Hugo de Vries

botaniste néerlandais

Hugo Marie de Vries[1],[2], en français Hugo Marie De Vries[3],[4], est un botaniste néerlandais né à Haarlem le et mort le à Lunteren. Il invente le terme de mutation en science de l'hérédité dans son sens génétique dans le cadre de sa théorie mutationniste[5] élaborée de 1901 à 1903[6].

Hugo de Vries
Fonction
Recteur de l'université d'Amsterdam
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
LunterenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
Alice Gertrud Brunner (d) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Abréviation en botanique
De VriesVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
De ademhaling der planten (d), Het leven der bloem (d), De voeding der planten (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Hugo de Vries est le fils aîné du président du Conseil Gerrit de Vries (1818-1900) et de Maria Everardina Reuvens (1823–1914), fille du professeur d'archéologie Caspar Reuvens. Il étudie au Gymnasium Haganum.

Sans avoir lu les conclusions de Mendel sur la transmission des caractères des plantes, il aboutit aux mêmes conclusions. Ses travaux furent publiés en 1900 à la fois en français et en allemand. Le nom de Mendel n'est pas mentionné dans les travaux en français mais dans les travaux en allemand.

En , Hugo de Vries met en émoi l'univers des botanistes : en isolant des variétés sauvages d'une banale herbe aux ânes (une espèce qu'il nomme Oenothera lamarckiana, mais qui devait être, en réalité, Oenothera glazioviana Micheli), il s'est aperçu que celles-ci présentaient, outre leurs variations expérimentalement observables, une série de variations brusques et discontinues, suffisamment radicales pour engendrer ce qui semble être de nouvelles espèces. Il a donc donné à ce phénomène le nom de mutation, qu'il oppose au concept de variabilité fluctuante et limitée, postulée par Darwin. Néanmoins, Hugo de Vries rejoint Charles Darwin sur un point : il estime que la sélection naturelle joue un rôle capital et justifie la survie du plus apte. Il fut avec Carl Correns et Erich von Tschermak-Seysenegg, l'un des trois scientifiques qui redécouvrirent les lois de Mendel. Il reçoit la médaille Darwin en 1906 et la médaille linnéenne en 1929. Hugo de Vries est devenu membre étranger de la Royal Society le .

Œuvres

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Notes et références

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  1. Les patronymes néerlandais à particule (van, de...) des Pays-Bas ont une typographie particulière : si le nom est précédé du prénom, la particule prend une minuscule (van...) et si le nom est employé seul ou précédé d'un titre, la particule prend une majuscule (Van...).
  2. Néanmoins, l'abréviation botanique standard pour Hugo de Vries est de Vries selon The International Plant Names Index, organisme chargé de gérer les abréviations. On écrira donc, si l'on suit les règles typographiques en usage aux Pays-Bas pour les patronymes :
    • Charles Darwin et Hugo de Vries ;
    • Darwin et De Vries.
    Mais on écrira, s'agissant d'une appellation internationale de botanistes ne faisant partie d'aucune langue en particulier :
    • Oenothera albida de Vries, 1901
  3. Le Petit Larousse 2007, le Petit Robert 2007 et le Dictionnaire Hachette 2007 n'indiquent que la forme Hugo De Vries en classant ce nom à la lettre D.
  4. Le Lexique des règles typographiques (ISBN 2-11-081075-0), 1990, indique s. v. Particule patronymique : « Se composent avec une capitale initiale (et sont, dans les index, toujours maintenues avant le nom) les particules [...] flamandes et néerlandaises De, Den, T', Ten, Ter, Van den, Van der [...] ». On écrira donc, si l'on suit les règles typographiques propres au français :
    • Charles Darwin et Hugo De Vries ;
    • Darwin et De Vries.
    Mais on écrira, s'agissant d'une appellation internationale de botanistes ne faisant partie d'aucune langue en particulier :
    • Oenothera albida de Vries, 1901
  5. H. de Vries, Die mutationstheorie, Veit & Co., 1901-1903, Leipzig ; 2 volumes, 1 : 648 p ; 2 : 753 p.
  6. (en) Celeste M Condit, Paul J Achter, Ilon Lauer, Enid Sefcovic, « The changing meanings of "mutation:" A contextualized study of public discourse », Hum Mutat, vol. 19, no 1,‎ , p. 69-75 (DOI 10.1002/humu.10023).

Liens externes

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de Vries est l’abréviation botanique standard de Hugo de Vries.

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