Mausolée ducal d'Oldenbourg

Le mausolée ducal (Herzogliche Mausoleum) est un lieu de sépulture réservé depuis 1786 aux chefs de la branche allemande de la maison d'Oldenbourg situé à Oldenbourg en Allemagne, au cimetière Sainte-Gertrude de cette ville de Basse-Saxe.

Mausolée ducal d'Oldenbourg
Vue du mausolée.
Présentation
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Cimetière Sainte-Gertrude (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Histoire

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Lorsque la duchesse Frédérique, épouse du régent Pierre de Holstein-Gottorp (futur Pierre Ier), meurt en novembre 1785, en donnant naissance à son troisième enfant, la sépulture des ducs d'Oldenbourg, qui se trouve à l'église Saint-Lambert d'Oldenbourg (de), n'a plus de place; ainsi le veuf fait construire ce mausolée [1]. Il fait appel à Johann Heinrich Gottlieb Becker (1747-1818), auteur du château de Rastede (de), résidence d'été des ducs. L'emplacement choisi se trouve dans la partie Nord-Est du cimetière Sainte-Gertrude, nouveau cimetière installé près de la tour de la ville. Les travaux commencent en mars 1786[1]. Le duc participe également au plan de l'architecte[1].

Lorsque la partie Ouest du mausolée est terminée, la dépouille de la duchesse Frédérique est transférée ici de la chapelle du château d'Eutin en 1790. Son époux Pierre Ier l'y rejoint en 1829. Par la suite, le mausolée accueille les souverains d'Oldenbourg et leurs descendants. Le mausolée est restauré en 2012-2013[2],[3],[4],[5]. Le public a eu l'occasion d'accéder au mausolée après restauration en novembre 2013; celui-ci n'est habituellement jamais accessible au public[6].

Architecture

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Vue en hiver.

Le duc a également participé à la construction du mausolée et est intervenu à plusieurs reprises de manière décisive dans les plans de l'architecte. Alors que les créations de Becker étaient encore basées sur le langage du baroque tardif et par exemple prévoyait un bâtiment avec une lanterne et un blason baroque dans le pignon, le duc préférait un classicisme sans fioritures dont le langage clair et sublime de la forme correspondait à son image de souverain éclairé. Ce mausolée est le premier édifice de ce style construit à Oldenbourg, et sert de modèle à d'autres édifices de la ville[1].

La salle presque carrée du mausolée, qui repose sur un soubassement, est couverte d'un toit plat à pignon. À l'extérieur, il est orné d'une frise de triglyphes. L'intérieur est enjambé par une voûte décorée de champs à caissons fortement profilés et de stuc dans les écoinçons. L'incidence de la lumière d'en haut est rendue possible par un dôme pesant environ une tonne, qui est équipé d'un verre gravé très fin. Trois niches sont encastrées dans le mur Nord de l'intérieur, l'ensemble en grès du milieu est dédié à la mémoire de la duchesse Frédérique. En 1824 et en 1831, deux sculptures de marbre de Johann Heinrich Dannecker sont installées à l'intérieur. L'inscription gravée sur le monument en marbre du couple ducal dit à propos du bâtisseur, le duc Pierre Ier : « Être le père de la patrie était sa plus haute vocation. » Le passage vers la crypte au sous-sol était initialement situé directement sous le dôme de verre, mais il a été déplacé à son emplacement actuel en 1895[1].

Le mausolée est inscrit à la liste des monuments historiques d'importance nationale[2].

Personnalités inhumées

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On y trouve les sépultures des personnalités suivantes :

Notes et références

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  1. a b c d et e Christiane Rossner, « Wegweiser aus Liebe ».
  2. a et b (de) « Felix Zimmermann », sur Oldenburger Lokalteil.
  3. (de) Kulturland Oldenburg
  4. (de) Kulturland Oldenburg
  5. (de) Zempel-Bley, Katrin: Sanierung historisch wertvoller Grabstätten. OOZ – Oldenburger Onlinezeitung, 22. Dezember 2014: Die von der Oldenburgischen Landschaft verwaltete Stiftung Oldenburgischer Kulturbesitz (SOK) kümmert sich seit Dezember 2014 um die Sanierung zahlreicher historisch wertvoller Gräber und hat jetzt den ersten Unterstützer gefunden. 10.000 Euro investiert die VR-Stiftung der Volksbanken und Raiffeisenbanken in Norddeutschland in sechs Objekte. „Wir halten das Areal für historisch sehr bedeutsam und möchten es der Nachwelt erhalten“, sagt der Vorsitzende der Stiftung Harald Lesch. Dazu gehört unter anderem die Grabstele des Grafen Detlev Hans von Schmettau von 1795, die von dem Kopenhagener Hofbildhauer Johannes Wiedewelt stammt. Hervorzuheben sind auch die Grabstätte der Wicherine Gerhardine Johanne Georg (1837), bei der nicht nur die Stele, sondern auch die erhaltene eiserne Umzäunung restauriert werden sollen, sowie die Grabsäule für Johann Hermann Detmers (1831).Diese und weitere Gräber befinden sich in direkter Nachbarschaft des jüngst vollständig restaurierten herzoglichen Museums auf dem Oldenburger Gertrudenfriedhof. Es handelt sich um ein wertvolles Ensemble von historischen Grabstätten und Grabsteinen, die alle dringend saniert werden müssen, weil sie sonst dem Verfall preisgegeben würden. Fachleute nennen das Areal auch „die gute Stube“.
  6. (de) « Nordwest Zeitung 22. Novembre 2013 » (consulté le )

Bibliographie

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Arrière du mausolée.
  • (de) Michael W. Brandt: Das Oldenburger Mausoleum – Grablege einer neuen Dynastie, in: Jörgen Welp (de) (rééd.): Dem Wohle Oldenburgs gewidmet: Aspekte kulturellen und sozialen Wirkens des Hauses Oldenburg, 1773–1918 (= Veröffentlichungen der Oldenburgischen Landschaft. Bd. 9). Hrsg. von der Oldenburgischen Landschaft, Isensee, Oldenbourg 2004, (ISBN 3-89995-142-5), pp. 65 sq.
  • (de) Jörg Deuter, Das herzogliche Mausoleum auf dem Oldenburger Gertrudenfriedhof (1786–90) und seine Baugeschichte, in: Klassizismus. Baukunst in Oldenburg 1785–1850. Oldenbourg 1991. pp. 75-102. (ISBN 3-89442-108-8)

Liens externes

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