Haut Comité d'État
Le Haut Comité d'État (HCE), en Algérie, fut une autorité politique provisoire chargée de la gestion de l'État. Il est mis en place du au .
Fondation | |
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Dissolution | |
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Siège | |
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Membres |
Khaled Nezzar, Ali Kafi, Ali Haroun, Tedjini Haddam, Mohamed Boudiaf puis Redha Malek à partir du 2 juillet 1992. |
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Premier Président |
Mohamed Boudiaf du au |
Deuxième Président |
Ali Kafi du au |
Il s'agit d'une présidence collégiale créée par le Haut conseil de sécurité (HCS), un conseil consultatif, à la suite de la vacance du pouvoir issue de la démission du président en exercice Chadli Bendjedid et de l'absence de président de l'Assemblée populaire nationale (dissoute) après l'interruption du processus électoral de 1991 ainsi que le vide constitutionnel créé par une situation non prévue par la loi fondamentale du pays[1].
Le HCE est alors composé de : Khaled Nezzar (ministre de la Défense), Ali Kafi (président de l'Organisation nationale des Moudjahidines), Ali Haroun (ministre délégué aux droits de l'Homme), Tedjini Haddam (Recteur de la mosquée de Paris) et de Mohamed Boudiaf ; ce dernier, tout juste rappelé en Algérie, en assure la présidence du jusqu'à son assassinat le 29 juin de la même année.
Ali Kafi lui succède le jusqu'au , lorsque le HCE est dissous et remplacé par Liamine Zéroual, au statut de président de l'État.
Le , Redha Malek est désigné comme nouveau membre de Haut Comité d'État[2], à la suite de l'assassinat de Mohamed Boudiaf.
Références
modifier- http://www.conseil-constitutionnel.dz/jurisprudence89_14.htm [archive] Conseil Constitutionnel - Déclaration du 11 janvier 1992
- Délibération n°92-03/HCE du 2 juillet 1992 complétant la composition du Haut Comité d'État - Journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire no 51 du 5 juillet 1992 p. 1141