Colombiers (Hérault)

commune française du département de l'Hérault

Colombiers [ko.lɔ̃.bje] (en occitan Colombièrs [ku.lum.'βjɛs]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.

Colombiers
Colombiers (Hérault)
Église Saint-Sylvestre
Blason de Colombiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes la Domitienne
Maire
Mandat
Alain Caralp
2020-2026
Code postal 34440
Code commune 34081
Démographie
Population
municipale
2 668 hab. (2021 en évolution de +12,62 % par rapport à 2015)
Densité 263 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 50″ nord, 3° 08′ 29″ est
Altitude 25 m
Min. 21 m
Max. 100 m
Superficie 10,14 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Colombiers
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazouls-lès-Béziers
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Colombiers
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Colombiers
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Colombiers
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Colombiers

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi et par deux autres cours d'eau.

Colombiers est une commune rurale qui compte 2 668 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Colombiers et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Colombiérains ou Colombiéraines.

Géographie

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Carte

Colombiers se situe dans l'Hérault entre Narbonne et Béziers au pied de l'ancien oppidum antique d'Ensérune et dans un méandre du Canal du Midi.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 627 mm, avec 5,2 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lespignan à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 604,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Colombiers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Colombiers[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (50,8 %), terres arables (17 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Colombiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997, 2003 et 2019[13],[11].

Colombiers est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[14].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Colombiers.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 044 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 044 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Histoire

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Le village est issu de l'installation d'une partie des habitants de l'oppidum d'Ensérune dans la plaine. Colombiers est traversé par la voie domitienne.

Au XVIe siècle, la seigneurie de Colombiers appartient à Michel de Montmeton de Corneillan. Par sa veuve, elle passe par le remariage de celle-ci avec Pierre Dax de La Serpent, à la branche de La Serpent de la Famille Dax, une très ancienne famille originaire de Carcassonne[18] qui donna plusieurs consuls de la Cité au Moyen Âge et resta présente en Haute vallée de l'Aude, où elle possédait de nombreuses seigneuries, notamment à Axat, jusqu'à l'orée du XXe siècle. Cette famille est celle des seigneurs d'Axat, d'Artigues (Aude), de Cailla, Le Clat, La Serpent, Leuc, Trèbes et autres places. Le plus connu des seigneurs de Colombiers (dit alors Colombiés), fut au XVIIe siècle Paul Dax, écuyer, sgr de Colombiers, de Ressan et autres places, maréchal des camps et armées du roi en 1632 et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Louis XIII le 5 mai 1634[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26].

En 1709, la paroisse de Colombiers est aussi connue sous le toponyme de Coulombiez[27]. Puis en 1736, le nouveau compoix du lieu lui donne le nom de « Coulombiès » dont Messire François de Sarret, évêque d'Aire et demoiselle Françoise de Sarret, frère et sœur, sont tous deux seigneurs des terres de Gaujac, Clairac, Coulombiès et autres places[28].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1819 Jean-Baptiste Regis    
1819 1858 Mathieu Thomières    
1858 1873 Henri Singla    
1873 1881 Louis Bousquet    
1881 1888 Gustave Lavit    
1888 1889 François Chamayrac    
1889 1892 Joseph Barthes    
1892 1900 Grégoire Craste    
1900 1935 François Didas    
1935 1944 Emilien Didas    
1944 1945 Léon Bouscaras    
1945 1947 Emilien Didas    
1947 1953 Léon Bouscaras    
1953 1959 Léon Faugères    
1959 mars 1971 Henri Pech    
mars 1971 avril 1979 Jules Barbe MRG Décédé en fonction
mai 1979 mars 2014 Michel Barbe SE Maire honoraire
Vice-président de la CC La Domitienne (? → 2014)
mars 2014 En cours
(au 19 janvier 2021)
Alain Caralp Sans etiquette Professeur d'éducation physique, 1er adjoint (1995 → 2014)
Président de la CC La Domitienne[29] (2013 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 2 668 habitants[Note 4], en évolution de +12,62 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
221282357390471489515535575
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6126987167158408408621 0131 053
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1121 0091 0501 1041 0941 1081 058955901
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8639699051 0951 6472 0652 2962 3832 353
2014 2019 2021 - - - - - -
2 3452 6842 668------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 1 131 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 539 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 360 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (45,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,6 % 10,1 % 9,9 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 519 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 343 emplois en 2018, contre 1 246 en 2013 et 927 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 010, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 12].

Sur ces 1 010 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 273 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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408 établissements[Note 8] sont implantés à Colombiers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 408 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
31 7,6 % (6,7 %)
Construction 49 12 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
138 33,8 % (28 %)
Information et communication 3 0,7 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 15 3,7 % (3,2 %)
Activités immobilières 13 3,2 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
49 12 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
81 19,9 % (14,2 %)
Autres activités de services 29 7,1 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (138 sur les 408 entreprises implantées à Colombiers), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Occitanie Poids Lourds - Opl, commerce d'autres véhicules automobiles (20 347 k€)
  • Le Fournil Bitterrois, fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche (10 534 k€)
  • Clinique Du Docteur Causse SA, activités hospitalières (9 106 k€)
  • Promen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (8 152 k€)
  • Karaer Carrelage, travaux de revêtement des sols et des murs (4 419 k€)

Ce village viticole est désormais un pôle industriel et commercial important entre Narbonne et Béziers avec une zone d'activités commerciales de 31 hectares[Note 10].

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 98 38 35 19
SAU[Note 12] (ha) 466 296 247 180

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 38 en 2000 puis à 35 en 2010[37] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 466 ha en 1988 à 180 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 9 ha[37].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Plan du pont de Colombiers sur le canal du Midi, 1768.
  •  
    Église Saint-Sylvestre-et-Sainte-Colombe
    L'étang de Montady[39] : (Classé depuis 1974), aujourd'hui partagé entre les communes de Colombiers et de Montady, est une cuvette naturelle qui couvre plus de 400 hectares. Il est asséché au XIIIe siècle, entre 1248 et 1268, par les seigneurs de Montady et de Colombiers.
    Chaque rayon est un drain qui conduit l'eau de la périphérie au centre vers un fossé circulaire, le redondèl[Note 14]. Du centre part le fossé principal, la grande maïre[Note 15], construit à contre pente, qui évacue toutes les eaux. Le fossé se prolonge sous la colline de l'oppidum d'Ensérune par un aqueduc souterrain de 1 364 mètres de long, puis, de nouveau à ciel ouvert, il atteint les anciens étangs de Poilhes et de Capestang[40],[41] ;
  • Le port fluvial, l'un des rares encore en service sur le canal du Midi ;
  • Le château de Colombiers (dont on trouve trace dès le XIIe siècle), et ses caves historiques, sous le château, hébergeant deux cuves à carreaux vernissés.
  • Clinique Jean-Causse, spécialisée dans la chirurgie ORL et plus spécifiquement en otologie ;
  • L'église Saint-Sylvestre-et-Sainte-Colombe, restaurée aux XIXe et XXe siècles comprenant un autel wisigothique ;
  • L'oppidum d'Ensérune, site archéologique comprenant les vestiges d'un village antique ;
  • La cave du château, d'une surface de 1 000 m2, renommée pour sa charpente inspirée du carénage d'un bateau renversé effectuée par les compagnons charpentiers du tour de France.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De gueules à une tour couverte couverte d'or, maçonnée et ouverte de sable, mouvant à senestre d'une champagne crénelée d'argent, aussi maçonnée de sable, accostée de deux colombes volantes affrontées d'argent, au franc canton cousu de sable chargé d'une colombe essorante aussi d'argent, au comble d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Détails
  Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Blason à dessiner
D'azur à un pélican et sa criée d'argent[44].

Football

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La ville de Colombiers dispose d'un club de football amateur, l'US Colombiers Nissan Montady fondée en 1998[45]. En 2019, le club portant le nom d’Union Sportive Colombiers Nissan Méditerranée (USCNM Via Domitia) change de nom, pour : Union Sportive Colombiers Nissan Montady, avec l'arrivée d'un troisième village : Enserune et ses infrastructures[46],[47]. Ce club évolue au niveau District (départemental)[réf. nécessaire].

La ville de Colombiers dispose d'une équipe de rugby amateur l'USNC, entente de deux villages : Colombiers et Nissan-lez-Enserune. Ce club évolue en 1re série. La ville de Colombiers dispose d'une école de rugby, Les Coteaux d'Ensérune, qui regroupe quatre villages : Colombiers, Nissan-lez-Ensérune, Montady et Maureilhan.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Communauté de communes "la Domitienne"
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  14. En occitan désigne un cercle concentrique.
  15. En occitan désigne un canal de recueillement des eaux.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Colombiers », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Colombiers ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béziers », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Colombiers » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Colombiers » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Colombiers » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Laissac, Colombiers : 2000 ans d'histoire, Cazouls-les-Béziers (Hérault), Éd. du Mont, , 302 p.
  • Laetitia Lignon, Colombiers, mon village : monographie d'un petit village de l'Hérault, Paris, L. Lignon, , 111 p.
  • Université du Tiers Temps de Montpellier, La poste aux chevaux : dans le département de l'Hérault, tout au long du grand chemin, Montpellier, Université du Tiers Temps, , 21 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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