Georges-Auguste Florentin

Georges-Auguste Florentin, né le à La Fère (France) et mort le à Paris (France), est un général de division français, gouverneur militaire de Paris et grand chancelier de la Légion d'honneur.

Georges-Auguste Florentin
Le général Florentin photographie par l'agence Meurisse, en 1911.
Fonctions
Grand chancelier de la Légion d'honneur
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Gouverneur militaire de Paris
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Officier, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Origines et famille

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Georges-Auguste Florentin est originaire d'une vieille famille patricienne et militaire de Lorraine dont la filiation est prouvée depuis 1622. Le berceau de la famille se trouve autour de Faulquemont, Saint-Avold et Metz. Les armoiries de sa famille sont : d'azur à la tour d'argent surmontée d'une croisette d'or et accostée de deux autres du même. Il est le fils de Georges Jean Félix Antoine Florentin, officier d'artillerie, chevalier de la Légion d’honneur et de son épouse, née Marie Collignon.

Il fait ses études secondaires au lycée de Metz puis intègre l'École polytechnique en 1855 et l’École d'application de l'artillerie et du génie à Metz, dont il sort quatrième.

Georges-Auguste Florentin se marie à Tarbes (Hautes-Pyrénées), le , avec Julie, Thérèse Lamy, fille d’Aimé Lamy, manufacturier, maire de Morez, chevalier de la Légion d’honneur, développeur de la lunetterie dans le Jura.

De leur union naissent deux fils et une fille :

  • Georges-Aymé (1884-1905) Saint Cyrien
  • Pierre (1886-1953), chef d'escadron, chevalier de la légion d’honneur, mort pour la France, d'où postérité.
  • Marguerite (épouse d’Henri Cotelle, capitaine de frégate, officier de la légion d’honneur)

Carrière

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Officier de la Garde impériale en 1861, il est grièvement blessé lors des batailles livrées sous Metz pendant la guerre de 1870Servigny, où il est fait chevalier de la Légion d’honneur sur le champ de bataille).

En 1873, il est affecté comme chef de service aux Forges et Fonderies de Nevers puis au Creusot en 1874. En 1875, il dirige le service des canons à Paris puis l'atelier de construction de Tarbes en 1880.

Promu colonel en 1884 puis général de brigade en 1889, il part commander l'artillerie en Algérie. En 1892, il rentre en France commander l'artillerie du 8e corps d'armée à Bourges. Général de division en 1894, il commande la 40e division d’infanterie puis la 9e Division d’Infanterie à Paris du au , puis il est appelé au commandement de la place de Paris en 1899 et est nommé gouverneur militaire de Paris en 1900.

Au cours de cette période, il est un des acteurs de l’échec du putsch de Déroulède lors des obsèques du président Félix Faure. Il est l’auteur de diverses inventions dans le domaine des poudres, des mortiers et des canons, dont le canon "Florentin" déposé aux Invalides à Paris et un télégraphe optique. Le , il succède au général Léopold Davout, duc d'Auerstaedt comme grand chancelier de la Légion d'honneur. Pendant dix-sept années, il s'efforce de maintenir le prestige de l'ordre national en luttant contre la multiplication des insignes non officiels, les fausses décorations. Lors de la déplorable affaire des fiches, il a une attitude courageuse qui participe à la mise au grand jour du scandale et permet la sanction des acteurs. Ambassadeur extraordinaire, il représente la France notamment au couronnement du roi Alphonse XIII d’Espagne. Dès 1915, il demande élégamment au président de la République de lui choisir un successeur parmi les généraux « qui ont acquis, pendant la rude guerre actuelle, des titres incomparablement plus importants que ceux qui ont pu être invoqués jadis en ma faveur ». Ce n'est qu'en juin 1918 qu'il lui est donné satisfaction avec la nomination du général Dubail.

Il meurt quelques années plus tard, le , en son domicile de l'avenue d'Eylau, à Paris à l’âge de 85 ans. Les obsèques ont lieu à Saint-Honoré-d’Eylau et il est inhumé à l’église de Monnet, la ville paroisse de sa propriété de la Buchille (Jura).

Décorations et distinctions

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Sources

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Notices généalogiques

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  • Arnaud Chaffanjon : Les Grands Maîtres et les Grands Chanceliers de la Légion d'Honneur, (G-A F) Besançon, avril 1983.
  • Ducourtial, Bonneville de Marsangy, La Légion d'honneur (G-A F).
  • Pierre Gentil : L’honneur de servir
  • Grand Larousse en 5 volumes, 1re moitié du XXe siècle (G-A F)
  • Héraldique et Généalogie, XXVe année no 4, no 133, octobre-décembre 1994
  • Hubert Lamant : Armorial général et nobiliaire français, tome XXXVII fasc. 3, décembre 2005
  • Dick de Lonlay : Français et Allemands, 1881 (G-A F)
  • Y. Martan-Schneider, Reconstitution des familles de Saint-Avold, octobre 2000
  • Jean Luc Mayaud : Les patrons du Second Empire. Franche Comté, Condé-sur-N, 1991
  • Rocard, Dictionnaire biographique des officiers de l'Empire
  • François Vinde, L'affaire des fiches (G-A F), Mayenne,
  • Dictionnaire de biographies françaises, tome XIV, 1979, Librairie LETOUZEY et ANE
  • Dictionnaire biographique de département du Jura, Bourg, juin 1996
  • Who's who in France, « Les disparus du XXe siècle », Lafitte, 2001
  • Bottin mondain 1903 à 1922, Annuaire des châteaux 1892-1935, Livre d'Or des salons 1914-1923

Liens externes

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