Henri Fantin-Latour

peintre et lithographe français (1836-1904)

Henri Fantin-Latour né à Grenoble le et mort à Buré le est un peintre et lithographe français.

Henri Fantin-Latour
Autoportrait (1861),
Washington, National Gallery of Art.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Buré (Orne, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour
Pseudonyme
Fantin-Latour, Ignace Henri Jean TheodoreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Drapeau de la France France Française
Formation
Petite école de dessin de Paris
Activité
Période d'activité
Père
Conjoint
Autres informations
Membre de
Mouvements
Maîtres
Genres artistiques
Influencé par
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Artiste réaliste et intimiste, son œuvre annonce également le symbolisme.

Biographie

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Né à Grenoble, Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour étudie avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1875), peintre. En 1850, il quitte Grenoble et s'installe à Paris où il s'inscrit à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron et Horace Lecoq de Boisbaudran, un instructeur innovant et non traditionnel qui a développé et publié sa propre méthode d'enseignement unique basée sur la peinture et le dessin de mémoire[1].

Il entre à l'École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin.

En 1861, il fréquente brièvement l'atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs[2]. Un tableau de cette époque le représente avec le peintre et caricaturiste Oulevay[3].

Au début de sa carrière, entre 1854 et 1861, il exécute un grand nombre d'autoportraits à la craie, au fusain et à l'huile[4]. Il s'est vu refuser l'un d'eux au Salon de 1859. Il y participe à nouveau avec La Liseuse en 1861. Ce sujet lui permet de dépeindre un personnage, absorbé par une activité qui le laisse indifférent au travail de l'artiste et au regard du spectateur[5].

Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique[6].

Les natures mortes des années 1860

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Encouragé par Whistler (1834-1903), qu'il rencontre en 1858 au Louvre, il effectue plusieurs séjours à Londres de 1859 à 1881. Dans les années 1860, ses natures mortes jouent un rôle capital dans sa carrière. C'est en effet en Angleterre, qu'il trouve de nombreux amateurs pour ses compositions de fleurs et de fruits, à une époque où la peinture impressionniste française y était peu appréciée. Whistler l'a mis en relation avec son beau-frère Francis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards, et c'est à Londres, qu'il apprend à graver[1]. Il rend visite aux Edwards à Sunbury en 1861, lors de sa seconde visite en Angleterre et à nouveau en 1864[7].

En 1862, une de ses natures mortes est exposée à la Royal Academy de Londres. C'était la première d'une longue série, car ensuite il en a présenté plusieurs presque chaque année et qui occupaient invariablement une place de choix dans le bâtiment des expositions. Lors de son troisième voyage en Angleterre, il y séjourne de juillet à octobre et y peint à nouveau des natures mortes[8]. Achats et commandes se succèdent, lui assurant une réussite commerciale.

Ses natures mortes peuvent étonner à l'époque des impressionnistes, cependant, le choix d'un tel sujet n'est pas aussi innocent qu'il n'y paraît. Dans la hiérarchie des genres édictée par l'Académie des beaux-arts depuis le XVIIe siècle, la nature morte de fruits ou de fleurs est reléguée au bas de l'échelle. En se libérant de tout prétexte littéraire, religieux ou historique — censé conférer valeur et noblesse à l’œuvre —, il prend le contrepied des principes académiques[9]. Celle du Metropolitan Museum, Nature morte avec fleurs et fruits de 1866, est l'une des quatre qui lui ont été commandées par Michael Spartali, homme d'affaires et diplomate grec ayant vécu à Londres. Il travaille sur ces toiles de mars à , exposant l'une d'entre elles à Paris au Salon de cette année. Elle est conservée à Washington à la National Gallery of Art. Edwin et Ruth Edwards, ses mécènes et marchands anglais lui recommandent d'utiliser toujours des vases simples et des plateaux de table simples afin de mettre en valeur sa grande habileté à rendre la texture et la couleur[10].

Elles sont chaleureusement accueillies également aux Pays-Bas où lors de l'Exposition des maîtres vivants de 1899 à Amsterdam, une petite nature morte avec des roses a coûté 2 000 florins, une somme considérable pour l'époque. Des marchands d'art comme E.J. van Wisselingh et Huinck & Scherjon, tous deux situés à Amsterdam, ont régulièrement stocké des œuvres de Fantin-Latour jusque dans les années 1930. Une grande partie de son travail s'est retrouvée dans des musées néerlandais tels que le Rijksmuseum à Amsterdam et le musée Kröller-Müller à Otterlo grâce à des dons et legs[8].

Univers artistique

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Après le rejet de ses premières soumissions au Salon en 1859, dans un effort pour se faire connaître en France, il commence à exposer avec son ami Manet et les futurs impressionnistes Renoir et Monet. En 1865, il écrit à Edwin Edwards : « Nous formons un groupe et faisons du bruit parce qu'il y a beaucoup de peintres et qu'on en oublie facilement un. Quand nous nous réunissons… nous gagnons en nombre et devenons plus aventureux. Je pensais que cela pouvait durer, c'était mon erreur »[1].

En 1867, il fait également partie des neuf membres de la Société japonaise du Jinglar avec Carolus-Duran qui a fait son portrait à deux reprises en 1861[11], et les céramistes Bracquemond et Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l'abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d'une noble indépendance », dira Blanche, un ami peintre de la génération suivante[12].

 
Un atelier aux Batignolles (1870), Paris, musée d'Orsay.

Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix (1864) ; Le Toast (1865)[13], hommage aux peintres réalistes, qu'il détruisit lui-même en ne conservant que les fragments de trois portraits conservés à la Freer Callery de Washington[14], au musée d'Orsay[15] et son autoportrait dans une collection privée néerlandaise ; Un atelier aux Batignolles (1870), hommage à Manet ; Un coin de table (1872), hommage aux poètes parnassiens, dont Verlaine et Rimbaud ; Autour du piano (1885), hommage aux musiciens et musicologues.

Dans Un atelier aux Batignolles, Manet au centre peint, avec autour de lui de gauche droite Otto Scholderer, Auguste Renoir, Zacharie Astruc, Emile Zola, Edmond Maître, Frédéric Bazille et Claude Monet. Cette toile témoigne des liens qu'il entretient avec l'avant-garde de l'époque et Manet en particulier et est un écho à l'opinion de Zola sur Manet : « Autour du peintre vilipendé par le public s'est créé un front commun de peintres et d'écrivains le revendiquant comme un maître ». Edmond de Goncourt, lui, raille dans son journal celui qu'il nomme « le distributeur de gloire aux génies de brasserie ».

Selon la liste de tableaux établie par sa femme, en 1874, il réalise 31 compositions de fleurs et de fruits. Nature morte avec pensées, conservées à New York au Metropolitan Museum, est l'une d'elles[16].

Il épouse en 1876 Victoria Dubourg qui est peintre comme lui. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.

Ses scènes d'intérieur sont réalisées dans une gamme quasi monochrome de gris et de brun.

Fin de carrière

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En , quand il réalise son tableau Fleurs d'été à Buré, il a établi une clientèle stable en Grande-Bretagne pour ses peintures exquises d'arrangements floraux informels, disposés dans des vases modestes et vus sur un fond neutre[17].

 
Portrait de Charlotte Dubourg (1882), Paris, musée d'Orsay.

Entre 1880 et 1887, il inclut des portraits dans ses présentations annuelles au Salon de Paris. Ils ont toujours attiré une grande attention critique et, qu'ils soient commandés ou non, ont rapporté des prix élevés. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif. C'est aussi le cas de celui de Madame Léon Maître belle-sœur du pianiste Edmond Maître, l'un de ses plus proches amis[18]. Mais lors de l'exposition du portrait de sa belle-sœur Charlotte Dubourg en 1882, la critique, plus habituée à la grandiloquence des portraits d'apparat, est mal à l'aise. Il eut des commentaires comme celui de Maurice Hamel dans la Gazette des beaux-arts de  : « Sans doute, on y admire les hautes qualités du peintre, finesse d'harmonie, plénitude du modelé. Mais on dirait que la volonté de l'artiste s'est disséminée trop également sur les détails au lieu de mettre habilement en lumière l'intérêt capital des physionomies »[19].

 
La Nuit (1897), Paris, musée d'Orsay.

En plus des portraits et des natures mortes, il a réalisé de nombreux tableaux et plus de 150 estampes fantastiques aux visions oniriques, ouvrant la voie aux artistes symbolistes. Passionné de musique, notamment de Berlioz, Schumann et Wagner, il cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches (Trois filles du Rhin, 1876), et lui consacre la plupart de ses lithographies[1]. En , il fait partie des membres fondateurs de la Société des peintres-lithographes[20].

Son tableau de La Nuit lui assure le succès critique et la reconnaissance des milieux officiels. Il est acheté par l'État dès sa présentation au Salon de 1897, tandis que dans Le Journal du , le critique Gustave Geffroy écrit : « La Nuit : jamais corps de femme ne reposa plus doucement dans un ciel de peinture sur les nuées souples et enroulées comme des vagues[21] ».

Comme de nombreux peintres de son époque, il s'est intéressé à la photographie, réalisant des prises de vues pour son travail. Il a aussi été un gros collectionneur de photographies érotiques, sa succession en recense plus de 1 400 qui sont conservées au musée de Grenoble[22],[23].

Mort le à Buré, il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.

Distinction

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Huiles sur toile

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Hommage à Hector Berlioz (1878), musée de Grenoble.

Lithographies

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  • L'Anniversaire. Souvenir du (1875), Berlioz, 56,6 × 59,3 cm, Nemours, château-musée de Nemours[27].
  • Pleureuse, 1903, 18,4 × 13 cm, Nemours, château-musée de Nemours[28].
  • Midi, 20 × 14 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs, Gray, musée Baron-Martin.
  • Néère ou Neaere, 20 × 14 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs, Gray, musée Baron-Martin.
  • La Jeune Tarentine, 20 × 14 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs, Gray, musée Baron-Martin.
  • Le Jeune malade, 20 × 14 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs, Gray, musée Baron-Martin.
  • Les Satyres, 20 × 14 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs, Gray, musée Baron-Martin.
  • La Muse, 20 × 14 cm, dépôt du musée des Arts décoratifs, Gray, musée Baron-Martin.
  • Sans titre (Les graveurs du XIXe siècle), Gray, musée Baron-Martin.
  • Eau dormante, Gray, musée Baron-Martin.
  • Vénus et l’amour, Gray, musée Baron-Martin.
  • Vénus et l’amour, Gray, musée Baron-Martin.

Collections publiques

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Argentine

Australie

Belgique

Canada

États-Unis

France

Italie

Pays-Bas

Portugal

Royaume-Uni

Russie

Suisse

Expositions

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Hommages

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Notes et références

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  1. a b c et d (en) « Biographie », sur Musée de Cleveland (consulté le ).
  2. Edward Lucie-Smith, Henri Fantin-Latour, Rizzoli, 1977, p. 13.
  3. Portrait avec Oulevay, musée d'Orsay.
  4. (en) « Autoportrait, vers 1858 », sur Metropolitan Museum (consulté le ).
  5. « Notice de La Liseuse », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  6. Kahn 1926.
  7. « Une assiette de pommes », sur Tate Gallery (consulté le ).
  8. a et b (en) « Notice Bol en verre avec raisins », sur Musée Boijmans van Beuningen (consulté le ).
  9. « Notice Fleurs et fruits », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  10. (en) « Notice Asters et fruits », sur Metropolitan Museum (consulté le ).
  11. Portrait par Carolus-Duran, Metropolitan Museum.
  12. Blanche 1906, p. 290.
  13. Henri Fantin-Latour, dessin de Toast avec la vérité, 1865, musée du Louvre, sur art-graphiques.Louvre.fr.
  14. Henri Fantin-Latour, Portrait de Whistler, 1865, Freer Gallery of Art, Washington, sur asia.si.edu.
  15. Henri Fantin-Latour, Antoine Vollon, 1865, musée d'Orsay, sur musée-Orsay.fr.
  16. (en) « Notice Nature morte avec pensées », sur Metropolitan Museum (consulté le ).
  17. (en) « Notice Fleurs d'été », sur Metropolitan Museum (consulté le ).
  18. (en) « Mme Léon Maître », sur Brookling Museum (consulté le ).
  19. « Notice de Charlotte Dubourg », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  20. « La Société des peintres-lithographes », in : Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, Paris, AMG-Flammarion, 1985, p. 366.
  21. « Notice de La Nuit », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  22. Au musée du Luxembourg, les photos licencieuses de Fantin-Latour, article sur le site Lefigaro.fr, publié le .
  23. Henri Fantin-Latour et la photographie, sur le site Museeduluxembourg.fr, .
  24. (it) Wolfram Prinz (et aut.), « La collezione di autoritratti : Catalogo generale », dans Gallerie degli Uffizi, Gli Uffizi, Florence, Centro Di, (1re éd. 1979), 1211 p. (ISBN 88-7038-021-1), p. 867.
  25. (en) York Museums Trust.
  26. « Roses dans un vase de cristal, FANTIN-LATOUR », sur Portail officiel des Musées de Reims (consulté le )
  27. no inv. 1909.31.1, Description.
  28. no inv. 1909.30.1, https://www.photo.rmn.fr/archive/17-510492-2C6NU0ATWR2P9.html.
  29. Henri Fantin-Latour, Hommage à Delacroix, 1864, musée d'Orsay, sur musée-Orsay.fr.
  30. Œuvres de Fantin-Latour conservées au musée d'Orsay.

Annexes

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Bibliographie

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  • Fantin-Latour. Catalogue d'exposition. Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1982.
  • Léonce Bénédite, Catalogue des lithographies originales de Henri Fantin-Latour Exposition périodiques d'estampes, troisième exposition () Musée national du Luxembourg, 1899.
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 5, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 270003015X), p. 294-296.
  • Adolphe Jullien, Richard Wagner, sa vie et ses œuvres, ouvrage orné de quatorze lithographies originales par M. Fantin-Latour, de quinze portraits de Richard Wagner et de quatre eaux-fortes et de 120 gravures, scènes d'opéras, caricatures, vues de théâtres, autographes, etc., Librairie de l'Art, 1886 ; livre sur IA.
  • Gustave Kahn, Fantin-Latour, Paris, Rieder, , 63 p. + 40 f. de pl.
  • Roger Marx, « L'atelier de Fantin-Latour », dans Roger Marx, Maîtres d'hier et d'aujourd'hui, Paris, Calmann Lévy, (lire en ligne).
  • Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269 p. (ISBN 2-9502223-0-7).
  • Jacques-Émile Blanche, « Fantin-Latour », Revue de Paris,‎ , p. 289-313 (lire en ligne).
  • Grand Larousse universel, Larousse éditions 14 volumes, 1989.
  • Jean-Louis Roux, « Des pétales au bout du pinceau », Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, no 4594,‎ , p. 132-133 (ISSN 0750-4101).

Iconographie

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  • Dornac, Portrait d'Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, dit Henri Fantin-Latour (1836-1904), peintre et lithographe, dans son atelier, entre 1885 et 1895, photographie, Paris, musée Carnavalet (notice en ligne).

Liens externes

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