Camou-Cihigue

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Camou-Cihigue (Gamere-Zihiga en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Camou-Cihigue
Camou-Cihigue
L'église Saint-Pierre de Camou.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Charles Anicet Leurgorry
2020-2026
Code postal 64470
Code commune 64162
Démographie
Gentilé Gamerear
Population
municipale
103 hab. (2021 en évolution de +6,19 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 02″ nord, 0° 54′ 17″ ouest
Altitude Min. 208 m
Max. 1 009 m
Superficie 10,08 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Camou-Cihigue
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Camou-Cihigue
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Camou-Cihigue
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Camou-Cihigue

Le gentilé est Gamerear[1].

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Camou-Cihigue se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 69 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 36 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 14 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Alçay-Alçabéhéty-Sunharette (2,3 km), Alos-Sibas-Abense (2,5 km), Ossas-Suhare (3,0 km), Trois-Villes (3,1 km), Tardets-Sorholus (3,5 km), Lichans-Sunhar (3,7 km), Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (3,8 km), Etchebar (3,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Camou-Cihigue fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Alos-Sibas-Abense, Aussurucq et Ossas-Suhare.

Paysages

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Cihigue.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Camou-Cihigue.

La commune est drainée par Ossinague erreka, Péko Ibar erreka, le ruisseau Guéchala et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 5 km de longueur totale[13],[Carte 1].

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 536 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licq-Athérey à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 528,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 2] :

  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[23] ;
  • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[24] ;

et une au titre de la « directive Oiseaux »[22],[Carte 3] :

  • la « Haute Soule : forêt des Arbailles », d'une superficie de 7 114 ha, présentant une grande diversité de milieux à des altitudes moyennes fournissant gîte et couvert pour la faune ornithologique pyrénéenne[25].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26],[Carte 4] : les « bordures méridionale et orientale de la forêt des Arbailles » (2 763,19 ha), couvrant 4 communes du département[27] et la « forêt des Arbailles » (6 283,64 ha), couvrant 9 communes du département[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[26],[Carte 5] : le « massif des Arbailles » (14 782,04 ha), couvrant 13 communes du département[29].

Autres milieux naturels

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À la fin du XIXe siècle, la forêt des Arbailles couvrait en partie le territoire de la commune ainsi que ceux d'Aussurucq, Béhorléguy, Musculdy, Ordiarp et Saint-Just-Ibarre.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Camou-Cihigue est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (13,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Lieux-dits et hameaux

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Quatre quartiers composent la commune de Camou-Cihigue[34] :

Camou
  • Gamere (Camou en français)
Cihigue
  • Kharrika
  • Hiriondo
  • Sobe

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Camou-Cihigue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 2009[37],[35].

Camou-Cihigue est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[38]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[39],[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[41]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[42].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Camou-Cihigue.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 41,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[44].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Camou était aussi appelée Camou-Soule[45] pour la différencier de Camou-Mixe en pays de Mixe.

Le toponyme Cihigue apparaît sous la forme Cihiga (1520[45], coutume de Soule[46]).

Graphie basque

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Son nom basque actuel est Gamere-Zihiga[1].

Histoire

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Camou et Cihigue ont été réunis par ordonnance royale du 7 janvier 1831.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2014 Jean-Baptiste Aguer DVG  
2014 2020 Jean-Philippe Petit    

Intercommunalité

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La commune fait partie de neuf structures intercommunales[47] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 103 habitants[Note 8], en évolution de +6,19 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
171143129160363371337349351
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
345325321312298306300286280
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
271268253238222200209212167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
171148140133119114107106101
2017 2021 - - - - - - -
101103-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

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La grotte des lamiñak (ou Lamiñen ziloak en basque) est très connue dans ce village. Elle se situe près de la maison Eiezkia et à 400 mètres de l'église. Elle se présente sous la forme de trois ouvertures desquelles sort de l'eau salée ; une de ces résurgences jaillit à 34 °C, appelée localement guesala. On lui attribue des propriétés curatives.

Pastorale 2007

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En 2007 (29 juillet et 5 août), Camou-Cihigue a organisé la pastorale sur le thème d'Eñaut d'Elizagarai, lieutenant général des armées royales sous Louis XIV et natif d'Armendarits.

Patrimoine civil

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Des peintures rupestres ornent les parois de la grotte Etcheberriko-Kharbia[52], datant du Paléolithique supérieur. Le site a été classé aux monuments historiques en 1952. À voir aussi le gouffre de Bechanka (Bexanka en basque).

Patrimoine religieux

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L'église romane Saint Pierre[53], située à Camou et dont les origines remontent au milieu du Moyen Âge, a été remaniée aux XIXe et XXe siècles.
L'église romane Notre-Dame[54], sise à Cihigue et dont les origines remontent également au milieu du Moyen Âge, a été rénovée en 1828.

 
Camou, vitrail saint Bernard.
 
Camou, vitrail saint François d'Assise.
 
Camou, vitrail sainte Bernadette.
 
Camou, vitrail Jeanne d'Arc

Équipements

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La commune dispose d'une école primaire. Sa fermeture a été fixée à la fin de l'année scolaire 2008/2009, mais les villageois refusant sa fermeture et se battant pour la maintenir ouverte, en cette rentrée 2009 elle devient un symbole de « la lutte contre la mort programmée des services publics en milieu rural ». L'école a, à la suite des mouvements politiques récents, dû fermer peu après les vacances de la Toussaint. Jusque-là, c'était des bénévoles qui faisaient la classe aux enfants.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Camou-Cihigue » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Camou-Cihigue », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Camou-Cihigue », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Camou-Cihigue », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Camou-Cihigue ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Camou-Cihigue et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Camou-Cihigue et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Camou-Cihigue et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Camou-Cihigue », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. « Fiche communale de Camou-Cihigue », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  52. Ministère de la culture, base Mérimée - Fiche sur la grotte Etcheberriko-Kharbia
  53. Ministère de la culture, base Mérimée - Fiche sur l'église Saint-Pierre
  54. Ministère de la culture, base Mérimée - Fiche sur l'église Notre-Dame