Cella (temple romain)
La cella (mot dérivé du latin celare, « cacher » et qui désigne un local fermé) est la partie close du temple étrusque puis du temple romain, généralement de forme rectangulaire, parfois ronde (par exemple le temple de Vesta ou le Panthéon de Rome). Elle s’ouvre sur l’avant du temple par une porte à deux battants.
Exemples de temple à cella
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Temple de Jupiter capitolin, à triple cella.
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Quatre temples à cella ronde (B) ou rectangulaire (A, C, D).
Largo di Torre Argentina, Rome. -
Panthéon, cella circulaire avec sept niches.
Cella romaine
modifierLa cella d’un temple romain abrite généralement la statue de la divinité à laquelle le temple est consacré et éventuellement d’autres dieux ou déesses liés à la précédente, dans ce cas le terme de cella désigne le « sanctuaire ». Seuls les prêtres ont accès à l’intérieur de la cella qui reste invisible du public. Toutefois, durant certaines cérémonies, les portes du temple sont ouvertes, pour que la divinité puisse voir et exercer son pouvoir protecteur sur l’extérieur.
Autres acceptions
modifierLe mot « cella » est aussi parfois employé en archéologie mégalithique pour désigner dans les tumulus la chambre délimitée sous le dolmen. On l'utilise plus généralement pour l'espace consacré à la divinité principale d'un temple.
Dans l'architecture des temples hindouistes, il correspond au garbha griha.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- René Ginouvès, Dictionnaire méthodique de l'architecture grecque et romaine, t. III : Espace architecturaux, bâtiments et ensembles, coll. « École française de Rome 84, EFR - EFA », (ISBN 2-7283-0529-3), p. 41.
Articles connexes
modifier- Débir, équivalent juif de la cella pour le temple de Jérusalem.
- Garbha griha, équivalent de la cella dans les temples hindouistes.
- Naos, équivalent grec de la cella.