Egon Erwin Kisch
Egon Erwin Kisch (, Prague - , Prague) est un écrivain et journaliste de langue allemande.
Naissance |
Prague Autriche-Hongrie |
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Décès |
(à 62 ans) Prague Tchécoslovaquie |
Activité principale |
écrivain, journaliste |
Langue d’écriture | allemand |
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Biographie
modifierEgon Erwin Kisch naît second des cinq fils d'Hermann Kisch (* 1838), un riche homme d'affaires et de sa deuxième femme Ernestina (* 1862), née Kuhová, dans une famille juive traditionnelle et germanophone de la Vieille Ville à Prague.
Il débute dans le journalisme en travaillant pour la presse allemande pragoise, notamment pour le Prager Tagblatt. En 1913, il est à Berlin, où il travaille également dans le théâtre. Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans l'armée austro-hongroise. Blessé, il est affecté au service de presse.
En 1919, il adhère au Parti communiste d'Autriche (KPÖ), ce qui lui vaut d'être expulsé d'Autriche. Il est de retour à Berlin. Il voyage à travers le monde comme reporter. En 1933, ses livres sont interdits de publication par les Nazis. Il est emprisonné après l'incendie du Reichstag, puis expulsé vers la Tchécoslovaquie. Le il participe à Paris à l'inauguration de la Bibliothèque allemande de la liberté. Il combat dans les brigades internationales en Espagne.
Pendant la Seconde Guerre mondiale il s'exile au Mexique. Revenu à Prague en 1946, il est élu au conseil municipal[1].
Œuvre
modifierÀ côté d'œuvres de fictions, Kisch est surtout renommé pour ses reportages. Dans les années 1920, ses livres de reportages sont des bestsellers. On le surnomme Der rasende Reporter (« le reporter qui fonce comme un fou »), titre d'un de ses ouvrages de 1924. Il écrit également sur des affaires criminelles, comme le cas du colonel Redl. Malgré son engagement politique communiste, Kisch séduit un large public[1]. Son œuvre se rattache à la Neue Sachlichkeit
Ouvrages
modifier- 1924, Der rasende Reporter, traduit en français Le reporter enragé, Grenoble, Éditions Cent Pages (éditions 1990, 2003 et 2015), préfacé par Günter Wallraff.
- 1924, Der Fall des Generalstabchefs Redl, traduit en français La chute du colonel Redl, Paris, Éditions Desjonquères, 1992.
- 1927, Zaren, Popen, Bolschewiken
- 1930, Paradies Amerika
Notes et références
modifier- Brauneck 1995, pp. 435-436.
Sources
modifier- (de) Manfred Brauneck (éditeur), 1995, Autorenlexikon deutschsprachiger Literatur des 20. Jahrhunderts, Reineck bei Hamburg, Rowohlt.