Lattes

commune française du département de l'Hérault

Lattes est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie, au sud de Montpellier.

Lattes
Lattes
Le quartier de Port-Ariane.
Blason de Lattes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Cyril Meunier
2020-2026
Code postal 34970
Code commune 34129
Démographie
Gentilé Lattois
Population
municipale
17 544 hab. (2021 en évolution de +7,65 % par rapport à 2015)
Densité 630 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 04″ nord, 3° 54′ 07″ est
Altitude Min. 0[1] m
Max. 26[2] m
Superficie 27,83 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lattes
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lattes
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Lattes
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Lattes
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Lattes
Liens
Site web http://www.ville-lattes.fr/

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, la Mosson, la Lironde, le Rieucoulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les étangs palavasiens et l'étang de l'Estagnol, deux espaces protégés (l'étang du Méjean et les étangs Palavasiens) et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lattes est une commune urbaine et littorale qui compte 17 544 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Lattois et Lattoises.

Géographie

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Lattes est située au sud de la préfecture de l'Hérault, Montpellier, dans une plaine coupée en deux par le Lez, un fleuve côtier.

Historiquement, le territoire de la commune est partiellement inondable, en cas de crue du fleuve du Lez. Des digues protègeant les parties de la commune proche du Lez et de la Mosson représentent un risque majeur : un rapport, émis en 2006, de l’Inspection générale de l’environnement l'indique et évalue le risque à trois cents morts à Lattes-Centre et certains lieux-dits comme les Marestelles, tout en jugeant les aménagements insuffisants[3]. La commune n’est pas protégée au-delà des crues de fréquence 20 ans environ et la probabilité d’une crue destructive est d’au moins 5 % chaque année[4].

Sur la rive gauche du Lez se trouve la plus grande partie des habitants et des activités de la commune. Les quartiers de Lattes-Centre et de Boirargues sont séparés par quelques exploitations agricoles, des champs inutilisés et des zones commerciales d'importance sur les axes de deux routes allant de Carnon à Montpellier.

Au sud de Lattes-Centre, l'étang du Méjean est une réserve naturelle protégée où les oiseaux peuvent être observés. Une maison de la nature située à l'entrée permet de découvrir cet espace.

Sur la rive droite du Lez (rive gauche de la Mosson), se trouvent le village de Maurin fondé par des agriculteurs rapatriés d'Algérie et des habitants de Montpellier dans les années 1960, et deux quartiers isolés d'habitat peu dense : la Céreirède et les Marestelles. Le reste du territoire est constitué de terres agricoles ou d'herbes sèches et de quelques parcelles plantées en vignes. Au nord-est, à la limite avec Saint-Jean-de-Védas, l'écart (hameau) de la Jasse de Maurin borde le bois de Maurin dont il est séparé par la voie ferrée. Dans le bois de Maurin se trouve le point culminant naturel de la commune à 26 mètres d'altitude[2],[5].

C'est sur la rive droite que se trouvent un équipement majeur de l'agglomération de Montpellier, actuellement géré par Montpellier Méditerranée Métropole : la station d'épuration Maera.

Hameaux, lieux-dits, quartiers

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Mauguio, Montpellier, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Jean-de-Védas et Villeneuve-lès-Maguelone.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 591,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2001

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18] : les « étangs palavasiens ». D'une superficie de 6 600 ha, ils sont séparés de la mer par un lido encore vierge de toute urbanisation sur un grand linéaire côtier, ce qui permet la coexistence de différents habitats naturels littoraux : systèmes dunaires, laisses de mer et sansouires[19].

Un autre site relève de la directive oiseaux[18] : les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol ». Occupant une superficie de 6 600 ha, ils attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Elles constituent notamment des zones de repos pour le Flamant rose et des espèces rares comme la Sterne naine, le Gravelot à collier interrompu et la Talève sultane[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[21] :

  • l'étang du Méjean-Pérols, 730 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) répartis entre Lattes, Palavas-les-Flots et Pérols[22] ;
  • le marais de Lattes, 240 ha de gazons méditerranéens à Cyperus (habitat déterminant) répartis entre Lattes et Palavas-les-Flots[23].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[21] :

  • le complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains, 14 344 ha de cladiaies riveraines (habitat déterminant) répartis entre 14 communes[24],[25] ;
  • la montagne de la Gardiole, 5 289 ha de prairies humides méditerranéennes à grandes herbes (habitat déterminant) réparties sur 10 communes[26],[27].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Lattes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,3 %), zones urbanisées (16,1 %), terres arables (14,3 %), eaux maritimes (12,7 %), zones humides côtières (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), cultures permanentes (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lattes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[33], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1993, 1994, 1997, 2001, 2002, 2003, 2009, 2014, 2015, 2016, 2018 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2018[35],[31].

Lattes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[36].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lattes.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 76,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 400 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 392 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Toponymie

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En occitan, son nom est Latas. Les habitants sont les Lattois.

L'étymologie de Lattes serait la même, mais inversée, que celle d'Arles, late « marais » et are « devant, près de ».

Histoire

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Site archéologique de Lattara.
 
Blason de Lattes. Depuis les années 1990, la mairie utilise un logotype utilisant un L majuscule bleu et vert.
 
Copie d'un plan du XVIe siècle de la rivière du Lez et de la ville de Lattes, 1860

Protohistoire et Antiquité

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Durant l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Lattes constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[40]. Dans l'antiquité, il existe un site indigène à Lattara en rapport avec les Étrusques, les Grecs, puis les Romains.

Un village protohistorique existait sur la zone actuellement appelée la Cougourlude ; il était occupé aux VIe et Ve siècles avant notre ère (entre environ 550 et 475 avant J.-C.) et était situé sur les deux rives d'un cours de la Lironde, au carrefour avec une voie de circulation, et s'étendait sur une surface plus importante que celles des habitats lagunaires voisins. Des amphores étrusques et massaliotes et de la vaisselle de table importée de Grèce et d'Italie ont été retrouvés sur ce site[41],[42].

Située à moins de 1 km de ce site, Lattara a été fondée vers 525 avant notre ère. Il semble que ce site ait été fondé par des Étrusques. Lattara a la forme d'une ville portuaire, comporte un plan organisé, des maisons construites sur des soubassements en pierre, et est entourée d'une enceinte[41].

Dès la fin du VIe – Ve siècle, ont été trouvés en plus des amphores étrusques et massaliotes, des amas de pépins de raisin avec un énorme pic daté entre 225 av. J.-C. et 25 apr. J.-C.[43].

La ville de Lattara, très importante, commence à décliner au milieu du Ier siècle, tandis que l'habitat se disperse dans les territoires environnants[44]. Sur le site de la Cougourlude, un mausolée gallo-romain a existé au début de notre ère, mais il a été démantelé dans les siècles qui ont suivi et ses pierres ont servi à la construction d'autres édifices. Au IVe siècle, un cimetière prend place sur le site[45].

Quatre sites archéologiques sur la commune sont enregistrés à l'INPN : l'Agau[46], le partiteur de crue[47], le partiteur de crue - tranche 2, la Cougourlude[48], et Saint-Sauveur[49].

Moyen Âge

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Un castrum voit le jour à Lattes au début du XIIe siècle[50].

Au Moyen Âge, le village de Lattes joue le rôle de port fluvial de Montpellier sur le fleuve Lez, en aval du port Juvénal de Montpellier qui était situé au niveau de l'hôtel de région. C'est, en partie, grâce au port de Lattes que Montpellier est devenue une ville commerçante importante du XIIe au XVe siècle en Méditerranée, et le principal port de France. Ce port a été profondément réaménagé par Jacques Cœur au XVe siècle car il voulait faire de Montpellier le centre de ses affaires commerciales. Le site du port a été découvert en 1988 lors de fouilles archéologiques sur le site du Mas Saint-sauveur, précédant les travaux d'urbanisation de l'actuel Port Ariane ; des vestiges importants, d'époque romaine et des XVe et XVIIe siècles ont été mis au jour[51].

Renaissance

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Période moderne

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Période contemporaine

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La place des Arcades à Maurin, première place construite dans ce village.

Entre 1790 et 1794, la paroisse de Soriech est rattachée à la commune de Lattes à la révolution[52].

Le , Lattes perd une portion de territoire qui forme en partie la nouvelle commune de Palavas[53].

Dans les années 1960, la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) achète le domaine de Maurin pour accueillir un groupe de rapatriés après la guerre d'Algérie et de Montpelliérains expropriés par la construction de l'autoroute et s'entend avec la mairie de Lattes pour développer des activités horticoles dans la plaine viticole. Le domaine lui-même accueille la SAFER. Le Crédit agricole du Midi y installe son siège social à côté d'une zone artisanale et du village de Maurin où s'installent une association de propriétaires montpelliérains désireux de s'installer là.

Lattes profite du développement de l'agglomération de Montpellier. Alors que la commune, sans véritable centre, n'est constitué que de quelques maisons éparpillées sur son territoire, jusqu'au début des années 1960, elle atteint 15 000 habitants à la fin des années 1990[réf. nécessaire].

Cependant, la quasi-totalité des lotissements récents de Lattes-Centre sont construits dans le lit majeur du Lez, lui-même enfermé dans de profondes digues. Le village de Maurin a été menacé par deux ruptures de digue sur la Mosson au cours des inondations exceptionnelles de 2002 et 2003 causées par des orages cévenols. Si le Lez, résurgence située à environ 30 km au nord de la commune, n'a pas inondé la plaine lattoise ces années-là, se pose néanmoins le problème des inondations, comme dans de nombreuses communes au pied des Cévennes[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement

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Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Lattes et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Lattes Maire Cyril Meunier 2001 2026
Montpellier Méditerranée Métropole Président de l'intercommunalité Michaël Delafosse 2020 2026
Département Départementales Canton de Lattes Conseillère départementale Patricia Weber 29 mars 2015 2028
Conseiller départemental Cyril Meunier
Région Régionales Région Occitanie Président du conseil régional Carole Delga 2028
Pays Législatives 1re circonscription Député Philippe Sorez 5 août 2022 Juin 2027

Intercommunalité

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En tant que commune fondatrice du district de Montpellier, Lattes occupe une place importante au sein de Montpellier Méditerranée Métropole[réf. nécessaire].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 17 544 habitants[Note 9], en évolution de +7,65 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
315204209307363320331367385
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
403409450405440463521653773
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7809389601 0001 1281 2601 2431 2411 297
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 4882 3793 9638 15410 20313 76816 82415 75416 687
2021 - - - - - - - -
17 544--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
Rang de la commune dans le département 29 15 10 9 9 7 8 9
Nombre de communes du département 343 340 343 343 343 343 343 343

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 7 925 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 17 098 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 890 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 63 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,6 % 8,7 % 9,5 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 10 132 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Montpellier[Carte 3],[I 11]. Elle compte 8 359 emplois en 2018, contre 8 021 en 2013 et 8 291 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 7 195, soit un indicateur de concentration d'emploi de 116,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 12].

Sur ces 7 195 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 952 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,6 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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2 828 établissements[Note 13] sont implantés à Lattes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 2 828 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
102 3,6 % (6,7 %)
Construction 297 10,5 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
802 28,4 % (28 %)
Information et communication 118 4,2 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 126 4,5 % (3,2 %)
Activités immobilières 168 5,9 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
575 20,3 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
394 13,9 % (14,2 %)
Autres activités de services 246 8,7 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,4 % du nombre total d'établissements de la commune (802 sur les 2828 entreprises implantées à Lattes), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :

  • Grim Auto, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (97 305 k€)
  • Grim Passion, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (51 456 k€)
  • Sauels France EURL, commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spécialisé divers (41 542 k€)
  • Fourel, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (38 333 k€)
  • Saval, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (37 859 k€)

Septeo, édition de solutions logicielles et de services informatiques, a également son siège à Lattes et un chiffre d'affaires de 310 000 k€ en 2022.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 793 , ce qui plaçait Lattes au 8 071e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 17].

 
Le siège du Crédit agricole.

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 128 74 32 24
SAU[Note 16] (ha) 1 252 1 458 718 978

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 128 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 74 en 2000 puis à 32 en 2010[63] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[64],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1252 ha en 1988 à 978 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 41 ha[63].

Entreprises et commerces

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  • Siège social du Crédit agricole du Midi (Maurin) ;
  • L'hypermarché construit à Boirargues attire les habitants des communes alentour, et a incité l'installation de nombreux commerces sur les zones voisines de Lattes et de Mauguio. L'hypermarché, du groupe Montlaur à l'origine, a été cédé au groupe Carrefour dans les années 1990. Il forme, avec une cinquantaine de boutiques, le centre commercial « Grand Sud » ;
  • Le siège social d'ASICS France est également installé à Boirargues ;
  • Une des agences régionales d'Ineo, filiale d'Engie ;
  • Une succursale de Schneider Electric.

La commune accueille une équipe de basket-ball féminin, participant à la Ligue féminine de basket : le Lattes Montpellier Agglomération Basket, anciennement connu comme le Basket Lattes Maurin Montpellier. Issu de la section basket-ball du Foyer rural de Maurin, le club s'entraîne et joue ses matchs dans la salle des sports de Lattes-Centre depuis les années 1990.

L'Association sportive de Lattes, club omni-sport, est fondée le 18 août 1945[réf. nécessaire].

En 2020, elle accueille une équipe de rugby à XIII, les Sharks de Lattes-Montpellier.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Lattara : le site archéologique vu des fenêtres du musée archéologique Henri-Prades.

Personnalités liées à la commune

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Ferme de Saint-Sauveur, peinture de Frédéric Bazille, 1863-1865.
  • Henri Prades (1920-1989), instituteur et archéologue amateur, accomplit les premières recherches archéologiques du site de Lattara découvert en 1963 ;
  • Jacques 1er d'Aragon

Transports

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La ligne de tramway T3, à Lattes.

La commune de Lattes est accessible par les Transports de l'agglomération de Montpellier via la ligne 3 du tramway et la ligne de bus 18.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lattes ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lattes » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lattes » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lattes » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lattes » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
  17. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee » (consulté le ).

Autres sources

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  1. L'altitude minimale de 0 mètres par rapport au niveau de la mer correspond à l'étang du Méjean, d'après la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, Institut géographique national, 3e édition, 2004.
  2. a et b L'altitude de 26 mètres dans le bois à l'ouest de Maurin est indiqué par un point d'altitude sur la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, Institut géographique national, 3e édition, 2004.
  3. Rapport de juillet 2006 publié par Marianne no 502, décembre 2006
  4. [PDF] Expertise des projets d'action de prévention des inondations sur le bassin du Lez, page 9/76, publié le sur le site de La Documentation française (consulté le 30 avril 2019)
  5. Lattes sur le site de l'Institut géographique national
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Lattes et Villeneuve-lès-Maguelone », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Villeneuve-les-Mag-Inra » (commune de Villeneuve-lès-Maguelone) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Villeneuve-les-Mag-Inra » (commune de Villeneuve-lès-Maguelone) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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  15. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  20. « site Natura 2000 FR9110042 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Lattes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. ZNIEFF 910030162 - Étang du Méjean-Pérols sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  23. ZNIEFF 910006981 - Marais de Lattes sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  24. Les 14 communes de la ZNIEFF du complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains sont : Aigues-Mortes, Candillargues, Frontignan, Lansargues, Lattes, Marsillargues, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Saint-Nazaire-de-Pézan, Vic-la-Gardiole, Villeneuve-lès-Maguelone et La Grande-Motte.
  25. ZNIEFF 910010743 - Complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  26. Les 10 communes de la ZNIEFF de la montagne de la Gardiole sont : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Fabrègues, Frontignan, Gigean, Lattes, Mireval, Saint-Jean-de-Védas, Vic-la-Gardiole et Villeneuve-lès-Maguelone.
  27. ZNIEFF 910010764 - Montagne de la Gardiole sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  28. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  57. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  58. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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  60. « Entreprises à Lattes », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  61. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  63. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lattes - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  65. Notice no PA00103471, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Association pour la recherche archéologique en Languedoc oriental, Lattara : mélanges d'histoire et d'archéologie de Lattes, Lattes, Centre de documentation archéologique régional,
  • Élias Burgel, « En marge de Montpellier : Lattes, une communauté d’habitants sans village (bas Languedoc, second XVIIe – XVIIIe siècle) », Siècles. Cahiers du Centre d’histoire « Espaces et Cultures », no 54,‎ (ISSN 1266-6726, DOI 10.4000/siecles.10964, lire en ligne).
  • Ghislaine Fabre, Éric Lafosse, Christian Landes et Gérard Zapata, Lattes 1204-2004, Montpellier, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Région Languedoc Roussillon, , 43 p. (ISBN 2-907276-18-2)
  • Michel Py, Lattara, Lattes, Hérault : comptoir gaulois méditerranéen entre Étrusques, Grecs et Romains, Paris, Errance, , 343 p. (ISBN 978-2-87772-407-4)
  • Jean Segondy et Louis Segondy, Histoire de Lattes des origines à la Révolution, Lattes, Fédération archéologique de l'Hérault, , 175 p.
    Texte rédigé dans les années 1960 et complété en 1970 avec les premières découvertes des fouilles de Lattara.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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