Convent
Le terme convent, dérivé du latin conventus, a d'abord été utilisé dans le sens de « congrès » et « assemblée » dans les milieux maçonniques.
Utilisation du terme
modifierEn France
modifierEn France, depuis la première assemblée générale des ateliers du Grand Orient de France, convoquée par le prince Lucien Charles Joseph Napoléon Murat en 1854, le terme désigne plus spécifiquement les assemblées générales annuelles des représentants (appelés « députés ») des ateliers[1].
En France, les convents de chaque obédience sont généralement des assemblées annuelles où les représentants des loges forment une assemblée « législative » aux pouvoirs étendus. Cette assemblée qui forme un convent souverain décide de tout ce qui intéresse l’obédience (constitution, règlement, direction)[2].
Pays anglo-saxons
modifierLes loges anglo-saxonnes utilisent le terme de Communication, quelques loges américaines celui de Convention. Utilisé tout d'abord dans le sens général d'un « congrès maçonnique », il prend le sens d'une assemblée générale d'une obédience maçonnique plus récemment.
Note
modifierLe terme ne doit pas être confondu avec les réunions modernes du néo-paganisme, en particulier de la wicca, qui se nomment coven. Le terme anglais convent désigne un couvent.
Convents célèbres
modifierLe convent de Wilhelmsbad en 1782.
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche, article « Convent », p. 183.
- Daniel Ligou, Frédéric Desmons et la franc-maçonnerie sous la IIIe République, Théolib, , 294 p.