Colonisation (biologie)
biologie
En biologie, une colonisation est le processus dans lequel une espèce se propage dans de nouveaux habitats. Le terme est généralement utilisé quand cette dernière se répand par des moyens naturels et de manière spontanée, par opposition à une espèce introduite (du fait de l'homme) et qui peut devenir dans certains cas une espèce envahissante[1],[2].
Exemples
modifierLes biofilms correspondent à la colonisation d'une communauté de micro-organismes immobilisés sur une surface. La bioréceptivité désigne l'ensemble des caractéristiques d'un substrat qui déterminent un potentiel de colonisation biologique.
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Le Chacal doré (Canis aureus), colonisant spontanément les territoires où le Loup gris (C. lupus) a été éradiqué.
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La Tourterelle turque (Streptopelia decaocto), introduite en Europe du Sud dans des régions contrôlées par les Ottomans et qui est à l'origine de sa propagation occidentale au XXe siècle.
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Le Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis), profitant de sa relation commensale avec le gros bétail et de l'expansion mondiale de ce dernier.
Articles connexes
modifierRéférences
modifier- (en) Janosch Arnold, Anna Humer, Miklós Heltai, Dumitru Murariu (ro), Spassov Nikolay et Klaus Hackländer, « Current status and distribution of golden jackals Canis aureus in Europe », Mammal Review, The Mammal Society, vol. 42, no 1, , p. 1-11 (DOI 10.1111/j.1365-2907.2011.00185.x, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (en) Gregorio Rocha-Camarero et Sebastián J. Hidalgo de Trucios, « The spread of the Collared Dove Streptopelia decaocto in Europe: colonization patterns in the west of the Iberian Peninsula », Bird Study, British Trust for Ornithology, vol. 49, no 1, , p. 11-16 (ISSN 0006-3657 et 1944-6705, DOI 10.1080/00063650209461239, lire en ligne [PDF], consulté le ).