Chaudefonds-sur-Layon

commune française du département de Maine-et-Loire

Chaudefonds-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Chaudefonds-sur-Layon
Chaudefonds-sur-Layon
Pont de Chaudefonds.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Yves Berland
2020-2026
Code postal 49290
Code commune 49082
Démographie
Gentilé Califontains
Population
municipale
934 hab. (2021 en évolution de −3,31 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 37″ nord, 0° 42′ 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 95 m
Superficie 14,77 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chaudefonds-sur-Layon
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Chaudefonds-sur-Layon
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Chaudefonds-sur-Layon
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Chaudefonds-sur-Layon

Ce village rural se trouve dans la vallée encaissée des Coteaux du Layon et dans le Val de Loire inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

La commune possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.

Géographie

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La vallée du Layon vue depuis le chemin à l'est du hameau d'Ardenay.

Localisation

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Ce village angevin de l'Ouest de la France se situe en limite nord des Mauges, sur la route[1] D 125 qui va de Chalonnes-sur-Loire (5 km) à Val-du-Layon (3 km)[2].

Le territoire des Mauges est la petite région qui couvre la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimitée au nord par la Loire (fleuve) et à l'est par le Layon (rivière)[3].

Géologie et relief

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La commune s'étend sur près de 15 km2 (1 477 hectares), et son altitude varie de 12 à 95 mètres[4].

Chaudefonds-sur-Layon se situe sur les unités paysagères de la Loire des promontoires, du plateau des Mauges et du couloir du Layon (est de la commune)[5]. La commune de Chaudefonds se trouve partagée entre les reliefs des coteaux et la vallée du Layon. La géologie de la région est constituée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères, dont certains possèdent des gisements productifs en charbon : c'est le sillon houiller de la Basse-Loire[6],[7].

À signaler la présence du col d'Ardenay (1,5 km de long pour un pourcentage moyen de 3,5 % avec des pourcentages de 6 % se terminant par un faux plat de 400 mètres) à une altitude de 20 mètres, démarrant au pont de Chaudefonds-sur-Layon et arrivant dans le hameau d'Ardenay par la D 121, se terminant à 75 mètres d'altitude. C'est l'unique col du Maine-et-Loire.

Hydrographie

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Pont de Valette.

Les rivières du Jeu et du Layon traversent son territoire[1].

Protections sur la commune

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Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune figure à l'inscription[8] de Natura 2000 (vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes), des zones naturelles d'intérêt écologique floristique et faunistique (basse vallée du Layon, vallée du Louet, vallée du Jeu, ruisseau de la Contrie et de l'Oyon), au schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Layon, Aubance) et dans la zone du Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée » et « Moyenne vallée de la Loire »[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 632 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 18 km à vol d'oiseau[11], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chaudefonds-sur-Layon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[16]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), prairies (26,1 %), cultures permanentes (23,8 %), forêts (9,5 %), terres arables (3,3 %), zones urbanisées (2,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Formes anciennes du nom : Feodum de Chaudefondz en 1211, Calidus fons en 1244[20], Chaudefonds en 1793 et 1801, Chaudefonds-sur-Layon en 1925[21].

Le village doit son nom (en latin calidus fons) à une fontaine chaude, la source Sainte-Madeleine, dont l'eau sort à 15° et visible à côté du lavoir[20],[22].

Nom des habitants : les Califontains[22].

Histoire

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Moyen Âge

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La fondation de la paroisse date au moins du XIIe siècle, et appartenait au seigneur de Chemillé[20].

Du XIIIe au XVIe siècle la seigneurie appartient aux seigneurs de La Jumellière[20].

Ancien Régime

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Les mines de charbon présentes à Chaudefonds sont anciennes, et existent dès le XVe siècle[23].

À la veille de la Révolution française (royaume de France), Chaudefonds dépend du doyenné de Jallais, du grenier à sel d'Ingrandes et de l'élection d'Angers[20].

Époque contemporaine

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Fusain réalisé par Louis Davy, ingénieur des Mines de Layon-et-Loire, en 1868 (puits des Malécots no 1).

À la réorganisation administrative qui suit la Révolution le département de Maine-et-Loire succède à la province de l'Anjou. Chaudefonds est intégrée en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[21].

Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroule la guerre de Vendée, qui marque de son empreinte le pays tout entier. En mars 1793 les Vendéens s'emparent de Chaudefonds, où un comité catholique et royaliste est créé pour administrer la commune. Il fonctionne jusqu'en novembre. Le président du comité, Pierre-Marc de Jourdan (seigneur du Jeu et de La Berthelotière), est arrêté puis guillotiné aux Ponts-de-Cé en décembre 1793[24].

Chaudefonds connait au XIXe siècle, et jusqu'au début du XXe siècle, un essor industriel avec le développement de ses mines de charbon ; notamment aux Malécots à Ardenay, où siège de nouveaux depuis 2010 un chevalement à l'endroit même de l'ancien, en mémorial de ces temps miniers[7],[25]. La chapelle Sainte-Barbe-des-Mines, située à la limite entre les communes de Chaudefonds et de Chalonnes, et aujourd'hui restaurée, était la chapelle dédiée aux mineurs.

Parallèlement l'exploitation de la chaux se développe sur la même période, la carrière de Saint-Charles fut la dernière à fonctionner, et ferma ses portes en 1964. Aujourd'hui, de nombreux fours à chaux en bon état sont toujours visibles.

Pendant la Première Guerre mondiale, 42 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, quatre habitants sont tués[26].

Politique et administration

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Administration municipale

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La commune est créée à la Révolution (Chaudefonds puis Chaudefonds-sur-Layon en 1925)[21]. Le conseil municipal est composé de 15 élus[27].

Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1795 Métivier de Cordé    
1795 1800 Jean Pelé    
1800 1813 Charles Cartier   Marchand, aubergiste, fermier
10 février 1813 17 avril 1815 Auguste-René de Jourdan    
17 avril 1815 12 juillet 1815 René-François Jousselin    
12 juillet 1815 13 janvier 1819 Auguste-René de Jourdan    
13 janvier 1819 15 mars 1819 Pierre Château    
15 mars 1819 1823 René-François Jousselin    
1823 1828 Michel Juteau    
1829 1831 Joseph-André Langlois    
1831 1832 Blond Château    
1832 1835 Charles-Victor Hunault    
1835 1841 Joseph-André Langlois    
1841 1848 Pierre Blond    
1848 1849 Jean Château    
1849 1860 Louis Jousselin    
1860 1865 Émile Gastineau    
1865 1908 François-Pierre Juteau    
1908 1919 Pierre Juteau    
1919 1925 Alfred Courtin    
1925 1929 James Langlois    
1929 1953 Louis Juteau    
1953 1971 Jacques Bertrand    
1971 1977 Louis Sallé    
1977 1983 Henri Ricou    
1983 1995 Gabriel Ariaux   Arboriculteur
1995 2005
(démission)
Paul Ricou   Cadre retraité
2005 avril 2014 Gabriel Ariaux[29]   Arboriculteur
avril 2014 En cours Yves Berland[30],[31],[32]   Agent de la fonction publique d'État retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Jusqu'en 2016 la commune est intégrée à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupe dix communes : Chalonnes-sur-Loire, Champtocé-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort-sur-Loire, Val-du-Layon, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Germain-des-Prés[33]. L'intercommunalité est membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[34].

À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[35].

Autres circonscriptions

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Chaudefonds-sur-Layon fait partie du canton de Chalonnes-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[36].

Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes-sur-Loire comporte cinq communes (Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Rochefort-sur-Loire et Val-du-Layon). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[21]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[37].

Chaudefonds-sur-Layon fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé-Melay. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 934 habitants[Note 2], en évolution de −3,31 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2221 2471 3911 2741 2861 3161 3691 7391 816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6201 5281 5891 4181 2741 1271 1391 0831 031
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
971946952875910890875859826
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
834791764817827791922959962
2018 2021 - - - - - - -
945934-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 475 hommes pour 470 femmes, soit un taux de 50,26 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,3 
4,6 
75-89 ans
7,2 
18,1 
60-74 ans
17,7 
24,2 
45-59 ans
20,2 
19,2 
30-44 ans
19,8 
10,1 
15-29 ans
10,9 
23,6 
0-14 ans
23,0 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Vie locale

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La mairie, le point poste et les principaux commerces, se situent sur la place du centre. Située dans l'académie de Nantes, la commune compte deux écoles maternelle et primaire : une école privée catholique sous contrat "Ave Maria" et une école publique "La Source"[44].

La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[45].

La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[44].

La rivière Le Layon traversant la commune, on y trouve de nombreux points de pêche.

Chaudefonds possède également un site d'escalade.

Les hauts du coteaux du Grand Pée, peu avant l'entrée du village, accueillent une piste de décollage pour les parapentes et les deltaplanes, c'est un des principaux sites de vol à voile du département.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 17 810 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [46].

En 2009, 51 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[46].

Tissu économique

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En 2009, sur les 89 établissements présents sur la commune, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[47]. L'année suivante, sur les 89 établissements présents, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 38 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[46].

Sur 91 établissements présents sur la commune à fin 2013, 26 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 40 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[48].

Agriculture

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Vignobles de la vallée de la Loire.
(Cliquez pour agrandir).

Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture qui représente la première activité agricole.

Entouré de vignobles, Chaudefonds compte de nombreux producteurs de vin, Coteaux du Layon, Cabernet d'Anjou, Anjou village, figurent parmi les nombreux vins produits et représentent la principale économie du village.

Chaudefonds-sur-Layon se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des appellations présentes sur le territoire[49] :

  • AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles ;
  • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, IGP Val de Loire blanc, IGP Val de Loire rosé, IGP Val de Loire rouge ;
  • IGP Brioche vendéenne, IGP Bœuf de Vendée, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Chevalement des Malecots.

La commune de Chaudefonds-sur-Layon comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[50], dont deux monuments historiques et deux sites protégés[51].

  • Ancien logis de la Basse-Guerche (ou Château de la Basse-Guerche) du XVe siècle, monument historique inscrit le (PA00109035).
  • Moulins à vent d'Ardenay, du XVIIe siècle, monument historique inscrit le (PA00109036), Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Site de la Corniche Angevine, qui domine la vallée du Layon et celle de la Loire et qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de l'Anjou[52], site protégé classé par arrêté du .
  • Site du hameau d'Ardenay, ancien village de mineurs[52], site protégé inscrit par arrêté du . Cet ancien village de mineurs domine la vallée du Layon et celle de la Loire.
  • Chapelle du cimetière, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Chapelle Sainte-Barbe des Mines, à la limite de Chalonnes-sur-Loire, ancienne église de mineurs construite en 1856.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 690-692.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 646-647.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b IGN et BRGM, Géoportail Chaudefonds (49), consulté le 19 avril 2011
  2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Chaudefonds-sur-Layon (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 20 novembre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251,‎ , p. 474 — Voir Mauges.
  4. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
  5. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 176, 190 et 146 — Données consultables sur WikiAnjou.
  6. « Coteaux du Layon », sur BDF49 (version du sur Internet Archive), consulté le 28 janvier 2010.
  7. a et b H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
  8. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Chaudefonds, consultée le 7 janvier 2011.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Chaudefonds-sur-Layon et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chaudefonds-sur-Layon »..
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b c d et e Célestin Port 1874, p. 646-647 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  21. a b c et d École des hautes études en sciences sociales, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Chaudefonds-sur-Layon, consultée le 18 novembre 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  22. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 56.
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