NML Cygni
NML Cygni (ou V1489 Cygni) est une hypergéante rouge[4] située à environ 1,6 kpc (∼5 220 al) dans la constellation du Cygne[5]. Elle est l'une des plus grosses étoiles connues, avec un diamètre approximativement 1640 ou 1183 à 2770 fois plus grand que celui du Soleil (égal à 15,3 unité astronomique), soit environ 2 284 165 760 ou 1 647 545 172 à 3 858 011 680 km.
Ascension droite | 20h 46m 25,5382s[1] |
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Déclinaison | +40° 06′ 59,396″[1] |
Constellation | Cygne |
Magnitude apparente | 16,6[2] |
Localisation dans la constellation : Cygne | |
Type spectral | M4.5-M7.9Ia-III[3] |
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Mouvement propre |
μα = −0,268 mas/a[1] μδ = −0,863 mas/a[1] |
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Parallaxe | 1,525 9 ± 0,567 7 mas[1] |
Distance | 5 500 al |
Masse | 50 M☉ |
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Rayon | 1 640 ou 1 183-2 770 R☉ |
Luminosité | 272 000 L☉ |
Désignations
Elle fait partie des étoiles hypergéantes[5] les plus brillantes.
Caractéristiques
modifierNML Cygni est une étoile variable semi-régulière d'une période approximative de 940 jours[6]. Sa luminosité bolométrique est de près de 3 × 105 L☉ et sa magnitude bolométrique est située autour de -9,0. Cette étoile fait partie des hypergéantes froides les plus brillantes.
Comparaisons
modifierSi NML Cygni était placée au centre du Système solaire, sa surface s'étendrait plus loin que l'orbite de Jupiter. En fait, elle comblerait plus de la moitié de l'espace entre les orbites de Jupiter et de Saturne. Elle a un volume d'approximativement 4,43 milliards de fois celui du Soleil.
Découverte
modifierNML Cygni a été découverte en 1965 par Neugebauer, Martz et Leighton[7]. Le nom NML vient des noms de ses trois découvreurs[8].
Notes et références
modifier- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) NML Cyg -- Red supergiant star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
- (en) B. Zhang, M. J. Reid et al., « The distance and size of the red hypergiant NML Cygni from VLBA and VLA astrometry », Astronomy & Astrophysics, vol. 544, , A42 (résumé, lire en ligne)
- (en) Michael Thomas Schuster, « Chapter 3 The Disruption of NML Cyg's Post MS Wind by the Powerful Cyg OB2 Association », dans Investigating the Circumstellar Environments of the Cool Hypergiants, (lire en ligne), p. 57-97.
- (en) M. T. Schuster, M. Marengo, J. L. Hora et al., « Imaging the Cool Hypergiant NML Cygni's Dusty Circumstellar Envelope with Adaptive Optics », The Astrophysical Journal, vol. 699, no 2, , p. 1423-1432 (résumé, lire en ligne)
- (en) Kevin Marvel, "NML Cygni". The Circumstellar Environment of Evolved Stars As Revealed by Studies of Circumstellar Water Masers, Universal-Publishers, , 528 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 182–212
- (en) « New infrared sources and their interpretation », dans The Measurement of Starlight: Two Centuries of Astronomical Photometry, Cambridge University Press, , 511 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 278
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) NML Cygni sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.