Galcanézumab

composé chimique

Le galcanézumab, produit par ImClone Systems (en) et commercialisé sous le nom de Emgality par le groupe Eli Lilly[1], est un anticorps monoclonal IgG4 humanisé qui, en se liant au peptide relié au gène de la calcitonine (CGRP), empêche son activité biologique[1] et réduit les crises migraineuses.

Galcanézumab
Informations générales
Princeps Emgality
Classe Anticorps monoclonal
Administration Injection sous-cutanée
Laboratoire Eli Lilly
Identification
DCI 10277Voir et modifier les données sur Wikidata
No CAS 1578199-75-3 Voir et modifier les données sur Wikidata
Code ATC N02CD02
DrugBank DB14042 Voir et modifier les données sur Wikidata

Mode d'action

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La vasodilatation (augmentation du calibre des vaisseaux) est à l'origine des douleurs migraineuses. Le GRPD est un puissant vasodilatateur, impliqué dans la transmission nociceptive et la pathogenèse de la migraine : des concentrations sanguines élevées de CGRP ont été associées à la crise de migraine[2],[3]. Le galcanézumab se lie au CGRP avec une forte affinité (KD = 31 pM) et avec une spécificité élevée (supérieure à 10 000 fois par rapport aux peptides apparentés tels que l'adrénomédulline, l'amyline, la calcitonine et l'intermédine)[4], bloquant ainsi son activité vasodilatatrice[1].

Indications

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Le , la Food and Drug Administration (FDA) donne son accord pour l'utilisation du galcanézumab dans le traitement préventif des migraines chez l'adulte aux États-Unis[5], puis en juin 2019 pour le traitement des crises migraineuses épisodiques chez l'adulte[6].

Le , l'Agence européenne des médicaments donne l'autorisation de commercialisation au sein de l'Union européenne en prévention des crises migraineuses chez les adultes qui ont des migraines au moins 4 jours par mois[1].

Le , en France, le galcanézumab constitue une option médicamenteuse à privilégier chez les patients atteints de migraine sévère présentant au moins 8 jours de migraine par mois, en échec à au moins deux traitements prophylactiques et sans atteinte cardiovasculaire. Dans les autres situations cliniques incluant les patients avec moins de 8 jours de migraine par mois, naïfs de traitement ou en échec à une seule alternative ainsi que les patients avec atteinte cardiovasculaire sévère, le galcanézumab n’a pas de place dans la stratégie thérapeutique[7].

Posologie

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120 mg de galcanézumab en injection sous-cutanée une fois par mois, avec une dose de charge de 240 mg à l'initiation. Le galcanézumab est commercialisé (Emgality) en stylo prérempli. L'emplacement du site d'injection (abdomen, cuisse, fesses et bras) n'a pas d'effet significatif sur l'absorption du galcanézumab[8].

Effets indésirables

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Les effets indésirables les plus fréquents reportés pour les doses de 120 et 240 mg au cours des études cliniques sur la migraine ont été : douleur au site d'injection (10,1 %/11,6 % ), réactions au site d'injection (9,9 %/14,5 %), vertiges (0,7 %/1,2 %), constipation (1 %/1,5 %), prurit (0,7 %/1,2 %) et urticaire (0,3 %/0,1 %). La plupart des effets étaient d'intensité légère ou modérée. Moins de 2,5 % des patients inclus dans ces études ont arrêté en raison d'effets indésirables[4].

Références

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  1. a b c et d (en) « Emgality », sur www.ema.europa.eu, Agence européenne des médicaments (consulté le ).
  2. (en) Yvette N. Lamb, « Galcanezumab: First Global Approval », Drugs, vol. 78,‎ , p. 1769–1775 (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) William Qubty, Irene Patniyot, « Migraine Pathophysiology », Pediatric Neurology, vol. 107,‎ , p. 1-6 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Galcanezumab », sur acthera.univ-lille.fr, Service d'immunologie, Faculté de Pharmacie de Lille (consulté le ).
  5. (en) « FDA-Approved Drugs », sur www.accessdata.fda.gov, Food and Drug Administration (consulté le ).
  6. (en) « FDA approves first treatment for episodic cluster headache that reduces the frequency of attacks », sur www.fda.gov, Food and Drug Administration (consulté le ).
  7. « Emgality », Avis sur les Médicaments, sur www.has-sante.fr, Haute Autorité de santé, (consulté le ).
  8. « Emgality », sur www.vidal.fr, Vidal, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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