Chèvre
Capra hircus
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Artiodactyla |
Famille | Bovidae |
Sous-famille | Caprinae |
Genre | Capra |
La chèvre domestique (Capra hircus Linnaeus, 1758 ou Capra aegagrus hircus) est une espèce de mammifères herbivore ruminant, appartenant à la famille des bovidés, sous-famille des caprins. La plupart du temps, les chèvres sont domestiquées, mais on les trouve aussi à l'état sauvage dans quelques contrées du Caucase, d'Iran, d'Afghanistan ou d'Irak. Leur domestication est ancienne (au moins VIIIe millénaire av. J.-C.). On les élève pour leur lait, leur cuir, leur poil et leur viande.
Étymologie et évolution de l'appellation
modifierLes termes « chèvre », Capra et « caprin » dérivent du latin capra (chèvre) et caprinus (adj. relatif à la chèvre, caprin). L'épithète spécifique dérive du latin hircus, nom désignant le bouc[1]. Le mot « bouc » proviendrait du gaulois bucco[2] auquel pourrait aussi être rattaché les mots de langues régionales désignant la chèvre : bique et bezie (poitevin).
Les caprins domestiques ont reçu le nom scientifique de Capra hircus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie de l'évolution. Cette dernière a mis en lumière l'étroite relation existant entre les races domestiques et sauvages. Dans ce contexte, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles.
Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d'autres groupes similaires[3] ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l'occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d'animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d'animaux domestiques en tant qu'espèces propres n'est pas acceptable. C'est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces[4] ».
On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l'espèce d'origine, complété par le nom de sous-espèce (qui reprend l'ancienne épithète spécifique) et depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation "forma", abrégée "f", qui exprime clairement qu'il s'agit d'une forme d'animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu'à diverses sous-espèces sauvages : Capra aegagrus f. hircus[4].
C'est le terme féminin qui est retenu pour désigner l'espèce dans son ensemble (exemple : la domestication de la chèvre ), contrairement à d'autres espèces de caprins (bouquetins, chamois)[5].
Origine et domestication
modifierLa chèvre a été domestiquée dès le début du Néolithique[6] pour son lait, sa laine, sa viande[7], son fumier, sa peau, ses os et son cuir[8].
Ainsi, la chèvre (Capra aegagrus) semble avoir été domestiquée entre la fin du neuvième et le début du huitième millénaire avant notre ère dans les monts Zagros et sur les plateaux d'Iran[9]. L'autre centre de domestication connu, le plus important quantitativement, est l'Est de l'Anatolie (Turquie). Un changement morphologique détectable apparaît environ mille ans après les débuts de cette domestication[9].
Les analyses génétiques d'ADN fossile laissent penser que les hommes ont d'abord protégé des populations de chèvres sauvages en tuant leurs prédateurs. Puis les tribus ont commencé à les élever pour avoir plus facilement sous la main du lait conservé sous forme de fromage, des poils, de la viande et des peaux[10]. Les chèvres domestiques étaient généralement gardées dans des troupeaux qui se déplaçaient sur les collines ou sur d'autres domaines de pâturage analogues. Les chevriers qui les soignaient étaient souvent des enfants ou des adolescents, pareils à l'image que nous nous faisons du berger. Ces méthodes de garde se rencontrent encore aujourd'hui.
La domestication des chèvres a probablement engendré des modifications significatives des paysages et des écosystèmes (recul des zones arborées au profit des buissons et « maquis »).
La Bible mentionne, dans le livre de la Genèse, que Rébecca prépare à son mari Isaac deux chevreaux pour qu'Isaac bénisse Jacob (Gn 27:9).
La peau de chèvre est utilisée pour le transport de l'eau, du lait caillé ou du vin. Historiquement, elle servait aussi à produire le parchemin, qui était le support le plus employé pour écrire en Europe jusqu'à l'invention de l'imprimerie et la vulgarisation du papier.
Caractéristiques
modifierLa chèvre est un animal d'assez petite taille, à cornes arquées ou sans corne (« motte », polled pour les anglo-saxons[11]), très agile, particulièrement adapté au saut. Sa température interne normale est assez élevée (de 38 à 39,5 °C). On la trouve dans toutes les régions du globe, particulièrement en montagne. Les mâles sont appelés boucs et les petits sont des chevreaux ou chevrettes (parfois encore appelés cabris).
Les yeux de la chèvre ont une particularité, leur pupille est rectangulaire et horizontale, ce qui lui donne un regard étrange ; cela lui permet en fait d'avoir un plus large champ de vision.
Les chèvres présentent généralement une barbe au menton ainsi que des excroissances de peau au niveau du cou appelées pampilles ou pendeloques[12]. La fonction des pampilles n'est pas connue. Ce sont des morceaux de cartilage creux, recouverts de poils[13].
La chèvre adulte a 32 dents : 8 incisives inférieures qui s’appuient sur la gencive supérieure qui forme un bourrelet résistant (elle n'a pas d'incisives supérieures). Le fond de la bouche est garni de 24 molaires (12 à chaque mâchoire).
Les chèvres ont toutes 60 chromosomes[14] par cellule. La chèvre mesure entre 80 et 100 cm, et pèse, selon ses origines, entre 15 et 80 kg. Elle vit en moyenne 14 ans.
La chèvre bêle, béguète ou chevrote.
-
Squelette (Capra hircus).
-
Mamelles et trayons.
-
Une chèvre « motte » (sans corne[11]).
-
Les yeux dorés d'une chèvre.
-
L'œil doré d'une chevrette.
Comportement
modifierLa chèvre est un animal relativement intelligent, s'attachant volontiers au soigneur. C'est une grimpeuse adaptée aux escarpements rocheux, aux murailles ou aux arbres si leur feuillage est convoité ; poussée par son instinct d'exploratrice, elle se retrouve parfois dans des positions délicates.
Les chèvres raffolent de l'herbe à la puce, de l'armoise tridentée, de l'euphorbe ésule et du kudzu. Voilà pourquoi elles sont les stars du désherbage sélectif. On a recours à ces brouteuses pour éliminer les végétaux indésirables, telles les espèces envahissantes et les broussailles alimentant les feux de forêt. Cette pratique est populaire en Amérique du Nord et en Australie. La location de troupeaux a commencé à prendre de l'essor il y a une dizaine d'années, selon John Walker, écologue à l'université A&M du Texas. On utilise à la fois des moutons et des chèvres, mais ces dernières sont plus appréciées en raison de leurs goûts éclectiques, de leur bon équilibre sur un terrain pentu et de leur capacité à brouter plus haut, en appui sur leurs pattes arrière. Les chèvres - dont un troupeau de cent têtes peut se louer 150 euros la journée - arrachent aussi les feuilles avec précision. De nombreux clients tels que les parcs, les ranchs et ou encore des particuliers font appel à leurs services[15].
-
Une chèvre « suitée » — c’est-à-dire avec un ou plusieurs petits la suivant.
-
Chèvre blanche.
-
Une chèvre dans un sentier suisse.
-
La chèvre se nourrit de peu, mais elle peut contribuer à la déforestation, voire à la désertification par surpâturage (ici au Cap-Vert).
-
La chèvre aime se nourrir aux arbres (ici au parc Fond’Roy à Uccle), Belgique.
Soins
modifierCertaines races de chèvre, parmi les moins rustiques (alpine, saanen, etc.) ne peuvent rester en plein air pendant les mois d'hiver. Comme beaucoup d'animaux d'élevage, elles doivent avoir accès à de l'eau en quantité suffisante.
Beaucoup d'espèces de chèvres sont victimes d'infestations parasitaires. Les vers intestinaux peuvent être éradiqués par vermifugation. Il convient de contenir également l'infestation du pelage par les puces, tiques ou autres parasites[16].
Alimentation
modifierLa chèvre est un ruminant: elle possède quatre estomacs. Dans un premier temps, elle avale grossièrement ses aliments puis les régurgite lorsqu'elle est au calme pour les mâcher, c'est ce que l'on appelle la rumination. Elle les avale de nouveau ensuite, ils passent directement alors dans un autre estomac où se poursuit leur digestion.
Elle se nourrit de toutes sortes de végétaux sauvages ou cultivés. Ces besoins journaliers sont de l'ordre de :[réf. nécessaire]
- deux kilogrammes de matières sèches (dix kilogrammes de vert) qu'elle pâturera ou d'un foin composé de légumineuses (vesce, lotier, luzerne, etc.) et de graminées (dactyle, ray-grass, etc.) ;
- dix litres d'eau environ (variable selon que la ration se compose de vert ou de sec) ;
- du sel ou une pierre à sel à volonté (compléments en sels minéraux).
Santé
modifierLa météorisation est une affection qui peut tuer une chèvre en quelques heures. Elle est en général provoquée par une consommation importante d'herbe jeune riches en sucres ou de certaines légumineuses, ou d'un brusque refroidissement. La digestion étant arrêtée, l'herbe fermente trop rapidement dans l'appareil digestif, produisant des gaz piégés dans la panse. Au printemps, pour les troupeaux quittant les chèvreries pour les pâtures (« mise à l'herbe »), les éleveurs ménagent une transition en fournissant des aliments grossiers secs (foin).
Reproduction
modifierLa chèvre peut se reproduire dès l'âge de 7 mois. En général, les chaleurs ont lieu à la fin de l'été (environ soixante jours après que les jours commencent à décliner). La gestation dure cinq mois, au terme de laquelle la chèvre met bas un ou plusieurs chevreaux. On procède au sevrage des petits à environ 2 mois (entre 14 et 16 kg).
Biotechnologie
modifierLa chèvre est parfois utilisée comme organisme modèle ou animal de laboratoire. Des chèvres transgéniques ont été produites[17],[18],[19],[20],[21] puis utilisées pour produire des molécules chimiques complexes (qui peuvent d'ailleurs être légèrement différentes de ce que l'on attendait[22] puis modifiées en intégrant des gènes humains dès le début des années 1990)[23], pour produire des hormones humaines (2000)[24] notamment au Brésil[25].
Plus récemment (2005-2006), des chercheurs de l'industrie des biotechnologies ont ainsi produit des chèvres transgéniques qui synthétisent dans leurs glandes mammaires des molécules qu'on peut ensuite extraire, dont le lysozyme (hLZ) humain[26] qui a été testé comme complément alimentaire dans l'alimentation animale donnée à des cochons (il semble améliorer le fonctionnement de leur intestin)[27].
Races de chèvres
modifierLe genre Capra comprend des espèces comme la chèvre domestique, la chèvre sauvage (Capra aegagrus), le bouquetin, ou le markhor.
Liste des sous-espèces
modifierLes sous-espèces suivantes lui sont rattachées[réf. nécessaire] :
- Capra aegagrus aegagrus, Erxleben, 1777
- Capra aegagrus creticus, Schinz, 1838 — Chèvre sauvage crétoise
- Capra aegagrus blythi (en) — Bouquetin du Sind
Chèvre alpine (Suisse et France)
modifierL'Alpine est originaire du massif alpin Suisse et Français. Le berceau de la race se situe en Suisse où elle conserve un cheptel notable. C'est la race la plus répandue en France. Morphologie : poil ras ; robe de couleur variée passant du blanc pur au blanc tacheté de brun, de fauve, de gris, de noir, de pie ou de roux. Les troupeaux sélectionnés génétiquement présentent une couleur plus homogène, marron avec les extrémités et la ligne dorsale noire. La poitrine est profonde, le bassin large et peu incliné. Les membres sont solides, les articulations sèches et les aplombs corrects. La mamelle est volumineuse, bien attachée, se rétractant bien après la traite. Les trayons sont distincts de la mamelle, sont dirigés vers l'avant et sensiblement parallèles. C'est une chèvre de format moyen : 50 à 70 kg pour la femelle ; 80 à 100 kg pour le mâle. Rustique, très appréciée pour ses qualités laitières et d'élevage, la race Alpine s'adapte aussi bien aux systèmes d'élevages stabulatoires qu'aux pâtures de basses plaines ou d'altitude.
Races suisses
modifierSaanen
modifierLa Saanen (ou chèvre de Gessenay), blanche à poils courts, généralement dépourvue de cornes (mais certaines ont une paire de cornes de taille moyenne tournées vers l'arrière), calme et excellente laitière. Elle est originaire de la haute vallée de la Sarine (Saane en allemand). Sa renommée en tant qu'animal de rente a entraîné l'implantation de la race dans de nombreux pays. On peut considérer aujourd'hui que la Saanen est la race la plus répandue mondialement parmi les races laitières caprines. C'est un animal trapu, solide et paisible, aux qualités très laitières qui s'adapte très bien aux différents modes d'élevage notamment intensifs. Morphologie : poil court, dense et soyeux ; robe uniformément blanche ; tête avec un profil droit ; poitrine profonde, large et longue, caractérisant une grande capacité thoracique ; épaule large et bien attachée; garrot bien en viande ; aplombs sont corrects et allures régulières ; mamelle globuleuse, bien attachée et larges à la base. C'est une race à fort développement: 50 à 90 kg pour la femelle ; 80 à 120 kg pour le mâle.
Toggenbourg
modifierLa Toggenbourg, excellente laitière, de pelage fauve à sombre, caractérisée par ses deux bandes blanches de l'oreille à la bouche. Souvent utilisé durant le haut Moyen Âge comme animal sacrificiel pour les rituels de fertilité des fêtes de la Saint-Abondance, elle était ensuite dépecée, et sa peau utilisée pour fabriquer des pagnes qui étaient alors portés par les jeunes hommes entrant dans l'âge adulte, lors des cérémonies de passation des pouvoirs.[réf. nécessaire]
Races françaises
modifierPoitevine
modifierLa chèvre poitevine est une race originaire des alentours des sources de la Sèvre Niortaise, dans le centre ouest de la France. Élevées en petits troupeaux familiaux, les chèvres poitevines étaient plus de 40 000 au début du XXe siècle. En 1925, une épizootie de fièvre aphteuse a décimé les troupeaux poitevins. C'est à partir de souches prélevées dans les Alpes que le troupeau fut progressivement reconstitué. On dénombre aujourd'hui environ deux mille huit cents[28] femelles principalement élevées dans le berceau de la race en Poitou-Charentes. Voici sa morphologie : robe de couleur brune, plus ou moins foncée, parfois presque noire dite « en cap de maure » ; poils semi-longs sur le corps et sur les cuisses ; face inférieure des membres, dessous du ventre et de la queue blancs ou très clairs ; face comportant une raie blanche de chaque côté du chanfrein encadrant une tête fine, triangulaire. La chèvre poitevine est avec ou sans cornes, avec ou sans barbiches ou pampilles. La poitevine est une chèvre de format moyen à grand, d'aspect longiligne. Les mâles peuvent atteindre 75 kg. La chèvre pèse entre 40 et 65 kg. Sa taille au garrot est de 70 à 80 cm. Rustique et de caractère paisible, la chèvre poitevine est appréciée pour son lait typique aux grandes qualités fromagères. Elle présente de bonnes capacités pour valoriser les pâturages et les fourrages grossiers.
Provençale
modifierLa chèvre provençale est une race française de Provence. Elle fait partie des races à petit effectif, puisqu'on compte environ mille chèvres en 2013. La couleur de la robe peut être très diversifiée, c'est une chèvre aux oreilles longues et tombantes, parfois recourbées. Elle a le poils long en particulier sur les cuisses.
Rove
modifierLa chèvre du Rove est une race française des Bouches-du-Rhône, faisant partie des races à petit effectif, le cheptel compte environ 8 000 bêtes en 2013. La robe est généralement de couleur marron-rouge et parfois tachetée de blanc. Elle possède des cornes de section triangulaires et torsadées de taille importante qui permettent de la reconnaître facilement. Avec son lait on fabrique un fromage typique appelé la Brousse. C'est une race mixte puisqu'elle est utilisé pour la production de lait et la transformation fromagère, mais aussi pour la production de cabris.
Autres pays
modifierBoer
modifierLa chèvre Boer améliorée est apparue au début des années 1900 lorsque des éleveurs d'Afrique du Sud ont commencé à sélectionner pour une chèvre démontrant une bonne conformation bouchère, une croissance et une prolificité élevées, une bonne qualité de carcasse, un pelage court blanc sur le corps et rouge (variant de cannelle à presque noir) sur la tête et le cou. En 1993, la chèvre Boer est apparue au Canada et elle a été importée pour la boucherie. Ses oreilles sont pendantes et son nez est assez arrondi ou busqué. Ses cornes sont rondes et courbées vers l’arrière.
Tennessee
modifierAux États-Unis, on retrouve la chèvre Tennessee ou chèvre myotonique. Cette espèce de chèvre est présente principalement au Tennessee et au Texas. Cette race remonte à la fin des années 1800. Cette variété de chèvres a la particularité de se tétaniser littéralement quand elle est stressée ou surprise : l’animal tombe sans pouvoir bouger pendant environ une vingtaine de secondes. Cette chèvre est affectée par la myotonie (c.-à-d. une contraction involontaire et temporaire des muscles lors d’un stress), ce qui expliquerait la tendreté de la viande et la forte musculature de la carcasse de cette race. L'origine de la chose serait une mutation génétique héréditaire. Cette chèvre est surtout élevée pour son potentiel en boucherie. Il existe trois différents types dont un seul est potentiellement intéressant pour la production de boucherie. Seul un type de grande taille à forte musculature et myotonique peut être qualifié de chèvre Tennessee. Ces lignées produisent une chèvre désaisonnalisée, très résistante aux parasites, très maternelle, à facilité de mise bas, très facile à garder et à manipuler puisqu’elle ne saute pas, probablement le meilleur rendement de carcasse, mais à croissance très lente. Il existe des lignées anciennes avec un potentiel de boucherie très intéressant. À propos de cette chèvre, on dit qu'elle feint la mort, ce qu'on appelle la thanatose (du grec ancien θάνατος / thánatos, « mort »), et consiste à simuler la mort, afin d'échapper à un prédateur. De nombreux animaux ont recours à cette technique, comme l'opossum, la couleuvre à collier, certains poissons, oiseaux, insectes et amphibiens.
Chèvre nubienne
modifierLa chèvre nubienne est surtout une chèvre laitière, mais peut également être élevée pour sa viande. Elle est présente au Québec.
Chèvre Mancha
modifierMême chose que pour la Nubienne, la Mancha est surtout une chèvre laitière, mais peut également être élevée pour sa viande. Elle est présente au Québec.
Types spécifiques
modifierChèvre naine
modifierDes chèvres d'espèces naines sont également élevées comme animaux de compagnie.
Chèvre à mohair
modifierCertaines races sont élevées spécialement pour leur pelage : tel est le cas de la chèvre angora, originaire de Turquie (Angora est l'ancien nom d'Ankara) dont le poil sert à produire le mohair, et de la chèvre cachemire.
Chèvre de boucherie
modifierD'autres le sont uniquement pour leur viande, à l'instar de la race Kiko.
Le mot « kiko » a été utilisé traditionnellement en Nouvelle-Zélande par les Maoris pour décrire les animaux de boucherie. La chèvre Kiko a été développée en Nouvelle-Zélande par la sélection des meilleures et des plus fertiles chèvres férales de ce pays au niveau de leur capacité de production de viande améliorée dans des conditions de pâturages naturels où le broutement arbustif est important. Le taux de croissance est probablement la caractéristique qui définit le mieux la race Kiko. Les chevreaux présentent une vigueur impressionnante. Elle est aussi très rustique. La chèvre Kiko peut être maintenue sous des conditions d'élevage extensif dans les milieux ouverts broussailleux. Elle n'est pas que présente en Nouvelle-Zélande, mais elle a aussi été introduite au Canada, dans la province de Québec.
Les boucs matures possèdent des cornes distinctives en spirale et de grande envergure. Les oreilles de la Kiko sont placées assez hautes, de largeur moyenne et longueur modérée, non pendantes et non dressées. Son museau est bien proportionné, ni convexe ni concave. La densité de son pelage peut varier en fonction des conditions climatiques et il y a une variation marquée entre le pelage d’été et d’hiver. La couleur prédominante de sa robe est le blanc, mais toute autre couleur est retrouvée.
Chèvre marronne
modifierChèvre marronne, sauvage ou ensauvagée
Chabin et ovycapre
modifierChabin[29], hybride bélier-chèvre, aussi nommé mouèvre, musmon ; l'hybride entre bouc et brebis est un ovycapre. Ces spécimens sont stériles.
Galerie
modifier-
Chèvre angora dans un pré.
-
Chèvres Cachemire au bord d'un chemin.
-
Chèvres marronnes sur des rochers.
-
Chabin au bord de l'eau.
Élevage et production
modifierCanada
modifierAu Canada, la production caprine est divisée en trois productions, soit la production laitière, la production de viande et la production de mohair.
Au Québec, le nombre de chèvres représente environ 17 %[30] du cheptel canadien. La production laitière est la principale production caprine. Le lait est surtout transformé en fromage, mais aussi en yogourt et en beurre. L'élevage de la chèvre de boucherie est une production en plein essor. La viande de chèvre ne fait pas partie des habitudes alimentaires des Québécois, mais la demande provient principalement des différentes ethnies présentes au Québec[31]. Par ailleurs, la chèvre Boer est la race de boucherie que l'on retrouve le plus dans les cheptels du Québec, mais d'autres races sont aussi utilisées pour la production de chevreau de boucherie, notamment la Nubienne et la Kiko. La viande provenant des mâles de toutes races et des chèvres laitières de réforme peut aussi être utilisée dans la fabrication de produits destinés à la consommation ; cependant le chevreau demeure la viande la plus prisée.
Les trois productions caprines sont regroupées dans un seul plan conjoint[32]. Le plan conjoint est utilisé par plusieurs productions agricoles du Québec, il permet d'améliorer les conditions de mise en marché et la structure d'offre des produits agricoles, tout en améliorant l'approvisionnement des transformateurs et en stabilisant les revenus des producteurs[33]. La mise en marché du lait de chèvre est plutôt bien établie, cependant la mise en marché des productions de viande et de mohair est à développer. En 2017, la mise en marché de la viande caprine du Québec est individuelle, c'est-à-dire que chaque producteur fait sa propre mise en marché. Par exemple, en 2011[34], plusieurs producteurs de chèvre de boucherie vendaient leurs produits directement à la ferme, dans des restaurants et à des commerçants. D'autres producteurs vendent tout simplement à l'encan et certains vendent des sujets de reproduction.
France
modifierEn France, la chèvre est élevée surtout pour son lait, qui sert à la fabrication de fromages mais les chèvres laitières de réformes ainsi que les chevreaux, issus des inséminations annuelles pour la production de lait, fournissent tout de même de la viande. En 2013, sur un cheptel total de 1,2 million de caprins, 135 000 caprins de réforme et 644 000 chevreaux ont été abattus[35].
Les races caprines : en France deux races dominent : l'alpine, environ 55 % du cheptel, la saanen, environ un quart. Le troupeau comprend au total 1 254 000 têtes, dont 856 000 chèvres[36].
Production par pays
modifierLes principaux pays par l'importance de leur cheptel caprin sont les suivants :[réf. nécessaire]
(nombre de têtes)
Produits
modifierLait
modifierLa bonne digestibilité des laits de chèvre pourrait s’expliquer en partie par leur teneur en acides gras courts, par la petite taille des globules gras qui les composent, mais également par leur richesse en triglycérides à chaîne moyenne et courte. La réputation d’innocuité du lait de chèvre en matière d’allergie mérite en revanche d’être fortement relativisée.
Fromage
modifierLe lait de chèvre est aussi utilisé pour fabriquer des fromages très populaires comme le cabécou et la féta, bien qu'il puisse aussi être transformé en n'importe quel type de fromage. On appelle souvent le fromage de chèvre simplement « chèvre ».
À noter que quatorze appellations françaises de fromage de chèvre sont protégées par le système AOP : banon (2003), chabichou du Poitou (1990), charolais (2010), chevrotin (2002), crottin de Chavignol (1976), mâconnais (2005), pélardon (2000), picodon (1983), pouligny-saint-pierre (1972), rigotte de Condrieu (2009) rocamadour (1996), sainte-maure-de-touraine (1990), selles-sur-cher (1970), valençay (1998).
Viande
modifierLes chevreaux mâles sont utilisés au moment des fêtes de Pâques en remplacement de l'agneau.
Il existe également ce que l'on appelle le chevreau lourd. Le syndicat caprin de la Drôme a annoncé en 2018 travailler en la création d'un label rouge[39].
Peau
modifierLa peau de chèvre est principalement utilisée dans la confection d'instruments à percussion, comme le djembé, le bendir et le sabar, et aussi à cordes, comme la kora. Elle peut aussi servir dans la fabrication de certains vêtements et accessoires.
Toison
modifierCertaines races de chèvre à toison dense peuvent donner une laine. La toison de la chèvre angora sert à fabriquer le mohair, celle de la chèvre cachemire, le cachemire et le pashmînâ. Leur laine est non seulement un très bon isolant thermique, mais les vêtements fabriqués avec cette matière sont très légers à porter. On peut aussi en faire des couvertures.
Symbolisme de la chèvre
modifierDans le calendrier républicain
modifier- Dans le calendrier républicain français, le 15e jour du mois de ventôse, est officiellement dénommé jour de la Chèvre.
Dans la mythologie grecque
modifier- Amalthée, la fameuse chèvre de la mythologie grecque qui nourrit Zeus enfant, entre autres avec de l'ambroisie et du nectar contenus dans ses cornes. L'une de ses cornes, brisée par le jeune dieu, fut transformée en Corne d'abondance. Une autre version dit que Zeus, à la mort de la chèvre, fit un bouclier de sa peau (l'Égide), ce qui le rendait invincible, car celle-ci ne pouvait être transpercée.
- Dans la mythologie grecque, le corps de la Chimère est celui d'une chèvre.
- D'après Diodore de Sicile, des chèvres auraient guidé l'attention des hommes de Delphes vers le lieu où des fumées sortaient des entrailles de la terre. Prises de vertige, elles dansaient. Intrigués par ces danses, des hommes auraient compris le sens des vapeurs émanant de la terre: il leur fallait interpréter cette théophanie ; ils instituèrent un oracle.
- Le dieu de la nature Pan est dépeint comme mi-homme mi-bouc. Dans l’Hymne homérique, il porte barbe, cornes et pieds de chèvre, mais dans l'art figuré, il est parfois représenté sous les traits d'un jeune homme à tête de chèvre avec une courte queue de chèvre.
Dans la mythologie nordique
modifier- Dans la mythologie nordique, on retrouve le mythe de la chèvre nourricière : Heidrun, la chèvre qui donne son lait composé d'hydromel aux guerriers d'Odin. Heidrun (ou heithrun, clair ruisseau ?) est une chèvre vivant au Valhalla et broutant les feuilles d'Yggdrasil, l'arbre-monde.
- Chez les Scandinaves, la chèvre incarnait « l'esprit du blé » sous le nom de « Kornbocke ». Le julbock ou chêvre de Noël est une figurine de chêvre en paille utilisée comme décoration de Noël. Ses origines remontent aux deux boucs Tanngrisnir et Tanngnjóstr qui tirent le chariot de Thor[40].
Dans la mythologie indienne
modifier- En Inde, le mot qui la désigne signifie aussi « non-né » ; la chèvre est le symbole de la substance primordiale non manifestée. C'est la mère du monde Prakriti. Les trois couleurs qui lui sont attribuées, le rouge, le blanc et le noir correspondent aux trois guna ou qualités primordiales, respectivement Sattva, Rajas et Tamas (dana).
Dans les mythologies chinoise et tibétaine
modifier- En Chine, la chèvre est associée à l'activité céleste au bénéfice de la terre et même plus précisément de l'agriculture et de l'élevage. Dans la religion primitive tibétaine, la divinité en question avait les traits d'un caprin à poils longs. Par ailleurs, certaines peuplades de la Chine mettent la chèvre en rapport avec le dieu de la foudre : la tête de la chèvre sacrifiée lui sert d'enclume. Toujours au Tibet, des chèvres blanches auraient contribué à l'édification du palais du Potala à Lhassa (résidence du dalai-lama jusqu'en 1959), transportant les pierres, négociant sans relâche toutes les sinuosités des chemins escarpés de l'Himalaya.
Dans la Bible
modifierDans l'Ancien Testament, on voit que la chèvre est souvent offerte en sacrifice lors des rituels juifs. Dans le Cantique des Cantiques, les cheveux de l'amoureuse sont comparés à un troupeau de chèvres suspendues aux flancs de Galaad (Ct 4.1).
La chèvre dans l'art et la littérature
modifierDans la littérature occidentale
modifier- Djali, la compagne d'Esmeralda, héroïne du roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo....
- Blanquette, la Chèvre de monsieur Seguin, l'émouvante et inoubliable héroïne des célèbres Lettres de mon moulin, d'Alphonse Daudet.
- Biquette, monture de Pirlouit, dont les coups de cornes sont souvent une arme redoutable dans les combats dans les Johan et Pirlouit, de Peyo.
- Dans l'une des aventures de Tintin, L'Île Noire, une chèvre (qui ne porte pas de nom) délivre Tintin de deux bandits qui ont l'intention de le tuer en l'obligeant à sauter du haut d'une falaise. Cette chèvre est délivrée par Milou du pieu auquel elle est attachée. En poursuivant Milou qui se dirige sur les deux hommes, la chèvre les déstabilise et sauve Tintin de la mort.
Dans la sculpture
modifierDu côté de la sculpture, Jean Cocteau a sculpté plus d'une fois des têtes de chèvres. En 1958, il a sculpté une tête de chèvre orange. Il a aussi sculpté une tête de chèvre verte en bronze. Gé Pellini (Gérard Pellini) a aussi sculpté souvent des chèvres. En 1950, Picasso a aussi constitué une sculpture de chèvre très originale pour sa propre chèvre, Esmeralda. Le ventre est constitué d’un panier, ses deux pis sont des pots à lait en céramique, les cornes ont été taillées dans des ceps de vigne, le tout assemblé avec du plâtre. Elle est aussi faite d’une boîte de conserve et pour son dos, une feuille de palmier. En 1973, le Français Jean Marais a sculpté une tête de cabri orange, qui est exposée au musée Jean Marais à Vallauris. En 1963, le sculpteur animalier Joseph Constant a réalisé un groupe de chèvres en bronze, installée sur une place à La Courneuve.
Dans la peinture
modifier- Au XVIIe siècle, le Flamand Jacob Jordaens a fait une peinture qui représente Zeus enfant nourri par la chèvre Almathée. Elle est exposée au Musée du Louvre à Paris.
- Vers 1640, David Teniers le Jeune a peint un jeune berger accompagné de chèvres, intitulé Grange avec des chèvre.
- Au XIXe siècle, Camille Roqueplan a peint une toile intitulée La jeune fille à la chèvre, qui est conservée au Musée Lambinet à Versailles.
- En 1890, l'Allemand Max Liebermann a peint une toile intitulée Femme avec des chèvres dans les dunes.
- Pablo Picasso a peint plus d'une fois des chèvres, un animal qu'il aimait beaucoup. L'une de ses plus belles peintures caprines, parmi les mieux connues, est sans doute une peinture à l'huile qu'il a peint en 1906, intitulé Jeune fille avec une chèvre, et qui a été reproduite de nombreuses fois. Il s'agit d'une jeune femme nue jouant dans ses cheveux et un garçonnet nu portant un vase sur sa tête accompagnés d'une chèvre lors de leur marche. Pour lui, les chèvres semblaient représenter la joie de vivre.
Au cinéma
modifier- 2014 : Les Chèvres de ma mère
- 2009 Les Chèvres du Pentagone film de Grant Heslov
Dans la musique
modifierBiquette, la chèvre Grindcore a été une figure médiatisé de la scène métal française[41].
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Gaffiot
- Savignac, Jean-Paul, 1939- ..., Dictionnaire français-gaulois, Paris, La Différence, , 335 p. (ISBN 2-7291-1529-3 et 9782729115296, OCLC 469368681, lire en ligne).
- , selon la célèbre définition de Ernst Mayr.
- « Instruction CITES pour le service vétérinaire de frontière », CITES, 20 décembre 1991, [1].
- Larousse agricole, article chèvre.
- Voir à ce sujet les travaux de Sándor Bökönyi, en particulier A comparison of the early neolithic domestic and wild faunes of the Balkans, Italy and South France, Cahiers Ligures de Préhistoire et Protohistoire N.S.2, 1985.
- (en) Cheryl Makarewicz et Noreen Tuross, « Finding Fodder and Tracking Transhumance: Isotopic Detection of Goat Domestication Processes in the Near East », Current Anthropology, vol. 53, no 4, , p. 495–505 (ISSN 0011-3204 et 1537-5382, DOI 10.1086/665829, lire en ligne, consulté le )
- (en) Saeid Naderi, Hamid-Reza Rezaei, Pierre Taberlet et Stéphanie Zundel, « Large-Scale Mitochondrial DNA Analysis of the Domestic Goat Reveals Six Haplogroups with High Diversity », PLOS ONE, vol. 2, no 10, , e1012 (ISSN 1932-6203, PMID 17925860, PMCID PMC1995761, DOI 10.1371/journal.pone.0001012, lire en ligne, consulté le )
- (en) Kevin G. Daly, Valeria Mattiangeli et al., Herded and hunted goat genomes from the dawn of domestication in the Zagros Mountains, PNAS, 118 (25), 22 juin 2021, e2100901118 ; https://doi.org/10.1073/pnas.2100901118
- (en) Naderi, Saeid, « The goat domestication process inferred from large-scale mitochondrial DNA analysis of wild and domestic individuals ». PNAS. 2008 105:17659-17664; published online before print, 12 novembre 2008, doi:10.1073/pnas.0804782105.
- Aurélien Hervé Ducat, « Les facteurs de transcription chez les mammifères, maladies associées, méthodes d'étude et application de la PCR-sélection sur STOX1. Thèse pour le doctorat vétérinaire » [PDF], sur École nationale vétérinaire d'Alfort, , p. 42.
- Encyclopædia Universalis, « CHÈVRE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- (en-US) « FAQ », sur British Goat Society (consulté le ).
- E. Pailhoux, E.P. Cribiu, S. Chaffaux, R. Darre, M. Fellous et C. Cotinot, « Molecular analysis of 60,XX pseudohermaphrodite polled goats for the presence of SRY and ZFY genes », J. Reprod. Fertil., vol. 100, , p. 491-496 (lire en ligne [PDF]).
- National Geographic d'avril 2012 p. 24.
- « La chèvre naine », sur les animaux de la ferme miniature.
- E. Gootwine, I. Barash, A. Bor, I. Dekel, A. Friedler, M. Heller, U. Zaharoni, A. Zenue et M. Shani, « Factors affecting success of embryo collection and transfer in a transgenic goat program », Theriogenology, vol. 48, , p. 485-499 (lire en ligne).
- C.S. Lee et al. (2000), Embryo recovery and transfer for the production of transgenic goats from Korean native strain, Capra hircus aegragrus. Small Rum Res 37: 57-63.
- H. Baldassare et al., « Production of transgenic goats by pronuclear microinjection of in vitro produced zygotes derived from oocytes recovered by laparoscopy », Theriogenology, vol. 59, , p. 831-839 (lire en ligne [PDF]).
- V.J.F. Freitas et al. (2003), Birth of normal kids after microinjection of pronuclear embryos in a transgenic goat (Capra hircus) production program in Brazil. Gen Mol Res 2: 200-205.
- B. Wang et al. (2002), Transgenic goats produced by DNA pronuclear microinjection of in vitro derived zygotes. Mol Reprod Dev 63: 437-443.
- Julie Denman, Michael Hayes, Christine O'Day, Timothy Edmunds, Catherine Bartlett, Shirish Hirani, Karl M. Ebert, Katherine Gordon & John M. McPherson (1991), Transgenic Expression of a Variant of Human Tissue-Type Plasminogen Activator in Goat Milk: Purification and Characterization of the Recombinant Enzyme ; doi:10.1038/nbt0991-839 Nature Biotechnology 9, 839 - 843 (1991) (résumé).
- EBERT KM, SELGRATH JP, DITULLIO P, DENMAN J, SMITH TE, MEMON MA, SCHINDLER JE, MONASTERSKY GM, VITALE JA AND GORDON K. (1991), Transgenic production of a variant of human tissue-type plasminogen activator in goat milk: generation of transgenic goats and analysis of expression. Biotechnology 9: 835-838.
- J Ho Ko & al. (2000), Production of biologically active human granulocyte colony stimulating factor in the milk of transgenic goat - Transgenic research, juin 2000, Vol.9, Issue 3, p. 215-222 (résumé).
- VJF Freitas & al. (2007) Production of transgenic goat (Capra hircus) with human Granulocyte Colony Stimulating Factor (hG-CSF) gene in Brazil ; An. Acad. Bras. Ciênc. vol.79 no.4 Rio de Janeiro décembre 2007 ; https://dx.doi.org/10.1590/S0001-37652007000400003.
- Maga EA, Walker RL, Anderson GB, Murray JD (2006) Consumption of milk from transgenic goats expressing human lysozyme in the mammary gland results in the modulation of intestinal microflora. Transgenic Res 15:515–519.
- Dottie R. Brundige, Elizabeth A. Maga, Kirk C. Klasing, James D. Murray (2010), Consumption of pasteurized human lysozyme transgenic goats’ milk alters serum metabolite profile in young pigs ; Transgenic Research ; aout 2010, Vol.19, Issue 4, p. 563-574 (résumé).
- ADDCP Association de défense et de développement de la chèvre poitevine (www.chevre-poitevine.org).
- Egalement, nom d'une race caprine ressemblant à l'hybride.
- « SPCQ - Statistiques générales », sur www.chevreduquebec.com (consulté le ).
- « SPCQ - Consommation », sur www.chevreduquebec.com (consulté le ).
- « SPCQ - Un outil efficace », sur www.chevreduquebec.com (consulté le ).
- « Plans conjoints de mise en marché - Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec », sur www.rmaaq.gouv.qc.ca (consulté le ).
- « Monographique de l'industrie caprine au Québec », MAPAQ, .
- « Comité Ovins-caprins - Situation des marchés 15 avril 2014 - FranceAgriMer ».
- Institut de l'élevage, « Les chiffres clés du GEB - Caprins 2021 » [PDF], sur Institut de l'élevage, (consulté le )
- http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/caprin0905note.pdf.
- « Tableau Can Sim ».
- Aurélien Tournier, « Vers la création d’un label rouge pour les chevreaux », L'Agriculture Drômoise, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Cooper, J. C. (Jean C.),, An illustrated encyclopaedia of traditional symbols, Thames and Hudson, (ISBN 0-500-01201-6, 9780500012017 et 0500271259, OCLC 4474069, lire en ligne), p. 74.
- (en-US) « Grind Goat Will Never Die But You Will », sur VICE, (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Bouc
- Élevage caprin
- Liste de races caprines
- Liste des races caprines de France
- Chèvre de Judas
- Chabin
- Chimère chèvre-mouton
- Caprinae
- Capra
- Bouquetin des Alpes (Capra ibex)
- bouquetin ibérique (Capra pyreneica)
- Bouquetin des Pyrénées (Capra pyreneica pyreneica)
- Capra aegagrus
- Capra aegagrus aegagrus
- Capra aegagrus creticus
- Capra caucasica
- Capra cylindricornis
- Capra nubiana
- Capra sibirica
- Capra walie
- Markhor (Capra falconeri)
- Chèvre, expressions (wiktionnaire)
- Chevreau, chevrette
Bibliographie
modifier- Institut de l'élevage Jacques Lucbert (dir), L'élevage des chèvres, Paris, La France agricole, coll. « Agriproduction : petits ruminants », , 330 p. (ISBN 978-2-85557-216-1, BNF 42707107)
- Jean-Noël Passal, L'esprit de la chèvre, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 281 p. (ISBN 2-84478-380-5, BNF 40051163, lire en ligne)
- Monographie de l'industrie caprine au Québec, Agriculture, Pêcheries et Alimentation au Québec, Bibliothèque Nationale du Québec, 2006.
- Guide Chèvre, Conseil de promotion de l'agroalimentaire québécois (CPAQ), Aliments du Québec, 1998.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative au vivant :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Référence Fauna Europaea : Capra aegagrus Erxleben, 1777 (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Capra hircus L., 1758
- (en) Référence NCBI : Capra hircus (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Capra aegagrus hircus L., 1758
- (en) Référence GISD : espèce Capra hircus