La Semaine des familles

revue hebdomadaire

La Semaine des familles est une revue française au format grand in-4º qui a paru à Paris de 1858 à 1896[1].

La Semaine des familles
Nº 1 de la Semaine des familles (2 octobre 1858).
Formats
Langue
Date de parution
Périodicité
1 semaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Date de dissolution
Lieu
Pays
Éditeur
Librairie Victor Lecoffre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
ISSN
1246-5623Voir et modifier les données sur Wikidata

Création

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Paraissant tous les samedis, cette revue, vendue 10 centimes[2], a été créée par l’ancien député Alfred Nettement, qui la dirigeait et la rédigeait entièrement presque à lui seul, sous des pseudonymes variés, après que le coup d’État du 2 décembre a brisé son mandat et supprimé son précédent journal, l’Opinion publique, au mois de janvier 1852. Comme il recourait jusqu’à trois pseudonymes : « Félix-Henry », « Nathaniel » et « René », une même livraison pouvait souvent très bien comporter trois ou quatre articles du directeur sous trois ou quatre signatures différentes[3].

Journal littéraire, critique, industriel et commercial, et publié dans l’intérêt des classes ouvrières, industrielles et commerciales[4], d’orientation catholique[5], cette revue s’intéressait également aux questions économiques et alimentaires[6]

Le premier numéro date du [3],[7], et le dernier numéro du [8], date à laquelle il a été absorbé par la Revue Mame[9].

Zénaïde Fleuriot, qui y avait débuté en avec un court roman intitulé : Projets d’avenir[10], succédera, après sa mort, à Nettement, de 1874 à 1879, à la direction du journal[11], après avoir dirigé La Famille de 1869 à 1870[12].

Notes et références

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  1. Michel Vernus, Histoire d’une pratique ordinaire : la lecture en France, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Histoire et archéologie », , 160 p., illustr. ; 25 cm (ISBN 978-2-84253-710-4, OCLC 54079983, lire en ligne), p. 94.
  2. Gilles Feyel, La Presse en France des origines à nos jours : histoire politique et matérielle, Paris, Ellipses, , 3e éd., 424 p., in-8º (ISBN 978-2-34008-290-8, lire en ligne), p. 1893.
  3. a et b Edmond Biré, Armand de Pontmartin, sa vie et ses œuvres : 1811-1890, Paris, Garnier frères, , ii, 538, portr. ; 24 cm (OCLC 19344797, lire en ligne), p. 244.
  4. Horace Têtu, Journaux de Lévis, Québec, , 12 p., 12º (OCLC 504753578, lire en ligne), p. 6-7.
  5. Jules Simon, « L’Instruction primaire et les bibliothèques populaires », Revue des Deux Mondes, Paris, vol. 47, no 2,‎ , p. 349-75 (ISSN 0035-1962, lire en ligne).
  6. Michel Bonneau, La Table des pauvres : cuisiner dans les villes et cités industrielles : 1780-1950, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 414 p., 24 cm (ISBN 978-2-75352-207-7, OCLC 854997639, lire en ligne), p. 299.
  7. « Premier numéro », La Semaine des familles, Paris, Jacques Lecoffre, vol. 1, no 1,‎ (lire en ligne).
  8. « Dernier numéro », La Semaine des familles, Paris, Jacques Lecoffre, vol. 37, no 52,‎ (lire en ligne).
  9. « Notice de périodique », sur BnF Catalogue général.
  10. Edmond Biré, Dernières causeries historiques et littéraires, Lyon, Emmanuel Vitte, , 4e éd., 253 p., 23 cm (OCLC 901540139, lire en ligne sur Gallica), p. 171.
  11. Francis Fleuriot-Kerinou, Zénaide Fleuriot : sa vie, ses œuvres, sa correspondance, Paris, , viii-584, portr. in-8º (OCLC 1254963351, lire en ligne), p. 425.
  12. Ellen Constans, Ouvrières des lettres, Limoges, PULim, , 177 p., illustr. ; 24 cm (ISBN 978-2-84287-440-7, OCLC 184822247, lire en ligne), p. 62.