un collège d'agriculture avec 2 500 étudiants dans une ferme de 13 hectares a Allerey, et une branche de 1 000 étudiants, dans un collège d'art et d'architecture situé au château de Bellevue près de Versailles. Près de 30 000 ouvrages furent rassemblés dans sa bibliothèque et seront ensuite donnés à la bibliothèque municipale de Beaune[32]. L'université fut dirigée par John Erskine[33], professeur d'anglais à l'université Columbia de New York, qui fut chargé de l'organisation de cette université militaire avec le colonel Ira Reeves[34].

Seconde Guerre mondiale

modifier

Occupation

modifier

Les Allemands arrivent le à Beaune[35]. Séduit par les thèmes agrariens de la Révolution Nationale[36], le maire Roger Duchet affiche vite son enthousiasme en renommant dès 1940 l'avenue de la Gare « avenue du Maréchal Pétain »[36], un des griefs qui lui sera reproché par le Comité départemental de Libération. Également président des hospices de Beaune, il œuvre activement au don de la Cuvée des Dames hospitalières renommé « Clos du Maréchal Pétain » au chef de l'État Français.

À la libération, le maire est écarté du conseil municipal[37] suivant les consignes données par le Comité départemental de Libération, mais convoqué en décembre par le comité d'épuration du CDL, il échappe à toute sanction et est réélu l'année suivante[38].

Libération de Beaune en 1944

modifier

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est rejointe par le 2e régiment de cuirassiers du colonel Durosoy, venu par Chalon-sur-Saône et Bligny-lès-Beaune. Les forces françaises arrivent le et se heurtent à des mitrailleuses à l'ouest et surtout à de fortes défenses antichar au sud de la ville qui causent des pertes humaines et matérielles au 3e Escadron. Un char M4 Sherman, connu sous le com de char Orléans II et appartenant au 3e escadron du 2e RC, est détruit dans les environs de la ville, et d'autres sont endommagés[39]. Les Français, aux portes de Beaune, se replient pour la nuit durant laquelle les Allemands fuient la ville vers Dijon.

Les forces françaises ne peuvent entrer dans la ville que le lendemain pour la libérer, le , où elles sont acclamées[39],[40]. Un odonyme local (avenue du Huit-Septembre-1944[41]) rappelle cet événement.

Les troupes entrant dans Beaune étaient issues en partie de la 1re armée commandée par le général Jean de Lattre de Tassigny, et également des troupes des :

Politique et administration

modifier
 
Mairie de Beaune, ancien couvent des Ursulines[42].

Tendances politiques et résultats

modifier

Beaune a une tendance politique ancrée à droite.

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1995 En cours Alain Suguenot UMP puis LR Député de la Côte-d'Or
1968 1995 Henri Moine RPR Député de la Côte-d'Or (1972-1974)
1965 1968 Lucien Perriaux UNR  
1945 1965 Roger Duchet CNIP Sénateur de la Côte-d'Or
1944 1945 Louis Lozerand   Chef du Comité Cantonal de Libération de Beaune

Le budget de la ville de Beaune en 2008 est prévu de 36 164 399  dont :

  • Fonctionnement : 27 718 364  ;
  • Investissement : 8 445 765 .

Politique environnementale

modifier
 
Point recyclage au centre-ville.

Le tri sélectif et l'usage de composteur sont entrés dans les mœurs. Des pistes cyclables facilitent la circulation des vélos. Les jardins publics sont aménagés pour favoriser les pratiques propices à l'environnement : non implantation de gazon pour éviter les tontes, pose de caillebotis pour préserver le sol, limitation des traitements. Une usine de traitement des eaux permet d'éliminer les produits phytosanitaires liés à la vigne. L'entreprise Sécula spécialisée dans le traitement des déchets a su exporter son savoir-faire. La commune a mis en place un programme de rénovation de l'éclairage public, qui permet une baisse de consommation d'énergie de 47 %[43].

Jumelages

modifier

La ville de Beaune est jumelée avec les villes suivantes :

Toutes ces villes se situent dans des régions viticoles, à l'exception de Malmedy et Nantucket.

La ville étudie la possibilité de créer de nouveaux jumelages avec l'Angleterre et les États-Unis[44].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 2].

En 2021, la commune comptait 20 032 habitants[Note 3], en évolution de −7,52 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 1148 3449 2989 9479 90810 67810 58511 36210 969
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 45310 71510 90711 17611 42112 03812 14612 47013 726
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13 88713 54013 40911 66111 99011 86212 16111 99013 175
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 36716 87419 06020 20721 28921 92321 77821 87221 644
2021 - - - - - - - -
20 032--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier
 
Cour d'honneur et bâtiment administratif de La Viti.

Enseignement primaire

modifier

Beaune dispose de dix écoles élémentaires ainsi que dix écoles maternelles réparties dans toute la ville :

Enseignement secondaire

modifier

La ville dispose de cinq collèges et cinq lycées qui dispensent différents enseignements.

Collèges
modifier
Lycées
modifier
  • Le lycée Clos-Maire est établissement général et technologique public
  • Le lycée Étienne-Jules Marey, établissement général et technologique public.
  • Le lycée du Saint-Cœur, qui est un établissement général privé.
  • Le lycée de La Viti, établissement d'enseignement viticole et agricole.
  • Le lycée Alain-Fournier, qui est un établissement régional d'enseignement adapté proposant :
    • un CAP Maçon ;
    • un CAP Peintre applicateur de revêtements ;
    • un CAP Carreleur-mosaïste ;
    • un CAPA Vigne et vin ;
    • un CAPA Production florale et légumière ;
    • un CAPA Travaux paysagers.

Enseignement supérieur

modifier

Beaune comporte différents établissements d'enseignements supérieurs :

  • la Viti propose des BTS de commerce en vins et spiritueux ou de viticulture-œnologie ;
  • l'Institut de Formation en soins Infirmiers des Hospices Civils de Beaune une formation d'infirmier et une formation d'aide-soignant ;
  • le lycée Étienne-Jules Marey un BTS en communication et arts graphiques "Etude de Réalisation d'un Projet de Communication" ;
  • le lycée Clos-Maire un BTS en tourisme ;
  • l'école des beaux-arts qui dispense des cours de classe préparatoire ;
  • l'INSEEC propose des formations de commerce en vins et spiritueux ainsi qu'en sommellerie ;
  • le Greta 21 propose une Licence "Responsable de Projet Marketing et Communication au Lycée Étienne-Jules Marey ;
  • les ateliers du cinéma, fondés par Claude Lelouch, offrent une formation pratique à la réalisation de films en permettant aux apprentis de participer à toutes les étapes d'un long-métrage[49].

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Festival du film policier

modifier

Le festival cinématographique du film policier se déroule au mois d'avril, sur plusieurs jours. Il a été tenu par la ville de Cognac de 1982 à 2007[50]. Depuis 2009, il est repris par la ville de Beaune. Il implique de nombreux commerçants dans l’évènement, mettant la ville à contribution. L'édition de 2020, qui n'a pas eu lieu à cause de la pandémie de Covid-19 aura été la dernière édition du festival à Beaune, puisque dès 2021, c'est la ville de Reims qui accueillera ce festival.

24 Heures de Beaune

modifier

C'est une course de vélos originaux se déroulant sur vingt-quatre heures. Cette manifestation est organisée sur un weekend du mois de mai, dans le quartier des Peupliers. Originellement du samedi au dimanche, le départ et l'arrivée se faisaient à 16 heures, depuis 2010 elle se déroule désormais du vendredi au samedi, le départ et l'arrivée se font à 20 heures[51].

Les vélos sont des tandems à trois roues (deux roues avant et une roue arrière) avec une fourche rigide ou pendulaires. Ils sont généralement décorés de plaques en carton peintes, mais des décors de plusieurs mètres peuvent être créés. Un thème est défini chaque année[52].

Deux prix sont remis à l'issue de la course : le prix du vainqueur, pour l'équipe qui a remporté la course, et le prix du plus beau vélo. Les équipes participantes ont donc le choix de concourir pour la victoire sportive ou pour l'effort artistique. Ces deux objectifs sont généralement exclusifs, l'ajout de structures décoratives alourdissent les vélos, et sont un frein évident à l'aérodynamisme, à la maniabilité, et donc à la compétitivité sportive. Des prix sont également remportés par catégories (hommes, femmes, mixtes, jeunes), ainsi que pour le fair-play, et la décoration des stands de chaque équipe.

Le parcours du circuit a une longueur d'un kilomètre environ (1,145 km en 2016[53]), les équipages réalisent entre 100 et 500 tours environ sur les 24 heures. Environ 40 équipages prennent part à la course chaque année.

Festival d’opéra baroque

modifier

Le Festival international d'opéra baroque de Beaune se déroule tous les ans durant l’été, depuis 1983[54].

Festival Ciné-Rétro

modifier

Ce festival de cinéma muet a lieu durant l'été. Différents films muets, comme des courts-métrages de Charlie Chaplin ou Laurel et Hardy, sont projetés à la chapelle Saint-Étienne chaque soir, et sont accompagnés par un pianiste présent sur scène. Le festival a été lancé en 1994[55].

Festival Jazz à Beaune

modifier

Le festival a lieu chaque année au mois de septembre ou d'octobre[56]. Crée en 2000 à l'initiative du restaurateur beaunois Jean-Jacques Hegner, le festival Jazz à Beaune rendra hommage, pour sa onzième édition, au jazz et aux vins de Bourgogne.

Vente des vins

modifier
 
Vue de Pommard avec Beaune à l'arrière-plan.

La fête de la vente des vins (vente des hospices de Beaune) est une vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune, cette manifestation a lieu le troisième dimanche de novembre.

La première vente remonte à 1859, la réputation devient mondiale en 1924. En 1934, la Confrérie des Chevaliers du Tastevin instaure les Trois Glorieuses, manifestation culturelle dont fait partie la vente des Hospices de Beaune[57].

Depuis 1986 ont lieu également deux courses hors stade réputées, un semi-marathon et les foulées beaunoises, au milieu des prestigieux vignobles de Côte d'Or (Pommard, Meursault et toute la côte de Beaune).

Aujourd’hui, de nombreux concerts, activités et spectacles de rue font office d’animation dans la ville durant tout le weekend. Ces activités sont aujourd'hui préparées par le CFDB[58].

Sports et loisirs

modifier

L'office du sport de Beaune recense 55 clubs sportifs pour 42 disciplines, et cinq complexes sportifs[59]. Certains sont gérés par la communauté de communes Côte et Sud.

Le club de rugby du CS Beaune évolue en Fédérale 1 en 2018-2019.

Le club Beaune Handball évolue en Nationale 2.

Le Beaune Football Club évolue en division d'honneur.

Installations sportives

modifier

La paroisse de Beaune regroupe dix-huit communes au sein de l'archidiocèse de Dijon[60].

Un temple protestant a été créé à l'initiative du maire Paul Bouchard au XIXe siècle.

Économie

modifier

Les secteurs engendrant le plus d'activité sont le vin (anciennes et grandes maisons de négoces : Louis Latour, Maison Champy, Maison Louis Jadot, Albert Bichot, Bouchard Père & Fils, Chanson, Joseph Drouhin...) et l'hôspitalier[61]. Il est à noter également la présence d'importantes sociétés de logistiques et du campus brassicole Brasserie de France[62],[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69]. En décembre 2007, 1 412 entreprises employaient 17 940 salariés. Beaune est le siège d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Côte-d'Or.

La commune abrite une population un peu plus active que la moyenne nationale (47,4 % contre 45,2 %), avec un taux d'activité des 25-59 ans également légèrement supérieur aux chiffres nationaux (84 % contre 82,2 %). Les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les ouvriers (31,6 %), suivis des employés (31,1 %) et des professions intermédiaires (18,6 %)[70]. Avec 62 % d'ouvriers ou d'employés, les revenus des habitants sont modestes et 22 % des logements sont classés comme sociaux.

Viticulture

modifier
 
Vue d'une partie du vignoble de Beaune.
 
Bâtiment du BIVB,
« Station Œnologique de Bourgogne ».

Beaune est considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.

Au nord, au sud et à l'ouest de la commune s'étend la Côte de Beaune sur laquelle se trouvent nombre d'appellations qui comptent parmi les plus prestigieuses des vins de Bourgogne. Elle représente une superficie de 5 980 hectares[71], soit un peu moins d'un quart du vignoble de Bourgogne. Elle regroupe vingt AOC communales et 331 climats classés en premier cru[72].

De nombreux producteurs et négociants en vin sont implantés à Beaune[73]. Entre 1720 et 1750, les maisons de négoce voient le jour à Beaune, la première étant la Maison Champy, suivie par le domaine Chanson Père & Fils. Chaque année depuis 1851, les Hospices de Beaune organisent une vente aux enchères de charité de ses productions, qui bénéficie aujourd'hui d'une portée internationale. Enfin, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), qui fédère les viticulteurs et les négociants en vin, est domicilié à Beaune.

En outre, Beaune possède sa propre appellation d'origine contrôlée, le beaune. Cette appellation compte 411,7 hectares[74] en superficie avec une très forte majorité de vins rouges. En couleur, la répartition donne 362,74 hectares de vins rouges (dont 281,49 ha en premier cru) plantés en pinot noir et 48,96 hectares en vins blancs (dont 36,06 ha en premier cru) plantés en chardonnay[74]. Sur le volume total, cela donne 13 540 hectolitres (dont 10 322 hl en premier cru) pour les vins rouges et 2 368 hectolitres (dont 1 761 hl en premier cru) pour les vins blancs[74].

Cependant, en plus de l'AOC Beaune, d'autres vins peuvent légalement y être produits comme : le Côte de Beaune, le Bourgogne aligoté, le Bourgogne, le crémant de Bourgogne, le Bourgogne mousseux, le Bourgogne Passe-tout-grains et les Coteaux Bourguignons[75].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Beaune est classée « ville d’Art et d’Histoire ». Pas moins de 34 monuments y sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques.

Les halles de Beaune font face à l'Hôtel-Dieu, elles abritent le marché hebdomadaire le samedi, ainsi que la vente des hospices de Beaune.

Églises de Beaune

modifier

Du premier millénaire, subsistent aujourd'hui à Beaune trois églises actuellement désaffectées : Saint-Martin de l'Aigue, Saint-Baudèle et Saint-Flocel.

 
Beffroi de la ville de Beaune non loin des hospices.
Saint-Baudèle
modifier

Saint-Baudèle se trouve au cœur du castrum, près de la source de Belenin, 7 rue de l'Enfer, qui donna son nom à la ville. La première église fut probablement édifiée à la fin du Ve siècle sur les ruines d’un temple d’Apollon. Elle renfermait les reliques de saint Baudèle (ou saint Boil) qui était un contemporain de saint Martin. C’était un soldat qui a subi le martyre à Nîmes vers 395. Un petit monastère fut élevé sur son tombeau et Grégoire de Tours rapporte qu’il s’y opéra plusieurs miracles. Vers 720, lorsque les Arabes menacèrent le sud de la France, l’abbé saint Romule et 80 moines s’enfuirent vers le nord avec quelques os de saint Baudèle. Quelques fragments de relique furent confiés à Beaune et la cathédrale prit le nom de saint Baudèle. Les remparts du castrum protégèrent certainement l’église lors de l’invasion de 731. L’église était le siège d’un important archidiaconé du diocèse d’Autun. En 1099, le pape Urbain II réaffirmait dans une bulle la prééminence de Saint-Baudèle sur les autres églises de Beaune. Elle demeura l’église principale de la ville jusqu’à la construction de l'actuelle église Notre-Dame au XIIe siècle. Elle fut ensuite progressivement désaffectée et fut vendue comme bien national en 1791. Elle appartient aujourd’hui à la maison de négoce en vin Joseph Drouhin. Elle ne se visite pas. Elle était constituée d’un vaisseau avec une voûte en berceau plein cintre. On peut encore y voir deux colonnes et un petit baptistère pouvant remonter au IXe siècle.

Saint-Flocel
modifier

Saint-Flocel se trouve à l'extérieur du castrum, contre la muraille, 20 rue du Paradis. L'église a été dédicacée le quand elle reçut les reliques de saint Floxel[110] et de saint Herné en présence du duc Otton. Les reliques avaient été ramenées du Mans en 912 par Richard le Justicier qui combattait les Normands. Elles restèrent à Saint-Flocel jusqu'à leur translation vers la nouvelle église Notre-Dame, le , en présence de Simon de Brion légat du pape. Saint Floxel était un jeune martyr normand décapité les . Saint Herné était le fondateur de l'abbaye de Céaucé mort un 9 août vers l'an 560[111]. L'église, ou plutôt la chapelle, en raison de ses modestes dimensions (hauteur 3,60 m, longueur 15 m et largeur 4 m), est constituée par une nef de plein cintre à quatre arcs-doubleaux reposant sur des pilastres. Le tailloir de chapiteau se prolonge sur la muraille de tout le bâtiment, formant ainsi la ligne de séparation entre les murs et la voûte. L'édifice a fait l'objet d'importants travaux de restauration entre 1964 et 2003.

Notre-Dame
modifier

Notre-Dame, impasse Notre-Dame. Les textes laissent à penser qu'une première église Notre-Dame a pu être établie dans le castrum à partir de 976, le portail occidental de style byzantin de l'actuelle église qui, elle, date du XIIe siècle pourrait en être un témoignage[112]

Saint-Nicolas
modifier

L'église Saint-Nicolas date du XIIIe siècle , rue du faubourg Saint Nicolas.

Sainte-Madeleine
modifier

L'église a été démontée en 1798. Elle datait de 1245 mais elle avait été détruite une première fois en 1585 pour faciliter la défense de la ville et reconstruite en 1599. La paroisse desservait les faubourgs Madeleine, Saint-Jean et Perpreuil ainsi que le hameau de Challanges. Le hameau de Gigny dépendait de cette paroisse une année sur trois[113]. Elle est de nouveau démolie après la Révolution, en 1798[114]. La place dégagée sert actuellement au stationnement des véhicules automobiles.

Autres édifices religieux

modifier
  • Chapelle Notre-Dame, rue faubourg Saint-Nicolas
  • Chapelle du sanctuaire de l'Enfant-Jésus, ancien carmel, rue de Chorey ; a le statut de sanctuaire diocésain depuis 2014-2015[115]
  • Chapelle des dominicains, rue de l'Église-Saint-Nicolas
  • Temple protestant réformé, rue Joigneaux
  • Église évangélique, rue de Chorey
  • Protestante évangélique, ruelle Morlot
  • Salle du royaume des témoins de Jehovah, rue de Chevignerot
  • Mosquée, rue des Ares Cautains.

Gastronomie

modifier

Beaune est la capitale des vins de bourgogne. La Cité des vins et des Climats de Bourgogne est un musée sur la vigne et le vin dont le projet prend en partie place à Beaune.

 
Moutarderie Fallot.

Depuis 1840, la moutarderie Fallot a sa production à Beaune et produit une trentaine de moutardes, dont certaines aromatisées.

 
Brasserie de France.

Le campus brassicole Brasserie de France est installé à Beaune depuis 2021 avec la production d’une trentaine de bières artisanales au cœur d’une école de brassage et de dégustation[116],[62],[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69].

Elle a déposé en 2012 sa candidature pour être Cité de la gastronomie mais n’a pas été retenue.

Philatélie

modifier
  • En 1941, un timbre de 5 francs brun-noir est émis. Il représente la cour intérieure de l'Hôtel-Dieu (il porte le n° YT 499).
  • En 1942, un timbre de 15 francs brun-carminé est émis. Il représente la cour intérieure de l'Hôtel-Dieu (même visuel que le timbre précédent, n° YT 539).
  • En 1943, un timbre de 4 francs bleu est émis. Il représente Nicolas Rolin et Guigone de Salins d'après le tableau de Roger de la Pasture et le porche de l'Hôtel-Dieu. Il a bénéficié d'une vente anticipée le 21 juillet 1943 à Beaune (n° YT 583).
  • En 2003, un timbre de 0,50 euro multicolore est émis. Il représente les toits de l'Hôtel-Dieu et la mention « Toits de Bourgogne » (n° YT 3597[117]).

Les ânes de Beaune

modifier
  • M.A.T.C.D.L.P.E., Les ânes de B*** [Beaune] : historiettes tres-plaisantes avec leur explication, Paris et Genève, Moutard, 1783, in-12, 34 p. Rééd. Batault-Morot, 1880.
  • Antoine Théodore Chevignard de La Pallue, Les frères Lasne, anciens commerçants à Beaune : origine des plaisanteries faussement imaginées sur le compte des citoyens de cette ville : explication de quelques historiettes, A Bonne Intention [Dijon, Mailly fils], 1784, in-12, 36 p.[118]

Personnalités liées à la commune

modifier
 
Statue du mathématicien
Gaspard Monge.

Héraldique

modifier
  Blasonnement :
D'azur à la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur son bras senestre, le tout d'argent, les bords de la draperie étant d'or, la mère et le fils auréolés du même, la Vierge tenant de sa main dextre une grappe de raisin de sable tigée et feuillée de sinople, l'Enfant Jésus tenant dans sa main senestre un monde cerclé, cintré et croisé d'or.

Malte-Brun, dans La France illustrée, rapporte deux blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville de Beaune :

« 1°) jusqu’en 1540 : Une Bellonne d’argent sur un fond d’azur, debout, tenant de la main droite une épée nue, et la gauche appuyée sur la poitrine. »

« 2°) après 1540 : D’azur, à une Notre-Dame, tenant l’enfant Jésus de la main gauche, et une grappe de raisin de la main droite ; l’enfant Jésus tenant un cep de vigne d’or. avec ces mots : « CAUSA NOSTRÆ LÆTITIÆ », signifiant Raison de notre joie, la raison étant la Vierge Marie, mais étant interprété non involontairement à tort comme la vigne et le raisin[120]. Ils seront donc changés plus tard en ceux-ci : « ORBIS et URBIS HONOS ». signifiant Honneur de la ville et du monde[121]. »

Beaune possède un drapeau basé sur ces armoiries et un drapeau composé de deux bandes verticales, verte et rouge[122].

Beaune dans la fiction

modifier
  • A qui profite le kir ?[123] de Gaël Dubreuil. Un thriller apéritif dont une partie de l'intrigue se passe à Beaune et dans la région bourgogne, qui met en scène une mystérieuse et dangereuse organisation : la Confrérie du Chanoine Kir, défendant par le sang la recette originale du kir.

Événements

modifier
  • En 2024, Beaune accueille le passage de la flamme olympique (12 juillet 2024)[124]

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Joseph Delissey, Le Vieux Beaune, Beaune, Imprimerie Beaunoise, .
  • Abbé Gandelot, Histoire de la ville de Beaune et de ses antiquités, Dijon, L. N. Frantin, imprimeur & François Bernard, libraire, .
  • Paul Gruyer, « Beaune de Bourgogne », Le Tour du monde, nouvelle série, vol. 15,‎ , p. 409-420 (lire sur Wikisource)
  • Pierre-Alexandre Jouffre, « Beaune - Une histoire urbaine des XIIe – XVe siècle : l'exemple du temporel de l'abbaye de Maizières », Recueil du Centre Beaunois d'Études Historiques (CBEH), vol. 31,‎ .
  • Clément Lassus-Minvielle, Le Castrum de Beaune, Beaune, Centre beaunois d'études historiques / CBEH, , 135 pages ill. (ISBN 979-10-95116-08-0).
  • [1]Jean-Robert Pitte, Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Paris, Plon, .
  • Claude Rossignol, Histoire de Beaune, Beaune, Battault-Morot, .

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b Vingt ans d'archéologie en pays beaunois, 59e congrès de l'Ass. bourguignonne des sociétés savantes, 1988 (1990), p. 24.
  2. Insee, Recensement de la population 2023 en géographie au 01/01/2022
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Beaune et Savigny-lès-Beaune », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Savigny Les Bea », sur la commune de Savigny-lès-Beaune - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Beaune », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beaune », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Les différents quartiers de Beaune », sur beaune.fr (consulté le ).
  16. « Comparateur de territoire−Commune de Beaune (21054) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Quartier Prioritaire : Saint Jacques sur sig.ville.gouv.fr
  18. « Municipales 2020 : A Beaune, ce qu'il faut retenir de la campagne », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  19. « Beaune : le maire a fait voter un délibéré contre Airbnb », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le ).
  20. « Bulletin municipal de Beaune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, présentation en ligne).
  22. « Bienvenue sur le site de la Ville de Beaune : découvrir Beaune,vivre à Beaune, vignobles, Bourgogne », sur beaune.fr (consulté le ).
  23. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, octobre 1478 (lire en ligne).
  24. Philippe Dangles, Nicolas Faucherre, Brice Collet, Alain Morelière, « Fortifications urbaines ducales en Bourgogne. L'exemple de Beaune », in Congrès archéologique de France, 1994, p. 297-315, (lire en ligne).
  25. Société d’histoire et d’archéologie de Beaune tome 64, page 70 à 75 année 1993.
  26. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 253.
  27. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 267.
  28. « Bienvenue sur le site de la Ville de Beaune : découvrir Beaune,vivre à Beaune, vignobles, Bourgogne », sur beaune.fr (consulté le ).
  29. Maurice-Henri (1845-1924) Weil, La campagne de 1814 d'après les documents des archives impériales et royales de la guerre à Vienne : la cavalerie des armées alliées pendant la campagne de 1814. Tome 2 : par le commandement Weil ; avec une préf. par M. le Général Lewal, L. Baudoin (lire en ligne).
  30. (en) « LARGEST OF UNIVERSITIES.; 15,000 Soldiers in American Army School at Beaune », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (en) « And Now, Our Nice Boys in France; Young Frenchwoman of Burgundy Tells How Delightful She Found the Soldier Students of the A.E.F. University at Beaune », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Don de l' A.E.F University of Beaune en 1919 à la bibliothèque de Beaune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  33. « John Erskine (1879-1951) : constitution d’une bibliothèque américaine à l’Université de Bourgogne (1954) » (consulté en ).
  34. « Antonin Guillot. Le Camp Amériin d'Allerey (1918-1919). 1999. Université américaine de Beaune et Ecole d'agriculture d'Allerey. », sur gwpda.org (consulté le ).
  35. « Avril - Le « Clos du Maréchal », 20 mai 1943 », sur archives.cotedor.fr (consulté le ).
  36. a et b Jean Vigreux, Le Clos du Maréchal Pétain, Paris, PUF, , 168 p. (ISBN 9782130607748, lire en ligne).
  37. « Roger Duchet, un maire aux multiples facettes », sur bienpublic.com (consulté le ).
  38. Gilles Richard, « La renaissance de la droite modérée à la libération. La fondation du CNIP », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 65, no 1,‎ , p. 59–69 (DOI 10.3406/xxs.2000.2872, lire en ligne, consulté le ).
  39. a et b « 1944 2e REGIMENT DE CUIRASSIERS - JMO », sur Chars Français (consulté le ).
  40. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
  41. Google Maps Avenue du 8 septembre 1944, Beaune, Côte-d'Or, Bourgogne.
  42. « Du couvent des Ursulines à l’Hôtel de Ville », sur beaune.fr (consulté le ).
  43. Comm ville de Beaune, no 53 décembre 2010
  44. « Présentation des villes jumelles de Beaune », sur beaune.fr (consulté le ).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Norge-interactive, « L'enseignement à l'EREA de BEAUNE », sur erea21.fr (consulté le ).
  49. « Claude Lelouch raconte son école de cinéma de Beaune », sur Ouest-France, (consulté le ).
  50. Voici l’annonce paru sur la page d’accueil du site officiel de l’événement quelques jours après une ultime Assemblée Générale : « Au cours de son Assemblée Générale Extraordinaire le 3 décembre 2007, l’Association pour le Festival de Cognac a décidé de procéder à sa dissolution anticipée, conformément à ses statuts. L’Association tient à remercier tous ses partenaires qui, au fil des ans, l’ont accompagnés dans cette aventure, commencée en 1982 et dont la 25e édition, qui a eu lieu en juin 2007, a donc marqué la fin. ».
  51. Site des 24h de Beaune.
  52. « Côte-d'Or : les 24 heures de Beaune, c'est toujours aussi sympa ! - France 3 Bourgogne-Franche-Comté », France 3 Bourgogne-Franche-Comté,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Parcours des 24 heures de Beaune (PDF)
  54. Festival international d'opéra baroque de Beaune.
  55. « Beaune : Festival Ciné Rétro, une dix-neuvième édition haute en couleur », Le Bien public,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. « La Jazzerie », sur jazzabeaune.fr (consulté le ).
  57. L’ABCdaire des vins de Bourgogne, Flammarion.
  58. « Bienvenue sur Comité des Fêtes et du Développement du Pays Beaunois | Comité des Fêtes et du Développement du Pays Beaunois », sur cfdb.fr (consulté le ).
  59. « Office du Sport de Beaune », sur osbeaune.fr, (consulté le ).
  60. site officiel de la paroisse.
  61. « Hospices de Beaune - Hospices de Beaune », sur hospices-de-beaune.com (consulté le ).
  62. a et b Thibault Simonnet, « Beaune:Une brasserie artisanale et une école de brasseurs sortent de terre », sur bienpublic.com, .
  63. a et b Laurent Gotti, « Brasserie de France veut faire mousser Beaune », sur dijonbeaunemag.fr, .
  64. a et b Alexis Cappellaro, « Brasserie de France : le b.a.-ba du brasseur », sur dijonbeaunemag.fr, .
  65. a et b Stéphane Parry, « Moisson des brasseurs : Jean-Claude Balès, fondateur de brasserie de France à Beaune », sur francebleu.fr, .
  66. a et b Dominique Bruillot, « Brasserie de France, le casting d'un campus hybride à Beaune », sur dijoncapitale.fr, .
  67. a et b Jeannette Monarchi, « Brasserie de France, un campus brassicole engagé et volontaire à Beaune », sur info-beaune.com, .
  68. a et b Sylvie Gaudel Jardot, « LA VISITE DU MEDEF A LA BRASSERIE DE FRANCE A BEAUNE », sur beaune-et-ailleurs.fr, .
  69. a et b Alexandra Berry, « Une école de brassage ouvre ses portes… à Beaune! », sur alexandra.beer, .
  70. Données économiques, site L'internaute
  71. Site de 1000 Bourgognes : Chiffres clés de la Bourgogne Viticole.
  72. [PDF]Chiffres-clés 2009 du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne.
  73. « Les professionnels qui font la renommée des vins de Bourgogne », sur vins-bourgogne.fr (#1lib1ref, consulté le ).
  74. a b et c Site du BIVB : page sur Beaune (AOC), consulté le 24-12-2010.
  75. Placido Llorca, « Beaune, commune viticole », sur vin-vigne.com, (consulté le ).
  76. Notice no PA00112112, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. Notice no PA00112116.
  78. Notice no PA00112114.
  79. Notice no PA00112125.
  80. Notice no PA00112108.
  81. Notice no PA00112104.
  82. Notice no PA00112101.
  83. Notice no PA00112100.
  84. Notice no PA00112126.
  85. Notice no PA00112111.
  86. Notice no PA00112130.
  87. Notice no PA00112129.
  88. Notice no PA00112109.
  89. Notice no PA00112102.
  90. Notice no PA00112113.
  91. Notice no PA00112120.
  92. « Immeuble dépendant de l'ancien monastère des Chartreux », notice no PA00112117.
  93. Notice no PA00112103.
  94. Notice no PA00112128.
  95. Notice no PA21000025.
  96. Notice no PA00112121, Notice no PA00112122 et Notice no PA00112123.
  97. Notice no PA00112119.
  98. Notice no PA00112124.
  99. Notice no PA00112115.
  100. Notice no PA00112107.
  101. Notice no PA00112110.
  102. Notice no PA00112127.
  103. Notice no PA00112118.
  104. Notice no PA00112105.
  105. Notice no PA21000012.
  106. Notice no PA00112106.
  107. Notice no PA00112099.
  108. http://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/4287074/L-ancienne-cuverie-inscrite-aux-Monuments-historiques.html
  109. « Bienvenue sur le site de la Ville de Beaune : découvrir Beaune,vivre à Beaune, vignobles, Bourgogne », sur beaune.fr (consulté le ).
  110. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 22.
  111. Paul (1830-1908) Guérin, Les petits Bollandistes : vies des saints. T. IX, Du 24 juillet au 17 août : d'après les Bollandistes, le père Giry, Surius... ; par Mgr Paul Guérin, Bloud et Barral, (lire en ligne).
  112. La Vie de château aux IXe et Xe siècles en Occident, 2010, Dr Roger Marconnet
  113. Joseph Délissey, Le vieux Beaune, .
  114. « Bienvenue sur le site de la Ville de Beaune : découvrir Beaune,vivre à Beaune, vignobles, Bourgogne », sur beaune.fr (consulté le ).
  115. « Histoire du sanctuaire », sur sanctuaire-beaune.org (consulté le ) : « Le Monseigneur Roland Minnerath institue l’ancien Carmel de Beaune, Sanctuaire Diocésain de l’Enfant-Jésus. […] Le a eu lieu l’ouverture officielle du Sanctuaire par Monseigneur Rolland Minnerath, Archevêque de Dijon. ».
  116. Thibault Simonnet, « Beaune:Une brasserie artisanale et une école de brasseurs sortent de terre », sur bienpublic.com, .
  117. Catalogue Yvert et Tellier, tome 1
  118. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes, Paris, chez Barrois l'aîné, 1822, p. 60.
  119. Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes , éditeur Libella, collection Libretto, 162 pages, Paris, 2019. (ISBN 978-2-36914-446-5).
  120. Guide pittoresque du voyageur en France
  121. Ouvrage Borgogna
  122. Administrator, « Drapeaux de Beaune », sur emblemes.free.fr (consulté le ).
  123. Gaël Dubreuil, A qui profite le kir ? : thriller apéritif, Villeurbanne, AO éditions, , 208 p. (ISBN 978-2-913897-42-7), ao-editions.com/documents/kir_debut.pdf.
  124. Mairie de Beaune, « Beaune Com Printemps 2024 » [PDF], sur Mairie de Beaune www.beaune.fr, (consulté le ).