Carlo Ancelotti

footballeur et entraîneur italien

Carlo Ancelotti, né le à Reggiolo (Italie), est un ancien footballeur international italien, devenu entraîneur. Considéré comme l'un des meilleurs techniciens du monde, il est l'actuel entraîneur du Real Madrid.

Carlo Ancelotti
Image illustrative de l’article Carlo Ancelotti
Carlo Ancelotti en 2016.
Situation actuelle
Équipe Real Madrid (entraîneur)
Biographie
Nom Carlo Gennaro Ancelotti
Nationalité Italienne
Naissance (65 ans)
Reggiolo (Italie)
Taille 1,79 m (5 10)
Poste Milieu relayeur puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1973-1975 US Reggiolo
1975-1976 Parme AC
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1976-1979 Parme AC 055 (13)
1979-1987 AS Rome 227 (17)
1987-1992 AC Milan 160 (11)
Total 442 (41)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1980 Italie espoirs 003 0(0)
1979-1988 Italie olympique 011 0(1)
1981-1991 Italie 026 0(1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1992-1995 Italie (adjoint)
1995-1996 AC Reggiana 2v 2n 3d
1996-1998 Parme AC 42v 27n 18d
1999-2001 Juventus FC 63v 33n 18d
2001-2009 AC Milan 239v 98n 83d
2009-2011 Chelsea FC 68v 17n 24d
2011-2013 Paris Saint-Germain 49v 17n 11d
2013-2015 Real Madrid 89v 14n 16d
2016-2017 Bayern Munich 43v 8n 9d
2018-2019 SSC Naples 38v 19n 16d
2019-2021 Everton FC 31v 14n 22d
2021- Real Madrid 131v 30n 24d
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour :

Surnommé Carletto ou « Don Carlo », Carlo Ancelotti connaît une brillante carrière de milieu de terrain d'abord à Parme puis à l'AS Rome, où il porte le brassard de capitaine et remporte un titre de champion d'Italie et quatre coupes nationales. Parti à l'AC Milan, il remporte en cinq ans deux nouveaux scudetti (championnats de Serie A) et deux coupes d'Europe. Appelé à vingt-six reprises en équipe d'Italie, il participe à l'Euro 88 et à la Coupe du monde 1990, terminée à la troisième place.

Devenu entraîneur, il dirige successivement l'AC Reggiana, Parme et la Juventus, avant d'être appelé en 2001 à la barre de l'AC Milan, avec lequel il connaît de grands succès : il remporte le championnat en 2004, mais surtout la Ligue des champions à deux reprises (en 2003 et en 2007 ainsi qu'une finale perdue en 2005). Il devient ainsi le sixième footballeur à remporter la C1 comme joueur puis comme entraîneur.

En 2009, il quitte l'Italie pour entraîner le club anglais de Chelsea, où il remporte dès sa première saison un historique doublé Coupe-Championnat, devenant le second entraineur non-britannique, après Arsène Wenger, à réaliser cette performance. Après un passage au Paris Saint-Germain ponctué d'un titre de champion de France, il devient à partir de 2013 l'entraîneur du Real Madrid où il remporte notamment une nouvelle Ligue des champions en 2014 avant d'être démis de ses fonctions l'année suivante après une saison blanche. En 2016, il découvre un cinquième championnat en étant nommé entraîneur du Bayern Munich où il gagne la Bundesliga dès sa première saison avant d'être licencié quelques mois plus tard.

Ancelotti dirige ensuite successivement le SSC Napoli, puis Everton connaissant des expériences mitigées avant de retrouver le banc du Real Madrid en 2021 avec lequel il remporte la Liga l'année suivante, faisant de lui le premier coach à avoir gagné chacun des cinq championnats majeurs européens. Avec le club espagnol, il décroche sa quatrième Ligue des champions en 2022, faisant de lui l'entraîneur le plus titré de la compétition. Il ajoute une cinquième coupe « aux grandes oreilles » à son palmarès en 2024.

Biographie

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Carrière de joueur

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Parme (1976-1979)

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Carlo Ancelotti fait ses débuts en Série C1, à l'âge de 18 ans, à Parme au cours de la saison 1976-1977[réf. souhaitée]. La saison suivante, il joue 21 matches avant de s'imposer véritablement au sein de l'équipe parmesane et de jouer 33 matches au cours de la saison 1978-1979. Il contribue largement à la montée de son club en Série B cette même année (qui y accède à la suite d'une victoire 3-1 en match d'appui contre Trieste, match durant lequel Ancelotti marque deux buts) et est repéré par l'AS Rome et par Nils Liedholm qui obtient sa signature au cours de l'année 1979. À cette occasion, les Romains devancent l'Inter Milan, où il avait joué un match amical pas convaincant[1], sur les rangs également pour enrôler le prometteur milieu de terrain.

AS Rome (1979-1987)

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Il porte pour la première fois le maillot des Giallorossi le 16 septembre 1979 avec l'AS Rome contre l'AC Milan (0-0) et fait donc à cette occasion ses débuts en Serie A. Il dispute 23 matches lors de sa première saison et commence à s'imposer de plus en plus au sein du système de Nils Liedholm, entraineur de l'équipe romaine jusqu'en 1984. À Rome, en seulement huit ans, il décroche un titre de Champion d'Italie en 1983, quatre Coupes d'Italie (en 1980, 1981, 1984 et 1986) et accède à la finale (mais sans la jouer) de la Coupe des clubs champions 1984 (battus par Liverpool aux tirs au but).

Signe de son influence croissante dans cette équipe, il devient capitaine de l'équipe à partir de 1985 avant son départ pour le Milan AC à l'été 1987. Avec la Roma et en 8 saisons, il joue 171 rencontres et marque 9 buts. Au cours de sa « période romaine », Carlo Ancelotti est victime de blessures au genou à répétition qui lui ont gâché une partie de ses saisons 1981-1982 (5 matches disputés) et 1983-1984 (9 matches) et lui ont probablement fait rater la Coupe du monde 1982 en Espagne.

AC Milan (1987-1992)

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De 1987 à 1992, il fait partie de la grande équipe de l'AC Milan, référence du football européen durant cette décennie 1990 et considérée comme l'une des plus grandes équipes de tous les temps. Ancelotti côtoie ainsi Paolo Maldini, Franco Baresi, Mauro Tassotti, Alessandro Costacurta, Frank Rijkaard, Ruud Gullit, Roberto Donadoni ou Marco van Basten.

Avec l'AC Milan il dispute 110 rencontres en Série A italienne et marque 10 buts. Son premier match avec Milan est disputé le 13 septembre 1987 à Pise (victoire 3-1). Il remporte avec les Rossoneri deux « scudetto » en 1988 et 1992, deux Ligues des champions en 1989 (après avoir marqué un but sublime en demi-finale à San Siro contre le Real Madrid) et 1990 (1-0 contre Benfica Lisbonne en finale), deux Coupes intercontinentales en (1990 et en 1989) et deux Supercoupes d'Europe en 1989 et 1990.

Il met fin à sa carrière à 33 ans à la fin de la saison 1991-1992 après avoir décroché son troisième scudetto, son deuxième avec le club milanais.

Équipe nationale

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Il est sélectionné pour la première fois en équipe d'Italie le 6 janvier 1981 contre les Pays-Bas à Montevideo au cours d'un match amical (1-1 score final)[réf. souhaitée]. Après avoir raté la Coupe du monde 1982 en Espagne à cause d'une blessure au genou, il fait partie du groupe italien présent à la Coupe du monde 1986 mais ne participe à aucune rencontre de cette compétition à la suite de résultats de tests physiques réalisés avant la compétition et jugés insuffisants par le sélectionneur Enzo Bearzot qui lui préfère alors Fernando De Napoli. Deux ans plus tard, il participe enfin à sa première phase finale à l'Euro 1988 en RFA ou il dispute les quatre rencontres de sa sélection (éliminée en demi-finales par l'URSS 2-0) et délivre une passe décisive pour Gianluca Vialli qui inscrit le but de la victoire face à l'Espagne (1-0) en phase de groupes[2]. En 1990, diminué par une douleur au quadriceps droit, il dispute seulement trois matches de la phase finale de la Coupe du monde 1990 contre l'Autriche (1-0), l'Irlande (1-0) en quart de finale, et l'Angleterre (2-1) pour la finale pour la troisième place.

Il dispute son dernier match international le à Gênes contre la Norvège (1-1) en match qualificatif de l'Euro 1992.

Au total, Ancelotti est sélectionné à 26 reprises en équipe d'Italie[3]. Avec la Squadra Azzurra, il n'inscrit qu'un but, le , contre les Pays-Bas à l'occasion du Mundialito en Uruguay.

Le , Ancelotti est fait Chevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne (Cavaliere Ordine al Merito della Repubblica Italiana) sur proposition de Francesco Cossiga.

Carrière d'entraîneur

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La sélection italienne (1992-1995)

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Après sa brillante carrière de joueur, Ancelotti décide de devenir technicien. Il devient l'un des adjoints d'Arrigo Sacchi, le sélectionneur de la Squadra Azzurra et participe ainsi à l'épopée de son équipe à la Coupe du monde de football 1994 aux États-Unis (défaite aux tirs au but en finale contre le Brésil).

AC Reggiana (1995-1996)

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À l'été 1995, Il prend en main le premier club de sa carrière, l'Associazione Calcio Reggiana 1919, alors en Serie B. Dès sa première année à la tête du club, celui-ci termine troisième et accède à la Serie A.

Parme (1996-1998)

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Malgré ses succès dans le club d'Émilie-Romagne, Ancelotti quitte l'AC Reggiana à l'été 1996 et part entrainer le club de ses premières années professionnelles, Parme, équipe très compétitive avec des joueurs de la trempe d'Hernán Crespo, de Enrico Chiesa ou Ze Maria. Il connait de nouveau le succès en hissant les Parmesans à la deuxième place du Championnat 1996-1997 derrière la Juventus. C'est la meilleure performance de l'histoire du club qui dispute donc la Ligue des champions la saison suivante. Malheureusement, le parcours dans cette Ligue des champions 1996-1997 est décevant pour les Parmesans, éliminés dès la phase de poules et en championnat où malgré leur effectif, ils terminent seulement cinquièmes. Ancelotti quitte alors le club à la fin de la saison malgré deux qualifications européennes en deux ans.

Juventus FC (1999-2001)

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Après une saison blanche sans entrainer, Ancelotti rebondit à la Juventus où en février 1999, il remplace Marcello Lippi débarqué en cours de saison. La Vieille Dame termine l'année à la septième place au classement et accède aux demi-finale de la Ligue des champions 1999 où elle cède face au futur vainqueur, Manchester United. Le bilan comptable est donc plutôt bon pour Ancelotti à la fin de sa première demi-saison dans le Piémont. Cependant, il a du mal à se faire accepter par les supporters qui lui reprochent son passé de joueur du Milan AC et de l'AS Rome, rivaux historiques de la Juventus. La saison suivante, son équipe joue de nouveau les premiers rôles en Serie A où elle termine à la place de deuxième, échouant à un point seulement de la Lazio Rome et se faisant dépasser par les Romains lors de la dernière journée après une défaite mémorable (0-1) sur la pelouse à la limite du praticable de Pérouse. Cette saison 1999-2000 est également marquée par la victoire des Bianconeri d'Ancelotti en Coupe Intertoto (victoire en finale face au Stade rennais). De nouveau sur le banc des Turinois à l'orée de la saison 2000-2001, Ancelotti et ses hommes s'imposent de nouveau comme l'un des protagonistes de ce championnat terminant de nouveau à la place de dauphin mais cette fois de l'AS Rome. Malgré les 144 points marqués avec son club en deux saisons, le technicien romagnol décide de quitter le club à l'été 2001, remplacé par Marcello Lippi de retour au club, seulement deux ans et demi après son départ précipité du printemps 1999.

AC Milan (2001-2009)

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Carlo Ancelotti avec l'AC Milan.

Ancelotti arrive en novembre 2001 à l'AC Milan alors que le club dirigé par le Turc Fatih Terim est en pleine crise[4]. Il rétablit la barre offrant la quatrième place au club à la fin de l'exercice 2001-2002 mais est critiqué par la direction du club (notamment Silvio Berlusconi) qui lui reproche la mise en place d'un jeu trop défensif, inhabituel pour les Milanais.

La saison suivante, Ancelotti arrive à mettre tout le monde d'accord : Carletto et ses hommes réussissent en effet une véritable performance en réalisant le doublé Coupe d'Italie - Ligue des champions (en battant en finale les grands rivaux de la Juventus aux penalties). Il est alors le quatrième entraineur (avec Miguel Muñoz, Giovanni Trapattoni et Johan Cruyff, rejoints ensuite par Frank Rijkaard, Pep Guardiola et Zinedine Zidane) à remporter la Ligue des champions en tant qu’entraîneur et joueur.

La saison 2003-2004 lui permet de remplir encore plus son palmarès en remportant la Supercoupe de l'UEFA 2003 et surtout le titre de Champion d'Italie 2004 (avec 11 points d'avance sur la Juventus!) avec une équipe extrêmement talentueuse sur toutes ses lignes : Gennaro Gattuso, Rui Costa, Pippo Inzaghi, Andriy Chevtchenko, Kaká (arrivé en début de saison) ou Paolo Maldini qui est à présent sous ses ordres après avoir été son coéquipier de 1987 à 1992 sous le maillot milanais. En 2005, les Milanais réussissent l'exploit d'atteindre de nouveau la finale de la Ligue des champions après avoir sorti notamment Manchester United et l'Inter Milan en huitièmes et en quart de finale. Le match pour le titre le 25 mai 2005 à Istanbul opposent les Italiens aux Anglais de Liverpool et reste comme un des plus grands match de l'histoire de la Ligue des champions et une des plus grandes déceptions d'Ancelotti dans sa carrière d'entraineur. Alors que les Milanais mènent 3-0 à la mi-temps, les hommes de Rafael Benítez reviennent à 3-3 à l'heure de jeu avant de s'imposer 3-2 aux penalties. La même saison, les Rossoneri ratent un autre titre en terminant deuxième de la Serie A derrière la Juventus. Bis repetita pour Milan la saison suivante puisque les Rouge et Noirs terminent de nouveau à la seconde place du Championnat 2005-2006 derrière les Turinois de Gianluigi Buffon et David Trezeguet. Mais l'affaire des matches truqués du Calcio qui éclate au printemps 2006 bouleverse totalement le classement final de cette saison 2005-2006 : le club milanais est pénalisé de 30 points et rétrograde à la troisième place du classement sans pouvoir disputer la Ligue des champions 2006-2007. En outre, les Rossoneri débutent le Championnat 2006-2007 avec 8 points de pénalité. Cette pénalité a peu d'importance en fin d'année puisque les Lombards terminent quatrième au classement à 14 points de l'AS Rome et 36 points de l'Inter Milan et se qualifient pour la Ligue des champions la saison suivante. Cette Ligue des champions 2007 est l'occasion pour l'équipe d'Ancelotti, pourtant vieillissante, de se sublimer et de briller : après un tour préliminaire et une phase de poules plutôt laborieux, les Milanais semblent monter en puissance éliminant successivement le Celtic FC, le Bayern Munich, puis Manchester United, avant de prendre sa revanche de l'édition 2005 en battant Liverpool (2-1) le 23 mai 2007 à Athènes sur un doublé de Pippo Inzaghi. À cette occasion Ancelotti remporte donc sa quatrième Ligue des champions. Il rejoint alors Vicente del Bosque, José Mourinho et Ottmar Hitzfeld, auxquels s'ajouteront plus tard Alex Ferguson, Pep Guardiola et Zinédine Zidane, dans le cercle très fermé des doubles vainqueurs de cette Coupe. Il est cependant le seul à avoir remporté la Ligue des champions à deux reprises aussi bien en tant que joueur qu'en tant qu'entraîneur.

Ce succès dans la plus grande compétition européenne semble pourtant marquer un tournant dans le destin du club lombard. À partir de la fin d'année 2007, malgré ses succès en Super Coupe d'Europe et au Mondial des clubs 2007, l'équipe milanaise semble en fin de cycle. Elle termine seulement à la cinquième place du Championnat 2007-2008 avant de terminer à la troisième place à la fin de l'exercice 2008-2009.

Le , le président de l'AC Milan Adriano Galliani annonce la séparation d'un commun accord du club et de son entraineur. Comme un symbole de cette fin de cycle, Paolo Maldini et Kaká quittent eux aussi le club. Leonardo devient alors l'entraineur.

En huit saisons avec les Rossoneri, son bilan est impressionnant : un « scudetto », deux Ligues des champions, deux Supercoupes d'Europe, un Mondial des Clubs, une Supercoupe d'Italie et une coupe d'Italie qui en fait l'un des entraineurs les plus titrés du club lombard. On qualifie d'ailleurs cette équipe du début des années 2000 comme les « Meravigliosi » de Ancelotti (que l'on peut traduire comme les Formidables d'Ancelotti).

Chelsea (2009-2011)

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Ancelotti et John Terry fêtant le doublé de Chelsea lors de la saison 2009-2010.

Il signe le un contrat avec Chelsea sollicité par le richissime président du club londonien, Roman Abramovitch.

Avec Ancelotti, Chelsea commence la saison 2009-2010 en remportant le Community Shield face à Manchester United aux tirs au but. En Ligue des champions, les Blues prennent des points dans tous leurs matches (seuls les Girondins de Bordeaux ont réalisé le même exploit) et finissent premiers de leur groupe devant le FC Porto. En huitièmes de finale, ils s'inclinent deux fois (2-1 ; 0-1) contre le futur vainqueur, l'Inter Milan dirigé par l'ancien entraineur portugais de Chelsea, José Mourinho. Mais Chelsea ne baissera pas les bras : en championnat, ils battent toutes les autres équipes du Big Four deux fois chacune : Liverpool 2-0 et 0-2 ; Arsenal 0-3 et 2-0 Manchester United 1-0 et après la victoire 1-2 à Old Trafford, le club ne quittera plus la tête de la Premier League. C'est la première fois[Depuis quand ?] qu'aucune équipe du Big Four ne parvient à prendre de points contre le futur champion. Lors de la dernière journée, à domicile, ils étrillent Wigan (8-0), ce qui leur offre leur quatrième titre de champion d'Angleterre, devant Manchester United, champion en titre depuis 2007. La saison se conclut en remportant la Coupe d'Angleterre face à un Portsmouth relégué.

Chelsea établit aussi avec 103 buts inscrits un nouveau record de buts marqués en championnat en une saison depuis que le championnat d'Angleterre est rebaptisé Premier League en 1992.

Le , il est limogé de son poste d'entraîneur après avoir fini second du championnat (à 9 points de Manchester United) et après avoir perdu son dernier match 1-0 face à Everton.

Paris Saint-Germain (2011-2013)

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Ancelotti saluant la sortie de Zlatan Ibrahimović.

Le , le PSG officialise sa venue dans le club en remplacement d'Antoine Kombouaré[5]. L'Anglais Paul Clement qui était son adjoint à Chelsea[6], Claude Makelele et Angelo Castelazzi[7] deviennent ses adjoints.

Carlo Ancelotti fait ses débuts sur le banc parisien face au Milan AC en match amical à Doha (le PSG s'incline 1-0 malgré un bon match de son équipe). Il dirige et remporte 2-1 son premier match officiel en coupe de France face à la modeste équipe de Locminé (CFA 2), match qu'il qualifiera de "difficile". Il enchaînera ensuite trois victoires d'affilée, deux en championnat (Toulouse : 3-1 et Brest : 1-0) et une en coupe de France (4-0 face aux amateurs de Sablé) confirmant ainsi la place de leader du PSG, toutefois sans accroître son avance de 3 points sur son dauphin, Montpellier. Le 4 février, il enchaîne une cinquième victoire consécutive avec le PSG lors de la 22e journée contre Évian (3-1) qui fait de lui le premier entraîneur parisien à gagner ses cinq premières rencontres.

Il confirme ses bons débuts sur le banc du PSG en parvenant à rendre l'équipe toujours invincible depuis sa prise de fonction. En effet, on voit naître une force mentale dans l'équipe qui parvient à revenir dans les cinq dernières minutes de plusieurs matchs : contre Montpellier (2-2), Lyon (4-4), Dijon (2-1) et Caen (2-2), ce qui lui permet d'assurer sa place de leader du championnat. La presse parle alors d'un " Ancelottime "[8]. Il connaît sa première défaite à la tête de Paris après trois mois d’invincibilité en quart de finale de la coupe de France à domicile face à Lyon (1-3). Il connaît également sa première défaite en championnat lors de la 30e journée de Ligue 1 à Nancy (1-2). Il remporte le premier classique de la saison en tant qu'entraîneur contre l'OM, (2-1) et s'accroche toujours au leader du championnat, Montpellier.

 
Ancelotti lors d'une conférence de presse du PSG.

Les Héraultais ne faiblissent pas dans la dernière ligne droite. Au coude à coude à quelques journées de la fin, c'est le Paris Saint-Germain qui abandonne des points précieux dans la course au titre, notamment lors de ses déplacements à Auxerre, où les hommes de Carlo Ancelotti se font rejoindre au score en fin de match (1-1), et à Lille, où après avoir mené 0-1 les Parisiens finissent par s'incliner (2-1). Comme il l'avait prédit à plusieurs reprises dans les médias, Carlo Ancelotti et le PSG jouent donc le titre lors de la 38e et dernière journée de la saison dans un duel à distance avec Montpellier. Au coup d'envoi, le Paris Saint-Germain compte trois points de retard sur le leader montpelliérain, et seule une victoire du PSG conjuguée à une défaite de leurs adversaires peut offrir le titre au club de la Capitale. Si Paris fait le travail et s'impose à Lorient (1-2) après avoir été mené (buts de Javier Pastore et de Thiago Motta), dans le même temps, Montpellier bat Auxerre sur le même score. Les Parisiens échouent à trois longueurs du titre malgré une très bonne saison (23 victoires, 10 nuls, 5 défaites, 75 buts, pour 41 buts contre).

Pour ce premier demi-exercice, Carlo Ancelotti présente un bilan plutôt positif bien qu'il soit forcément comparé avec celui de son prédécesseur, Antoine Kombouaré. Les deux hommes font quasiment jeu égal ; le PSG a acquis 40 points lors de la première partie de saison et 39 points lors de la seconde partie. Dirigés par le technicien kanak, les Parisiens ont remporté 12 victoires, fait 4 matchs nuls, et perdu 3 fois. Sous Ancelotti, Paris n'a connu que deux défaites, mais a concédé plus de matchs nuls (11 victoires, 6 nuls).

Au lendemain de cette déception, Carlo Ancelotti s'annonce tout de même satisfait de la saison de son équipe et prépare activement la suivante.

À l'intersaison, le Paris Saint-Germain se renforce lourdement et recrute notamment Ezequiel Lavezzi, Thiago Silva, Zlatan Ibrahimović et Marco Verratti. Méconnu du grand public, ce dernier s'impose rapidement comme un rouage essentiel de la formation parisienne. Paris retrouve également la Ligue des champions, qu'il n'avait plus fréquentée depuis huit saisons. Pour son retour dans la grande compétition européenne, le club sort en tête de sa phase de groupes. Renforcé par David Beckham pendant la trêve hivernale, il atteint les quarts de finale de l'épreuve, où il n'est éliminé que par le FC Barcelone sans être battu (2-2, 1-1).

Le dimanche 12 mai 2013 le PSG devient Champion de France 2012-2013 après avoir battu l'Olympique lyonnais sur le score de 0-1 grâce à un but de Jérémy Menez. C'est le premier trophée remporté par le "mister" avec le Paris Saint-Germain, et le premier titre de champion du club depuis 1994. Il est aussi élu meilleur entraîneur au trophée UNFP, ex æquo avec Christophe Galtier entraîneur de Saint-Étienne.

Le 19 mai 2013 après une réunion avec le président Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo Carlo Ancelotti exprime son souhait de quitter le PSG pour le Real Madrid. Il dira par la suite que son choix de quitter Paris s'est décidé à la suite des critiques reçues après une défaite à Reims en mars 2013[9].

Real Madrid (2013-2015)

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Le , Carlo Ancelotti voit enfin son souhait exaucé et succède officiellement à José Mourinho sur le banc du Real Madrid. Il s'est engagé pour trois saisons. Zinédine Zidane sera à ses côtés en tant qu'entraîneur adjoint.

Le 16 avril 2014, il remporte son premier trophée à la tête du Real Madrid en battant 2-1 le FC Barcelone en finale de Coupe d'Espagne.

Le samedi 24 mai 2014, il remporte sa troisième Ligue des champions en tant qu'entraineur en battant l'Atlético Madrid 4-1. Après 12 ans, le Real gagne donc sa dixième Ligue des Champions dès la première saison de Carlo Ancelotti à la tête du club. Il fait l'unanimité auprès des joueurs, des dirigeants et des supporters.

Grâce à ce succès, il devient le deuxième entraineur de l'histoire de la Ligue des champions à remporter trois coupes d'Europe après Bob Paisley, il est cependant le premier à le faire avec deux clubs différents et l'a aussi gagné comme joueur en 1989 et en 1990.

Il remporte le 12 août 2014 la Supercoupe de l'UEFA face au FC Séville (2-0).

Le 29 novembre 2014, il devient le premier entraîneur de l'histoire du Real Madrid à remporter 22 matchs consécutifs et bat donc le précédent record de 15 victoires consécutives détenu par José Mourinho et Miguel Muñoz.

Le 20 décembre 2014, il remporte la Coupe du monde des clubs et devient le premier entraîneur de l'histoire du Real Madrid à remporter quatre titres en une seule année mais aussi le deuxième à le remporter à deux reprises (avec l'AC Milan en 2007 et le Real Madrid CF en 2014) derriere Pep Guardiola qui a remporté cette coupe du monde quatre fois (2009, 2011 avec Barcelone, avec le Bayern en 2013 et Manchester City en 2023).

Le 20 janvier, il est nommé meilleur entraîneur de club en 2014 par la Fédération internationale de l'histoire et des statistiques du football (IFFHS)[10].

Année sabbatique

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Le 25 mai 2015, il est limogé du poste d'entraîneur malgré le soutien public de ses joueurs et même des médias à la suite de l'élimination du Real en Coupe d'Espagne contre l'Atlético Madrid, en demi-finale de Ligue des champions face à la Juventus Turin et à la deuxième place du club en Liga derrière le FC Barcelone.

Il annonce qu'il prend une année sabbatique à cause d'une opération aux cervicales alors qu'un retour à l'AC Milan était dans les tuyaux[11]. Il profite de cette période pour sortir un livre intitulé Mes secrets d'entraîneur[12].

Bayern Munich (2016-2017)

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Le 20 décembre 2015, le président du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigge, annonce l'arrivée d'Ancelotti à l'issue de la saison 2015-2016, pour prendre la succession de Pep Guardiola[13].

Le 14 août 2016, dès son premier match officiel à la tête de l'équipe, il réussit là où Pep Guardiola a échoué en gagnant la Supercoupe d'Allemagne face au Borussia Dortmund après trois années consécutives sans succès. C'est aussi le premier match depuis l'ère Guardiola où le Bayern finit la rencontre avec une possession de balle inférieure à l'adversaire[14]. D'après les analystes, c'est la preuve qu'Ancelotti veut instaurer un jeu plus direct semblable à celui de Jupp Heynckes et qui le caractérisait aussi au Real Madrid ou encore à l'AC Milan.

Il remporte le Championnat d'Allemagne 2016-2017, s'octroyant son 27e titre et cinquième consécutif pour le club bavarois.

Le 28 septembre 2017, il est démis de ses fonctions au lendemain de la lourde défaite de son équipe 3-0 face au PSG[15] de Neymar. Son adjoint Willy Sagnol lui succède, en attendant le retour de Jupp Heynckes[16].

SSC Naples (2018-2019)

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Le 23 mai 2018, il s'engage pour une durée de deux ans plus une année en option avec le SSC Naples[17], où il succède à Maurizio Sarri.

Sa première saison sur le banc de Naples se conclut avec une deuxième place en Serie A, une troisième place dans le groupe C de la Ligue des champions qui comptait le PSG et Liverpool, puis une élimination en quarts de finale de la Ligue Europa face à Arsenal et au même stade de la compétition en Coupe d'Italie face à l'AC Milan.

Au début de la saison suivante, l'entraîneur déplore les travaux inachevés du stade San Paolo[18]. En novembre, les joueurs se déclarent en grève après que le président Aurelio De Laurentiis a décrété une mise au vert[19].

Le 10 décembre 2019, après avoir obtenu la qualification de son club en huitièmes de finale de Ligue des champions face à Genk (victoire 4-0), Ancelotti est démis de ses fonctions d’entraîneur du SSC Naples[20]. Il laisse le club à une septième place en Serie A avant d'être remplacé par son ancien joueur : Gennaro Gattuso[21].

Everton FC (2019-2021)

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Le 21 décembre 2019, Carlo Ancelotti est officiellement nommé manager d'Everton, alors 16e de Premier League[22]. Son contrat porte jusqu'en 2024[23] et l'entraîneur arrive avec beaucoup d'ambition[24]. Pour son premier match à la tête des Toffees, son équipe l'emporte 1-0 à Goodison Park contre Burnley[25]. Ancelotti redresse la position du club qui termine à la 12e place avec 49 points pour 2019-2020. L'entraîneur ramène pour la saison suivante des joueurs de renom comme James Rodriguez et Allan Marques Loureiro et réalise une bonne saison 2020-2021 avec deux quarts de finale en coupes et une 10e place en ligue, malgré un total de 59 points. La saison s'achève avec le départ inattendu de Carlo Ancelotti, après que celui-ci a accepté le poste d'entraîneur du Real Madrid CF.

Retour au Real Madrid (depuis 2021)

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Le 1er juin 2021, Carlo Ancelotti est libéré de son contrat avec Everton, et retourne au Real Madrid jusqu'en 2024[26]. Lors de sa première saison avec l'équipe, il remporte la Ligue des Champions, la quatorzième de l'histoire du Real face à Liverpool puis le championnat d'Espagne en fin de saison devant le FC Barcelone[27].

Il commence sa deuxième saison consécutive depuis son retour sur le banc du Real et remporte la super coupe d'Europe contre l'Eintracht Francfort.

Le 13 août 2022, dans une interview accordée à un journal italien, il annonce qu'il prendra sa retraite après son mandat d'entraineur avec le Real.

En avril 2023, après le mondial au Qatar, Ancelotti déclare que la confédération brésilienne s'intéresse à lui afin qu'il prenne la tête de la Seleção, mais qu'il souhaite honorer son contrat à Madrid qui court jusqu'en juin 2024[28].

Le 8 novembre 2023, avec la victoire de Real Madrid face à Braga (3-0) en match de poules de la Ligue des Champions, Carlo Ancelotti devient l'entraîneur avec le plus grand nombre de victoires en Coupe d'Europe (116 victoires). Il devance ainsi Sir Alex Ferguson[29].

En , il prolonge son contrat jusqu'en avec le club Merengue[30].

Le 1er juin 2024, Carlo Ancelotti remporte une cinquième Ligue des champions en tant qu'entraîneur du Real Madrid à Wembley, face au Borussia Dortmund.

Statistiques

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Statistiques en tant que joueur

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Buts internationaux

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Liste des buts en sélection de Carlo Ancelotti[31]
00 Date Lieu Compétition Résultat Adversaire Détail Sél.
1er Estadio Centenario, Montevideo, Uruguay Premier tour du Mundialito N 1-1   Pays-Bas   7e du pied droit 1-0 1re

Statistiques en tant qu'entraîneur

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Statistiques par saison (Mise à jour : )
Saison Club Championnat Coupes nationales Coupes continentales Supercoupe Total Taux de victoire (%)
Division M V N D M V N D C. M V N D M V N D M V N D
1995-1996 AC Reggiana   II 38 16 13 9 3 1 1 1 - - - - - - - - - 41 17 14 10 41.46
Sous-total AC Reggiana 38 16 13 9 3 1 1 1 - - - - - - - - - 41 17 14 10 41.46
1996-1997 AC Parme   I 34 18 9 7 1 0 0 1 C3 2 1 0 1 - - - - 37 19 9 9 51.35
1997-1998 I 34 15 12 7 8 4 3 1 C1 8 4 3 1 - - - - 50 23 18 9 46
Sous-total AC Parme 68 33 21 14 9 4 3 2 - 10 5 3 2 - - - - 87 42 27 18 48.28
1998-1999 Juventus FC   I 16 8 5 3 - - - - C1 4 1 2 1 - - - - 20 9 7 4 45
1999-2000 I 34 21 8 5 4 3 0 1 CI
C3
6
8
3
5
3
1
0
2
- - - - 52 32 12 8 61.54
2000-2001 I 34 21 10 3 2 0 1 1 C1 6 1 3 2 - - - - 42 22 14 6 52.38
Sous-total Juventus FC 84 50 23 11 6 3 1 2 - 24 10 9 5 - - - - 114 63 33 18 55.26
2001-2002 AC Milan   I 25 10 10 5 6 3 2 1 C3 8 4 2 2 - - - - 39 17 14 8 43.59
2002-2003 I 34 18 7 9 8 4 4 0 C1 19 11 3 5 - - - - 61 33 14 14 54.1
2003-2004 I 34 25 7 2 6 4 0 2 SU
C1
CI
1
10
1
1
5
0
0
2
1
0
3
0
1 0 1 0 53 35 9 9 66.04
2004-2005 I 38 23 10 5 4 3 0 1 C1 13 9 2 2 1 1 0 0 56 36 12 8 64.29
2005-2006 I 38 28 4 6 4 3 0 1 C1 12 5 5 2 - - - - 54 36 9 9 66.67
2006-2007 I 38 19 12 7 6 3 1 2 C1 15 9 3 3 - - - - 59 31 16 12 52.54
2007-2008 I 38 18 10 10 2 0 1 1 SU
C1
CM
1
8
2
1
4
2
0
2
0
0
2
0
- - - - 51 25 13 13 49.02
2008-2009 I 38 22 8 8 1 0 0 1 C3 8 4 4 0 - - - - 47 26 12 9 55.32
Sous-total AC Milan 283 163 68 52 37 20 8 9 - 98 55 24 19 2 1 1 0 420 239 98 83 56.9
2009-2010 Chelsea FC   I 38 27 5 6 9 8 1 0 C1 8 4 2 2 1 0 1 0 56 39 9 8 69.64
2010-2011 I 38 21 8 9 4 1 2 1 C1 10 6 1 3 1 0 0 1 53 28 11 14 52.83
Sous-total Chelsea FC 76 48 13 15 13 9 3 1 - 18 10 3 5 2 0 1 1 109 67 20 22 61.47
2011-2012 Paris SG   I 19 11 6 2 4 3 0 1 - - - - - - - - - 23 14 6 3 60.87
2012-2013 I 38 25 8 5 6 4 2 0 C1 10 6 3 1 - - - - 54 35 13 6 64.81
Sous-total Paris SG 57 36 14 7 10 7 2 1 - 10 6 3 1 - - - - 77 49 19 9 63.64
2013-2014 Real Madrid   I 38 27 6 5 9 8 1 0 C1 13 11 1 1 - - - - 60 46 8 6 76.67
2014-2015 I 38 30 2 6 4 2 1 1 SU
C1
CM
1
12
2
1
8
2
0
2
0
0
2
0
2 0 1 1 59 43 6 10 72.88
Sous-total Real Madrid 76 57 8 11 13 10 2 1 - 28 22 3 3 2 0 1 1 119 89 14 16 74.79
2016-2017 Bayern Munich   I 34 25 7 2 5 4 0 1 C1 10 6 0 4 1 1 0 0 50 36 7 7 72
2017-2018 I 6 4 1 1 1 1 0 0 C1 2 1 0 1 1 0 1 0 10 6 2 2 60
Sous-total Bayern Munich 40 29 8 3 6 5 0 1 - 12 7 0 5 2 1 1 0 60 42 9 9 70
2018-2019 SSC Naples   I 38 24 7 7 2 1 0 1 C1
C3
6
6
2
3
3
0
1
3
- - - - 52 30 10 12 57.69
2019-2020 I 15 5 6 4 - - - - C1 6 3 3 0 - - - - 21 8 9 4 38.1
Sous-total SSC Naples 53 29 13 11 2 1 0 1 - 18 8 6 4 - - - - 73 38 19 16 52.05
2019-2020 Everton FC   I 20 8 6 6 1 0 0 1 - - - - - - - - - 21 8 6 7 38.1
2020-2021 I 38 17 8 13 8 6 0 2 - - - - - - - - - 46 23 8 15 50
Sous-total Everton FC 58 25 14 19 9 6 0 3 - - - - - - - - - 67 31 14 22 46.27
2021-2022 Real Madrid   I 38 26 8 4 3 2 0 1 C1 13 9 0 4 2 2 0 0 56 39 8 9 69.64
2022-2023 I 38 24 6 8 6 5 0 1 SU
C1
CM
1
12
2
1
8
2
0
2
0
0
2
0
2 1 0 1 61 40 9 12 65.57
2023-2024 I 22 17 4 1 2 1 0 1 C1 7 7 0 0 1 1 0 0 31 25 4 2 80.65
Sous-total Real Madrid 175 125 26 24 25 19 2 4 - 62 48 5 9 6 4 1 2 269 196 34 39 72.86
Total sur la carrière 932 554 213 166 120 75 15 29 - 252 149 51 52 13 8 1 4 1317 787 280 250 59.76

Palmarès

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En tant que joueur

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Palmarès de Carlo Ancelotti en tant que joueur (14 titres)
  AS Rome (5) :   Milan AC (9) :

En tant qu'entraîneur

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Palmarès de Carlo Ancelotti en tant qu'entraîneur (30 Titres)
  Équipe d'Italie (entraîneur adjoint) :   Parme :   Juventus (1) :   Milan AC (8) :   Chelsea (3) :   Paris Saint-Germain (1) :   Real Madrid (14) :   Bayern Munich (3) :   SSC Napoli :

Résumé des trophées de Carlo Ancelotti en tant qu'entraîneur

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Compétition   Italie   Angleterre   France   Espagne   Allemagne Total
Championnat national 1 1 1 2 1 6
Coupe nationale 1 1 2 4
Supercoupe nationale 1 1 2 2 6
Autre coupe nationale 0
Ligue des champions 2 3 5
Supercoupe de l'UEFA 2 2 4
Coupe Intertoto 1 1
Coupe du Monde des clubs FIFA 1 2 3
Total 9 3 1 13 3 29

Distinctions en tant qu'entraîneur

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Distinctions de Carlo Ancelotti en tant qu'entraîneur
Titres nationaux Titres internationaux

Italie

  • Albo Panchina d'or (Titre de meilleur entraîneur du Calcio de l'année attribuée par ses pairs) : 2002-2003, 2003-2004
  • Meilleur entraîneur de l'année de Serie A en 2001 et 2004
  • Désigné parmi les 51 personnes du Hall of Fame du Milan AC qui ont joué un rôle important dans l'histoire du club, à la fois comme joueur et comme entraîneur[32]

Angleterre

  • Entraîneur du mois en Premier League en novembre 2009, août 2010, mars 2011[33] et septembre 2020

France

Espagne

Europe

Monde

  • Trophée Johan Cruyff 2024

Records

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Décorations

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Vie personnelle

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En 1983, Carlo Ancelotti se marie avec Luisa Gibellini avec qui il a eu deux enfants : une fille, Katia, et un fils, Davide qui a joué dans les équipes de jeunes du Milan AC et qui signe en juin 2008 à Borgomanero en Serie D (4e division italienne). En 2008, et après 25 ans de vie commune, l'entraîneur de Milan annonce son divorce de Luisa.

En mai 2009, il signe son autobiographie Preferisco la Coppa.

Début juillet 2014, Carlo Ancelotti se marie, à Vancouver, avec Mariann Barrena McClay (qu'il a connue à Londres fin 2011)[43].

Carlo Ancelotti est passionné de sports hippiques et possède une écurie de course[44].

Accusations de fraude fiscale

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En 2014, la direction fiscale de la Province de Madrid émet des soupçons de fraude fiscale à l'encontre de Carlo Ancelloti[45]. En 2020, le parquet espagnol annonce l'ouverture de poursuites contre lui, pour dissimulation au fisc d'une partie de ses revenus, « correspondants à l'exploitation de ses droits à l'image, ainsi que ceux dérivés de sa relation avec le club sportif madrilène ou ceux perçus comme conséquence de contrats avec d'autres marques » au moyen de montages juridiques complexes de sociétés-écrans[46].

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[47].

Filmographie

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Notes et références

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  1. « Carlo ANCELOTTI avec le maillot de l'Inter », sur Blogspot.com (consulté le ).
  2. « Italie - Espagne, 14 juin 1988 - Europameisterschaft - Rapport de match », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  3. (en) Carlo Ancelotti - Appearances in International Matches sur RSSSF
  4. (en-GB) « Fatih gets the chop as Milan look to Ancelotti », sur theguardian.com, (consulté le )
  5. Carlo Ancelotti nommé entraîneur du PSG, L'Express, 30 décembre 2011.
  6. « Paul Clement a été présenté », paristeam.fr, 7 janvier 2012.
  7. « Makelele monte en grade », Le Parisien, 31 décembre 2011.
  8. « Le PSG roi d'un money time qui rapporte gros ! », footmercato.net, 18 mars 2012.
  9. Ancelotti : «Je n'ai pas senti la confiance»
  10. (fr) Real Madrid : Ancelotti, meilleur entraîneur en 2014
  11. (en) « AC Milan: Carlo Ancelotti decides against San Siro return », sur bbc.com, (consulté le ).
  12. Notre critique de « Mes Secrets d’Entraîneur », le livre de Carlo Ancelotti, www.culturepsg.com, 22 décembre 2015.
  13. Bayern Munich : Guardiola sera remplacé par Ancelotti l'été prochain, http://www.telefoot.fr, 20 décembre 2015.
  14. « Bayern Monaco, Ancelotti "rinnega" Guardiola: vince senza possesso palla » (consulté le ).
  15. (en-GB) Redaktion, « FC Bayern part company with Carlo Ancelotti - FC Bayern Munich », FC Bayern Munich,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Ch.B., « Football : Heynckes, 72 ans, dit oui au Bayern ! », sur Le Parisien, (consulté le ).
  17. [1], https://m.lequipe.fr, 23 mai 2018
  18. Naples : Carlo Ancelotti « choqué » par l'état des vestiaires de San Paolo
  19. Naples pique sa crise après la Ligue des champions
  20. Naples : Carlo Ancelotti licencié
  21. Gennaro Gattuso nommé entraîneur de Naples
  22. « Officiel : Carlo Ancelotti est le nouveau manager d'Everton - Info Football 24 », Info Football 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Premier League : Carlo Ancelotti entraîneur d'Everton jusqu'en 2024
  24. Everton : Carlo Ancelotti arrive avec de l'ambition
  25. Premier League : Carlo Ancelotti réussit ses débuts avec Everton, Mikel Arteta fait nul avec Arsenal
  26. « Communiqué Officiel: Ancelotti | Real Madrid CF », sur Real Madrid C.F. - Web Oficial (consulté le ).
  27. « Le Real Madrid remporte la Ligue des champions 2021-2022 », sur fr.besoccer.com (consulté le ).
  28. « Le Brésil me veut », confirme Carlo Ancelotti (Real Madrid)
  29. (es) « Ancelotti, el técnico con más triunfos en la historia de la Copa de Europa », sur ESPN.com.ar, (consulté le ).
  30. « Carlo Ancelotti prolonge avec le Real Madrid jusqu'en 2026 », sur L'Équipe, .
  31. « Carlo Ancelotti - Équipe nationale », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  32. (it) [2], site officiel du Milan AC
  33. « Home », sur ChelseaFC (consulté le ).
  34. Carlo Ancelotti élu entraîneur du mois d'avril, www.francefootball.fr, 7 mai 2015.
  35. « Onze d’Or 2023 : Carlo Ancelotti toujours au sommet parmi les entraîneurs », sur Daily Sports, (consulté le ).
  36. « FIFA - FIFA.com », sur fifa.com (consulté le ).
  37. « Top 50 des coaches de l'histoire », France Football, (consulté le ).
  38. « Los 50 mejores entrenadores de la historia », Fox Sports, (consulté le ).
  39. « Los 50 mejores entrenadores de la historia del fútbol », ABC, (consulté le ).
  40. « Guardiola supera a Klopp, Simeone y Mourinho en la lista de los 100 mejores técnicos », Goal.com (consulté le ).
  41. (it) Site officiel du président de la république italienne, « Ufficiale dell'Ordine della Stella d'Italia », sur quirinale.it (consulté le ).
  42. (it) Site officiel du président de la république italienne, « Cavaliere Ordine al Merito della Repubblica Italiana », sur quirinale.it (consulté le ).
  43. « Carlo Ancelotti marié et 'heureux' : Sa cérémonie discrète avec la belle Mariann », sur purepeople.com (consulté le ).
  44. Carlo Ancelotti recrute pour sa team cheval de course
  45. (es) « La Fiscalía denuncia a Carlo Ancelotti por presunto fraude a Hacienda de un millón de euros », sur EXPANSION, (consulté le ).
  46. « Football - Justice. Carlo Ancelotti poursuivi pour fraude fiscale en Espagne », sur ledauphine.com (consulté le ).
  47. « Football – Guardiola, Ancelotti et Di Maria éclaboussés par les Pandora Papers », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  48. Extrait de Don Camillo, apparition à partir de min 20 s, youtube.com
  49. (en)http://www.indianexpress.com/news/chelsea-coach-ancelotti-has-starred-in-three/470545/
  50. « Carlo Ancelotti - IMDb », sur IMDb (consulté le ).

Liens externes

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