La Jaille-Yvon

commune française du département de Maine-et-Loire

La Jaille-Yvon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.

La Jaille-Yvon
La Jaille-Yvon
Vue générale.
Blason de La Jaille-Yvon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou
Maire
Mandat
Pascal Chevrollier
2020-2026
Code postal 49220
Code commune 49161
Démographie
Gentilé Jaonnais, Jaonnaise
Population
municipale
341 hab. (2021 en évolution de +6,9 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 24″ nord, 0° 40′ 10″ ouest
Altitude 80 m
Min. 20 m
Max. 87 m
Superficie 12,55 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tiercé
Législatives Septième circonscription
Localisation
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La Jaille-Yvon
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Géographie

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Localisation

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Commune angevine du Segréen, La Jaille-Yvon se situe au nord de Chenillé-Changé, en bordure du département de la Mayenne, sur la route D 187, Chambellay[1]. Angers, la préfecture, se trouve à 29 km au sud[2].

Le Mayenne (rivière) marque la limite est de son territoire[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Coudray à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 718,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Jaille-Yvon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,6 %), terres arables (39,3 %), forêts (11,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie et héraldique

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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté dans le nom de personne latinisé Yvo de Gallia en 1052-1068[14].

Gallia représente dans ce cas un nom de personne gallo-romain ethnique Gallius « le Gaulois »[14] à valeur obscure, suivi du suffixe -a de présence, d'où Galli-a par substitution. Le second élément est l'anthroponyme germanique Yvo, qui a donné Yves au cas sujet et Yvon au cas régime. Ce nom est celui d'un seigneur local au Moyen Âge.

Héraldique

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  Blason
D'or au lion léopardé de gueules accompagné de cinq coquilles d'azur 2, 2 et 1.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Jaille-Yvon (La)
Losangé d’argent et de gueules, à la bande d’argent; à la bordure de sable chargée de huit besants d’or.

Histoire

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À l'époque féodale, la seigneurie[15],[16] est associée depuis le XIe siècle à la grande famille de La Jaille, qu'on trouve aussi, aux confins de l'Anjou, du Maine et de la Bretagne, à La Jaille en Chahaignes, à St-Mars-la-Jaille, à St-Michel-du-Bois ; il est probable que les La Jaille du LoudunaisBeuxes, Sammarçolles, aux Roches de Loudun) et de Tourainela Motte-Yvon et Marcilly) appartenaient aussi à cette maison noble. Les sires de La Jaille, probablement apparentés aux barons de Château-Gontier (connectés aux Bellême ?), portaient souvent le nom d'Yvon/Yves et possédèrent également Segré.

À partir des XVe et XVIe siècles, La Jaille-Yvon passe à de nombreuses autres familles seigneuriales. La châtellenie de La Jaille relevait de Château-Gontier[17].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
1792   Coconnier    
1813   Arsène Meignan    
1815   Eugène de La Grandière fils    
1818   Duvigenau    
1821   Pierre Houdin    
1827   Victor Gaillard    
1828   René Grangé    
1848   Léon de Messey    
1854   Jean-Baptiste Rongère    
1860   Victor Gaillard    
1870   Jean-Baptiste Cellier    
1874   Léon de Messey    
1884   Yves Jégou d'Herbelines    
1904   Louis de Messey    
1908   Alphonse Simier    
1929   Guillaume de Messey    
mars 1971   Fernand Guimard    
juin 2004   Philippe Robigault[19]    
mars 2008 mars 2014 Maryline Boivin   Agricultrice
mars 2014 En cours
(au 25 mai 2020)
Pascal Chevrollier[20],[21]    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune est membre de la communauté de communes de la région du Lion-d'Angers[22], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, puis, à sa disparition en 2017, de la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 341 habitants[Note 2], en évolution de +6,9 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
613525573681719696745757762
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
736698700645628613616603607
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
576516540504436438423381361
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
364306267249239248276275309
2015 2020 2021 - - - - - -
319342341------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,8 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 170 hommes pour 156 femmes, soit un taux de 52,15 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
4,5 
75-89 ans
4,9 
16,9 
60-74 ans
15,2 
18,5 
45-59 ans
20,7 
23,6 
30-44 ans
20,7 
14,0 
15-29 ans
12,2 
22,5 
0-14 ans
26,2 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Économie

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Sur 40 établissements présents sur la commune à fin 2010, 28 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 53 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[29].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 299-300.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : D-M, t. 2, Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676), p. 391-392.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b IGN et BRGM, Géoportail La Jaille-Yvon (49), consulté le 4 septembre 2012.
  2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de La Jaille-Yvon (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 21 mai 2014 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Jaille-Yvon et Coudray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Coudray », sur la commune de Coudray - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Coudray », sur la commune de Coudray - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Jaille-Yvon »..
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b [Dauzat & Rostaing 1963] Albert Dauzat (publication posthume) et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, éd. Larousse, (réimpr. 1978 (Guénégaud, (BNF 37370106)), 1984, 1989) (OCLC 299732199, BNF 33159244), p. 365a.
  15. Célestin Port 1876, p. 299.
  16. « Famille de La Jaille », sur InfoBretagne, (consulté le ).
  17. « Les seigneurs châtelains de La Jaille, p. 1 à 19 », sur La châtellenie de La Jaille-Yvon et ses seigneurs, p. 1 à 82 ; en ligne sur la Bibliothèque numérique de l'École nationale des Chartes-Sorbonne, document numérisé le 18 décembre 2013 (consulté le 21 juillet 2021).
  18. Célestin Port 1978, p. 299-300, liste des maires jusqu'en 1978.
  19. Patrick Garnero (dir.), Annuaire des maires de Maine et Loire, Cannes, EIP Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581499, lire en ligne), p. 74.
  20. « Pascal Chevrollier a été élu maire », sur Ouest-France, .
  21. « La Jaille-Yvon. Pascal Chevrollier est réélu maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  22. Insee, Composition de l'EPCI de la Région du Lion d'Angers (244900585), consulté le 14 décembre 2013.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Jaille-Yvon (49161) », (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  29. Insee, Statistiques locales du territoire de La Jaille-Yvon (49), consultées le 14 avril 2013.