Jeannine Richer
Jeannine Paulette Albertine Richer, née le à Rives-en-Seine et morte le à Nogent-sur-Marne[1], est une compositrice française et une pédagogue de la musique.
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Biographie
modifierÉlève de Max Deutsch[2], Jeannine Richer commence sa vie de musicienne comme pédagogue: elle enseigne l'écriture et l'analyse, l'harmonie, le contrepoint et la fugue, et rédige quatre livres d'apprentissage du solfège. À partir des années 1970, elle commence à composer et à publier sa prolifique production.
La réception est bonne, ainsi qu'en témoigne un article du Monde: « Piège 2, de Jeannine Richer, neuf épisodes pour quintette à cordes dont Alexandre Myrat a su faire ressortir, par une direction à la fois souple et brusque, la fermeté et le lyrisme interne de l’écriture, fait partie de ces œuvres assez rares où l’on ne recherche pas en vain une idée hypothétique ; les unes succèdent naturellement aux autres, claires et toujours traitées de façon intéressante. »[2]
Œuvre
modifier- 1971. Épiphonies, pour contrebasses[3]
- 1972. Miniatures, pour piano (Éditions Chappell)
- 1974. Ligne interrompue, pour contrebasse et narrateur (Éditions Gémeaux)
- 1975. Rives, pour guitare (Éditions Musiques transatlantiques)
- 1977. Piège V, pour hautbois (Éditions Eschig)
- 1977. Piège 6, pour guitare (Éditions Musiques transatlantiques, 1979)
- 1978. Sonorité, pour piano à 4 mains et accessoires, baguette feutre dure, baguette bois, règle métallique de 20 cm (Éditions G. Billaudot)
- 1979. Piège 1, pour contrebasse[3]
- 1980. Piège 2, pour violons, alto, violoncelle et contrebasse[3]
- 1983. Bagnolet 83, pour cinq voix de femmes et dix vents (flute, hautbois, clarinettes, clarinette basse, saxophone alto, trompettes en ut). Commande de la municipalité de Bagnolet (Conservatoire de Musique Erik-Satie) pour la Fête de la musique de 1983. Sur le texte d'un proverbe indien : « Le temps qui dévore tout dévorera le temps ». Les chanteuses sont aussi comédiennes. Partition disponible au Centre de documentation de la musique contemporaine (Cdmc)[4]
- 1988. Orgue 88. Fragment minéral
- 1993. Darissimo, pour hautbois (Éditions Eschig)
- 1993. Rupture, pour violon (Éditions Eschig)
- 1993. Jeux, pour contrebasse et piano (Éditions G. Billaudot)[3]
- 1994. Obsession, pour hautbois
- 89-89 (Éditions G. Billaudot)
- Improvisation
- Intersidéral
- Le lointain trottoir d'en face...
- Mémoire
- Musique mobile
- Oiseaux fous
- Piège 3
- Piège 4
- Rite
- Sept fois le cri…
- Souche
- Tremblements-dérapages
- Via
Bibliographie
modifier- 1958. Vingt-et-une leçons de solfège, en clé de sol. Treize leçons en ut très faciles suivies de quatre leçons en sol et quatre leçons en fa. Sans accompagnement. Paris : M. Eschig
- 1962. 60 dictées, très faciles et faciles. Premier livre. Paris : H. Lemoine
- 1962. 65 dictées, faciles et de moyenne force. Deuxième livre. Paris : H. Lemoine
- 1969. Cinquante dictées musicales, à deux parties, faciles à assez difficiles. Paris : M. Eschig
Références
modifier- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Jacques Lonchampt, « Humain, jamais trop humain. Les concerts de Max Deutsch », Le monde, , p. 9 (lire en ligne)
- (en) Tavares Furtado, Rebeca, An annotated catalog of works by women composers for the double bass, Université de l'Iowa, thèse, (lire en ligne), p. 155 sv
- « Centre de documentation de la musique contemporaine », sur cdmc.asso.fr
Liens externes
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- Ressource relative à la musique :