Histoire enseignement
Le terme d’histoire enseignement a été introduit dans la langue française pour rendre compte à la fois de la spécificité de certaines histoires par rapport à d’autres et pour montrer le point commun entre des histoires classées différemment par le monde savant.[réf. nécessaire]
Pour ce qui est de la spécificité, elle n’est pas simple à définir ; Robert Ornstein tente de le faire : « En surface, les histoires enseignements apparaissent souvent peu différentes des contes magiques et des histoires folkloriques. Mais elles sont conçues pour inclure des traits et des relations – leurs personnages, leur suspense, leur univers imaginaire – qui nourrissent une partie de la pensée qui n’est pas accessible par des moyens plus directs, élargissant ainsi notre champ de compréhension. De plus notre capacité à développer une pensée critique est aiguisée. »
Le terme est particulièrement employé pour désigner les histoires du monde soufi comme celles de Nasr Eddin Hodja ou encore Farid Al-Din Attar.
Certains[Qui ?] évoquent la capacité de ce terme à servir de classe à des catégories d’histoire comme le koan Zen ou la parabole. Il semble tout aussi inadéquat de nommer une parabole « histoire enseignement » que de nommer une histoire enseignement « parabole »[réf. nécessaire]. Et ainsi de suite avec les termes « histoire morale », koan, etc.
Ce fait n’empêche pas que telle histoire enseignement du monde soufi puisse fortement ressembler à telle parabole du monde évangélique (gréco-chrétien), à telle histoire morale ou fable de la Grèce ancienne, à telle midrash du monde biblique, etc.
De même, au niveau des personnages, on observe des similarités entre Nasr Eddin Hodja et le schlemel de telle histoire juive par exemple[réf. nécessaire].