Langues celtiques insulaires
Le groupe des langues celtiques insulaires rassemble les deux branches gaélique (écossais, irlandais et mannois) et brittonique (breton, cambrien, cornique et gallois) des langues celtiques, par opposition au groupe des langues celtiques continentales.
Langues celtiques insulaires | |
Région | Irlande, Écosse, Pays de Galles, Cornouaille, Bretagne ; historiquement, les Îles Britanniques |
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Classification par famille | |
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Codes de langue | |
Linguasphere | 50-A
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Glottolog | insu1254
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Définition
modifierLes langues celtiques insulaires, ou le « celtique insulaire », regroupent des langues celtiques parlées ou jadis parlées dans les Îles britanniques et en Irlande.
Ces langues sont connues par des inscriptions et une importante littérature qui remonte jusqu'au Haut Moyen Âge.
Cependant, les plus anciennes attestations du celtique insulaire remontent à l'antiquité. Il s'agit d'objets découverts à Bath (Angleterre) qu'on regroupe sous le terme général de « plombs de Bath », où sont gravées des inscriptions. Il y a une tablette de plomb et un pendentif en étain[1]. Un texte a été gravé sur la tablette en plomb ; malheureusement, il s'avère peu utilisable étant donné son caractère lacunaire[1]. Par contre, on lit parfaitement sur le pendentif la courte phrase suivante :
ADIXOVI|DEVINA|DEVEDA|ANDAGIN|VINDIORIX|CVAM VN|AI[1]
adixoui deuina deueda andagin uindiorix cuamunai[2]
Pierre-Yves Lambert[1] pense qu'il pourrait s'agir de « brittonique ancien, proche parent du gaulois ».
Notes et références
modifier- Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, editions errance 1994. p. 174.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Collection des Hespérides, 2003 (ISBN 2-87772-237-6). p. 332.