Hominini

taxon de mammifères

Les Hominini forment une tribu de singes de la famille des hominidés, constituée de la sous-tribu des Hominina (incluant notamment les genres Homo, Australopithecus et Paranthropus) et de la sous-tribu des Panina (incluant les chimpanzés et bonobos).

Classification phylogénétique

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Les Chimpanzés et les Bonobos sont génétiquement plus proches des Homo sapiens que des Gorilles, malgré les apparences, et sont donc regroupés avec les humains dans la tribu des Hominini.

Phylogénie des genres actuels d'hominidés, d'après Shoshani et al. (1996)[1] et Springer et al. (2012)[2] :

Hominidae 
 Ponginae 

 Pongo (Orang-outan)


 Homininae 
 Gorillini 

 Gorilla (Gorille)


 Hominini 
 Panina 

 Pan (Chimpanzé)


 Hominina 

 Homo (Homme)






Selon une étude de 2016, basée sur l'analyse génétique de 10 espèces de singes, dont plusieurs espèces d'hominidés, le taux de mutation génétique à prendre en compte pour le calibrage de l'horloge moléculaire ne doit pas être calculé par unité de temps mais par nombre de générations. Or les hominidés ont des générations moyennes sensiblement plus longues que les singes à queue, ce qui conduit à ralentir le rythme des mutations génétiques par unité de temps[3].

Cette étude propose donc des dates de divergence nettement plus élevées qu'estimé auparavant :

  • les Hominini auraient divergé des Gorillini il y a environ 10,8 Ma (entre 9,4 et 12,2 Ma) ;
  • les Hominina auraient divergé des Panina il y a environ 7,9 Ma (entre 6,5 et 9,3 Ma).

Liste des espèces

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On ne connait pas encore d'espèces fossiles basales de la tribu des Hominini, ni d'espèces fossiles de la sous-tribu des Panina. Les plus anciens fossiles connus de chimpanzés sont trois dents trouvées près du lac Baringo, au Kenya, et datées en 2005 d'environ 500 000 ans[4],[5].

 
L'arbre buissonnant de l'évolution des Homininae depuis 10 millions d'années[6]

Hominina

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Liens externes

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Notes et références

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  1. (en) J. Shoshani, C. P. Groves, E. L. Simons et G. F. Gunnell, « Primate phylogeny : morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1,‎ , p. 102-54 (PMID 8673281, lire en ligne).
  2. (en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith et al., « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne).
  3. (en) Priya Moorjani, Carlos Eduardo G. Amorim, Peter F. Arndt et Molly Przeworski, « Variation in the molecular clock of primates », PNAS, vol. 113, no 38,‎ , p. 10607–10612 (lire en ligne)
  4. Cécile Dumas, « Les premiers fossiles de chimpanzés », Sciences et Avenir,‎ (lire en ligne)
  5. Jean-Jacques Jaeger, « Une histoire de grands singes », Pour la science,‎ (lire en ligne)
  6. Bernard Wood, « Le buissonnant rameau humain », Pour la science, no 445,‎ , p. 35

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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